Hommage aux fusillés de Châteaubriant : « Soyons dignes d’eux »

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Sur le site de la Sablière à Châteaubriant, plusieurs centaines de personnes ont rendu hommage, dimanche 23, en présence de personnalités comme Pierre Laurent (PCF), Philippe Martinez (CGT), Camille Lainé (MJCF) le secrétaire d’État Jean-Marc Todeschini, ou encore du directeur de l’Humanité et député au Parlement européen, Patrick Le Hyaric, aux 48 martyrs fusillés par les nazis du 20 au 22 octobre 1941. Trois élu-e-s brestois-es ont participé à la cérémonie : Jacqueline HERE, Claude BELLEC et Marc COATANEA, Adjoint au Maire de Brest en charge des anciens combattants. Tous les ans, la Ville de Brest, médaillée de la résistance, offre une gerbe de fleurs à l’occasion de cet évènement.

Communistes, militants de la CGT, fusillés par l’armée hitlérienne ; ils ont été soigneusement choisis par les autorités françaises collaborationnistes, les représentants des forces de droite et du patronat, en application du décret-loi Serol.

Parmi eux Marc Bourhis, instituteur à Trégunc et Pierre Guéguin maire de Concarneau.

Dans la foule, parmi les autocollants de la CGT, du PCF, du Mouvement jeunes communistes de France (MJCF), de nombreux badges sont arborés reproduisant le monument érigé dans la carrière avec la mention sobre mais chargée de sens : « Soyons dignes d’eux. »

Un message que Pierre Laurent a relayé à son tour : « Nous n’avons pas le droit d’oublier le crime, ni ceux qui en ont été les acteurs, nous sommes là en mémoire de nos frères. » Le secrétaire national du PCF a évoqué « ces hommes qui ont rallumé les étoiles de la fraternité humaine » et « qui ne voulaient renoncer ni à leur humanité, dans leur diversité, ni à l’humanité du monde ». Accompagné à la tribune par Camille Lainé, secrétaire générale du MJCF, Pierre Laurent a insisté sur la toujours actuelle « détermination qu’il faut démultiplier pour déjouer les scénarios du pire ». « Allons nous plier ou résister ? » a-t-il interrogé, dénonçant la criminalisation des syndicalistes, car « ce n’est pas un honneur à la mémoire » de ceux célébrés ce 23 octobre. Pierre Laurent a alors « renouvelé l’appel au rassemblement des hommes et des femmes de progrès » dans la perspective des prochaines échéances. « Nous devons ensemble construire un monde de fraternité » contre les exclusions, la xénophobie, a-t-il invité, en lançant : « Oui, nous serons unis pour revendiquer le droit à la paix et au bonheur. »

Philippe Martinez a lui aussi salué « ces militants exemplaires dont la mémoire ne peut pas s’effacer ». En dénonçant « la haine de l’autre », le secrétaire général de la CGT a fustigé « un FN qui parfois séduit avec ses idées simplistes, alors qu’il ne peut y avoir aucune place pour la xénophobie dans notre pays ». Pour lui, le « combat » à mener est celui pour « accentuer encore (les) actions pour être des héritiers fidèles » des 27. « Nous comptons sur cette jeunesse, ici présente, pour mener ce combat », a-t-il poursuivi.

Avant le spectacle au cours duquel des bénévoles, dont de nombreux jeunes communistes, ont incarné les 27, Jean-Marc Todeschini, Secrétaire d’Etat aux anciens combattants, concluant l’hommage, a rappelé lui aussi que « le choix des otages ne s’est pas fait pas hasard. Ils étaient syndicalistes, ils étaient communistes ».

Jean-Claude LE NAOUR, Président du Comité local du souvenir des fusillés de Chateaubriant

Le Télégramme : Bellevue, un Zest de couleurs

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Gaie et revigorante, l’oeuvre de Zest, qui occupe les 100 m² du pignon de cette maison, est comme un phare planté dans le quartier pour stimuler le street art.

Bellevue prend de la couleur. Le Montpelliérain Zest, sommité du graff, vient d’achever une grande fresque sur un pignon. Le gymnase doit suivre à la fin du mois. 60 autres spots sont déjà répertoriés pour rompre avec la minéralité du quartier.

