Aires de jeux : comment sont-elles conçues ?

article jeux cotés-brest - 11 au 17 mai

« Les réponses d’Éric Guellec, vice-président de Brest métropole délégué à la proximité territoriale, et de Léo Magueur et Olivier Nimal, de la direction des Espaces verts.

Combien d’aires de jeux compte-t-on dans le territoire de Brest métropole?

Elles sont 155 dans les espaces publics (soit environ 580 agrès, du canard à ressort à la cabane). Auxquelles il faut ajouter 55 aires de jeux implantées par Brest métropole habitat dans ses résidences, et toutes les structures situées dans les écoles, les crèches, les centres de loisirs…

En quoi sont-elles importantes ?

Les enfants sont aussi des usagers de l’espace public, qu’ils doivent pouvoir s’approprier de la façon la plus agréable possible.

Quelles sont les tendances en la matière ?

Notre idée désormais n’est plus d’essaimer des canards à ressort un peu partout mais plutôt d’investir dans des aires plus importantes tout en pensant aux cheminements. Et permettre des déplacements doux afin de les rejoindre facilement. L’idée est d’augmenter l’attractivité des espaces et de capter les enfants le plus longtemps possible.

Sur la conception même des structures, la tendance est aux gammes nature, avec des jeux en bois. Mais ils ne sont pas adaptés à tous les sites et demandent de l’entretien. Or, les aires de jeux sont souvent la cible d’incivilité…
On constate aussi une attente forte concernant la pratique sportive : agrès de musculation, plateau de foot et basket, skate park…

Avez-vous beaucoup de latitude dans les choix ?

Pas tant que ça, car le sujet est très “normé”, pour des questions évidentes de sécurité. Cependant, nous constatons que nous sommes souvent plus audacieux dans nos propositions que les habitants qui ont une vision très stéréotypée des jeux. Et qui ont des réticences dès que l’on s’éloigne des habitudes.

Brest métropole gère 155 aires de jeux pour enfants.Les enfants sont-ils associés aux décisions ?

Les acteurs de quartier le sont systématiquement, mais pas toujours les enfants directement. Toutefois, ils ont été consultés pour le nouveau projet du Stang-Alar (lire ci-dessous) et viendront visiter le chantier.

Facile de prendre en compte les désirs des habitants ?

Non, car ils sont parfois antinomiques : on aimerait de la nature, mais sans que les enfants se salissent ! Les graviers et copeaux amortissent davantage les chutes, mais ils sont mal perçus par les adultes qui leur préfèrent les sols souples.

DES NOUVEAUTES

Au Stang-Alar

Une nouvelle aire de jeux est en cours d’aménagement dans la partie nord du vallon du Stang-Alar à Brest. « L’objectif est de l’ouvrir cet été, mais l’avancée des travaux dépend des conditions météo », prévient Olivier Nimal. « La gamme de jeux installée, très “nature” laisse beaucoup de liberté aux enfants et est conçue pour développer leur imaginaire. » En plus des structures en bois pour enfants, cette aire de jeux comprendra aussi un terrain de pétanque et un plateau sportif.

Une nouvelle aire de jeux est en cours d'aménagement au nord du vallon du Stang-Alar.

Une nouvelle aire de jeux est en cours d’aménagement au nord du vallon du Stang-Alar.

À Bellevue

Autre projet dans les cartons : la reconstruction complète de l’aire de jeux de la rue de Quizac dans le quartier de Bellevue. « La réflexion débute, précise Éric Guellec. Nous devons déterminer comment y impliquer les habitants. » L’ouverture de ce nouvel espace n’est pas à attendre avant 2017. »

© Côté Brest : article publié dans l’hebdomadaire du 11 au 17 mai 2016

Continuons à nous mobiliser contre la loi travail !

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La mobilisation contre la loi travail ne désemplie pas, bien au contraire ! Nous étions plus de 1000, ce matin, place de la Liberté, pour exprimer notre désaccord contre la loi El Khomri. Mardi dernier, ce sont 800 personnes qui manifestaient dans les rues de Brest. Depuis février, près d’une dizaine de journées de mobilisation de la sorte nous ont rassemblé, à l’appel des syndicats CGT, Solidaires, FO, FSU. L’appel à la grève est à présent national et continu.

