Brexit. Pierre Laurent : « L’ampleur du désaveu doit conduire à la refondation de l’UE »

Les citoyens britanniques viennent de voter à 51,9 % pour sortir de l’Union européenne. C’est un nouveau choc révélateur de l’ampleur du désaveu populaire vis à vis de l’UE néolibérale. Le temps est venu de refonder l’UE, de construire une Union de peuples et de nations libres, souverains et associés, tournée vers le progrès humain et la justice sociale. Cette nouvelle Union, et les nouveaux traités qu’elle appelle, doivent se construire sous le contrôle des peuples européens.

Le déni répété de cette exigence depuis le référendum de 2005 sur le Traité constitutionnel européen jusqu’au coup d’État financier contre la Grèce, a conduit l’Europe dans le jusqu’au-boutisme libéral et donné des ailes à l’extrême droite. La stratégie de David Cameron et l’accord passé avec la Commission européenne ciblant les populations immigrées ont libéré les forces les plus xénophobes au Royaume Uni. Même dans sa formation politique, Cameron a été pris à son propre jeu. Pour les classes populaires britanniques, le changement de gouvernement qui s’annonce à l’automne, encore plus à droite, veut dire plus d’austérité, plus de soumission aux marchés, plus de tensions et de racisme dans la société.
Nous refusons le faux dilemme imposé par les partisans de l’austérité, entre l’enfoncement dans la crise sociale et l’autoritarisme, ou la dislocation sur fond de rivalités nationalistes. Il y a une autre option, celle de la reprise en main du projet européen par la gauche. Une lutte cruciale pour notre avenir à tous est engagée entre la droite ultralibérale de Boris Johnson alliée à l’extrême droite de Marine Le Pen et l’alliance de toutes les forces de gauche et de progrès qui refusent l’austérité. Nos regards se tournent vers l’Espagne, ou le résultat de dimanche pourrait ouvrir un espoir dans le camp progressiste. Les communistes français seront plus que jamais au côté des peuples, de la gauche du Royaume Uni et d’Irlande, dans la période complexe et instable qui s’ouvre. Avec nos alliés, nous travaillerons sans relâche à la construction de l’Europe du développement social, économique et écologique, respectueuse des souverainetés nationales.
La campagne présidentielle et législative de 2017 doit être l’occasion d’un grand débat populaire sur la politique de la France en Europe. Il n’y a rien à attendre de Hollande et Sarkozy qui ont été les artisans de l’Europe austéritaire. La question du changement politique à gauche, dans un grand pays comme le nôtre se pose plus que jamais. Le PCF entend y contribuer dès maintenant, en construisant un pacte d’engagements commun qui contienne une politique concrète et offensive pour un gouvernement de la France qui soit au combat sur la scène européenne.
Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF, Président du PGE
Paris, le 24 juin 2016.

Porcheries industrielles. PCF 29 : la course au gigantisme est une voie dangereuse et sans issue

Les habitants de Landunvez et les associations de protection de l’environnement s’inquiètent à jute titre des projets d’agrandissement d’une porcherie industrielle installée dans la commune.

Le Préfet du Finistère a donné son accord passant outre l’opposition du commissaire enquêteur. Ca c’est de la simplification administrative !

Les risques sanitaires, les interdictions de baignades épisodiques sur les plages de la commune, les épandages odorants, les pollutions des cours d’eau avoisinants n’ont pas fait sourciller le représentant de l’ Etat dans le département.

Mais que peut-on refuser à la SARL AVEL VOR (ou AVEL MOC’H c’est selon) dirigée par le Président du Comité Régional Porcin, administrateur du groupement de producteurs AVELTIS qui commercialise 3 000 000 de cochons par an ?

Les citoyens ne peuvent que s’étonner du fossé qui se creuse entre les discours officiels et la réalité.

Les crises succèdent aux crises. Tous les secteurs sont touchés, la filière porcine, la production de lait, les légumiers….

