La Fête du 1er Mai a donné le ton pour le PCF

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La traditionnelle fête du 1er Mai organisée par la section de Brest du PCF au patronage laïque du Pilier Rouge avait cette année une teneur particulière.

Vous trouverez en bas de page le discours qu’à prononcé en ouverture Eric GUELLEC, candidat aux élections législatives sur Brest Centre. Il était entouré des autres candidats PCF (Jean Paul Cam et Pierre Yves Liziard) sur les circonscriptions de Brest Rural et Landivisiau, de la Présidente du groupe des élu-e-s communistes Jacqueline HERE ainsi que de l’exécutif de la Section du PCF Brest/ Relecq Kerhuon.

Une bonne ambiance d’abord, où la solidarité était le maitre mot. 150 repas ont été servi ; pas moins de 300 personnes au total sont passées sur la Fête.

 Mais après avoir défilé Place de la Liberté, l’heure était avant tout à la mobilisation politique. Toutes les organisations de gauche avaient été conviées à l’inauguration de la fête et au repas. L’UDB, le PS, EELV et BNC ont répondu positivement présent à cette invitation…

De nombreux acteurs locaux étaient présents (responsables associatifs, responsables syndicaux, représentant des usagers, élu-e-s…).

Eric GUELLEC a présenté un discours offensif (voir plus bas). Il a rappelé que le PCF a toujours combattu l’extrême droite, et le combattra toujours. Dans les urnes et sur le terrain ! Il a souligné l’importance que la Gauche se rassemble dès les élections législatives afin d’élire un maximum de députés qui soient aux avant-postes pour résister au Président E. Macron. Rassemblée, oui la Gauche est en mesure de gagner des centaines de circonscriptions en France.

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DISCOURS D’ERIC GUELLEC POUR LA FETE DU 1ER MAI

« Mesdames, Messieurs, chers amis, chers camarades

Tout d’abord au nom de la section du PCF du Pays de Brest je tiens à  remercier le Patronage Laïque du Pilier Rouge pour son accueil.

Merci également à nos annonceurs, aux bénévoles qui rendent cette fête du 1er mai possible tous les ans, aux associations présentes dont nous partageons  les valeurs et qui ont répondu à notre invitation.

Je salue la présence ici de syndicalistes et de membres des forces politiques de gauche de notre métropole.

Il y a 8 jours, les Françaises et les Français se sont rendus aux urnes. Les finalistes qualifiés à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle ne sont pas de notre goût, c’est le moins qu’on puisse dire.

Mais il reste donc deux bulletins de vote sur la table, ou dans la machine, c’est selon.

Qui, parmi nous ici fraternellement rassemblés, se retrouve dans le programme de casse sociale, de fragilisation des services publics et de confortement de la finance que nous mijote le candidat Macron? Personne, évidemment.

 Mais attention mes camarades, en face c’est l’extrême-droite…

 Ne nous racontons pas d’histoires. Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle sont éloquents. La victoire du Front national du clan Le Pen  n’est plus un fantasme ou une hypothèse trop improbable pour être considérée sérieusement.

Il n’y a qu’à voir avec quelle indifférence et quelle résignation coupable ces résultats ont été en général accueillis sur les plateaux de télévision dimanche dernier.

Nous le rappelons s’il en est besoin : le Parti Communiste a toujours combattu et combattra toujours l’extrême-droite.

Cette lutte permanente fait partie de notre essence même, elle est une pièce de notre colonne vertébrale.

 Et le 7 mai, combattre le Front National, ce n’est pas se contenter de dire : « Aucune voix pour Le Pen. » Les mots ont leur importance.

 Et derrière ces mots, il y aurait, pourquoi pas, le vote blanc, l’abstention.

 Ce luxe-là, celui du vote blanc, de l’abstention, nous ne pouvons pas nous le permettre.

 Il va dans le sens de ce à quoi travaille inlassablement l’entreprise familiale Le Pen : la banalisation de l’extrême-droite pour finir par s’imposer par les urnes!

 Le Parti Communiste a été très clair là-dessus, dès le soir du premier tour par la voix de Pierre Laurent. Faisons barrage à Le Pen.

 Alors, on entend, ici ou là, certains s’insurger. Ils ne supporteraient plus de telles prises de position fermes. Il ne faudrait surtout pas inviter les citoyens à nous écouter sur le sujet. Et, de toute façon,le second tour serait déjà plié.

 Nous, nous affirmons au contraire que c’est le devoir et l’honneur du Parti Communiste de faire porter haut et fort son message de combat et de résistance.

L’histoire de notre Parti, bientôt centenaire, a été mouvementée, forgée au fer et au feu des luttes antifascistes, du combat pour la paix, de la lutte contre le capitalisme et pour l’émancipation du genre humain.

Nous avons toujours participé aux batailles qui ont permis de grandes avancées sociales.

Il faut donc battre Le Pen.

Mais il faut également la maintenir à un score le plus bas possible. Score qui sera déjà bien trop haut à nos yeux. Chaque voix compte. Un Front National à 30% et un Front National à 45%, et bien non, ça n’est pas la même chose!