La loi travail aménage et réduit les droits des travailleur-e-s au profit des intérêts du patronat. Adapter l’humain aux besoins des entreprises va à l’encontre même de l’essence du Code du Travail et de son Ministère, qui est de protéger les travailleur-e-s face aux dérives des entreprises trop gourmandes de profit. La loi El Khomri fait partie d’une lignée de politiques néolibérales et capitalistes qui nous divisent et nous fragilisent.

Le groupe des élu-e-s communistes et de progrès est présent dans chacune de ces journées d’actions et appelle à la mobilisation générale !

 

PCF 29 remporte son combat de 8 ans pour la démolition du cargo Captain Tsarev

Déclaration de la Fédération PCF du Finistère

Démolition du cargo Captain Tsarev

Pour une filière industrielle de déconstruction, de recyclage et de valorisation des navires

L’histoire compliquée du vraquier Captain Tsarev, remorqué à Brest en novembre 2008, en avarie moteur et abandonné depuis, à quai, par son armateur, touche à sa fin.

La Région Bretagne a obtenu en décembre 2015, à la suite d’un longue procédure contentieuse, la déchéance de propriété du navire, ouvrant droit à la vente pour démolition d’un bâtiment devenu dangereux.

Le chantier de déconstruction a été confié à la société spécialisée «Les recycleurs bretons ».

Huit ans pour en arriver là.

On pourra se questionner sur la longueur du délai, la complexité de certaines procédures, la frilosité peut-être à les activer, la méfiance devant la stratégie malhonnête de pseudo armateurs… On mettra cependant en balance que dès son arrivée à Brest, le point de sortie était quasiment inéluctable et que le navire a neutralisé pendant 96 mois 200 mètres linéaires de quai. Une paille dans un port en pleine mutation. On remarquera d’ailleurs que la clôture du dossier « Captain Tsarev » n’épuise pas le sujet à Brest puisqu’il reste à traiter les cas du « Karl », de l’ « Antigone Z » et de l’ « Ocean Jasper ».

Au delà de ces remarques, largement partagées, la fédération du PCF du Finistère se félicite de cette issue.

Ce chantier doit en appeler d’autres et il est grand temps que se construise en Bretagne et dans le Finistère une filière industrielle de déconstruction, de recyclage et de valorisation des navires en fin de vie. Les enjeux sociaux, économiques, environnementaux ne sont plus à démontrer.

La flotte mondiale compte aujourd’hui 80 000 navires de plus de 120m de long. 1200 d’entre eux sont démolis chaque chaque année. 90% le sont dans les pays du sud est asiatique, dans des conditions effroyables, pour les femmes et les hommes qui travaillent dans les chantiers et bien sûr pour l’environnement.

Ces enjeux sociétaux, environnementaux, territoriaux n’ont pas pour horizon indépassable le « combien ça coûte ? », le taux de marge ou les comptes de résultat de tel ou tel armateur. Les pouvoirs publics, locaux, départementaux et régionaux, comme ils le font pour nombre de secteurs économiques, peuvent et doivent aider à l’émergence et à la structuration d’une filière technique spécialisée dans ce domaine.

Brest, le 18 mai 2016

Fédération PCF du Finistère, Commission Marine

Nouvelle expression des élu-e-s en faveur du mouvement des ATSEM à Brest

Le groupe des élu-e-s communistes, par la voix de sa présidente Jacqueline HERE, s’est à nouveau exprimé en faveur des revendications des ATSEM lors de leur intervention au Conseil municipal du jeudi 12 mai.

« Depuis que les élu-e-s communistes font partie de la majorité municipale ré-élue sans interruption depuis 1989, ils ont toujours été attentifs aux mouvements sociaux qui se sont déclarés dans nos 2 collectivités.