Avec ses nouvelles teintes qui pètent, le pignon du 1, rue de Lanrédec attrape le regard des automobilistes. Débutée vendredi, l’oeuvre, bien qu’interrompue plusieurs fois par les grains, s’est achevée dimanche après-midi. « Il y avait plein de monde : les graffeurs d’ici, des gens du quartier, un moment très sympa », vante Laure Coat, chargée de développement à la mairie de Bellevue, qui catalyse cette démarche qui n’a rien d’anachronique dans un quartier où la dynamique du street art était déjà bien ancrée. Pakone, Wen2, Guy Denning… Tous ont fait de Bellevue leur terrain de jeu même si leurs fresques n’ont peut-être pas la visibilité qu’elles mériteraient. C’est d’ailleurs pour les populariser que le conseil consultatif de quartier avait organisé une balade sur l’art urbain lors des Journées du patrimoine de septembre 2015. « Un déclic », se souvient Rodolphe, membre du conseil au sein du groupe animation du patrimoine. « On s’est aperçu qu’il y avait un gros public pour ça, et c’est devenu un axe pour travailler sur l’image du quartier », abonde Jacqueline Héré, l’adjointe.

Le coup de pouce de la députée

Ni une, ni deux, à la maison de quartier, au patronage laïque du Bergot, au centre social, on fonce sur l’idée. Thomas, l’animateur, alias Shire le graffeur, a carte blanche pour initier les ados. Il ne manque plus qu’un coup de pouce financier. Il viendra de Patricia Adam.

Séduite par cette démarche fédératrice de transformation du quartier qui cimente la cohésion sociale, la députée puise 15.000 € dans sa réserve parlementaire. Pour cette première grande fresque, l’option est de faire appel à quelqu’un d’extérieur à Brest. Shire fait jouer ses réseaux et propose un panel d’artistes. Avec son CV de ouf, Zest sort du lot haut la main, lors d’un vote proche de l’unanimité. Baptisée « Toy Story », son oeuvre ne renvoie pourtant pas à l’univers des jouets. « Le toy est un procédé qui joue sur l’empilement des strates de couleurs. Une technique basée sur l’énergie, la vitesse et les couleurs primaires », décrypte l’artiste.

60 sites répertoriés

À la fin de ce mois, les apprentis graffeurs du quartier s’attaqueront au gymnase avec Nazeem, autre muraliste patenté, de Brest même celui-là. Et ensuite ? « Ce n’est qu’un début. On a déjà repéré 60 autres sites potentiels. On cible les axes visibles, mais pas uniquement. À l’intérieur du quartier, sous des voûtes… Il y a du potentiel partout », assure Laure. Le grand escalier du centre commercial Kergoat et la patinoire figurent aussi sur les tablettes et la députée a promis de reconduire son aide. Zest, lui, passera son tour. « Je ne devrais pas dire ça pour mon business, mais il faut de la variété dans un quartier ». Pas grave. D’autres prendront le relais. À Bellevue, la bombe humaine, c’est vraiment l’arme de demain.

© Le Télégramme : article paru dans le journal du 18 octobre 2016, plus d’information sur www.letelegramme.fr

Ouest-France : Street art, Brest va en voir de toutes les couleurs

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Peindre sur les murs, c’est le nouveau projet qui dynamise le quartier Bellevue à Brest. Zest, l’artiste graffeur de Montpellier, revient et lance la série des fresques avec Toy story, avenue Le Gorgeu, en face de l’UBO.

Repérage

Les membres du conseil de quartier de Bellevue ont mené dans un premier temps un gros travail de repérage de murs et pignons susceptibles d’accueillir une fresque « sans savoir si les propriétaires étaient d’accord ou pas ». Soixante-sept emplacements ont ainsi été repérés.

En vue

Quels sont les critères d’un bon emplacement ? « Il faut un mur très visible, sur une grande surface plane… », détaille Laure. Un pignon d’immeuble en largeur ou en hauteur fait parfaitement l’affaire. Il faut qu’il soit bien placé pour qu’un maximum de personnes puissent le voir… La fresque du 1, rue de Lanrédec dispose d’un emplacement de choix avec son pignon donnant sur l’avenue Victor-Le Gorgeu. Elle a été confiée à une pointure reconnue du graff : le Montpelliérain Zest.

