Sillage n°243 – Tribune des élues et élus communistes – Une ambition réaffirmée pour l’éducation populaire

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Une ambition réaffirmée pour l’éducation populaire

L’histoire de Brest s’est toujours construite sur une forte volonté d’engagement citoyen et bénévole de ses habitantes et habitants au service du vivre-ensemble. Aussi, notre ville bénéficie aujourd’hui d’un maillage dense de 22 équipements gérés et animés par diverses associations d’éducation populaire, affiliées à 5 fédérations, dans tous les quartiers de la ville, au plus près des Brestois et des Brestoises.

Porteuses des valeurs de l’éducation populaire, notamment d’épanouissement et d’émancipation, ces structures associatives permettent la mobilisation et l’implication du plus grand nombre dans des lieux et des projets qui proposent des activités de qualité, éducatives, sportives, culturelles, sociales, solidaires. Lieux d’exercice de la démocratie, ces structures renforcent la cohésion et portent une véritable dynamique de progrès social dans les quartiers. Elles sont des partenaires essentiels et de longue date de la Ville.

Parce que nous partageons les valeurs et les objectifs d’éducation populaire que portent ces associations, notre équipe municipale s’était engagée à pérenniser et augmenter le soutien de la Ville auprès d’elles durant ce mandat.

Après une première revalorisation en 2021, une démarche collective de dialogue a permis d’aboutir à des propositions de nouvelles conventions 2022-2026 entre la Ville et ces associations.

En renforçant le soutien de la Ville, ces nouvelles conventions marquent notre ambition pour l’éducation populaire à Brest. Elles leur offrent de la visibilité et s’attachent à respecter les principes de liberté et de démocratie associatives qui nous sont chers. Elles portent des objectifs partagés répondant aux enjeux actuels : notamment la promotion de l’engagement citoyen, l’accompagnement de la jeunesse, le soutien à la vie de quartier et au développement du lien, si essentiels dans la période.

Le groupe des élues et élus communistes

Eric GUELLEC, Mathilde MAILLARD, Jacqueline HERE, Jean-Michel LE LORC’H, Sandra LE ROUX, Taran MAREC, Anne-Catherine CLEUZIOU, Claudie BOURNOT-GALLOU

Tribune 243 – Une ambition réaffirmée pour l’éducation populaire

CONSEIL MUNICIPAL 3 FEVRIER – BUDGET PRIMITIF 2022 – ERIC GUELLEC

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Eric Guellec, adjoint au maire de la ville de Brest, est intervenu lors du dernier conseil municipal, le jeudi 3 février dernier la délibération 1 relatif au budget primitif pour l’année 2022.

Conseil municipal 3 février 2022 – Intervention Eric Guellec – Budget Primitif 2022

« Monsieur le Maire, chers collègues,

Nous le disions la semaine dernière à l’occasion du conseil de métropole, le vote des budgets primitifs 2022 s’inscrit une nouvelle fois dans un contexte particulier lié à la crise sanitaire et à ses conséquences sur le plan économique et social.

En ce début d’année, l’inflation se confirme à un niveau élevé. Cela pose indirectement la question du pouvoir d’achat et de la vie chère et de notre manière d’apporter des réponses solidaires à ces problématiques et aux enjeux de la sortie de crise.

Le budget primitif 2022 de la Ville de Brest que nous nous apprêtons à voter correspond à cette nécessité, autant qu’il correspond aux engagements que nous avons pris vis-à-vis des Brestoises et des Brestois en 2020.

Ainsi, en 2022, avec ce budget primitif, nous allons continuer d’agir dans tous les champs des politiques publiques, au bénéfice de tous les habitantes et habitants, dans tous les quartiers de Brest.

En 2022, nous allons continuer d’agir pour soutenir et accompagner de manière accrue les associations brestoises. Elles tiennent et tiendront un rôle de premier plan dans le développement du lien social et du vivre-ensemble dans notre ville, des enjeux essentiels dans la période.Eric - Copie

En renforçant le soutien de la Ville, les conventions que nous voterons tout à l’heure avec les associations gérant et animant les équipements de quartier, ainsi que les fédérations auxquelles elles sont affiliées, marquent une nouvelle ambition pour l’éducation populaire à Brest.

Ce soutien réaffirmé va permettre de conforter des dynamiques collectives de progrès social, d’engagement citoyen et d’émancipation, dans tous les quartiers de la Ville.