Concernant celui des ATSEM, il est utile de rappeler sa genèse en 2012, où déjà les élu-e-s communistes étaient intervenus sur les conditions de travail des personnels et l’accueil des enfants. En 2014, suite à la mise en place des Temps d’Activités Périscolaires et à la réorganisation du temps d’éducation de la petite enfance, plusieurs organisations syndicales avaient revendiqué des améliorations de conditions de travail.

Là encore, après plusieurs jours de grèves et suite à un échange entre élu-e-s et syndicats, un protocole de fin de conflit avait été signé, avec engagement des 2 parties de poursuivre les discussions sur 2 revendications non-satisfaites : le remplacement des ATSEM en grande section de maternelle dès le 1er jour d’absence et l’indemnité de sujétion particulière, dont plusieurs autres services et catégories semblent bénéficier dans nos collectivités.

Ces 2 revendications étant restées sans réponses depuis 2 ans, les ATSEM ont décidé de se mettre en action pour les obtenir.

Après bientôt quatre semaines de conflit, nous notons avec satisfactions plusieurs avancées :

  • Le remplacement des agent-e-s en grande section, dès le premier jour d’absence est acté jusqu’en 2020 (fin de mandat)
  • Il n’y aura pas de modifications des horaires du travail hebdomadaire des ATSEM
  • Un groupe de travail va se mettre en place pour avancer sur une nouvelle organisation des rythmes scolaires (TAP) suite à l’expérimentation en cours à l’école maternelle de la Pointe

Nous souhaitons bien entendu que celles-ci soient bien validées et pérennes dès aujourd’hui.

Le déblocage du point d’indice de la fonction publique ne va pas entraîner d’augmentation du pouvoir d’achat des agent-e-s puisqu’en 2015 et 2016 les fonctionnaires territoriaux ont vu, sur leur fiche de paie, leurs cotisations retraites augmenter.

L’indemnité de sujétion particulière ne ferait que reconnaître l’évolution du métier des ATSEM depuis la nouvelle organisation du temps scolaire.

Certes, le contexte budgétaire est serré et nous sommes confrontés à une baisse des dotations d’État pour le fonctionnement de nos 2 collectivités.

Pour autant, il est possible, à notre avis et sans revenir sur nos engagements communs de mandat, notamment de ne pas augmenter la pression fiscale des ménages, de répondre positivement à cette dernière revendication. Car nous sommes bien ici face à des choix et décisions politiques, et ce ne sont ni les enfants et leurs parents, ni les personnels qui s’en occupent, qui doivent faire les frais de ces choix. »

Jacqueline HERE

Agenda : réunion ce soir avec le Collectif Brestois de défense de l’Hôpital Public

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A 20h ce soir, mardi 10 mai, à la MPT du Valy Hir, 1 rue des Frères de Goncourt à Brest (Salle Poivre & Sel) le « Collectif Brestois de défense de l’Hôpital Public » vous invite à les rejoindre pour parler de la suite de leur mouvement.

« Comme vous, nous pensons que toutes et tous, nous devons avoir accès aux soins et à des soins de qualité. Comme vous, nous pensons que la Santé doit être une priorité sociale, qu’elle n’est pas une marchandise, qu’elle exige des moyens avec des personnels de santé en nombre suffisant et bien formés. Les citoyen-ne-s, usagers de l’Hôpital Public doivent pouvoir s’exprimer et peser sur les choix, les salariéEs de la Santé et leurs organisations doivent être écoutés.

Notre Collectif se fixe pour objectif la défense et la promotion de l’offre de soins de Brest et sa région, afin de répondre avec qualité et compétence aux besoins de la population. Nous recherchons toutes les informations nécessaires à la réalisation de ces objectifs, nous diffuserons ces informations à la population, et nous prendrons les initiatives indispensables pour faire entendre notre message. Prenez contact avec le Collectif, donnez-nous votre avis, votre témoignage, dites-nous ce que vous attendez de ce collectif. Adhésion : 5€ par an. »

Le Collectif Brestois de défense de l’Hôpital Public

ARAC : Le 8 mai 1945, c’est aussi Sétif, Guelma… en Algérie

Le 8 mai 1945, c’est le jour de la victoire pour les armées alliées qui ont combattu les nazis, pour les déportés, pour les résistants, pour les familles martyrisées, pour les peuples d’Europe, d’Afrique et du Moyen-Orient ; c’est le retour de la liberté et c’est l’espérance de l’installation d’une vie démocratique.