Les actions régulières des agriculteurs sont là pour nous le rappeler

La situation est telle qu’elle fait dire aux experts que la crise est systémique et que le modèle d’agriculture industrielle qui a détruit en Bretagne des dizaines de milliers d’emploi, met à genoux les producteurs, épuise les ressources, impacte violemment l’environnement n’est pas la solution mais bien la source du problème.

Et ce modèle il est grand temps d’en changer.

L’avenir de l’agriculture,l’avenir de nos territoires ne passent pas par la course au gigantisme et l’inscription obligatoire des paysans dans la compétition mondiale, prônée par les ayatollahs du libéralisme forcené. Ils en seront, nous en serons toujours les victimes.

On pourrait alors s’attendre que l’État, qui n’est pas avare en déclarations et prétend soutenir une agriculture de qualité, respectueuse des hommes et l’environnement passe sans attendre aux travaux pratiques.

On pourrait s’attendre à ce qu’il s’oppose aux agrandissements déraisonnables et qu’il promeuve les installations et les conversions en agriculture paysanne.

Dans cette bataille, comme dans d’autres l’intervention citoyenne est indispensable.

La fédération finistérienne du Parti Communiste Français apporte son soutien sans réserve aux habitantes et aux habitants de Landunvez, aux associations de protection de l’environnement et du patrimoine engagés dans le combat contre agrandissement de la porcherie industrielle AVEL MOR.

La fédération du Finistère du Parti Communiste – Brest, le 12 juin 2016.

Aidez le collectif citoyen en ajoutant votre signature à la Pétition : « Préfet du Finistère: Non à l’agrandissement de la porcherie industrielle AVEL VOR de Landunvez ».

Patrimoines : Brest veut son label

Jacques Quillien, Gaëlle Abily, Alain Masson, Alain Boulaire, Christine Berthou-Ballo et Amélie Grosjean ont notamment été en relation avec Le Havre, ville labellisée. "Ils n'ont pas consulté les habitants, explique Alain Boulaire. Nous avons décidé, nous, de le faire".
Jacques Quillien, Gaëlle Abily, Alain Masson, Alain Boulaire, Christine Berthou-Ballo et Amélie Grosjean ont notamment été en relation avec Le Havre, ville labellisée. « Ils n’ont pas consulté les habitants, explique Alain Boulaire. Nous avons décidé, nous, de le faire ».

C’était une mention dans le programme de François Cuillandre, lors des dernières municipales : faire de Brest une Ville d’art et d’histoire. Désormais, la course au label est lancée, après trois ans de réflexions menées avec les habitants. Réponse à la suite de la commission du ministère de la Culture, en juin 2017.

Brest détruite, Brest reconstruite.