Envie

Plus qu’une peinture, le graffeur a besoin d’un site pour s’exprimer. « Un bel emplacement, un mur, cela se vend, explique Jacqueline Héré. Nous avons souhaité commencer par des espaces très visibles pour montrer qu’on démarre vraiment une opération d’envergure. » Il n’y aura pas de thématique particulière. Les habitants, à travers le conseil de quartier Bellevue, ont été associés aux élus et aux jeunes du centre social, de la maison de quartier et de l’IME Jean-Perrin. La députée Patricia Adam a donné un coup de pouce en aidant à financer les créations via sa réserve parlementaire. Le fil conducteur, c’est l’envie de l’artiste.

Dynamique

Le quartier de Bellevue accueille déjà, ici et là, « des murs travaillés » par les graffeurs, notamment sur les rives de Penfeld, au niveau de la porte de l’Arrière-Garde. « Deux fresques en noir et blanc sont particulièrement remarquables, souligne Jacqueline Héré, maire du quartier. L’une sur le thème de Mandela et l’autre sur une maison flottante. » Cette créativité a été renforcée par des fresques peintes au sein des locaux par les jeunes des trois équipements de quartier.

Toy story

« Dans le monde du graff, le toy, c’est le recouvrement de chaque graffiti », détaille Zest. Comme son nom l’indique, sa fresque abstraite fait référence au dessin animé Toy story. Elle est « basée sur l’énergie et les couleurs primaires qui, mises l’une sur l’autre, donnent une impression de vitesse. » L’artiste a joué avec les transparences dans un camaïeu de tons bleus plutôt réussis.

Zest, le retour

Après le centre-ville de Montpellier, la Bibliothèque universitaire de Bordeaux et une carrière à Dijon, Zest a posé ses pinceaux à Bellevue pour quatre jours. Un retour aux sources pour celui qui avait œuvré à décorer la rue Madagascar, sur le port, avec son équipe de Montpellier venue prêter main-forte aux Brestois. L’œuvre éphémère de 60 mètres a disparu avec l’aménagement du port. Toy story ne court pas ce risque. Elle devra juste affronter les intempéries une bonne vingtaine d’années. « En se patinant, elle s’épanouira. » Comme le bon vin.

© Ouest France : article paru dans le journal du 18 octobre 2016, plus d’information sur www.ouest-france.fr

Côté Brest : Fresques, Bellevue prend des couleurs

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Dans le cadre d’un projet mené par la maison de quartier, les graffitis vont fleurir sur les murs. Le premier vient d’être réalisé par Zest, artiste montpelliérain.

Zest, artiste montpelliérain, a réalisé, en trois jours (de vendredi 14 à dimanche 16 octobre), son graffiti baptisé Toy Story, sur le pignon d’une maison rue de Lanrédec à Bellevue. Bien visible lorsqu’on circule sur l’avenue Victor-Le-Gorgeu, en venant du carrefour des Quatre-Vents, de la Cavale-Blanche, Guilers, Saint-Renan.

« C’est une fresque basée sur l’énergie, le mouvement – parce que nous sommes juste en face de l’université qui bouge – avec des couleurs pêchues comme on les aime dans le graffiti », explique l’artiste. Qui a utilisé le rouleau pour les aplats et la bombe pour les dégradés de couleurs. De l’art abstrait que chacun appréciera selon ses codes.

Galerie à ciel ouvert

Mes graffitis, je les compose comme des toiles. Ce sont des tableaux géants dans une galerie à ciel ouvert, dont tout le monde peut profiter.

Comment Zest a-t-il débarqué à Brest pour ce projet ?

Je connaissais Thomas (Vanderwegen, animateur jeunesse à la maison de quartier de Bellevue et artiste, NDLR)  : voici une quinzaine d’années, je venais peindre avec les graffeurs locaux sur le port de commerce. Et eux venaient ensuite dans le Sud. Avec les Brestois, j’ai tout de suite accroché. Dans la mentalité et dans les réalisations, nous étions sur la même longueur d’ondes. C’est un plaisir de revenir.

Un bon niveau

Sa perception de la scène brestoise du street art ?

Il y a quinze ans, il y avait déjà un niveau de graffiti très élevé ici. Et il y a aujourd’hui encore une scène talentueuse de graffeurs.

