Jacqueline HERE, Présidente du groupe des élu-e-s communistes, et Eric GUELLEC, Vice-Président communiste de Brest Métropole, se sont rendus lundi soir à la réunion organisée à l’initiative du collectif des associations du Pays de Brest contre la suppression des contrats aidés.
« Nous participerons également au prochain rassemblement qui aura lieu le 12 octobre à 18h30 Place de la Liberté. Nous invitons chacun et chacune à rejoindre une mobilisation qui grandit.
Le Premier Ministre a annoncé que seulement 200 000 contrats aidés seront financés en 2018 contre 330 000 en 2017. Cette suppression du jour au lendemain est irresponsable ! Elle va laisser sur le carreau des milliers de travailleurs déjà précaires et continuer l’asphyxie des acteurs de la solidarité et des collectivités. Nous refusons cette mise au ban.
Sur le Pays de Brest, la suppression des contrats aidés va faire des dégâts considérables. On parle du chiffre de 800 emplois supprimés. Un vrai coup de Trafalgar contre les plus précaires.
Le secteur associatif, d’abord (Patronages laïques, Fédérations d’éducation populaire, secteur culturel, économie sociale et solidaire…etc.). Il remplit des missions d’utilité publique en intervenant quotidiennement dans les domaines de l’animation, la culture, dans l’accompagnement, le sport…etc. Ces associations brestoises et finistériennes ont aujourd’hui largement recours à ces contrats qui sont de vrais tremplins vers un emploi durable pour les personnes qui en bénéficient. Demain, beaucoup d’entre elles ne pourront plus assurer leurs activités !
Les acteurs publics, ensuite. Au sein de notre collectivité, 70 agents sous contrats aidés contribuent au service public rendu aux habitants. En direction notamment des publics les plus fragiles, c’est à dire les enfants et les personnes âgées. Ces postes répondent à des besoins concrets et quotidiens des Brestois. Une utilité et une efficacité d’ailleurs soulignées par la direction générale de l’emploi et de la formation professionnelle.
Les contrats aidés ont une une utilité sociale indéniable car ils brisent le cercle vicieux du chômage et participent à l’inclusion sociale sur le long terme. Ils sont une rampe de lancement pour beaucoup. Pour autant, ils restent des contrats précaires et ne sont pas la panacée.
C’est pour cette raison que, nous, élu-e-s communistes, demandons à ce que l’État accompagne les associations pour transformer les contrats aidés en emplois sécurisés et qualifiés. Nous exhortons également le Gouvernement à doter les services publics et les collectivités locales de financements dignes de ce nom. Cela permettrait le recrutement de personnels sur des emplois durables, nécessaires à la satisfaction des besoins de la population.
NON à ce plan social massif organisé par l’État. Rendez-vous le 12 octobre ! »
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