Brest a subi les affres de la Seconde Guerre mondiale. « Personne ne peut le nier, pose Alain Masson, chargé des patrimoines. Brest a eu longtemps l’image d’une ville pas jolie, n’ayant aucun attrait, mais il y a un certain nombre de potentialités qui datent de bien avant la période de la reconstruction, comme le château, qui fait office de carte postale ». L’historien Alain Boulaire acquiesce : « Brest possède une histoire exceptionnelle, dont il reste plein de traces. Si l’on sait regarder, on a un panorama allant du IIIe siècle à demain ».
Quoi à gagner ? C’est la question. « Que les Brestois soient sensibilisés à l’histoire de leur ville, déclare Jacques Quillien, qui a déjà vu « un changement dans la mentalité, en quelques années ». Car un habitant qui aime sa ville en parle et fait venir du monde ». « Sans compter que les villes labellisées enregistrent en moyenne 12 à 18 % de répercussion positive sur leur économie », complète Christine Berthou-Ballo, responsable du service patrimoines. Si label il y a, la Ville obtiendra un cofinancement de poste pendant deux ans, de l’aide pour la documentation ainsi que pour la création d’un Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (Ciap), dans les cinq ans suivant l’obtention du label.
Trois ans de réflexion.
L’idée ne date pas d’hier, puisque la réflexion est née en 2012. Un an après, l’acte de candidature passait en conseil municipal, avant la création du comité scientifique ? composé de sept personnes : des scientifiques, des historiens, des associatifs, des représentants de la Marine, des profs ? chargé de lister toutes les dimensions des patrimoines, et du comité technique. Quatre axes ont été définis : la Défense, la mer et l’international, la ville palimpseste (du nom du parchemin déjà utilisé, dont on a effacé les inscriptions pour, de nouveau, écrire dessus, NDLR) et les dynamiques sociales. « Il était important de ne pas oublier la notion de patrimoine humain, précise Gaëlle Abily, adjointe chargée de la culture. Et notamment le matrimoine : l’histoire ne retient que peu les femmes. Lors des prochaines Journées du patrimoine, on fera un focus pour réidentifier l’apport des femmes dans le patrimoine ».
La parole est aux Brestois.
Les Journées du patrimoine, c’est justement là que l’équipe, qui souhaitait, contrairement à la ville du Havre déjà labellisée, intégrer les habitants à la réflexion, est entrée dans le vif du sujet. Les membres ont échangé ? et échangent encore, puisqu’un premier bilan sera posé la semaine prochaine ? avec les habitants, les associations, les conseils consultatifs de quartiers (CCQ). Des groupes de travail ont émergé, une centaine de Brestois ont vu leurs paroles enregistrées. Certains mots marquants seront par ailleurs peints sur le sol, lors du Jardin éphémère qui sera installé, place de la Liberté, lundi.
Dans un an tout pile.
La candidature de Brest sera examinée par la commission du ministère de la Culture en juin 2017 et la réponse sera donnée dans la foulée. Les équipes se donnent jusqu’en décembre pour terminer le dossier. Désormais, c’est place à l’action, pour les groupes de travail, qui ont planché, d’ailleurs, sur la création d’un sentier d’interprétation le long de la Penfeld, qui porterait sur la construction navale, baptisé « Balcon sur la Penfeld ». « Il y aura neuf stations, dit Christine Berthou-Ballot. Les cinq premières verront le jour en mars 2017, les autres en 2018 ».
Brest 2016. Les fêtes maritimes seront également l’occasion de faire le point avec les Brestois, mais aussi avec les personnes extérieures. « On sera au Jardin de l’académie de Marine du 15 au 17 juillet », continue la responsable. Les membres y présenteront notamment le jeu de cartes « Brest-même » qu’ils ont créé. Un jeu qui sera mis en place dans les médiathèques et dans les écoles à la rentrée, mais aussi décliné sur scène lors des Jeudis du port, les 4 et 18 août, par Impro Infini.

À noter : Les Brestois sont invités à témoigner et à transmettre photos et textes à : ville-art-et-histoire@brest-metropole.fr

© Le Télégramme : paru dans le journal du 24 juin 2016www.letelegramme.fr

Bellevue : Centre commercial du Bergot, le projet de restructuration avance

Les élus et responsables du projet de restructuration se sont rendus hier matin au Bergot . de gauche à droite Thierry Fayret, vice-président de Brest-métropole, chargé de l'urbanisme, Jacqueline Her, maire-adjointe de Bellevue, Gaétan Lepetit, responsable du projet, Christine Pellen, responsable de la mairie de quartier.
Les élus et responsables du projet de restructuration se sont rendus, hier matin, au Bergot. De gauche à droite : Thierry Fayret, vice-président de Brest métropole, chargé de l’urbanisme ; Jacqueline Here, adjointe au maire chargée du quartier de Bellevue ; Gaétan Lepetit, responsable du projet ; et Christine Pellen, responsable de la mairie de quartier.