 Et ce serait une illusion dangereuse de croire qu’avec une extrême droite au pouvoir ou simplement renforcée, le peuple en serait plus combatif. L’histoire nous transmet des preuves tragiques et permanentes du contraire.

Ne banalisons pas l’extrême-droite, combattons toujours l’idée qu’elle puisse accéder au pouvoir.

Ne jouons pas avec ce feu-là.

 Le 7 mai, utilisons sans état d’âme le bulletin de vote Macron pour battre Le Pen.

 Mais soyons clairs, la gauche ne se livre pas au candidat Macron. Le vote Macron sera de notre part tout sauf un vote d’adhésion.

 Si certains en 2012 ont pu être très rapidement surpris et déçus par François Hollande, nous savons qu’Emmanuel Macron lui, s’il est élu président, ne nous surprendra pas et ne nous décevra pas!

Nous ne sommes pas dupes! Il est notre adversaire.

Nos revendications, notre projet d’une société plus juste et enfin fraternelle, nous continuerons à les porter.

Comme nous les avons portés lors du rassemblement de ce matin.

Comme nous les portons ici-même en ce moment!

 Nous avons combattu M. Macron comme ministre, puis comme candidat, dans la rue, à l’Assemblée nationale, dans les urnes.

Nous combattrons demain tous ses choix antisociaux, favorables à la loi de l’argent et à la minorité qui en profite de façon scandaleuse. Le bon score obtenu dimanche dernier par le candidat soutenu par le Parti Communiste est l’expression d’un vote politique, conscient, un vote d’appartenance et d’exigence sociale.

Il est le fruit d’une belle campagne et également de ce travail de terrain de longue haleine que le PCF, ses militants et ses élus n’ont jamais cessé de mener, aux côtés d’autres progressistes. Jean-Luc Mélenchon obtient d’ailleurs ses meilleurs scores dans des municipalités communistes.

Ce qui est certain, c’est que des perspectives nouvelles à gauche ont émergé de cette campagne présidentielle.

Au-delà du second tour, il faut construire dès maintenant le maximum de victoires législatives les 11 et 18 juin prochains.

Les droites sont en ordre de bataille pour les élections législatives.

C’est à nous, Parti communiste, France insoumise, Ensemble!, forces du Front de gauche, socialistes désireux de rompre avec la politique menée pendant ces 5 dernières années, de créer les conditions de ces victoires.

Pour une gauche de résistance et de combat forte à l’Assemblée nationale, en élisant le maximum de députés prêts à défendre les intérêts des classes populaires, les aspirations de nos concitoyens au progrès et à la justice sociale.

A l’expérience, les citoyens de notre pays savent que ce sont les députés communistes et Front de gauche qui ont été les adversaires les plus déterminés du ministre Macron et de la loi El Khomri.

Ce sont des députés qui sont restés fidèles aux engagements pris devant leurs électrices et électeurs. Ils ont grandement contribué à maintenir la gauche debout.

Les élections législatives seront cruciales. La reconquête engagée le 23 avril peut donc se poursuivre à une condition : que les femmes et les hommes qui ont permis ensemble le score de Jean-Luc Mélenchon envoient très vite un signal fort de mise en commun de leurs forces dans cette nouvelle bataille.

C’est l’appel que nous n’avons de cesse de lancer aux formations progressistes, et notamment, mais pas uniquement, à la France Insoumise. Nous l’avons rencontrée régulièrement et nous continuons bien sûr d’échanger avec ses représentants brestois.

Ils savent notre souhait d’avancer avec eux sur les législatives.

Nous œuvrons quotidiennement à développer des dynamiques locales, qui nous permettront de porter haut nos projets communs de progrès social.

 Néanmoins, le temps presse.

 Le Parti Communiste prendra bien sûr part à la bataille des législatives.

Dans l’espoir toujours maintenu de parvenir à des candidatures concertées, issues des forces progressistes que j’ai citées tout à l’heure, et soutenues par elles, le PCF met à disposition du rassemblement  les candidatures de  Maxime Paul sur la circonscription de Chateaulin, de Pierre Yves Liziar sur celle de Landivisau,  de Jean-Paul Cam sur la circonscription de Brest Abers Iroise et de moi-même Eric Guellec sur celle de Brest Centre.

Notre Parti, ses militants, porteront au besoin ces candidatures jusqu’aux élections législatives.

 Mais en  mettant leurs énergies en commun, toutes les forces qui ont contribué au beau score de la gauche de progrès le 23 avril et qui auront à travailler ensemble demain amplifieraient les résultats à venir.

Unis, dans le respect et la reconnaissance de chacune de nos formations politiques, nous avons, aujourd’hui, les moyens de porter à l’Assemblée nationale un nombre important de députés de gauche. Députés s’appuyant sur une plate-forme commune, sociale, écologiste et démocratique.

