Noël casse la Baraque à Bellevue

article Bellevue - TEL 101215
« Dans le cadre de « Bellevue animation », structure de concertation et d’élaboration collective des projets d’animations de Bellevue, les partenaires du quartier ont mis sur pied « Noël casse La baraque ». Ce temps fort de festivités se déroulera le samedi 19 décembre, à La  Baraque (à côté de la mairie).

Spectacles et animations gratuits

À 13 h 30, marché de Noël avec artisanat africain, bagagerie « made in Brest », tee-shirts customisés, goodies, décors et objets de Noël, gourmandises (cupcakes, truffes, brioches, gaufres, crêpes, bonbons, gâteaux, vin chaud). Animations-ateliers : trocs d’objets de Noël, clinique du jouet, rétrogaming, photos avec déguisements format cartes de voeux, maquillage, fabrication de décorations de Noël. À 14 h, « La plus petite fête foraine du monde », par la compagnie Dérézo (place Napoléon-III). À 14 h 30, séance de dédicaces avec les Albatros. À 16 h 30, « L’oeil du loup », spectacle pour enfants à partir de 6 anspar la compagnie Ballon folies. À 18 h 30, apéro DJ, animation dansante par la compagnie Dérézo. Balades en hippomobus sur le quartier tout l’après-midi (départ devant la mairie de quartier). Les spectacles et animations proposés sur cette journée, sont gratuites.

Pratique : La Baraque, salle de quartier, est située 27, place Napoléon-III. Contact : centre social, tél. 02.98.03.08.69 ou mairie de quartier, tél. 02.98.00.85.11. »

 © Le Télégramme : article publié dans le journal du 10 décembre 2015

Tarification sociale de l’eau : donnons-nous les moyens de l’expérimentation

Lors du Conseil de la métropole du mardi 13 octobre 2015, Claude BELLEC a souligné la volonté politique des élu-e-s communistes du pays de Brest de mener à bien l’expérimentation sociale, durable et solidaire que pourrait représenter la tarification sociale de l’eau.

« Notre métropole s’est portée volontaire pour mener à bien la mise en place d’une expérimentation concernant la tarification sociale de l’eau prévue par la loi BROTTES votée au printemps 2013.

L’accès à l’eau est un droit fondamental et celle-ci est un bien rare et précieux qu’il faut protéger. Ce bien commun à tous doit aussi être compatible avec les ressources de chacune et de chacun.

Une tarification progressive prenant en compte ce qui, en terme de consommation, peut se qualifier comme vitale, utile et de confort, concrétiserait la volonté politique forte que la collectivité a exprimé en décidant la reprise de la maîtrise publique de la gestion de l’eau.

Or, ce que cette délibération nous propose concerne l’aide curative, utile et essentielle bien sûr pour une collectivité progressiste comme la nôtre, qui mène une politique forte sur la réduction des inégalités, mais ce que nous souhaitons porter dans cette expérimentation est aussi une tarification globale sociale et familiale.

Ce soir nous allons délibérer sur une aide dite « curative » au paiement des factures et des charges globales d’eau pour les ménages confrontés à des difficultés de paiement. Ce dispositif expérimental nous semble manquer d’ambition, au regard des attentes de nos concitoyens, ainsi qu’en termes de moyens qui y sont consacrés – 135 000€ – puisque sur les 150 000€ alloués à l’expérimentation 15 000€ devront servir à la mise en place des moyens.

Nous soutenons, bien évidemment, la création d’un groupe de suivi, dont nous souhaitons faire partie, pour étudier et surtout proposer des dispositifs complémentaires. Ce travail permettra de dégager rapidement les perspectives et les éventuelles contraintes pour une mise en place, dès l’automne 2016, d’une tarification sociale équitable.

Cette expérimentation ne peut se satisfaire d’un « volet curatif » seul, elle doit être rapidement complétée par 2 autres volets tout aussi importants : un volet préventif et un volet incitatif.

Ce dispositif complet permettrait alors d’instaurer équité et cohérence et affirmerait notre engagement politique dans la gestion publique de l’eau, dans une logique durable, sociale et démocratique. Cela donnerait également du sens à ce que nous sommes en tant qu’élu-e-s : comptables de la dépense de l’argent public et de sa juste répartition, mais aussi et surtout garants des orientations qui seront prises sur les 3 volets de la tarification.

