« Serrée entre une pile de draps et un amoncellement de pulls, je me suis repliée tout l’hiver. Si mes voisins ont pu s’échapper de l’armoire, moi, on m’a laissé hiberner depuis septembre dernier… Mais j’avais hâte de pouvoir déplier mes carreaux rouge et blanc pour aller m’étaler généreusement dans la verdure. Bien sûr, je ne suis qu’une nappe mais quand arrivent les beaux jours, je deviens la reine et le symbole des Pique-niques kerhorres ». Imaginés avec la complicité d’une dizaine de compagnies de théâtre de rue, quatre rendez-vous gratuits sont donnés au public qui devra pourtant attendre que les festivités maritimes brestoises soient terminées, pour profiter des spectacles.
Deux lieux inédits : Ces derniers sont le résultat d’une écriture commune entre le Centre national des arts de la rue et le service culturel qui, malgré huit éditions qui se sont installées dans divers lieux de la commune, en ont déniché deux où la nappe ne s’était pas encore déployée. La commune recèle des espaces verts qui n’attendaient que cette neuvième saison pour servir de cadre à l’art, à la convivialité. L’été de théâtre de rue débutera dans le parc du Carmel. Ce nouveau partenariat avec la municipalité et l’Arche à Brest sera l’occasion de découvrir un site remarquable où des balades et des surprises attendront les convives. Le Fourneau les emmènera ensuite au foirail, puis dans la prairie de Kériguel et, enfin, à l’entrée relecquoise du pont Albert-Louppe.