Les chefs militaires français, britanniques, américains et soviétiques reçoivent à Berlin la reddition sans condition de l’armée nazie.

L’espérance d’une vie plus libre et démocratique est aussi dans les têtes des familles algériennes dont les pères, les fils, les frères ont combattu dans l’armée française libératrice, pour certains nombreux, jusqu’au sacrifice de leur vie. Elles veulent exprimer leur espoir de pouvoir profiter de cette vie nouvelle et le manifestent. Durant ces manifestations à Sétif, Guelma et même ailleurs en Algérie, des provocations se produisent. C’est le prétexte de l’Autorité publique en Algérie pour faire intervenir l’armée et c’est le drame, des milliers de morts.

L’ARAC tient à redire sa révolte devant ces agissements irresponsables et exprime aux familles des victimes sa solidarité, ce qu’elle fait d’ailleurs déjà depuis plusieurs années auprès d’elles par le canal de l’Association algérienne du 8 Mai 1945.

Communiqué de l’ARAC : ASSOCIATION RÉPUBLICAINE DES ANCIENS COMBATTANTS ET VICTIMES DE GUERRE, DES COMBATTANTS POUR L’AMITIÉ, LA SOLIDARITÉ, LA MÉMOIRE, L’ANTIFASCISME ET LA PAIX

Villejuif le 29 Avril 2016

Un 1er mai combattif dans une ambiance festive !

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Près de 200 personnes sont venues célébrer, dimanche 1er mai, la journée des travailleuses et des travailleurs au Patronage Laïque du Pilier Rouge, à Brest. Cette année, nous célébrions également les 80 ans du Front Populaire et les 20 ans des Amis du Journal de l’Humanité. Dernier quotidien national à ne pas être adossé à un grand groupe financier, ce journal est un marqueur essentiel dans le débat démocratique.

Sur des airs de rock’n’roll et autour d’une grande paëlla, la journée a été joyeuse et fraternelle, mais aussi combative et rassembleuse autour des valeurs de gauche.

Extrait du discours d’inauguration de la fête, prononcée par Jacqueline HERE, Présidente du groupe des élu-e-s communistes et de progrès de la Ville de Brest et de Brest Métropole :

« Merci enfin aux élu-e-s communistes présent-e-s, mais aussi aux représentant-e-s des formations de gauche avec qui nous aurons à mener des combats pour faire avancer nos idées de progrès et de justice.

Ce qui est en question aujourd’hui, c’est la profondeur d’une crise politique dont on ne voit pas l’issue. La parole présidentielle est presque totalement dévaluée et suscite désormais des haussements d’épaules quand elle assure que « ça va mieux ». La droite tente de faire du neuf avec du vieux quand il s’agit d’Alain Juppé, ou de faire du neuf avec Bruno Le Maire, NKM et autres. Cette semaine, nous sommes sur la poursuite de la fabrication, parait-il, d’un nouvel homme en la personne de M. MACRON comme s’il était sorti d’un nid ce printemps, comme s’il n’était pas Ministre de l’austérité et des dérégulations. Tous les scénarios qui se dessinent vont vers l’aggravation, avec un FN en position de force.

Cette crise n’épargne personne, elle traverse le monde dans ses profondeurs, c’est-à-dire les peuples. Partout, l’exigence de démocratie, le rejet des oppressions et des inégalités mettent en cause l’ordre existant. Face à la loi El KHOMRI, dans les débats il est question d’invention et du refus des vieilles recettes, de sortir des logiques du capital. Certains auscultent les sondages, on ne nous parle que de gauche moribonde, ils ne font que masquer la profondeur d’une crise qui nous oblige, pour emprunter les mots de Baudelaire, à « aller vers l’inconnu pour trouver du nouveau ».