De la même manière, en 2022, nous allons continuer d’agir pour faire de Brest une ville éducative, à l’appui de tous nos dispositifs en la matière et d’une politique d’investissement renforcée pour moderniser le patrimoine public éducatif, établissements publics scolaires, équipements municipaux de quartiers, Maison des Associations de Pen Ar Créac’h.

Ces opérations permettront de répondre aux impératifs écologiques mais aussi aux problématiques de hausse des coûts énergétiques si elles étaient amenées à se prolonger…

En 2022, nous allons continuer d’agir pour le bien-vieillir à Brest. L’actualité récente du scandale des EHPADs privés à but lucratif ORPEA nous démontre ô combien la gestion publique de ces structures est autant une nécessité qu’une garantie pour accompagner dans la dignité nos concitoyens dans le Grand Age.

La rénovation des EHPADs Antoine SALAUN et Louise LE ROUX gérés par le Centre Communal d’Action Sociale permettra à ce titre d’améliorer la qualité d’accueil des résidents et de leur famille.

En 2022, nous allons continuer d’agir pour le renforcement des solidarités grâce notamment à l’action des équipes du Centre Communal d’Action Sociale qui bénéficieront prochainement de locaux rénovés et modernisés, grâce aussi à la restructuration du Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale du Foyer du Port.

En 2022, nous allons continuer d’agir pour la tranquillité de toutes les Brestoises et tous les Brestois avec la mise en œuvre, entre autres, de la brigade de tranquillité urbaine et d’autres mesures de prévention et d’accompagnement de la population. Nous le disions tout à l’heure, la tranquillité publique est un droit fondamental dont chacun et chacune doit bénéficier.

Monsieur le Maire, chers collègues, nous en sommes convaincus, dans un contexte incertain, ce budget primitif 2022 constitue une bonne nouvelle pour Brest, pour les Brestoises et les Brestois.

A l’appui d’une politique d’investissement en progression, il maintient intacte notre ambition pour la transformation de la Ville avec la volonté d’améliorer la vie quotidienne des Brestoises et des Brestois dans tous ses aspects et de bâtir une ville toujours plus solidaire et durable. Il propose de continuer à développer des services publics de qualité, accessibles à tous. Tout cela, sans mobiliser le levier fiscal pour la douzième année de suite. Alors que le pouvoir d’achat de nos concitoyens subit la hausse des prix, ce choix renouvelé est à mettre à notre actif.

C’est donc un budget à la fois sérieux et ambitieux qui saura bénéficier à tous nos concitoyens brestois, dans tous les quartiers de la Ville.

C’est pour ces raisons que le groupe des élus communistes votera ce budget primitif 2022.

Je vous remercie. »

Commémoration du 60ème anniversaire du massacre de Charonne

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Le 8 février 1962, une manifestation contre les attentats et les crimes de l’OAS (Organisation de l’Armée Secrète) et en faveur de la paix en Algérie est sauvagement réprimée par la police alors dirigée par le préfet Maurice Papon.
9 morts (membres de la CGT et du Parti Communiste Français) et des centaines de blessés sont à déplorer.
60 ans après, ce mardi, nous étions rassemblés rue Daniel Fery (la plus jeune victime d’à peine 15 ans) à Brest pour se souvenir et rendre hommage aux victimes de cette répression.
Un dépôt de gerbe a été réalisé par la section du Pays de Brest du PCF, en présence d‘Eric Guellec, adjoint au maire de Brest en charge des associations patriotiques et des anciens combattants, ainsi que des représentants de l’ARAC (Association Républicaine des Anciens Combattants) et de l’UL CGT.
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CONSEIL MUNICIPAL 3 FEVRIER – DECLARATION LIMINAIRE – ERIC GUELLEC

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Durant le conseil municipal du 3 février, Eric Guellec, adjoint au maire de la ville de Brest, a réalisé une déclaration liminaire relatif à la sécurité et les transports sur Brest.

Conseil municipal 3 février 2022 – Intervention Eric Guellec – Transports et sécurité

 

« Monsieur le maire, chers collègues,

Vous venez de faire état de la situation qu’a connue notre ville.

Elus communistes, nous condamnons avec fermeté ces actes de violence inadmissibles et nous réaffirmons notre soutien aux élus qui ont été menacés, aux personnels BIBUS, aux pompiers et forces de police qui sont intervenues en première ligne dans les conditions qu’on connaît, aux usagers du service public ainsi qu’aux habitantes et habitants des quartiers et des secteurs concernés.

