Ce jeudi 29 septembre sur Brest, les élus communistes étaient aux côtés des organisations syndicales pour une hausse des salaires, des pensions, du pouvoir d’achat.
Mois: septembre 2022
Sillage n°249 – Tribune des élues et élus communistes – Au sujet du stade
Au sujet du stade
Lors du conseil de Brest métropole du 29 juin dernier, deux délibérations concernant le projet de construction d’un nouveau stade de football pour le Stade Brestois à Guipavas étaient présentées au vote des élues et élus métropolitains. Ces deux délibérations marquaient en quelque sorte le top départ de ce projet.
Élues et élus communistes de Brest et de sa métropole, nous avons voté contre ces deux délibérations. En quelques mots, nous nous en expliquons dans cette tribune politique.
Le projet de départ a sensiblement évolué. Initialement, était envisagé un stade 100% privé, avec une participation financière de Brest métropole se limitant à la réalisation des infrastructures et aménagements publics aux alentours de l’équipement (un parking de 350 places, une passerelle piétonne reliant la station de Tram à l’enceinte, une gare de remisage, etc.) dont le montant restait à fixer. D’ailleurs, nous aurions insisté pour que le Stade Brestois, en tant qu’entreprise privée, soit sollicité afin de participer de façon significative aux côtés de la collectivité à leur financement. Quoi de plus normal dans la mesure où celui-ci aurait été le principal bénéficiaire de ces infrastructures ?
Mais aujourd’hui, nous l’avons dit, ce projet a évolué. Faute d’éléments financiers suffisamment précis sur le niveau d’engagement de la collectivité et sur le nouveau montage de ce projet, nous nous en tenons au principe qu’une rénovation réglementaire et frugal du Stade Francis Le Blé est à nos yeux préférable. A cette heure, nous gageons qu’elle serait moins onéreuse et permettrait l’investissement de l’argent public et donc celui du contribuable dans d’autres projets d’intérêt général. Le contexte économique actuel très difficile ne peut que nous conforter dans notre point de vue.
Des concertations et réunions publiques autour de ce projet de nouveau stade vont maintenant débuter. Participez-y et donnez votre avis !
Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou
LE NOUVEAU PARC INONDABLE DE KERTATUPAGE A ÉTÉ INAUGURÉ
Nous inaugurions cette semaine le jardin inondable et le nouveau bassin enterré de Kertatupage. Un espace magnifique qui va permettre d’améliorer la protection des milieux naturels en limitant les rejets d’eaux usées et de réduire considérablement le risque inondation de tout un secteur de la ville, notamment celui de Kérinou.
Près de 5 millions d’euros ont été engagés sur ce chantier d’envergure. Plus qu’un outil de préservation et de gestion de la ressource en eau, ce nouvel espace paysagé, situé en proximité de la cité scolaire de Kérichen et demain du nouveau Pôle d’Échanges Multimodal avec la ligne de Bus à Haut Niveau de Service, offre également deux hectares d’espaces verts et de balades aux habitantes et aux habitants du quartier et d’ailleurs.
POUR LA JUSTICE SOCIALE ET L’ENVIRONNEMENT
Retrouvez au lien ci-dessous l’appel de divers élus communistes et citoyens des métropoles et agglomérations françaises dont Eric Guellec, président du groupe, publié dans l’Humanité du jour.
Pour des ZFE plus justes : on respire le même air mais on n’a pas le même salaire !
A l’occasion de la semaine européenne de la mobilité, nous publions un texte commun signé par des élus communistes et citoyens des métropoles concernées par les zones à faible émissions (ZFE).
Publié le Lundi 19 Septembre 2022
ALAIN JOCARD / AFP
À partir du 1 er janvier 2025, près de 10 millions de voitures seront interdites de circulation du fait de l’instauration de Zones à Faibles Émissions (ZFE) dans les 45 plus grandes agglomérations françaises. Sont concernés les véhicules classés Critair 3, soit les voitures mises en circulation avant 2005 pour les moteurs essence et 2010 pour les moteurs diesel. Cette mesure répond aux impératifs d’amélioration de la qualité de l’air et de réduction des émissions de particules fines qui entraînent chaque année plus de 40 000 décès prématurés.
Mais cette interdiction des vieilles voitures va pénaliser les classes populaires qui n’ont pas les moyens d’acheter une voiture plus récente. Or les aides proposées par l’État et les collectivités restent très insuffisantes et varient d’une métropole à l’autre. Les habitants des périphéries, « premiers de corvée » vivant en dehors des agglomérations où ils travaillent en raison du coût du logement, sont le plus souvent exclus des aides gérées par les collectivités puisqu’ils n’y résident pas.
Des millions de Français ne pourront bientôt plus se déplacer. Cette situation explosive peut dégénérer dans un conflit social majeur. S’il faut agir pour améliorer la qualité de l’air, il faut le faire sans pénaliser les classes populaires. C’est pourquoi nous, élu.e.s communistes des métropoles et des agglomérations, formulons des propositions de portée à la fois écologique et sociale pour aider les ménages à acheter des voitures moins polluantes et développer les alternatives à la voiture individuelle notamment avec les transports en commun ferroviaires et routiers.
