Eric Guellec, adjoint au maire délégué aux anciens combattants et aux associations patriotiques, et François Cuillandre, maire de la ville de Brest, ont dévoilé les bâches commémoratives célébrant le 75ème anniversaire de la remise de la médaille de la Résistance française par la Nation à la ville de Brest.
Eric Guellec revient sur le nécessaire travail de mémoire autour de la résistance française:
« Brest fait partie du peu de villes françaises médaillées de la résistance. Cette distinction républicaine illustre ô combien notre ville vécut durement, mais debout, les longues années d’occupation, de privations, de morts et de destructions, de la seconde guerre mondiale.
Les bâches commémoratives dressées aujourd’hui sur le fronton de l’hôtel de ville nous rappellent que, dans une période difficile et pas si lointaine de notre histoire collective, des femmes et des hommes se sont levés et ont combattus pour la Liberté, contre la barbarie.
Nous n’oublions pas leur engagement, parfois au détriment de leur vie.
Le travail de mémoire autour de la résistance française que mène la ville avec les partenaires associatifs est plus que jamais d’actualité et va continuer ces prochaines semaines.
- Jeudi 17 mars, le conseil municipal a attribué le nom d’Alice Abarnou, résistante brestoise membre du réseau Élie, à une école publique du quartier de Saint-Martin ainsi que le nom d’Annie Noël, membre de l’union des étudiants communistes et médaillée de la résistance française, à une rue du quartier de Lambézellec.
- Vendredi 1er avril, une cérémonie commémorative du 75ème anniversaire de la remise de la médaille de la résistance sera organisée devant le Monument aux morts, esplanade du général Leclerc, à 11h30.
- Samedi 21 mai, un temps fort autour de la thématique “De l’arrivée des Allemands à la libération de notre ville, Brest résiste” se déroulera au cimetière de Saint-Martin.
Notre responsabilité individuelle et collective est aujourd’hui, plus encore, de transmettre afin que l’engagement de ces femmes et de ces hommes, résistantes et résistants, ne deviennent pas de lointains et vagues souvenir, mais bien au contraire, qu’ils soient des sources d’inspiration pour l’avenir. Le contexte international terrible que nous vivons nous rappelle que la paix et la démocratie ne sont pas des conquis universellement partagées mais bien des principes et des valeurs qu’il nous faut sans cesse réaffirmer. »