Zest en action (© : Mathieu Le Gall-Brest métropole).

Zest en action (© : Mathieu Le Gall-Brest métropole).

Revaloriser l’image du quartier

L’œuvre est la première d’une démarche participative pilotée par la maison de quartier de Bellevue avec plusieurs structures partenaires (mairie de Quartier, conseil consultatif de quartier, patronage laïque du Bergot, Centre social Kaneveden, conseil architectural et urbain et service Culture de Brest métropole) pour « revaloriser l’image du quartier qui n’est pas bonne alors qu’on y vit bien et qu’il est dynamique », selon Laure Coat, chargée de développement à la mairie de Bellevue.

Une soixantaine de murs (publics et privés) pouvant recevoir une fresque ont été recensés par l’ensemble des acteurs. Le groupe de pilotage choisit les artistes : des locaux (et avec PakOne, Wen2, Guy Denning…, Brest a de nombreux talents) mais aussi graffeurs de renommée nationale, « pour apporter de la diversité, une autre patte ». Comme le Montpelliérain Zest.

Le projet, qui vise à mettre en valeur l’identité du quartier par une plus grande cohérence  des projets artistique,  ambitionne de s’inscrire sur une durée de trois ans. Le but est bien entendu d’embellir l’espace public.

Une deuxième fresque

Une deuxième fresque, conçue par Nazeem et des jeunes formés depuis deux ans à la maison de quartier à l’acquisition des techniques de graff par Thomas Vanderwegen, sera réalisée à partir du 27 octobre sur le gymnase, également situé le long de l’avenue Le-Gorgeu. « Dans un univers comix, avec un grand personnage. »

Le projet de Nazeem avec les enfants (© DR).

Le projet de Nazeem avec les enfants (© DR).

L’an  prochain, quatre autres fresques sont prévues.

© Côté Brest : article paru dans le journal du 17 octobre 2016, plus d’information sur www.cotebrest.fr

Entreprise SILL : la création de nouveaux emplois

Au Conseil de Brest Métropole du 14 octobre 2016, le groupe des élu-e-s communistes s’est joint au vote d’un vœu pour l’installation d’une unité de production de lait en poudre de l’usine SILL à Guipavas. Eric GUELLEC est intervenu pour expliquer ce vote :

« Monsieur le Président, Cher-e-s collègues,

Il nous est demandé aujourd’hui de nous prononcer sur un vœu dans lequel il est proposé au Conseil de Métropole d’affirmer son soutien à  l’installation de l’usine de la SILL à Guipavas.

Nos élu-e-s communistes, en proposant sans cesse de nouveaux dispositifs législatifs aux échelles nationale et européenne, se battent pour un autre modèle de développement.

Un modèle de développement durable et écologique, outil de transformation sociale.

Notre vœu à nous est de réaliser la transition du modèle agricole et agro-alimentaire. Nous estimons que la réponse productiviste aux besoins des populations n’est pas une finalité !

Mais, alors que notre pays souffre d’un chômage de masse, comment ne pas soutenir la création d’emplois ? Une soixantaine sur le territoire de notre Métropole dans le projet de la SILL.

L’emploi étant au cœur de nos priorités, le groupe des élu-e-s communistes sera pragmatique et votera pour le vœu déposé par le groupe des élu-e-s socialistes.

Je vous remercie. »

Océanopolis : pour des tarifs plus accessibles et cohérents

Vendredi 14 octobre 2016 s’est tenu le Conseil de rentrée de Brest Métropole. Une délibération proposait l’adoption de l’augmentation des tarifs d’Océanopolis. Le groupe des élu-e-s communistes, par la voix de Claude BELLEC, s’est exprimé contre cette augmentation et pour une tarification plus cohérente :

« Monsieur le Président, Cher-e-s collègues,

Vous nous sollicitez aujourd’hui sur l’approbation des tarifs 2017 d’Océanopolis. Depuis deux ans, notre groupe s’exprime sur les tarifs pratiqués depuis 2012. Force est de constater que, chaque année, la grille tarifaire connaît une forte hausse. Déjà en 2016 celle-ci était de 2,41% et aujourd’hui, il nous est encore proposé une augmentation moyenne de +2% pour l’année prochaine.

