« La ville de Brest a présenté le 1er mars sa proposition pour le projet éducatif de territoire 2019-2022.
Celui-ci comporte des changements dans l’organisation des rythmes scolaires dans les écoles publiques de la ville. Par ce nouveau projet éducatif de territoire, la ville de Brest fait le choix de maintenir le rythme des 4,5 jours et propose de fixer les TAP sur la pause méridienne.
Nous souhaitons formuler plusieurs remarques quant à l’organisation des temps éducatifs sur la ville de Brest.
Permettre à l’enfant de bénéficier de temps éducatifs de qualité est un combat qui anime les communistes depuis longtemps.
A ce titre, il nous semblait logique et bienvenu que la majorité municipale brestoise se saisisse pleinement, il y a maintenant quelques années, de la réforme des rythmes scolaires. L’organisation des rythmes scolaires à Brest a toujours été guidée par l’intérêt de l’enfant et a permis de répondre à des objectifs qui sont chers aux communistes : réduire les inégalités, permettre un accès à la culture, aux sports, aux loisirs éducatifs, au plus grand nombre.
Quand dans certains quartiers populaires de la ville des enfants vivent sous le seuil de pauvreté, l’accès gratuit à des TAP de qualité constitue un engagement fort en faveur de la réussite de tous.
De la même manière, il est à souligner le rôle essentiel et indispensable qu’occupent les enseignants dans l’émancipation et la construction individuelle et collective de nos enfants. Une profession qui fait aujourd’hui face à la défiance du gouvernement et de son ministre Blanquer.
Aujourd’hui, nous notons que les nouveaux rythmes scolaires proposés par la ville de Brest pour la rentrée 2019 créent des crispations et suscitent de l’inquiétude dans le corps enseignant ainsi que chez beaucoup de parents d’élèves.
Une forte mobilisation sociale s’est déroulée jeudi 14 mars durant laquelle beaucoup d’écoles de la ville ont dû fermer.
C’est une situation de blocage à laquelle personne ne peut se résoudre, chacun ayant en tête l’intérêt de l’enfant.
Nous souhaitons donc que la ville de Brest favorise les conditions d’une reprise rapide du dialogue et de la concertation entre tous les acteurs du monde éducatif (enseignants, parents, associations, fédérations d’éducation populaire). Cela, afin d’aboutir à une nouvelle proposition de rythmes scolaires qui soit cette fois partagée. Nous avons formulé cette proposition à l’adjointe en charge des politiques éducatives.
Le groupe des élus communistes de la ville de Brest.
La section du Pays de Brest du Parti Communiste Français. »