Avant de conclure, insistons là-dessus :

      Toutes les composantes de la gauche de changement doivent dépasser leurs intérêts propres. Elles peuvent et doivent s’unir en proposant au peuple, un pacte pour une majorité de combat et de progrès. Il nous faut pour cela rejeter tout désir hégémonique.

      C’est un contrat d’assurance, un pacte de reconquête. L’assurance pour le peuple, pour les millions de Françaises et de Français qui, le 23 avril, ont fait le choix de la rupture démocratique, écologique et sociale, d’être défendus et protégés.

      Pour en terminer, je rappellerai que le partage, la solidarité, le bien-être commun et la préservation de notre planète sont juste ce que la plus large majorité de nos concitoyens espèrent, désirent et veulent porter en juin dans les urnes et à l’Assemblée nationale.

Chers amis, chers camarades, je vous invite dès à présent à partager le verre de l’amitié. Passons ensemble une bonne journée fraternelle et conviviale !

Je vous remercie. « 

Eric Guellec.

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Le programme culturel estival du relecq-kerhuon est sorti

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Après avoir présenté le Pass’Média, Isabelle Mazelin , en tant qu’adjointe à la culture du Relecq-Kerhuon, présentait dans la foulée le programme culturel et sportif de la commune. Une programmation riche et variée, répondant aux attentes des Relecquois, mais aussi d’une grande partie des habitants de la métropole. L’évènement marquant et attendu de tous: les « Piques-niques Kerhorres »!
Plus d’informations sur le facebook Culture LRK

Paru dans le Télégramme le 19/04/2017
Paru dans le Télégramme le 19/04/2017

Jean Michel Le Lorc’h, Conseiller municipal en charge des Conseils consultatifs de quartiers.

Jean Michel le lorc'h

Depuis le Conseil Municipal du 02 mars 2017, j’ai la chance d’être conseiller municipal en remplacement de Jean Claude LARDIC démissionnaire. Je salue d’ailleurs Jean Claude Lardic pour le travail et l’action  de qualité qu’il a mené sur la Ville de Brest et notamment auprès de la Jeunesse.

Ma délégation consiste à l’accompagnement des Conseils Consultatifs de Quartier. Des instances de réflexion, de débat et d’initiative sur le cadre de vie, l’animation, les aménagements… les CCQ favorisent avant tout l’intervention citoyenne dans les politiques publiques et les projets que nous impulsons chaque jour.

Les élus communistes ont compris très tôt que le champ des décideurs politiques devait être élargi, au niveau local comme au niveau national, et que la représentation politique devait se faire dans un dialogue permanent avec les habitants.

C’est tout le sens de ces Conseils consultatifs de quartier où l’on échange, où l’on dialogue, où l’on co-construit la Ville de demain, ensemble. Je suis très heureux d’être en charge de ces lieux d’effervescence démocratique.

Ils sont ouverts à tous les habitants brestois. J’invite chacun à se saisir de ce formidable outil citoyen et à intégrer les groupes de travail qui existent. En octobre 2017, il y aura également  un appel à candidature pour le renouvellement des membres des CCQ . Prenez y toute votre place !

Ce dispositif  s’organise à l’échelon quartier et inter quartiers, au plus proche des habitants et des questionnements de chacun :

  • 7 mairies de quartier, 7 CCQ coprésidés par l’adjoint.e au Maire et un habitant, 5 à 6 élus de proximités associés aux travaux de chaque CCQ
  • Un adjoint au Maire en charge de la coordination des mairies de quartier : JL Polard
  • Un conseiller municipal délégué à l’accompagnement des CCQ : JM Le Lorc’h
  • Une articulation avec une vice-présidente de Brest métropole pour la participation de membres des conseils citoyens aux instances de gouvernance du Contrat de Ville : I Melscoët
  • Chaque CCQ est animé par un bureau composé de 11 personnes (habitants, élu-e-s, représentants d’association…etc.)
  • Chaque quartier définit ses thèmes de travail et son organisation en groupes projets
  • L’inter quartier est utilisé pour des informations générales (le budget de la collectivité, son organisation …), sur des dossiers spécifiques en amont d’une démarche de travail proposée par la collectivité aux CCQ (stationnement payant, plan piéton, territoire zéro déchet zéro gaspillage, Nord Penfeld …) ou sur des sujets d’information en lien avec des partenaires de la collectivité (déploiement des compteurs Linky et Gaspar …°).

Ces démarches sont plus longues mais rencontrent la satisfaction de tous. Je suis attachée à cette proximité qui permet l’expression de tous. Elle est vitale pour notre démocratie.

Depuis ma nomination, c’est dans cet esprit que j’ai animé mes 3 premières  réunions ( Zéro déchets / Réseaux sociaux et Gaspar). Toujours à l’écoute des idées, des avis, pour enrichir l’action que nous portons, faire intelligence collective et surtout construire ensemble les projets et les initiatives de demain.

Jean Michel Le Lorc’h, Conseiller Municipal délégué à l’accompagnement des Conseils consultatifs de quartiers.