Si rien n’est visible sur le terrain, le futur espace commercial du Bergot, un projet qui sera « travaillé avec les habitants », comme le souligne Thierry Fayret, vice-président de Brest métropole, est en bonne voie. À part la pharmacie et le local associatif, les cellules restantes devraient être démolies d’ici à la fin de l’année.

Contrairement aux apparences, la restructuration du centre commercial du Bergot, à Bellevue, n’est pas au point mort. En coulisses, les négociations, portant notamment sur l’acquisition des cellules commerciales, ont été menées à bien. Les élus Thierry Fayret, vice-président de Brest métropole, et Jacqueline Here ont présenté, hier matin, les avancées intervenues ces derniers mois : « Il y a une forte attente, de la part de la population, de savoir comment cela avance, parce que rien n’apparaît sur le terrain », précisait l’adjointe au maire, fréquemment interrogée par les habitants sur le sujet.

Cinq nouvelles cellules acquises

Depuis le début de l’année, Brest métropole a acquis cinq nouvelles cellules commerciales, dont la supérette, la boulangerie et le bar, portant l’investissement global de la collectivité, depuis 2011, à près de 1,860 million d’euros. Ce montant inclut les travaux réalisés depuis 2011 et, en particulier, la démolition des cellules commerciales (poissonnerie, Spar, toilettage canin, boulangerie).

Pour Thierry Fayret, « l’objectif est d’arrêter un modèle de centre commercial qui ne fonctionne plus, pour faire un projet que l’on va travailler avec les habitants ». Porté par un promoteur privé, le projet de reconstitution d’un centre commercial rénové sur l’avenue de Provence avance également. La démarche globale ayant des impacts à la fois sur la copropriété et sur l’espace public, il a été engagé un travail préparatoire de refonte des modalités de gestion de l’ensemble immobilier, en lien avec le syndicat des copropriétaires et le syndic. L’enquête publique menée à l’automne 2015 a reçu un avis favorable. Des travaux sur le trottoir de l’avenue de Provence ont permis de préparer le déclassement à venir.

Nouvelles démolitions en fin d’année

Les acquisitions réalisées dernièrement vont permettre d’engager les démolitions de cinq cellules, fin 2016. En accord avec les commerçants, il est prévu la fermeture, dans les prochaines semaines, de la boulangerie et du bar. La pharmacie et le local associatif ne sont, pour l’instant, pas concernés par cette démolition, et ceci tant que des solutions n’auront pas été trouvées, notamment en lien avec le projet de nouveau centre commercial. Par la suite, le processus de concertation sur l’aménagement de la dalle pourra s’envisager, avec les différents acteurs concernés.

© Le Télégramme : article paru dans le journal du 30 juin 2016 – Plus d’infos sur www.letelegramme.fr

Bellevue : Au Bergot, les Bahamas continuent leur mue

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De gauche à droite : Christine Pellen (responsable de la mairie de quartier), Jacqueline Héré (élue de quartier), Gaëtan Lepetit (chef de projets à Brest métropole) et Thierry Fayret (vice-président de la métropole).

Depuis 2011, la collectivité rachète les commerces de la dalle des Bahamas. Le but : les raser et construire un autre projet avec les habitants du quartier.

Pourquoi ? Comment ?

Que reste-t-il sur la dalle des Bahamas ?

Aujourd’hui, trois commerces sont encore ouverts : la boulangerie, le bar-tabac et la pharmacie. La supérette est toujours debout, mais elle a fermé ses portes.

Que vont devenir ces commerces ?

« Pour tous les commerces, excepté la pharmacie, la phase d’acquisition est faite », explique Thierry Fayret, vice-président de Brest métropole, chargé de l’urbanisme. La collectivité les rachète un par un et, à terme, ils seront tous détruits. La pharmacie sera la dernière à quitter la dalle. « Tout sera rasé d’ici la fin de l’année », avance Thierry Fayret.

Raser, pour faire quoi ?