Nous proposons de renforcer les aides d’État à la conversion : tout ménage doit avoir droit à une aide de 10 000€ pour acheter une voiture plus récente, classée Critair 1 ou 2, à un prix abordable, neuve ou d’occasion. L’État doit également proposer des prêts à taux zéro pour soutenir cet effort des ménages et accorder des dérogations (familles nombreuses, personnes âgées). Enfin il faut s’attaquer à l’angle mort de la réduction des particules fines : la réduction à la source des particules émises lors du freinage des voitures en obligeant l’installation de systèmes de captation sur toutes les voitures.
Des restrictions de circulation plus justes et plus efficaces doivent aussi être envisagées : les véhicules hybrides rechargeables, faux nez de l’écologie, ne doivent plus être éligibles aux aides publiques à la conversion et un malus plus important doit s’appliquer aux véhicules particuliers les plus lourds.
Parallèlement à ces ajustements, les pouvoir publics doivent engager de grands investissements pour développer les mobilités alternatives moins polluantes et permettre de se déplacer autrement qu’en voiture : 7 milliards d’euros par an sont nécessaires pour instaurer la gratuité des transports urbains – une mesure qui pourrait être financée par une réforme du versement mobilité dont le taux serait progressif et fonction des salaires et des ressources des entreprises concernées. La lutte contre les inégalités passe ainsi surtout par des politiques publiques au service d’une meilleure desserte des populations vivant dans les espaces périurbains ou peu denses et d’une amélioration de la coordination des différents modes de transports (correspondances et horaires adaptés). Il faut aussi augmenter de 3 milliards d’euros par an les investissements pour la création et le développement des réseaux de métro (Bordeaux, Toulouse, Marseille, Lyon, etc.), de tramways et de bus. Il est aussi primordial d’engager 5 milliards d’euros d’investissement supplémentaires par an pour notamment développer les liaisons ferroviaires interurbaines et les TER. Enfin, il est nécessaire d’investir 1 milliard d’euros par an pour créer des aménagements cyclables en milieu urbain dense – des investissements relativement peu coûteux et rapides à mettre en œuvre pour favoriser un mode de déplacement non-polluant et plus efficace que la voiture pour les trajets inférieurs à 5 km (et 10 km en vélo à assistance électrique).
Nous, élu.e.s communistes et citoyens, participerons aux débats dans les agglomérations concernées pour défendre ces propositions et mener de front la bataille pour la justice sociale et l’environnement.
Cérémonie de la Libération de Brest
Il y a 78 ans, Brest était libérée du joug nazi.
Médaillée de la Résistance, de la Croix de Guerre et de la Légion d’honneur, Brest a payé un lourd tribut durant la seconde guerre mondiale. Ces trois distinctions rappellent ô combien notre ville vécut durement mais toujours debout ces années de chaos.
Avec François Cuillandre, maire de Brest, Eric Guellec, adjoint au maire en charge des associations patriotiques et des anciens combattants, en présence des autorités et des associations patriotiques du territoire, nous commémorons ce jour dans plusieurs lieux de la ville la Libération de Brest.
Hommage à toutes celles et ceux qui se sont engagés, parmi lesquels des communistes, pour libérer notre ville il y a 78 ans. Certains d’entre eux payèrent cet engagement pour la Liberté et la défense des valeurs républicaines au prix de leur vie, lâchement assassinés par l’envahisseur nazi. Nous n’oublions pas leur sacrifice.
La Maison des Associations, un projet au service des dynamiques associatives
La Maison des Associations, située à Pen Ar Créac’h, va faire peau neuve. Lors de la présentation du projet de rénovation de ce lieu ressource pour les associations, Eric Guellec, adjoint au maire en charge de la dynamique associative, a souligné toute l’importance du tissu associatif brestois :
« Le fait associatif est primordial à Brest. Il est le creuset du vivre ensemble et il était important que la ville, en lien avec ses partenaires, conduise de tels travaux dans cet établissement. Le but est, à l’avenir, de faciliter encore la dynamique de nos associations, en leur offrant un cadre adapté à leur quotidien. »
JOURNÉE DES ABRIS
Le 9 septembre 2022, nous célébrions les Abris Brestois. Des cérémonies qui nous ont menés à Saint-Pierre, à Lambézellec, à Saint-Marc et enfin à l’abri Sadi Carnot, où tant de personnes perdirent la vie le 9 septembre 1944.
Hommage aux nombreuses victimes civiles des bombardements et aux actes de résistance passive, si importants durant l’occupation. Grâce aux abris brestois, ce sont des milliers de vie qui ont été sauvées.
LA VILLE DE BREST HONORE LE VÉTÉRAN AMÉRICAIN CHESTER « BUCK » SLOAN
78 ans après, Chester « Buck » Sloan, vétéran américain de la seconde division d’infanterie ayant participé à la libération de Brest en 1944, était de retour dans les rues de la ville sur les traces de son passé. Une cérémonie d’hommage s’est déroulée Place Wilson en présence de Mme la Consul des États-Unis d’Amérique.
Au nom de la ville de Brest, Eric Guellec, adjoint au maire, a salué « les actions héroïques de Chester Sloan et de ses compagnons d’armes pour libérer notre cité. Chester Sloan a participé à une mobilisation unique dans l’histoire du monde, entre des nations, des soldats, des femmes et des hommes de couleurs, de croyances, d’histoires diverses, engagés dans un même combat contre la barbarie et pour la liberté. Nous lui accordons notre respect, notre admiration et nos plus sincères remerciements ».
Symbole de cette gratitude, la médaille de la ville de Brest lui a ensuite été remise à l’hôtel de ville.