Le mois dernier se tenait à l’Hôtel de Ville de Brest une réunion publique sur le sujet du téléphérique urbain. Rappelons les éléments qui nous paraissent importants.
Le téléphérique urbain ouvrira, à l’été 2016, un nouvel axe de franchissement de la Penfeld entre le secteur piétonnier du bas de Siam et le futur éco-quartier des Capucins.
La création de ce nouveau quartier à vocation mixte urbaine, économique et culturelle (du fait, notamment, de la présence de la grande médiathèque), vient rééquilibrer deux rives qui ne se sont pas développées au même rythme. Avec deux franchissements en limite de capacité, le développement de Recouvrance est freiné. Le téléphérique urbain permettra d’ancrer la rive droite au cœur de l’agglomération.
Ajoutons que l’utilisation inédite du téléphérique en transport public urbain interpelle au-delà du territoire de Brest Métropole, dans une image de dynamisme et d’innovation.
En faisant ce choix, nous avons opté pour le mode de transport le plus économique en investissement. Les différentes autres possibilités étudiées (passerelles, ponts…) se situent dans une fourchette allant de 30 à 60 millions d’euros. Le coût prévisionnel du projet retenu est de 19,1 millions d’euros (M €).
L’optimisation du financement de l’opération est visé en mobilisant les différents partenaires de Brest Métropole : Europe (5,35 M €), État (2,56 M €), Région (1,1 M €), Département (0,88 M €), pour un total de subventions de 9,89 M €.
Pour le reste, c’est le versement transports (qui s’applique aux entreprises de plus de 9 salariés) qui finance pour plus de 60% le financement des transports en commun. Les usagers contribuent à hauteur de 30%. On voit donc qu’il ne sera pas question de faire subir une pression fiscale insupportable sur les ménages en cette période difficile. Ce principe énoncé dans le programme municipal de la gauche brestoise est donc respecté.
Concluons en rappelant que la mise en place de ce nouveau moyen de transport s’inscrit globalement dans l’objectif de conforter la qualité de vie sur notre territoire. Nous sommes donc bien au cœur de la démarche de développement humain durable. Démarche dans laquelle nous, élu·e·s communistes et de progrès, nous inscrivons au sein de la majorité de gauche métropolitaine. Démarche qui doit guider notre action politique.