« Quand on aura libéré la dalle, il y a aura un nouveau projet, qui se fera en concertation avec les habitants », assure Jacqueline Héré, adjointe de quartier. Et les élus n’impulseront pas d’idée en particulier. « On part d’une feuille blanche, ce ne sera pas une consultation biaisée », promet-elle.

Est-ce la fin des commerces aux Bahamas ?

« Non », répondent d’emblée les élus. « Le projet n’est pas d’abandonner le commerce dans le quartier », rassure Thierry Fayret. Son souhait est, au contraire, de « décaler le projet sur le front de rue ». Les commerces donneraient donc directement sur l’avenue de Provence. Un promoteur immobilier a été trouvé et serait déjà en négociation avec une enseigne de supermarché.

Qui va partir ?

« On espère un maintien des commerces dans le quartier », avance Jacqueline Héré. L’auto-école, située quelques mètres plus loin, pourrait aussi s’installer dans les nouveaux locaux. Par contre, le bar et la boulangerie sont en partance.

Quid de la sécurité ?

La décision de rénover le quartier avait été prise en 2011. À l’époque, les rassemblements étaient récurrents sur la dalle, autour de laquelle sont regroupés quelque 700 appartements, et l’ancienne boulangerie avait été incendiée un an plus tôt. Aujourd’hui, les élus assurent que le quartier est « pacifié » et que « la dalle est apaisée depuis un peu moins d’un an ». Toutefois, « les gens ont du mal à revenir ».

Quel calendrier ?

« Il est difficile de donner une échéance. » Thierry Fayret ne préfère pas se hasarder mais il semble raisonnable de penser que « d’ici deux ans », la dalle sera transformée et les nouveaux commerces installés sur l’avenue de Provence.

© Ouest-France : paru dans le journal du 30 juin 2016 – Plus d’info sur www.ouest-france.fr

Relecq-Kerhuon : objets flottants, une drôle de course dimanche

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La courses d’objets flottants non identifiés tient sa deuxième édition, dimanche. Une vingtaine d’embarcations sera mise à l’eau. La météo devra se présenter sous son meilleur jour.

La première course d’objets flottants non identifiés (OFNI) avait été une véritable réussite l’année dernière. Cette deuxième édition est encore plus prometteuse et a dépasse largement les limites de la commune, puisque des participants de issus, entre autres, des communes de Gouesnou, Loperhet, Plougastel et Nantes se sont inscrits. La vingtaine d’embarcations en cours de réalisation semble fédérer de nombreux constructeurs qui, pour certains, sont si nombreux à s’affairer en vue de l’échéance qu’ils ont dû tirer à la courte paille pour définir les équipages qui les représenteront. D’autres étudient la flottabilité, le poids, etc. Bref, familles, voisins, amis, tous n’ont, en ce moment, qu’une seule bille en tête : être prêts pour le concours. D’autant plus qu’en parallèle, chaque équipe aura à interpréter une chorégraphiée à la manière d’un Aka.

Le public choisit son lauréat

La grande fête, prévue dimanche, débutera par l’accueil des équipages, de 8 h à 10 h, au port du Passage. Entre 11 h et midi, la drôle de flottille sera alignée sur la plage afin d’être jugée par le public, lequel décernera son propre prix à l’embarcation qui lui aura tapé dans l’oeil. Un trophée réalisé par l’atelier menuiserie de la Maison de l’enfance et de la jeunesse, dirigé par Jean-François Pouliquen, sera remis au lauréat. Ce dernier devra alors le remettre en jeu en 2017. Pendant ce temps, les bénévoles des associations maritimes et du centre nautique seront à pied d’œuvre pour proposer des grillades, des crêpes ou encore tenir la buvette. La course débutera à 13 h. Pour cet exercice, le parcours a été quelque peu modifié et surtout simplifié d’occasionner plus de rencontres et et de joutes. Un service de sécurité sera en poste à la fois en mer et sur terre.