De plus, nous pensons qu’au moment où les comparaisons se feront avec les autres collectivités engagées dans cette expérimentation, il ne faudrait pas que celle de notre métropole apparaisse comme un acte a minima. Sinon, quel intérêt à s’être porté volontaire ?

En conséquence, après avoir déroulé ces observations, notre groupe s’abstiendra, mais de manière positive, pour montrer notre vigilance et surtout notre volonté politique d’aboutir rapidement à une amélioration conséquente du dispositif de cette expérimentation sociale de l’eau. »

Claude Bellec

L’accès à l’eau : un droit fondamental

Face aux contraintes budgétaires imposées par l’État, la collectivité doit continuer malgré tout à assurer l’ensemble des missions de service public qui l’incombe.

La mise en place d’une expérimentation de tarification sociale de l’eau en fait partie, il est donc important de se donner les moyens pour la réussir. En effet, en partant du principe que l’accès à l’eau est un droit fondamental, ce bien commun à tous et toutes doit être compatible avec les ressources des ménages. Une tarification progressive prenant en compte ce qui, en terme de consommation, peut se qualifier comme vitale, utile et de confort, concrétiserait la volonté politique forte que la collectivité a exprimé, il y a trois ans, en décidant la reprise de la maîtrise de la gestion de l’eau via la société publique locale « Eau du Ponant ». A ce volet préventif s’ajoute le volet curatif réparti en deux dispositifs : l’un sous forme d’aide accordée aux ménages dont les charges d’eau sont incluses dans les charges locatives, l’autre sous forme d’abandon de créances si l’abonné·e reçoit en direct une facture “Eau du Ponant”. Le volet incitatif complètera ce schéma en préconisant les économies d’eau dans toute son utilisation (ménages et industriels).

Cette expérimentation, instaurant équité et cohérence, pourrait intégrer, à plus long terme, l’ensemble des usagers d’Eau du Ponant sur la métropole et réaffirmerait ainsi notre engagement politique pour une gestion publique de l’eau dans une logique durable, sociale et démocratique.

Bellevue : des ateliers artistiques avec Issouf DIERO

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Un nouveau partenariat, mis en place avec l’association YIRIBA et Issouf DIERO, fait découvrir la sculpture et le recyclage aux enfants de Bellevue.

Dans le cadre du Projet éducatif local (PEL), de nombreuses activités culturelles sont proposées aux enfants des écoles et des structures de quartier : le « Pass culture », les siestes musicales, « les immeubles en fête » avec la Carène, l’Improbable Orchestra avec l’Ensemble Sillage, etc. Sans oublier, le 23 juin, la ballade avec les écoles sur les œuvres d’arts et le patrimoine, en lien avec les membres du Conseil de quartier.

Bellevue, particulièrement investit dans ce domaine, accueille actuellement Issouf DIERO, artiste plasticien burkinabais. Ce dernier travaille depuis 15 ans autour de la sculpture à partir d’objets de récupération. Depuis 2005, il organise au Burkina Faso « les Rencontres Gnanamaya » autour du Centre culturel français. Durant cinq jours, il fait se réunir des artistes africains et occidentaux, il transmet et sensibilise les enfants aux questions de la pratique des arts et de la seconde vie des matériaux. En résidence à Brest pour un mois, ses œuvres sont actuellement exposées à la Maison de la Fontaine.

L’association Yiriba, qui unit et fraternise les jeunes autour de la culture au Burkina Faso, s’est proposé de développer un projet sur un quartier de Brest. Dans le cadre du PEL, les structures de quartier et le collectif des habitant·e·s des Bahamas, en lien avec la mairie de Bellevue, ont décidé de répondre à cette demande. L’action est basée sur la transmission et la sensibilisation de la pratique artistique auprès des jeunes du Bellevue. Des ateliers créatifs sont ainsi réalisés avec les enfants du Centre social, du Patronage laïque de Bellevue et de la Maison de quartier, le mercredi ainsi que le mardi sur les temps d’activités périscolaires. Les œuvres réalisées par les enfants seront présentées lors du « Dimanche au bord de l’eau » le 14 juin, puis exposées à la mairie.