Ces évolutions tarifaires à répétition ont une répercussion sur la fréquentation de notre équipement métropolitain, et notamment pour les familles à revenu modeste. Cela se vérifie dans les rapports de gestion 2013 et 2014.

En 2015, il faut s’en réjouir, la fréquentation d’Océanopolis reprend des couleurs, elle a progressé de 11% par rapport à 2014. Nous sommes heureux de cet attrait certain du public et des retombées de recettes qui en ont découlé.

Cependant, vous l’avez mentionné à la presse la semaine dernière, M. le Président, on parle de « trou d’air » pour cette année, avec une fréquentation sans doute en dessous des 400 000 visiteurs. Cela est problématique pour un équipement de cette envergure.

Vous parlez de « phénomènes d’usure », que « d’importants investissements vont être difficiles à réaliser compte tenu de nos budgets », nous vous rejoignons entièrement sur ces points : nos budgets locaux sont contraints. Il faut donc être vigilant.

Mais justement, compte tenu de cette mauvaise année en termes de fréquentation de l’infrastructure, et malgré la programmation de quelques investissements, est-il judicieux d’augmenter encore ces tarifs quand on veut attirer plus de monde ? Nous estimons à l’inverse que cette hausse continue et globale des tarifs, renouvelée pour l’année 2017, est bien trop importante dans un tel contexte.

2ème constat, nous nous étonnons toujours qu’au sens de la politique tarifaire d’Océanopolis, la majorité soit atteinte dès l’âge de 14 ans ! En effet, un jeune entre 14 ans et 18 ans ne bénéficie d’aucun tarif préférentiel (soit +7,40 euros par rapport à un enfant de moins de 14 ans). Cette politique tarifaire est pénalisante pour les jeunes. Elle n’incitera surement pas notre jeunesse à venir découvrir cet équipement, à se cultiver à moindre coût, ni à participer à l’augmentation de sa fréquentation.

Ce n’est donc pas en augmentant les tarifs que nous rendrons Océanopolis plus attractif l’année prochaine, bien au contraire… Une réelle tarification jeune, dépassant le seul cadre étudiant, nous paraitrait un bon levier pour permettre à tous les jeunes de pouvoir se rendre régulièrement à Océanopolis. Ainsi, la fréquentation pourrait repartir à la hausse rapidement.

C’est pour l’ensemble de ces raisons que le groupe communiste et de progrès votera contre cette hausse généralisée des tarifs d’Océanopolis pour la 3ème année consécutive.

Je vous remercie. »

Claude BELLEC

Que demande le peuple ? : débat public jeudi 18h à Brest

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Présentation des résultats
de la grande consultation citoyenne

www.lagrandeconsultationcitoyenne.fr

400.000 personnes rencontrées / 65 000 enquêtes remplies
C’est ensemble que nous pourrons écrire un nouveau récit commun

► Depuis le printemps, les militantes et militants communistes ont lancé une grande consultation citoyenne. Ils sont venus à votre rencontre pour entendre vos préoccupations, vos attentes, vos idées, vos propositions. Près de 3000 personnes ont été rencontré dans le Pays de Brest.

► Cette enquête révèle un visage de la France qu’on ne voit pas dans les médias. Nous allons la faire connaître partout pour que la parole populaire donne le ton du débat politique.

► Continuons. Emparez-vous de cette enquête, discutez-là, débattons-là et inventons l’avenir ! Nous vous donnons rendez-vous :

JEUDI 13 OCTOBRE à 18H

Patronage Laïque Municipal Sanquer, 26 rue Choquet de Lindu à Brest

Débattons ensemble !

 

 

 

Eric GUELLEC lance l’Atlas web de la Flore de France

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27 millions d’observations sur la flore de France dans la plateforme web de diffusion nationale de la Fédération des Conservatoires botaniques nationaux (FCBN)

La FCBN, présidée par Eric GUELLEC, a procédé à la mise en ligne d’un jeu de données sans équivalent sur la flore de France. Avec 7 millions d’observations nouvelles, plus de 27 millions d’observations, géolocalisées et validées par les experts du réseau des CBN, portant sur 10765 espèces, sont désormais consultables dans un Atlas web de la flore de France (http://siflore.fcbn.fr). Cet outil, d’envergure nationale, a été consolidé afin de mieux faire connaitre la diversité du patrimoine végétal de France, dans l’objectif d’une meilleure préservation.