Contact : Tél. 02.98.28.61.31.

© Le Télégramme : paru dans le journal du 29 juin 2016 – Plus d’info sur : www.letelegramme.fr

Bellevue : le « miroir » s’élève avenue Le Gorgeu

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L’assemblage de la cuve métallique commence à prendre forme avenue Le Gorgeu. Cet ouvrage, le premier de ce type en France, alimentera en énergie la mairie, l’hôpital Morvan et l’UBO.

Si le chantier a déjà démarré depuis la mi-avril, désormais les usagers du boulevard Le Gorgeu ne peuvent plus ignorer ce « miroir des énergies ». Un nom poétique, choisit lors d’un forum avec les conseils des quartiers brestois, qui désigne la cuve s’élevant au niveau de la faculté d’AES, à l’angle du boulevard et de la rue de Kergoat.

Une première en France

Pour l’instant, le passant a surtout l’impression de voir pousser deux petites tours. Mais dès lundi, ces deux demi-réservoirs seront fixés l’un à l’autre pour former le réservoir définitif, qui atteindra 20 m de haut pour 11 m de diamètre, avec, à son pied, un local technique.

Ce grand réservoir d’eau chaude sera le premier ouvrage de ce type en France, c’est-à-dire décentralisé et implanté à distance de l’unité de valorisation des déchets (UVED). « Une énergie de 2.500 Mwh/an qui serait perdue si elle n’était pas valorisée », précise Ivan Bardin, directeur général d’Éco Chaleur de Brest, filiale à 51 % de Dalkia et à 49 % de Sotraval.

Un coût total de 1.490.000 €

Ce « démonstrateur », positionné sur une branche d’alimentation de réseau de chaleur en centre-ville, servira à chauffer l’université, l’hôpital Morvan et l’hôtel de ville. Chargé au moment où la demande en chaleur est faible, il permettra d’éviter l’appoint par l’énergie gaz au démarrage du chauffage le matin et ainsi d’éviter les rejets de CO². Un dispositif qui devrait vite représenter un réel avantage pour l’université, où les dépenses de chauffage représentent un coût de 25.000 € par semaine. D’un coût total de 1.490.000 €, ce réservoir de 1.000 m³ devrait permettre de réduire de 12.700 tonnes les émissions en CO² de la métropole sur 20 ans.


Opérationnelle en octobre

Les travaux se poursuivront cet été, sans nécessité de coupure de circulation. Après essais, la cuve devrait être opérationnelle à la mi-octobre Avant cela, c’est en septembre que sera mis en place l’habillement architectural, constitué d’anneaux d’acier inoxydable poli donnant au projet cet aspect miroir si particulier. Des éléments fabriqués dans une ferronnerie d’art de Saint-Renan. En effet, hormis le réservoir de stockage, réalisation d’un chaudronnier d’Ille-et-Vilaine et le gros oeuvre qui a nécessité l’intervention d’une entreprise de Loire Atlantique, une attention particulière a été portée à employer des entreprises locales et Finistériennes.

© Le Télégramme : paru dans le journal du 28 juin 2016 – Plus d’information sur : www.letelegramme.fr

Les crabes s’éclatent au Conservatoire botanique !

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Pour ses décapodes favoris, l’artiste Jérôme Durand a imaginé de nouvelles aventures dans ce remarquable terrain de jeu. Magnifiquement intégrés, ses crabes s’en donnent à coeur joie !

Propos recueillis par Frédérique GUIZIOU pour le Ouest-France.

Photo : Autour de l’oeuvre « Séquoia mon amour », l’artiste Jérôme Durand (à gauche) avec Eric Guellec et Dominique D’Hervé, respectivement président et directeur du Conservatoire botanique, Jacques Perrot, dirigeant de l’entreprise de serrurerie A2C et Matthieu Simon, directeur des carrières Lagadec, mécènes du projet.