BELLEVUE / LE RENOUVEAU : La concertation s’engage pour construire ensemble le Bellevue de demain

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Je convie chacun des habitants, des acteurs locaux, à venir participer à la réunion de concertation que nous organisons le 9 MAI 2017 DE 18h à 20h à la Baraque sur notre projet urbain.

Informer, bien sûr ; consulter, aussi ; mais bâtir ensemble l’avenir de notre quartier, c’est encore mieux.

Prenez y toute votre place !  Échanger, proposer, confronter, dans un esprit de dialogue et de confiance, c’est ce qui nous permettra de dresser ensemble des pistes d’aménagement qui feront notre quartier de demain. Où le bien vivre et la solidarité  resteront les maitres mots, n’en déplaise à certains !

Vous trouverez ci dessous la méthode participative que nous mettons en place pour permettre à chacun de donner son avis ainsi que les grandes étapes de la consultation qui s’engage.

Je vous attends nombreuses et nombreux,

Jacqueline Héré, Maire Adjointe en charge du Quartier de Bellevue.

Les prochaines concertations auront lieu les 9 Mai et 6 Juillet prochain. Afin de faciliter l’organisation, il est souhaitable de s’inscrire au 02 98 33 50 50 , ou sur concertation-bellevue.brest.fr

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Une ambition culturelle au Relecq Kerhuon

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Isabelle Mazelin, Adjointe à la Culture du Relecq Kerhuon présentait la semaine dernière la nouvelle carte Pass’ Média permettant d’élargir les abonnements à 6 villes voisines dont Brest. Les adhérents  pourront maintenant emprunter dans 13 médiathèques différentes du territoire métropolitain. Cette nouvelle carte permet un élargissement conséquent de l’offre culturelle aux habitants kerhorres.

 

Paru dans le Ouest France le 17/04/17
Paru dans le Ouest France le 17/04/17

Discours d’ouverture de la semaine contre le mal-logement

Claude

Claude BELLEC est intervenue ce mardi 04 avril à l’occasion de la « Semaine du mal-logement ». Brest a été retenue par la fondation Abbé-Pierre pour organiser une journée durant laquelle des tables rondes et des stands permettaient de présenter ce qui se fait dans la métropole pour lutter contre le mal-logement. Métropole qui a fait du mal-logement un des axes prioritaires durant ces dix dernières années en proposant une politique facilitant l’accès a un logement digne pour tous. Ce fut également l’occasion pour l’association de présenter son 22ème rapport sur l’état du mal logement en France.

Voici le discours qu’elle a prononcé :

« Bonjour et bienvenue à toutes et à tous.

Merci à la Fondation Abbé Pierre d’avoir choisi la mairie de Brest, pour ses actions dans le cadre de la semaine contre le mal logement.

Nous sommes heureux de vous y accueillir aujourd’hui.

Ce forum des initiatives solidaires sur la lutte contre le mal-logement va, par la richesse de ses débats et la qualité de ses intervenants, être un succès et nous faire avancer ensemble, j’en suis persuadée.

A ce titre je remercie toutes les associations présentes aujourd’hui. Je ne les nommerai pas, j’aurai peur d’en oublier. Elles sont nos partenaires et elles permettent chaque jour par leur dynamisme, la mise en œuvre d’actions innovantes pour lutter contre le mal logement et la précarité. Vous pourrez les rencontrer, échanger avec elles toute la journée, sur leur stand, dans les allées de ce forum.

Cette année marque les 10 ans de la disparition de l’Abbé Pierre. Résistant dans le Vercors, député, militant associatif, il a toujours consacré sa vie aux plus démunis. L’Abbé Pierre s’était engagé avec humilité pour l’humanité et ses mots de l’hiver 54 appelant à l’insurrection de la bonté sont encore dans nos mémoires. 63 ans après la lutte contre le mal-logement continue d’être indispensable.

Les enjeux sont énormes, car le fait de ne pas avoir de logement, ou de vivre dans un logement indécent voire insalubre, est un facteur majeur d’accroissement des inégalités.

Dans la 1ère table ronde nous aurons l’occasion de revenir sur l’Etat du mal logement en France, son aggravation, puisque sont touchées  aujourd’hui, non seulement les classes populaires, mais aussi les classes moyennes, et que le désengagement de l’Etat ne cesse d’augmenter, même si la loi SRU sur les logements sociaux est devenue plus pressante et plus coercitive pour les communes réfractaires.

Parce que le logement social est le moyen le plus sûr de rendre concret le droit au logement.

On mettra aussi à l’actif de l’État, la loi sur le droit au logement opposable (DALO). Là  aussi c’est une grande avancée.

Brest et sa métropole ont fait de cette lutte contre l’exclusion par le logement (une parmi les autres) une priorité depuis de nombreuses années. En effet nous savons que faciliter l’accès au logement digne pour tous est le pivot de toute politique progressiste de l’Habitat

BMH (Brest métropole Habitat) et l’ensemble des organismes HLM présents sur le territoire se mobilisent pour proposer  et produire des logements destinés à la location et à l’accession sociale à la propriété, avec pour objectif de la diversité, de la qualité, de la solidarité (handicap, personnes âgées, jeunes, habitat participatif, pensions de famille).