« La culture est une ouverture sur la ville et sur le monde, un outil d’émancipation pour tou·te·s. »  Jacqueline Here

 

Hommage à tout·e·s les résistant·e·s

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Une journée en hommage aux femmes et aux hommes qui se sont lever contre le nazisme.

Le 27 mai, date d’anniversaire du Conseil national de la Résistance, symbolise depuis deux ans la journée nationale de la Résistance. Cette année, à l’occasion des 70 ans de la victoire contre le nazisme, quatre martyrs de la Résistance sont entré-e-s au Panthéon. Si le Parti Communiste a tenu à leur rendre un hommage légitime, il a cependant regretté qu’aucune victime communiste n’ait été retenue dans ce choix présidentiel. Le PCF a appelé à honorer toutes les résistantes et tous les résistants qui, dans la diversité de leur opinion, de leur croyance et de leur famille politique, ont eu en commun le courage de se lever contre la barbarie. Pour celles et ceux qui y ont laissé leur vie, et pour celles et ceux qui sont encore parmi nous, il a organisé ce 27 mai deux rassemblements à Quimper et à Brest.

Un premier s’est tenu au pied de la stèle érigée au Frugy à Quimper, en mémoire notamment à Émile Le Page et Pierre Jolivet, deux jeunes postiers engagés dans la Jeunesse Communiste, fusillés pour leurs idées en 1942. Un autre rassemblement a eu lieu au Fort Montbarey, où une plaque commémorative a été inaugurée en hommage aux Républicains espagnols et à leur rôle dans la lutte contre le nazisme à Brest. Enfin, c’est aux rues Henri Moreau et André Berger, au centre-ville de Brest, que le groupe des élu-e-s communistes et de progrès, la Jeunesse Communiste et la Section PCF du Pays de Brest ont honoré la mémoire des résistant-e-s communistes brestois. Des fleurs ont été déposées sous les plaques des deux rues et le comédien et camarade Guy Abgrall a lu le poème « L’affiche rouge » de Louis Aragon.

« Mémoires » : une œuvre d’art pour rassembler et créer

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Celles et ceux qui ont eu l’occasion d’arpenter la promenade du Moulin-Blanc ces dernières semaines n’ont pu manquer « Mémoires », nouvelle résidente des lieux. Haute de 10 m et pesant plus de 20 tonnes, cette statue gigantesque, tout d’acier bâtie, nous rappelle et honore la mémoire des esclaves d’hier et d’aujourd’hui.

A force de détermination et de persévérance, Max Relouzat assiste enfin à l’aboutissement de son travail, 15 ans après le lancement du projet. Président de l’association « Mémoires des esclavages » et petit-fils d’esclave, c’est d’une voix émue qu’il inaugure son œuvre le 10 mai 2015 en présence de près de 300 personnes. A ses côtés se tient Marc Morvan, le sculpteur, marin et poète, qui a su souder l’imaginaire dans le réel. Les deux hommes marquent de leur collaboration, la volonté de ne pas oublier. Plus qu’un appel à mémoire, plus qu’un éloge à la liberté, ce projet porte l’ambition d’un « haut lieu de la solidarité, de la fraternité et du vivre ensemble ».

Selon Max Relouzat, ce monument doit avant tout servir de moteur pour aller de l’avant, de point d’inspiration pour penser un monde meilleur.

Le téléphérique : pourquoi on dit « oui » !

Le mois dernier se tenait à l’Hôtel de Ville de Brest une réunion publique sur le sujet du téléphérique urbain. Rappelons les éléments qui nous paraissent importants.

Le téléphérique urbain ouvrira, à l’été 2016, un nouvel axe de franchissement de la Penfeld entre le secteur piétonnier du bas de Siam et le futur éco-quartier des Capucins.

La création de ce nouveau quartier à vocation mixte urbaine, économique et culturelle (du fait, notamment, de la présence de la grande médiathèque), vient rééquilibrer deux rives qui ne se sont pas développées au même rythme. Avec deux franchissements en limite de capacité, le développement de Recouvrance est freiné. Le téléphérique urbain permettra d’ancrer la rive droite au cœur de l’agglomération.