L’Atlas de la flore de France de la FCBN

Fin septembre, à Montreuil (93), le président de la Fédération nationale des Conservatoires botaniques nationaux, Eric GUELLEC, a procédé à la mise en ligne des données actualisées d’observation de la flore de France sur la plateforme web de diffusion nationale développée par la FCBN. En 2013, un premier travail collectif d’agrégation des données avait abouti à la mise en ligne de plus de 20 millions de données d’observation. Cette plateforme, qui constitue un véritable Atlas web de la flore de France, donne accès aux cartes de répartition des espèces, sur le territoire métropolitain et celui de l’île de La Réunion. En amont, un travail considérable, de collecte d’informations sur la flore, de structuration et de validation scientifique des données, a été nécessaire.

L’accompagnement des politiques publiques

Cette phase de structuration et de validation des données sur la flore constitue un préalable indispensable à l’accompagnement d

es politiques publiques en faveur de la préservation de la biodiversité, comme l’élaboration de listes d’espèces (liste rouge, listes d’espèces protégées), la mise en place de plans nationaux d’actions pour les espèces en voie de disparition, ou de plans de lutte pour les espèces exotiques envahissantes.

Plus largement, la mise à disposition de ces données publiques répond à de nombreuses attentes, tant de la société civile que des pouvoirs publics, comme : répondre au défaut de connaissance, prévenir la destruction involontaire d’espèces rares ou protégées, favoriser la mobilisation des acteurs publics, constituer une couche d’alerte à destination des aménageurs, élaborer les zonages et schémas territoriaux, justifier un classement en zone d’intérêt patrimonial ou en aire protégée, etc.

Ces données ont enfin vocation à alimenter la plateforme nationale du Système d’Information sur la Nature et les Paysages (SINP), un dispositif partenarial porté par le ministère de l’Environnement de l’Energie et de la Mer, qui a pour objet de structurer les connaissances sur la biodiversité.

Le réseau des Conservatoires botaniques nationaux

Soutenus depuis plus de vingt ans par l’Etat et les collectivités territoriales, les CBN assurent de manière essentielle quatre missions dévolues à la flore sauvage et aux habitats naturels et semi-naturels : développement de la connaissance, identification et conservation des

éléments rares et menacés, appui auprès des pouvoirs publics sous forme d’expertises scientifiques, et enfin information et éducation du public.

Les onze CBN, agréés par le ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, et les conservatoires botaniques émergents, emploient au total plus de 350 professionnels, et collaborent activement avec de nombreux réseaux d’observateurs bénévoles, des partenaires privés et publics, et des sociétés savantes.

Depuis de nombreuses années, les CBN sont reconnus comme des partenaires majeurs de la mise en œuvre de la politique de l’Etat dans le cadre des conventions internationales, des directives et conventions européennes et de la législation nationale pour la protection et la gestion de la flore spontanée.

FCBN

Quartier de l’Europe : Eric GUELLEC consulte les habitant-e-s

La vitesse et le stationnement sont toujours d'actualité lors des visites de quartier

La visite de quartier s’est déroulée jeudi, en présence d’Hosny Trabelsi, adjoint au maire, d’Éric Guellec, vice-président de Brest Métropole chargé de la proximité, de membres du conseil consultatif de quartier et du personnel de la mairie. Une cinquantaine de personnes ont exprimé leurs attentes. Les observations des habitants ont porté sur les difficultés de stationnement à certains endroits et sur la vitesse jugée excessive sur plusieurs axes de circulation. Par ailleurs, des habitants ont fait part de l’incivisme de conducteurs qui stationnent sur le trottoir, obligeant les piétons et les personnes à mobilité réduite à circuler sur la chaussée.

Réaménagement rue Général-Paule

Cette visite a, par ailleurs, permis à certains habitants de prendre connaissance du projet de réaménagement de la rue Général-Paulet. Ce projet, dont les travaux devraient démarrer début 2017, a pour objectifs de réduire la vitesse, de sécuriser les déplacements des piétons et des véhicules débouchant sur cette rue.

© Télégramme : paru dans le journal du 10 octobre 2016, plus d’information sur www.letelegramme.fr