Nous devons répondre aux besoins d’une population de plus en plus précaire et aux revenus souvent très bas et nous souhaitons leur proposer comme à tous,  un logement digne. La rénovation énergétique est un de nos axes d’intervention, car se chauffer devient pour certains de plus en plus dur.

Nous agissons pour améliorer ce qui existe déjà et nous produisons des logements neufs.

Dans le cadre d’un dispositif regroupant l’ensemble de nos partenaires, dont la Fondation Abbé Pierre fait partie, la CASAL, (Commission d’Accompagnement Social et d’Accès au Logement) nous mettons en œuvre une politique volontariste, et  ce depuis déjà longtemps en matière d’hébergement d’urgence, d’hébergement temporaire, de logements d’insertion et d’habitat adapté, d’hébergement pour les demandeurs d’asile.

Des publics qu’avec l’aide des travailleurs sociaux et des associations, nous accompagnons vers l’insertion et l’autonomie.

Quelques chiffres pour 2016 : la CASAL a traité 800 dossiers, a fait 125 propositions de relogements, a fait 99 admissions de ménage en CHRS.

En tout ce sont environ 1500 places estimées pour des solutions de logement et d’hébergement accompagnés avec nos partenaires sur l’ensemble du territoire.

1500 places cela paraît beaucoup et pourtant c’est peu, au regard du temps qu’il faut aux familles pour devenir ou redevenir autonomes !

Depuis janvier de cette année, nous avons en charge pour la métropole le FSL (fonds de solidarité Logement) qui aide au maintien durable dans un logement en tenant compte de la nature des difficultés des ménages.

Nous essayons de répondre au mieux à la grande diversité des situations, parfois grâce à des passerelles avec le parc privé conventionné (liens privilégiés avec une AIVS).

Un constat toutefois : les parcours de vie rendent parfois difficiles les orientations vers un logement plus pérenne.

Le parc privé est aussi l’objet de nos préoccupations : création du cellule de lutte contre l’habitat indigne, avec un volet de travail important sur la précarité énergétique (pour les publics les plus fragiles, copropriétés en difficulté… Nous finançons des études, animons des dispositifs et aidons financièrement les particuliers.

Le traitement des immeubles dégradés et vacants sont des objectifs prioritaires du renouvellement urbain et pour cela le travail avec la cellule est essentiel. 

S’il semble utile d’examiner ce que nous avons accompli et ce que nous accomplissons dans notre collectivité, c’est bien pour continuer à tracer des perspectives d’avenir et d’action pour un droit au logement digne pour tous, celui-ci étant au cœur de la vie des gens.

Il doit redevenir une grande cause nationale, un barrage au creusement des inégalités. Cela signifie des moyens : retour des aides à la pierre au niveau nécessaire pour un Habitat public digne de ce nom, encadrement des prix du foncier destiné au logement social, par exemple.

Plus de 70% des Français ouvrent droit à l’accès au logement social et 81% souhaitent qu’on développe cette forme d’habitat.

Cela passe aussi par un renforcement de l’encadrement des loyers. Bien souvent la proportion des charges et du loyer dépasse 30% du budget des familles. Il y a 30 ans on considérait que les dépenses de logement ne devaient pas dépasser 20% du budget des ménages, 25% il y a 15 ans, aujourd’hui on considère que 30% des revenus d’un ménage sont acceptables.

Que dire du « reste à vivre » sinon qu’il est bien souvent un « reste  à survivre ».

Le logement doit permettre l’autonomie, pas l’inverse.

Enfin je voudrais souligner un point d’actualité. Alors que la trêve hivernale des expulsions a pris fin le 31 mars dernier, une circulaire interministérielle rappelle les obligations de prévention à mettre en place pour tendre au « zéro expulsion sans relogement » pour les locataires du logement social.

Inutile de rappeler ici que la préoccupation du bailleur principal du territoire BMH en l’occurrence est bien d’agir en amont dès les premiers signes de difficultés, afin d’aider les ménages à faire face à cette situation et à garantir le maintien dans le logement. En 2016  le taux a tout de même augmenté de 15%, même si la négociation et l’écoute permettent le règlement à l’amiable d’un tiers de ces situations.

Il à noter que la situation de ces ménages « exclue » du logement dit de droit commun se retrouve dans nos commissions CASAL qui réceptionnent  et traitent une part non négligeable d’entre elles.

Voilà pour conclure et laisser la place à la richesse des échanges.

Le mal logement n’est pas une fatalité, mais la route est encore longue et plus nous serons nombreux à nous y engager, plus nous produirons d’avancées concrètes qui serviront à celles et ceux pour lesquels nous agissons.

C’est à cela que va nous servir cette journée.

Je vous remercie. »

Réaction de Jacqueline Here

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« Dans votre article en date du 29 mars, vous avez interrogé quelques habitants du quartier de Bellevue dans le cadre de l’élection présidentielle.  