Ajoutons que l’utilisation inédite du téléphérique en transport public urbain interpelle au-delà du territoire de Brest Métropole, dans une image de dynamisme et d’innovation.

En faisant ce choix, nous avons opté pour le mode de transport le plus économique en investissement. Les différentes autres possibilités étudiées (passerelles, ponts…) se situent dans une fourchette allant de 30 à 60 millions d’euros. Le coût prévisionnel du projet retenu est de 19,1 millions d’euros (M €).

L’optimisation du financement de l’opération est visé en mobilisant les différents partenaires de Brest Métropole : Europe (5,35 M €), État (2,56 M €), Région (1,1 M €), Département (0,88 M €), pour un total de subventions de 9,89 M €.

Pour le reste, c’est le versement transports (qui s’applique aux entreprises de plus de 9 salariés) qui finance pour plus de 60% le financement des transports en commun. Les usagers contribuent à hauteur de 30%. On voit donc qu’il ne sera pas question de faire subir une pression fiscale insupportable sur les ménages en cette période difficile. Ce principe énoncé dans le programme municipal de la gauche brestoise est donc respecté.

Concluons en rappelant que la mise en place de ce nouveau moyen de transport s’inscrit globalement dans l’objectif de conforter la qualité de vie sur notre territoire. Nous sommes donc bien au cœur de la démarche de développement humain durable. Démarche dans laquelle nous, élu·e·s communistes et de progrès, nous inscrivons au sein de la majorité de gauche métropolitaine. Démarche qui doit guider notre action politique.

La fête du 1er mai 2015 se veut fraternelle à Brest

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Cette année encore, nous nous sommes retrouvé·e·s pour la traditionnelle fête du 1er mai, au nom de la section du Parti Communiste du Pays de Brest, du groupe des élu·e·s communistes et de progrès de Brest Métropole, et de celles et ceux du Relecq-Kerhuon. Quelques extraits de notre discours :

« Merci d’abord au Patronage Laïque du Pilier-Rouge qui nous accueille depuis 10 ans. Nous avons la chance dans notre ville d’avoir ces lieux d’éducation populaire, de lien social, qui ont résisté au temps et aux crises. Dans ce contexte de début d’année 2015, ils sont parmi d’autres, des lieux essentiels de culture, de partage, de rencontres et d’éducation à la citoyenneté, qui fondent aujourd’hui une des spécificités de Brest, que d’autres villes nous envient.

Je salue les militants, les bénévoles, les élu·e·s, les associations présentes sur la fête, qui chaque année se mobilisent pour vous offrir ce moment d’échange et de convivialité.

Merci enfin aux autres forces de gauche de leur présence parmi nous ce midi. Des élus socialistes, aux représentants de l’écologie, de BNC à l’UDB, la gauche c’est vous, c’est nous, c’est cet ensemble que nous formons, ce n’est pas plus compliqué. A Brest, nous avons appris à travailler ensemble à la municipalité depuis plusieurs mandats, visant une société de progrès et de justice, chacun avec ses approches différentes. Le maintien à gauche du Conseil Départemental est le fruit de la mobilisation de l’ensemble des formations, des électeurs et électrices de gauche. Je ne prendrai qu’un seul exemple : sans le score réalisé au 1er tour par Isabelle Mazelin au Relecq-Kerhuon, on peut penser qu’il aurait été plus compliqué pour la nouvelle présidente d’être réélue au second tour.

Cette fête du 1er mai s’inscrit dans la tradition des rendez-vous de luttes et de mobilisation. C’est le sens que nous lui donnons années après années. Car les raisons de se mobiliser ne manquent pas.

La mobilisation des agents des médiathèques illustre l’exaspération qui grandit face au recul des moyens pour l’action publique, pour l’intérêt général. Je connais leur sens et leur engagement pour le service public. Je comprends en grande partie leur réaction. Elle illustre la difficulté des collectivités locales, face au désengagement de l’état, de porter des projets ambitieux pour le développement du service public, pour innover et offrir de nouveaux services aux usagers correspondant aux besoins d’aujourd’hui. Les médiathèques représentent le premier équipement public de proximité, celui qui est en première ligne du lien social.