Entretien

D’où vient votre fascination pour les crabes ?
Je ne suis pas du tout un sculpteur animalier ! Juste un Breton qui a passé son enfance à la pêche à pied ! Et il faut dire que le crabe, découpé ou plié, se prête fantastiquement à la sculpture… Et j’adore la fusion, le travail du feu. Mon grand‐père avait une fonderie, à Plérin, aujourd’hui tenue par mon cousin.

Ces crabes sont une déclinaison de votre projet « balises ». Vous pouvez l’expliquer ?
Je travaille sur les notions de territoire depuis une trentaine d’années. Depuis vingt ans, au gré de mes déplacements, je pose des balises, des petits cylindres de bronze, partout sur la planète. Avec une « carotteuse » thermique, spécialement conçue pour que je puisse les enfoncer même au coeur du granit. Un travail très personnel, que j’appelle de « l’archéologie contemporaine ». J’en ai posé 114 jusqu’à présent, c’est ma « constellation terrestre ». J’en ai posé une dans une « marmite de géant » près du Conquet. Une autre dans le bijou de nombril d’une danseuse du ventre à Marseille. J’imagine que ces balises seront redécouvertes dans un millier d’années et qu’elles soulèveront des questions… Les crabes sont une extension de ce travail de balisage. Mais là, je demande la participation des collectionneurs.

Tous vos crabes sont différents ?
Oui, et il n’y a pas de limite d’échelle. Les plus grands que j’ai jamais construits, comme le Soliste, se trouvent ici, au Stang Alar, cet endroit que je trouve merveilleux. Certains n’ont pas de nom, comme celui qui mesure 4 m, qui sert aussi bien d’arche que de parapluie. Les crabes ont tous leur initiale, « T » pour tourteau, « A » pour araignée. Le chiffre qui suit équivaut à son poids. « A 192 », c’est une araignée qui pèse 192 kg. Et, comme ils sont en acier, un matériau vivant qui évolue et se transforme, ils vont bronzer, rouiller, s’oxyder, noircir, tout un tas de couleurs que je vénère.

Une explication sur ces cartes du monde également installées ?
Je transforme des cartes mondiales au gré de mes installations. Pour le portail du Conservatoire, j’ai ainsi créé deux mappemondes. Fantaisistes, elles affolent les géographes mais font plaisir aux rêveurs. Elles sont centrées sur deux de mes balises, l’une sur l’île de Sumatra, l’autre dans le golfe du Saint‐Laurent.

Comment avez‐vous mis en scène vos crabes dans ce jardin où règne la biodiversité ?
J’ai dû développer, autour des crabes, un travail de sculpture plus important, certains se promenant avec des reliques, comme le « Gisant du Crabe Royal du Kamtchatka » ou d’autres nécessitant des accessoires, comme le « Trône Royal » et ses deux crabes porte‐drapeaux… J’essaye d’avoir un minimum d’humour ! Dans la chute d’eau, j’ai placé « l’Étrille au bain », une scène plus intime, qui montre que mes crabes ont pris possession du lieu, qu’ils s’y sentent bien… Comme dans « Séquoia mon amour », clin d’oeil littéraire, où le crabe embrasse cet arbre absolument remarquable.

Vous proposez aux visiteurs d’adopter un crabe ! Comment ça marche ? La « carte mondiale de l’invasion » est la colonne vertébrale du projet. Ce n’est pas une invasion « guerrière », elle est plutôt poétique. Les visiteurs qui adoptent l’un de mes 500 crabes, chacun étant une pièce unique en métal, dessinée et découpée de ma main, vont y participer en indiquant, sur le carnet disponible au pavillon d’accueil, le nouveau lieu de résidence de leur protégé. Des gens m’envoient ainsi des photos de leur crabe sur leur terrasse, dans leur jardin, leur camping‐car… La localisation de chaque sculpture permet de tenir à jour la déclinaison cartographique : au 1er juin 2016, après tout juste quatre ans, l’aventure suscite beaucoup d’engouement, 3 722 crabes y étaient déjà répertoriés !