S’il ne m’appartient pas de commenter leurs points de vue, chacun étant libre de ses opinions, je souhaite cependant vous informer que certaines paroles ont choqué de nombreux habitants qui m’ont fait part de leur agacement de voir que le quartier de Bellevue est, une fois de plus, stigmatisé et montré du doigt comme une zone où il y a « trop de délinquance » et où on n’ose plus « sortir la nuit ».  

Ces propos sont bel et bien, dans le cadre de cette campagne, le relais des thèses sécuritaires du Front National .

Affirmer que « les politiques se foutent de nous » est proprement choquant pour les élus qui,  en concertation avec les habitants, s’investissent quotidiennement pour améliorer notre quartier.

Avec des résultats probants, j’en veux pour preuve les réaménagements de parcs et aires de jeux sur le quartier , sur le jardin Royan, le square Youri Gagarine, l’espace Madeleine Porquet, les aménagements de sécurité et la création d’une zone bleue de stationnement sur la place Napoléon III en collaboration étroite avec les commerçants, la réfection totale du parking Changarnier, l’agrandissement et le réaménagement de la résidence Kerlévennez, l’installation d’ascenseur pour la mise aux normes d’accessibilité dans les écoles Quizac, Dupouy, cet ensemble totalisant des investissements proche de plus de 18 millions d’euros !

Sans compter nombre de projets, qui vont émaner des concertations en cours avec les habitants, dans le cadre du renouvellement urbain.

Bellevue évolue, Bellevue s’améliore et cela est le fruit d’une volonté politique concertée et porteuse d’avenir.  

Ici, n’en déplaise à certains, on continue de bien vivre.

Non sans difficultés, non sans problèmes, mais avec fierté et dans un esprit de solidarité.« 

Jacqueline Héré,

Adjointe au maire en charge de Bellevue

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L’article en question, paru le 29/03/2007 dans le Ouest France
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Paru dans le Ouest-France le 04/04/2017

Quelle Agriculture pour demain?

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Un nouveau modèle agricole  est possible pour sortir de la crise !

On a cru pouvoir mettre en place une agriculture à moindre coût. Il n’en est rien. Rechercher à tout prix à produire des aliments tout-venant conforte un modèle à bout de souffle qui pollue, met en danger les paysans et réduit la biodiversité.

UNE CRISE D’AMPLEUR

Alors que les profits des groupes de la grande distribution flirtent avec les sommets, la paysannerie française est en grande difficulté. Par exemple, l’ensemble des filières d’élevage fait face aux chutes des prix qui cristallisent la colère des éleveurs. Le kilo de porc s’échange à 1 euro alors que l’accord de juillet 2015 devait aboutir à un prix d’achat producteur de 1,40 euros. Les producteurs de lait subissent des rémunérations inférieures à 0,30 euros par litre. En viande bovine les cours sont catastrophiquement bas depuis des années, aux alentours de 3,51 euros/kg. Les céréaliers…etc. Tous subissent la course aux prix bas.

DES AGRICULTEURS A BOUT DE SOUFFLE

Dans notre pays, 10 000 agriculteurs quittent le métier chaque année. Un agriculteur se donne la mort tous les deux jours. Un tiers d’entre eux touche moins de 350 € par mois. Nos producteurs ne sont pas victimes d’une simple fluctuation conjoncturelle des prix, mais d’une crise profonde et durable, conséquence des choix politiques libéraux au niveau européen : des marchés et des volumes sans régulation ; une valeur ajoutée captée en aval de la production ; une mise en concurrence permanente sur la base des prix mondiaux, avec des traités de libre-échange, comme le CETA entre l’Union Européenne et le Canada, qui prévoit notamment d’ouvrir la voie sans droits de douanes à des centaines de milliers de tonnes de viande bovine et porcine.

PRIX BAS POUR LES PAYSANS, PRIX HAUT POUR LES CONSOMMATEURS : PERDANT/PERDANT

Acheté 1 euro le kilo aux éleveurs, le prix du porc se situe entre 5 et 10 euros dans nos filets à provisions. Pour le bœuf, 3,5 euros deviennent entre 15 et 30 euros. Malgré les discours, rien n’a changé pour les enseignes de la grande distribution et les centrales d’achat ! Si tant est qu’elles achètent en France !

Au plan de soutien à l’élevage de 700 millions d’euros de l’été 2015, 125 millions de plus ont été annoncés le 27 janvier dernier. 25 millions seront dédiés au report d’annuités bancaires ouvert aux producteurs de palmipèdes, 130 pour les éleveurs du Sud-Ouest affectés par la grippe aviaire. Au total 290 millions d’euros supplémentaires ont été annoncés le 27 janvier 2016. Les syndicats agricoles signalent pourtant que les éleveurs ne voient pas la couleur de ces aides conjoncturelles, au demeurant insuffisantes, qui se perdent dans les circuits…

LES PROPOSITIONS DU PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS :

Elles visent à répondre à la rémunération du travail paysan, à l’accès à tous à une alimentation de qualité, à l’urgence de réponses liées aux crises.