Le droit à la tranquillité publique est un droit fondamental qui doit bénéficier à tous nos concitoyens de la même manière sur l’ensemble du territoire de la République. Il doit être garanti à toutes et tous de vivre dans la sécurité.

Alors que faire ?

Même si ça ne résoudra pas tout, évident, il s’agirait déjà que l’Etat fournisse à Brest et à ses habitants des moyens de force de police nationale supplémentaires.

Sur le sujet, votre action et votre ténacité, Monsieur le maire, auront déjà permis à notre ville de bénéficier de l’arrivée de nouveaux policiers nationaux.

Effectifs de police nationale qui nous avaient été sabrés sous l’effet des politiques de saccage des services publics menées par Nicolas Sarkozy.

Communistes, nous demandons l’embauche en France de 30 000 fonctionnaires de police nationale supplémentaires, au sein d’une nouvelle police de proximité, avec les moyens matériels et de formation nécessaires et renforcés pour qu’ils exercent leur travail dans les meilleures conditions possibles.

Pour activer ou réactiver des commissariats de quartier, au plus près des lieux de vie des habitants, dans le quartier de Pontanezen, par exemple.

Pour retisser petit à petit le lien de confiance entre la population, les jeunes notamment, et cette police.

Et à ce sujet, l’on peut regretter aujourd’hui que la droite, comme l’extrême droite d’ailleurs, les propos de Le Pen étaient sans ambigüité sur le sujet l’autre jour, la droite donc, vante les mérites de la police municipale à tout bout de champ, alors que c’est d’une police nationale bien formée et bien rémunérée dont nous avons besoin, dont nos concitoyens ont besoin, dans tous les quartiers et donc notamment dans les quartiers les plus populaires.

La Ville agit bien sûr, à son niveau et en coopération avec l’ensemble de ses partenaires.Eric - Copie

C’est notamment l’objet des politiques de solidarité et de justice sociale que nous menons dans les quartiers et qui ont pour objectif et motivation incessante l’amélioration de la vie des habitantes et des habitants : soutien sans cesse réaffirmé aux associations des quartiers, donc à celles de Pontanezen et notamment à son centre social Horizons, qui réalise un travail remarquable pour et avec les habitants du quartier.

Evoquons aussi la rénovation urbaine de qualité de Pontanezen avec le passage du TRAM et la réhabilitation des logements et espaces publics, le développement de nouvelles infrastructures publiques en cœur de quartier. On pense notamment à la crèche de l’Europe, mais aussi à l’espace Pierre Perret.

L’action pour la tranquillité publique et une action efficace contre la délinquance ne sauraient en effet être dissociée d’engagements forts en matière d’éducation, de justice sociale, d’insertion sociale et professionnelle, d’égalité, de développement des services publics.

Car c’est sur la disparition des services publics, sur le retrait de l’Etat et sur la misère économique que prospèrent les trafics et l’insécurité. Et si tout le monde peut être touché, il n’échappera à personne que ce sont les habitantes et les habitants des quartiers populaires qui en sont les principales victimes.

C’est un sujet grave, qui ne saurait faire l’objet d’aucune instrumentalisation.

L’autre jour, Le Pen est venue à Brest dans le but précisément d’instrumentaliser les difficultés des gens.

Des habitants et des acteurs de l’éducation populaire du Quartier de Pontanézen ont dénoncé cette instrumentalisation comme l’ont dénoncée d’une seule voix l’ensemble des forces politiques de gauche. Et comme nous la dénonçons à nouveau aujourd’hui dans cette enceinte.

Renforcer l’action publique et les solidarités dans les quartiers, c’est ce que notre équipe municipale s’attache à faire ici à Brest sans discontinuer depuis plus de vingt ans.

Agir c’est aussi mettre en œuvre les mesures de notre programme dédié à la tranquillité urbaine et qui ont intégré la convention de renforcement de sécurité signée avec l’Etat.

Ces mesures, et j’en conclurai là, participeront à renforcer la présence physique sur l’espace public et le lien avec les habitants, dans une dimension préventive. Cela, en complément du travail des forces de police nationale compétentes quant à elles sur le sujet difficile des trafics et des violences urbaines.