En tant qu’élu·e·s, nous sommes dans un cadre contraint, du fait des choix gouvernementaux. Mais nous menons aussi le combat, en lien et en concertation avec mes collègues élu·e·s de la majorité, pour que les meilleurs choix publics pour les usagers soient mis en œuvre dans notre collectivité.

Nous sommes à quelques mois des élections régionales. Très clairement, les communistes n’auront qu’un seul cap : tout faire pour que la droite ne gagne pas la région et que l’extrême-droite ne s’affirme pas en Bretagne.

D’autant qu’avec Marc Le Fur en leader de la droite bretonne, c’est le camp réactionnaire qui serait aux manettes. Pour prendre un exemple que je connais un peu, c’est ce député qui s’est illustré contre la loi sur le mariage pour tous. Il a milité à l’assemblée dans le cadre de la loi pour l’égalité réelle, contre l’IVG en proposant son déremboursement et en exigeant qu’elle ne constitue plus un droit mais seulement une possibilité. La gauche et la droite ce n’est vraiment pas pareil.

Dans le contexte actuel, il est possible que la droite gagne les élections régionales. Le département réputé le plus à gauche a bien basculé le mois dernier. Avant de trancher sur la stratégie qui serait la meilleure pour battre cette droite conservatrice, il nous faut travailler sur les propositions qui donneraient des raisons aux gens de se mobiliser pour la gauche, aux abstentionnistes de se déplacer.

Travaillons à un contenu et à un projet mobilisateur pour l’ensemble de la gauche. Parce que si la droite gagne ce sera pire, mais si la gauche gagne sans nous ce ne sera pas mieux pour les bretonnes et les bretons. »

 

 

Projet Educatif Local à Bellevue : la culture pour tout-e-s !

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Rendre la culture accessible à tou-te-s, c’est là tout l’objectif de ce qu’on appelle le projet éducatif local (Pel), mis en place dans chaque quartier de la ville. A Bellevue, ce projet est porté de façon particulièrement dynamique par Jacqueline Here. Il connaît un réel succès grâce au travail en commun de l’ensemble des acteurs locaux (patronage laïque, clubs sportifs, centre social, collèges, écoles, etc.). Pour les primaires et leurs familles, un pass-culture qui a été imaginé. Distribué aux élèves depuis 2010, chacune de ses pages révèle un nouveau lieu à découvrir. Des formations autour de la voix pour les professionnel-le-s de la petite enfance aux ateliers de percussions dans les écoles… la culture se décline sous des formes variées et expérimentales pour le plaisir des petit-e-s et des grand-e-s. La Carène et l’ensemble Sillages se sont engagés, pour au moins deux ans, à mettre leur expérience et leurs moyens au service de ce projet ambitieux. Des artistes invités, un immeuble musical, des animations pour les jeunes… les idées fusent et sont déjà en marche !

Déchets : nous proposons une TEOM incitative

Au Conseil de la Métropole du 3 mars 2015, nous nous sommes abstenus sur le vote du budget annexe déchets ménagers et en conséquence sur le taux de la TEOM (Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères). Notre positionnement sur la tarification des déchets a évolué depuis le début du mandat, explication donné par Eric GUELLEC en Conseil :

« En effet, la mise en place par notre collectivité d’un groupe de travail sur la fiscalité des ordures ménagères lors du mandat précédent nous a permis d’étudier plusieurs pistes afin de faire évoluer cette taxe. Notre groupe estime qu’une TEOM incitative prenant en compte volume, poids, levée et ressources peut être mise en place sur notre territoire. Nous pensons qu’une TEOM de ce type serait la plus équitable pour l’ensemble des usagers. L’engagement de Brest métropole dans le cadre de l’appel à projet « Territoire zéro gaspillage, zéro déchet » va contribuer également à préciser nos choix.

Nous avons relevé que Rennes métropole a une TEOM incitative par secteurs depuis 2008. Cela présente l’avantage de la prise en charge collective des coûts de prévention et de gestion des déchets sur un territoire très hétérogène dans une volonté de solidarité, de responsabilité collective et de mutualisation des moyens.  Nous pourrions nous en inspirer.»

Eric GUELLEC