L’exposition « Abri Côtier », jusqu’au 14 novembre, au Conservatoire botanique, vallon du Stang‐ Alar.
Crabes à adopter : 20 € le petit, 40 € le grand. Contact : 02 98 41 88 95.

© Ouest-France : article paru dans le journal du 17 juin 2016

Conservatoire Botanique : des crabes voyageurs

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Le vernissage de l’exposition « L’Abri Côtier », de Jérôme Durand, au jardin du Stangalard, s’est déroulé jeudi en fin de matinée. Le vallon du Stangalard est ainsi converti en « Abri Côtier » jusqu’au 13 novembre pour les crabes voyageurs, à quelques encablures de la rade.

Eric Guellec, adjoint de Brest Métropole, en charge du conservatoire botanique, a félicité l’exposant, pour son originalité, son humour et sa qualité de sculpteur. « les plantes vont devoir cohabiter avec des centaines de créatures venues des mers souhaitant venir s’y reposer ». Des sculptures gigantesques aux modèles réduits en acier ou en inox, les crabes sont très présents et le public en pince. A souligner que des crabes de collection sont en vente au pavillon d’accueil, à partir de 20 €. L’exposition est réalisée en partenariat avec BM, le Département, la région, les Carrières Lagadec er le conservatoire botanique. Pratique L’exposition est visible jusqu’au 13 novembre. Conservatoire botanique : tél. 02.98.41.89.95.

 

© Le Télégramme : article paru dans le journal du 17 juin 2016 – Plus d’information sur www.letelegramme.fr

La pêche aux crabes est lancé au Conservatoire botanique

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L’artiste brestois Jérôme Durand a invité plus de 500 crustacés en acier au Stang-Alar : l’installation « Abri côtier » est à découvrir jusqu’au 13 novembre 2016.

Article deThomas Roignant, paru sur www.cotebrest.fr le 24 juin 2016

Jusqu’au 13 novembre, le jardin du Conservatoire botanique de Brest accueille l’installation Abri Côtier de Jérôme Durand.
Plus de 500 crabes en acier, créés par le sculpteur-plasticien, ont envahi le parc !

Impressionnant Crabe royal

Une cascade de petits spécimens est visible au pavillon d’accueil.
D’autres sont plus spectaculaires. Le plus impressionnant étant sans doute le tout premier, situé près de l’accueil : le Crabe royal qui mesure plus de quatre mètres.

Humour

À voir aussi, le Séquïoa mon amour qui embrasse un arbre et L’étrille au bain, reconnaissable à ses pieds palmés, placée dans le ruisseau traversant le vallon du Stang-Alar.
L’exposition ne manque pas d’humour !

Invasion poétique

« Travailler sur le crabe, c’était logique : j’ai passé mon enfance à la mer et à la pêche à pied, raconte l’artiste. En 2002, j’ai installé mes premiers crabes à Saint-Brieuc, sous des rochers. Lorsqu’il y avait une marée, les pêcheurs pouvaient croire qu’ils étaient vrais ! »
Depuis, il en a dispersé 3 722 dans le monde. Aujourd’hui, plus besoin pour l’artiste de se déplacer pour les retrouver : « À chaque achat, le client donne l’adresse dans laquelle habitera son crabe » explique-t-il.
Le but ? Mettre à jour une carte montrant la présence des crabes sur le globe.
« Ils sont tout à fait inoffensifs et n’ont jamais blessé personne. L’invasion est poétique », rassure l’artiste brestois.

> Installation Abri côtier
Jusqu’au 13 novembre 2016
dans le jardin du Conservatoire botanique,
rampe du Stang-Alar à Brest.
www.cbnbrest.fr
C’EST GRATUIT.

© Côté Brest : article paru le 24 juin 2016 – Plus d’informations sur : www.cotebrest.fr