Monsieur le maire, je vous remercie. »

CONSEIL DE LA METROPOLE 28 JANVIER – FUTUR CONTRAT DES SERVICES DE STATIONNEMENT – JACQUELINE HERE

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Durant le dernier conseil de la métropole, Jacqueline Héré, conseillère de la métropole, est intervenue sur la délibération 9 relatif au futur contrat des services de stationnement.

Conseil de la métropole 28 janvier 2022 – Intervention Jacqueline Héré – Futur contrat des services de stationnement

« Monsieur le Président, chers collègues,

Cette délibération a trait aux principes du futur contrat de gestion des services de stationnement, un service jusqu’alors délégué à la société Q Park France.

Le groupe des élus communistes se félicite de la proposition de ramener le service de stationnement dans le giron public, en quasi régie, avec la création d’une Société Publique Locale dédiée.

Avec cette décision, nous faisons un choix fort, celui de reprendre le contrôle face aux intérêts privés.Jacqueline Héré (2) - Copie

Cet acte de reconquête permettra avec certitude davantage de transparence et de contrôle démocratique.

Cet acte de réappropriation permettra de rendre un service public de meilleure qualité. Il va se réaliser au bénéfice de l’usager. A l’appui notamment d’une politique d’investissement soutenu : avec la rénovation du parking Saint Louis et avec la création de parkings aériens, entre autres.

Enfin, c’est un choix qui sera économiquement avantageux par rapport à une externalisation vers une entreprise privée dont l’objet est avant tout de réaliser du profit.

Communistes, nous serons bien sûr vigilants quant aux évolutions de tarifications du futur contrat.

Monsieur le Président, chers collègues, nous voterons cette délibération.

Je vous remercie. »

 

 

 

 

Rïnkla Brest Patinoire – Inauguration des nouveaux espaces

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Ce samedi 29 janvier 2022, a eu lieu l’inauguration de nouveaux espaces au Rinkla Brest Patinoire sur Bellevue.
Brest’aim s’est associée à Brest Métropole pour réaliser des travaux importants pour répondre au mieux aux attentes du public, des clients, des clubs sportifs et améliorer les conditions de travail tout en réduisant son impact environnemental.

Rïnkla Brest Patinoire

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Inauguration nouveaux espaces Rïnkla

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CONSEIL DE LA METROPOLE 28 JANVIER – BUDGET PRIMITIF 2022 – JEAN-MICHEL LE LORC’H

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Jean-Michel Le Lorc’h, vice-président de Brest métropole en charge de la proximité territoriale, est intervenu lors du conseil de la métropole du 28 janvier concernant la délibération 1 relatif au budget primitif pour l’année 2022.

Conseil de la métropole 28 janvier 2022 – Intervention Jean-Michel Le Lorc’h – Budget Primitif 2022

 

« Monsieur le président, chers collègues

Le vote de ce budget s’inscrit cette année encore dans un contexte particulier du fait de la crise sanitaire qui perdure et des effets qu’elle induit sur le plan économique et social.

Nous l’avions souligné au moment du débat d’orientations budgétaires que grâce à la bonne gestion financière des années passées et au dynamisme retrouvée sur le volet des recettes, nous avions pu poursuivre en 2021 la transformation de notre agglomération tout en menant une politique d’investissement soutenue.

Le budget primitif 2022 que nous nous apprêtons à voter correspond aux engagements qui sont les nôtres vis-à-vis de la population.

En 2022, nous allons ainsi continuer d’agir pour l’environnement et le cadre de vie des habitants.

Nous allons également continuer d’investir dans les équipements et les infrastructures de notre agglomération.Jean-Michel Le Lorc'h - Copie

En 2022, nous allons continuer de nous engager en faveur du développement économique, de l’emploi local et de l’attractivité de notre territoire.

Nous allons continuer de nous engager en faveur des mobilités durables, avec la poursuite des projets de 2ème ligne de tram et de bus à haut niveau de service. Ainsi que celle du renouvellement de notre parc de bus.

En 2022, nous allons continuer d’agir pour renforcer les solidarités.

Le pacte fiscal conclu avec l’ensemble des communes de la métropole va nous permettre de poursuivre notre projet métropolitain.

Monsieur le Président, chers collègues, nous en sommes convaincus, ce budget 2022 va profiter à tous les habitants de l’agglomération. Il s’appuie sur la volonté de maintenir la qualité de notre Service Public et de proposer des perspectives d’avenir à notre territoire et à sa population.

C’est un budget ambitieux et sérieux, c’est pour ces raisons que le groupe des élus communistes le votera.