EN FRANCE

  • Encadrer les marges et pratiques abusives de la grande distribution.
  • Définir les prix agricoles (prix planchers) au travers de négociations annuelles et pluralistes, par des conférences sur les prix.
  • Les filières alimentaires relocalisées doivent être soutenues. L’indication d’origine des produits agricoles et de la mer, transformés ou non, doit être appliquée.
  • Protéger les producteurs des aléas climatiques, économiques et sanitaires à travers un système d’assurance mutuelle démocratique calamités.

Il faut porter collectivement une grande politique agricole et alimentaire, en France comme en Europe. Et pour cela, les moyens sont bien là ! Les 50 milliards d’euros que représente aujourd’hui le budget annuel de la PAC ne sont qu’une goutte d’eau au regard des richesses produites chaque année au sein de l’UE : 14 000 milliards d’euros. Ce sont les propositions que portent les parlementaires COMMUNISTES.

EN EUROPE

Les négociations sur le TAFTA (Europe/USA) ont repris à Bruxelles. On demande d’y porter une exception agricole, comme cela a été fait pour la culture. Si le TAFTA est signé, par exemple en matière de viande bovine, cela va signifier ici moins 50% de rémunération pour les producteurs.
Pour affirmer sa souveraineté alimentaire l’Europe doit se doter d’outils :

  • Mise en place de prix indicatifs.
  • Appliquer le principe de préférence communautaire ou de clauses de sauvegarde visant cet objectif.
  • Réaffirmer le besoin d’outils de gestion et de planification (stocks de sécurité alimentaire).
  • Conquérir de nouveaux droits sociaux pour les travailleurs de l’agriculture.
  • Condamner le dumping social par l’exploitation des travailleurs détachés

Hommage à Jean Nedelec

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Le Groupe des élu-e-s Communistes a eu la tristesse d’apprendre le décès d’un camarade, et fervant militant, Jean Nédelec. Un dernier hommage lui sera rendu ce Mercredi 5 avril au Vern à 14h30. Les élu-e-s souhaitent adresser leur soutien aux proches de ce Militant infatigable de la laïcité et des idées progressistes, et apporter leur amitié dans ce moment douloureux.

Ismaël Dupont, secrétaire départemental de la fédération du Finistère du Parti Communiste Français, a écrit un texte pour lui rendre hommage:

« Notre camarade Jean Nédelec qui s’est éteint à 97 ans il y a trois jours est né le 1er mars 1920 dans la commune du Faou.

Quand il a six ou sept ans, ses parents quittent le Faou pour rejoindre Brest. Son père, Alexis Nédelec, était un ancien de la Marine militaire où il avait passé 15 ans de service. A onze ans, Jean Nédelec devient ami à l’école avec un fils de cheminot communiste, Georges Bozec, futur agrégé de Lettres. C’est Georges qui l’initie à la musique, à la politique, et fortifie en lui le goût des études. Le père de Jean Nédelec, alors ouvrier à l’arsenal, est adhérent de la SFIO et de la CGT au moment du Front Populaire, quand Jean Nédelec étudie au lycée en tant que boursier (le lycée était payant et accessible à très peu de jeunes à cette époque). Il a eu comme professeur Roparz Hémon (Louis Nemo) et Marcel Hamon, futur député communiste des Côtes-du-Nord (de 1945 à 1951 et de 56 à 58) et maire de Plestin-les-Grèves.

En 1939, Jean Nédelec devient instituteur, nommé à Plogoff. Il est mobilisé, puis, après l’armistice, il est envoyé quelques temps dans un camp en Dordogne où il fait la connaissance du futur responsable communiste et résistant breton Daniel Trellu, instituteur lui aussi. En janvier 1941, Jean Nédelec revient à Brest, où il retrouve en 1942 une affectation d’instituteur. Son père est arrêté par la Gestapo en 1942, puis relâché assez vite. Il était soupçonné un moment d’être un espion et un résistant à l’arsenal pour avoir fait un dessin assis face à la rade. Comme beaucoup de bretons, son père écoute la BBC. En 1943, Jean Nédelec est muté à Landeleau. Il se marie avec Marguerite le 27 septembre 1943. Jean Nédelec entre dans un groupe de résistance en 1944 avant le débarquement. Il est ensuite envoyé en poste à Loqueffret et c’est là qu’il vit la libération de la Bretagne. Il est à nouveau mobilisé pour protéger et surveiller des prisonniers Allemands à Erquy en mai 1945, puis envoyé en poste à Collorec comme directeur d’école. « C’est dans cette commune de Collorec, écrit-il dans ses mémoires (1920-1980, 60 ans de vie militante dans le Finistère), qu’il allait vivre sept années de combat qui ont fait de lui un militant laïque, un militant politique ».