C’est dans ce contexte difficile que les injustices continuent de courir. Un exemple parmi d’autres : AIR France, 5500 postes supprimés, 66 millions via le CICE de crédit versé par l’État et 65 % d’augmentation de revenus pour le PDG.

C’est dans ce contexte difficile qu’évoluent les collectivités locales. Les baisses des dotations vont entraîner des choix politiques de la part des élus, choix sur lesquels nous travaillions actuellement. Un exemple : celui des structures de quartier. Patronages laïques, Maisons de quartier et Centres sociaux qui ont vu leur budget amputé de 4% sans échanges préalables. Suite à leur réaction, un travail important est engagé entre les associations et la collectivité, espérons que chacun y retrouve les moyens de fonctionner, n’oublions pas qu’elles sont nécessaires voir indispensables à la vie de nos quartiers.

(…) A nous, communistes, de travailler ensemble avec tou-te-s celles et ceux aux côtés de qui nous réaffirmerons nos valeurs qui sont celles de la République « Liberté, Égalité, Fraternité ». »

 

Nos élu-e-s solidaires de la lutte des ATSEM à Brest

Les ATSEM de Brest et leurs représentant-e-s syndicaux se sont manifesté-e-s au Conseil de la Métropole du vendredi 29 avril 2016 pour exprimer leurs revendications. Le groupe des élu-e-s communistes a prononcé son soutien :

« Le groupe des élus communistes soutient les salariés actuellement en lutte.

Concernant l’indemnité de sujétion particulière, il est important de se souvenir que le déblocage du point d’indice ne va pas entraîner d’augmentation du pouvoir d’achat puisqu’en 2015 et 2016, les fonctionnaires territoriaux ont vu, sur leur fiche de paye, les cotisations retraites augmenter.

D’autre part, il est essentiel de rappeler ici quelques éléments concernant le rôle des ATSEM, agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles, pour ceux qui ne le sauraient pas. Concernant leur rôle et donc leur importance pour nos enfants.

Leur mission est d’accompagner, d’assister l’enseignant dans les différentes actions qui concourent au bien-être de l’élève.

Auprès d’élèves de petite section, de moyenne section et donc de grande section d’école maternelle.

Nous entendons parfois dire que les élèves de grande section sont autonomes. Au-delà du fait que la notion d’autonomie est très relative, demandons-nous dans quels domaines ils seraient autonomes.

Ils sont logiquement, pour la plupart d’entre mais pas dans leur totalité, plus autonomes que des élèves de petite et de moyenne sections pour ce qui concerne le passage aux toilettes, la gestion de leur nez qui coule, des fermetures-éclairs qui se coincent, des manteaux qu’on arrive pas à enfiler, des boutons, bonnets, écharpes, etc.

Et c’est là qu’on en revient au travail des ATSEM. Leur mission consiste, je l’ai dit à l’instant, à assister l’enseignant dans les différentes actions qui concourent au bien-être de l’enfant.

Les ATSEM aident donc également l’élève, sous la responsabilité de l’enseignant, dans le bon accomplissement des tâches scolaires. Et là, je vous certifie que de nombreux élèves de grande section ne sont pas autonomes!

Ce peut être l’aide à l’apprentissage de la gestion du matériel, à la gestion du temps donné pour accomplir une tâche, à la reformulation d’une consigne, à la validation de certains travaux, à la régulation de la prise de parole…

Donc, on le voit bien, le travail d’une ATSEM en classe en présence des élèves va bien au-delà de s’assurer du bien-être hygiénique des enfants. Elles participent, en grande section, à la meilleure préparation possible des élèves à l’entrée future en CP, classe dans laquelle, vous le savez, les enfants jouent gros, puisque ils y sont mis en situation d’apprendre à lire.

Les ATSEM sont membres à part entière de l’équipe éducative. De fait, leur remplacement dès le premier jour d’arrêt nous apparaît, à nous, élus communistes, un élément favorisant un peu plus la réussite scolaire des élèves de grande section de maternelle, ce à quoi nous sommes ici tous attachés, bien évidemment.

