Intervention d’Eric Guellec, président du groupe PCF,
conseil municipal de Brest, 02 juillet 2024.

Monsieur le maire, chers collègues

Nous le savons toutes et tous, la situation est aujourd’hui particulièrement grave en France.

L’extrême droite est aux portes du pouvoir. C’est un fait.

Il s’agit donc d’endiguer son possible accès aux responsabilités nationales.

C’est notre devoir.

En effet, face à ce trop fort coefficient de marée brune, les forces républicaines doivent absolument s’entendre sur le point suivant :

Les troupes de l’extrême droite ne doivent en aucun cas mettre la main sur la République.

Une mobilisation commune et totale, dans tout le pays, est nécessaire pour empêcher l’accession du Rassemblement National au pouvoir.

A l’échelle des circonscriptions du Finistère hors Brest, nous saluons le désistement républicain de Erwan Crouan, de Thomas Le Bon, de Sébastien Miossec et de notre camarade communiste Gladys Grelaud.

Au niveau qui est le nôtre, sur les circonscriptions brestoises, le groupe des élus communistes appelle à faire élire Pierre-Yves Cadalen, candidat du Nouveau front populaire  sur la circonscription de Brest centre.

Sur Brest rural, le groupe communiste salue l’attitude républicaine et le désistement de Pierre Smolarz, candidat du Nouveau front populaire. Notre groupe appelle  à utiliser le seul outil capable de battre l’extrême-droite ce dimanche sur cette circonscription : cet outil, c’est le bulletin de vote Didier Le Gac.

Nous appelons chacun et chacune, chaque force républicaine, à prendre en conscience, ses responsabilités devant l’histoire.

« Quand les blés sont sous la grêle, fou qui fait le délicat,
Fou qui songe à ses querelles, au cœur du commun combat.
Celui qui croyait au ciel  Celui qui n’y croyait pas »

Aragon écrivit « La rose et le réséda » pendant la seconde guerre mondiale. Il  dédia ce poème à 4 résistants, 2 chrétiens : Gilbert Dru et Honoré d’Estienne d’Orves, 2 communistes : Gabriel Péri et Guy Moquet, tous les 4 amoureux de la France, tous les 4 assassinés par l’occupant nazi.

Dans son poème, Aragon appelait à l’union nécessaire contre l’ennemi.

Dimanche 7 juillet, jour du second tour des élections législatives, que nous soyons de gauche, du centre ou de droite, souvenons-nous du poème d’Aragon et, sur tout le territoire français, combattons ensemble le danger qui menace notre pays.