Il adhère dans l’immédiate après-guerre au Parti Communiste. Le militant communiste du centre-Finistère, Alain Cariou, ridiculise André Monteil, député du MRP, en créant une connivence avec le public d’une réunion publique contradictoire en lui parlant et plaisantant avec lui en breton, langue que ne comprend pas Monteil. Jean Nédelec crée l’amicale laïque de Collorec et commence à militer à la Fédération des oeuvres laïques tout en devenant ami avec un abbé progressiste, l’abbé Dolou, entraîneur d’une équipe de foot comme lui, à qui il se plaint qu’on ait labouré le terrain de foot des jeunes laïques de l’Union sportive de Collorec en forme d' »attentat clérical ». Ses relations sont beaucoup plus tendues avec le directeur de l’école privée. Abonné de la rue Ar Falz, il organise avec Armand Kéravel, son président, la représentation du pièce de théâtre en breton à Collorec. Les 10 et 11 août 1946, Jean Nédelec assiste à neuvième conférence fédérale du Parti Communiste en présente de Jeannette Vermeesch, femme de Maurice Thorez. Le militant communiste du centre-Finistère au breton truculent, Alain Cariou, y est la cible des réprimandes de Jeannette Vermeersch, puis quatre ans plus tard à la conférence fédérale de Douarnenez de Jacques Duclos. Jean Nédelec goûte peu la sévérité des reproches infligés à Alain Cariou, les injonctions à l’auto-critique, et l’autoritarisme de certains dirigeants. C’est un militant communiste ouvert, d’esprit unitaire et sans sectarisme, critique vis-à-vis de certains réflexes politiques staliniens. Au début des années 50, il s’implique beaucoup au SNI- FEN/CGT et à l’Union départementale CGT.

A la fin des années 50 et jusqu’en 1961, Jean Nédelec s’implique ardemment pour la Paix en Algérie. Il luttera toute sa vie pour la paix, y compris pendant la première guerre du golfe en 1991, en créant un Comité Pour la Paix à Brest. Un des grands moments de combat pour la paix pour lui a été la mobilisation autour du procès d’Henri Martin (1950-1953), qui avait dénoncé la guerre coloniale en Indochine par des distributions de tracts aux marins à Toulon en 47. D’abord jugé à Toulon par un tribunal militaire, il est condamné à 5 ans de prison puis, après deux ans d’emprisonnement à la centrale de Melun, il est rejugé à Brest le 2 juillet 1951. A cette époque, le Parti Communiste, dont le responsable finistérien est Daniel Trellu, « ancien Colonel Chevalier de la Résistance qui n’était pas homme de demi-mesure », milite avec ardeur pour la libération d’Henri Martin et Brest est envahi par les CRS. Le tribunal de Brest confirma le jugement de Toulon mais Henri Martin fut finalement libéré le dimanche 2 août 1953. En 1963, Jean Nédelec se porte volontaire pour récupérer en Algérie des dossiers d’enseignants ayant servi pendant l’occupation française. Il écrit des billets politiques élogieux et optimistes sur la construction du socialisme en Algérie pour sa revue syndicale. Jean Nédelec participe avec passion aux travaux du Comité d’action Laïque, au côté du socialiste Charles Drapier, partisan d’une ligne très anti-cléricale qui n’est pas la ligne majoritaire, de Jean Kervizion, d’Alain Cariou et de Louis Le Roux. Il dénonce avec des camarades d’Ecole Emancipée la loi Debré adoptée en 1959 accordant des subventions aux établissements privés. 170 000 signatures contre la loi Debré sont récoltées à cette époque dans le Finistère. 

Sa première responsabilité à la Fédération des Œuvres Laïques date de 1961. Il enseigne alors à l’école primaire des Quatre-Moulins à Brest, dans un cours préparatoire de 48 élèves! Il va aussi s’impliquer fortement au Patronage Laïque de Saint-Pierre et des Quatre moulins. De 1964 à 1967, il est responsable du service culturel de la F.O.L. Et de 1967 à 1979, Jean Nédelec exerce les fonctions de secrétaire général de la Fédération des Œuvres Laïques du Finistère. Quand il écrit ses mémoires, en 2002, à déjà 82 ans, Jean Nédelec les conclut avec ces paroles si belles et si sages:  

« J’ai pris des responsabilités, je les ai assumées de mon mieux, conscient d’avoir été un maillon de la chaîne de solidarité qui unit entre eux les femmes et les hommes de bonne volonté, d’avoir apporté ma pierre à la construction d’un monde meilleur, d’une France Laïque, tolérante, luttant contre le racisme, pour la paix dans le monde, essayant d’établir une égalité des citoyens et des citoyennes en tous domaines, ce qui est hélas loin d’être réalisé, mais pourquoi pas…

VIVE L’UTOPIE! »

Jean Nedelec, la Fédération du Parti Communiste rend hommage à ta vie de militantisme au service de l’Humain et de l’émancipation. Nous exprimons à ta famille notre sympathie dans la peine qu’elle traverse.

Ismaël Dupont, secrétaire départemental de la fédération du Finistère Parti Communiste Français. »ob_07c940_jean-nedelec-iere-de-couverture