Et que d’autres municipalités aient fait le choix de ne pas placer d’ATSEM sur les classes de grande section de maternelle nous importe peu, finalement ; ce n’est pas ce choix que nous voulons pour Brest.

Nous pensons que rétablir le remplacement des ATSEM dès le premier jour de leur arrêt serait un geste politique fort, Monsieur le Président. »

Éric GUELLEC

La CGT SPECTACLE signe l’accord pour les intermittent-e-s

Prise avec Lumia Selfie

La Cgt Spectacle a décidé de signer l’accord sur les règles d’assurance chômage des artistes et des techniciens intermittents du spectacle mis à la signature le 28 avril par la Fesac. Cet accord rétablit des droits et en ouvre des nouveaux :

  • un champ identique pour les artistes et les techniciens (mais désormais fondé sur les conventions collectives pour ces derniers et non plus sur les codes NAF) ;
  • 507 heures sur 12 mois pour tous, artistes et techniciens ;
  • date anniversaire ;
  • une clause de rattrapage sur 2 ans permettant d’ouvrir les droits en cas d’accident de parcours;
  • la généralisation du cachet à 12h pour les artistes et réalisateurs ;
  • un élargissement de la prise en compte des heures d’enseignement données, y compris pour les techniciens, et dans un champ d’établissements beaucoup plus important ;
  • la neutralisation des baisses d’indemnisation après un congé maternité ;
  • un début de prise en compte des arrêts maladie concernant les affections de longue durée ;
  • une amélioration de la clause de maintien de droit jusqu’à l’âge de la retraite ;
  • la mise en place d’une commission de suivi et de recours pour les problèmes à la fois collectifs     et individuels.

Nous n’avons pas tout obtenu mais l’accord est équilibré. La lutte continue pour le faire valoir, contre le cadrage Medef du 24 mars. Nous refusons notamment le financement par l’Etat du régime des intermittents.

TOUTES LES RAISONS DE POURSUIVRE LA MOBILISATION SONT REMPLIES :

  • pour le retrait de la loi Travail ;
  • contre le travail gratuit institué par l’article 11A dans la loi LCAP ;
  • pour le respect de l’accord signé sur le régime des artistes et des techniciens.

#CadrageDuMedefNonMerci

#TravailGratuitNonMerci

#LoiTravailNonMerci

Paris, le 28/04/2016

Secrétariat de la Cgt Spectacle

cgtspectacle@fnsac-cgt.com

01.48.03.87.60

Agenda : l’association des anciens combattants expose à Bellevue, vernissage le 2 mai

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L’exposition « 1914-1918 : La guerre » se penche sur les différents aspects et conséquences de la première guerre mondiale, pour les mettre en parallèle avec notre société actuelle.

Réalisée par l’ARAC Yvelines, son vernissage se tiendra le 2 mai à 18h à la Mairie de quartier de Bellevue (place Napoléon III), salle des mariages. L’exposition sera ensuite visible aux heures d’ouverture de la mairie jusqu’au 27 mai 2016.

« En 1914 : Les puissances capitalistes tendent à dominer la planète pour s’accaparer les ressources naturelles et les marchés. Pour atteindre cet objectif, elles développent la colonisation de continents entiers et souhaitent chacune un autre partage du monde. D’où l’éclatement de la guerre, favorisé par un affaiblissement des forces de paix, notamment après l’assassinat de Jean-Jaurès qui avait su jusqu’au bout dénoncer le caractère impérialiste de ces grandes puissances. Malheureusement, au terme de cette guerre, le traité de Versailles, méprisant les avis des peuples concernés, a alimenté un esprit revanchard qui conduit à la seconde guerre mondiale.

Aujourd’hui : Devant la situation internationale actuelle, il n’est pas inutile de s’interroger sur certaines volontés de domination de même nature, utilisant la force. Dans ces conditions, comme l’ont proposé les fondateurs de l’ARAC en 1919, une solution politique ne devrait-elle pas être recherchée, en cernant les causes des conflits et en refusant tout recours aux armes…? Et ainsi de mener résolument la « guerre à la guerre » (Henrie Barbusse). » Texte de présentation par l’ARAC