Je vous remercie. »

CONSEIL DE LA METROPOLE 13 DECEMBRE – DEBAT D’ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2022 – JEAN-MICHEL LE LORC’H

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Lors du dernier conseil de la métropole, Jean-Michel Le Lorc’h, vice-président de Brest métropole en charge de la proximité territoriale, est intervenu sur la délibération 1 relatif au débat d’orientations budgétaires concernant l’année 2022.

Conseil de la métropole 13 décembre 2021 – Intervention Jean-Michel Le Lorc’h – DOB 2022

 

« Monsieur le Président, chers collègues,

Ce débat d’orientations budgétaires est la première étape de la construction du budget primitif de notre collectivité pour l’année 2022, un temps démocratique et institutionnel important.

Une nouvelle fois, ce débat s’inscrit dans un contexte particulier du fait des prolongations que jouent la crise sanitaire et ses effets sur le plan économique et social. En effet, si le rebond économique est bien là en France et dans le Pays de Brest, grâce notamment aux actions volontaristes des collectivités dont Brest métropole, les conséquences de la crise sur le plan social restent bien présentes pour les populations. Beaucoup de nos concitoyens subissent aujourd’hui « la vie chère » sous l’effet d’une inflation qui se réveille et qui emporte aussi des conséquences sur les budgets des collectivités locales.

En 2021, en dépit d’un contexte compliqué, soumis aux aléas et aux incertitudes de la pandémie notamment, notre collectivité aura malgré tout tenu le choc et retrouvé une activité normale. Grâce à la bonne gestion financière des années passées et au dynamisme retrouvée sur le volet des recettes, nous avons pu poursuivre la transformation de notre agglomération tout en menant une politique d’investissement soutenue. Avec plus de 66 millions d’euros d’investissement public réalisés en 2021, niveau le plus haut depuis 2016, Brest métropole aura pleinement participé à l’effort de relance du territoire. Dans le même temps, nous aurons continué à mener les actions nécessaires pour rendre le service public local du quotidien vers tous les habitants de notre métropole tout en réduisant notre endettement.

Ce rapport démontre que notre collectivité sort donc de l’exercice 2021 forte d’une situation financière solide. Elle devrait bénéficier de bons indicateurs au compte administratif 2021. Et ce, malgré la difficulté de la gestion de la crise « COVID » et les nombreux impacts de cette crise sur le fonctionnement du service public ces deux dernières années.

Bien sûr, les incertitudes quant à l’avenir sont toujours là : incertitudes quant à l’évolution de l’épidémie, incertitudes sur le coût des matières premières et de l’énergie, incertitudes liées au contexte législatif et financier national. Après plusieurs années de disette budgétaire et de remise en cause de notre autonomie par l’Etat, quelles seront les évolutions données aux politiques nationales en direction des collectivités locales après les élections de 2022 ? Aujourd’hui, personne ne peut le dire.

A l’inverse, la solidité actuelle de notre collectivité sur le plan budgétaire est une évidence. Elle doit nous permettre de construire le budget de 2022 de notre collectivité avec la même ambition, de nous projeter vers l’avenir avec sérénité. Les grandes lignes du rapport d’orientations budgétaires et du Plan de mandat 2022-2026 présentés par Yann GUEVEL vont dans ce sens. De la même manière que les différentes dispositions du Pacte Fiscal et Financier vont permettre de conforter le projet commun territorial que notre équipe s’est collectivement fixée pour notre métropole : une métropole de proximité, de solidarités et de coopérations.

En ce qui concerne les grandes lignes de la stratégie budgétaire, la progression des dépenses à un niveau d’évolution supérieur à + 2,5 % pour l’exercice 2022 nous semble être le bon seuil. Au-delà de la prise en considération de l’inflation et du financement des évolutions salariales, cette progression des dépenses de fonctionnement marque aussi notre volonté de financer des actions nouvelles de notre service public local, conformément aux engagements de la mandature.

Sur le volet recettes, nous notons positivement le choix de ne pas augmenter en 2022 le taux de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères.Jean-Michel Le Lorc'h - Copie

En ce qui concerne le Pacte Financier et Fiscal, objet de la délibération numéro 3, nous l’approuverons. Nous l’approuverons car nous estimons que ses dispositions et les pistes de recettes qu’il brosse seront de nature à permettre la poursuite de la mise en œuvre d’un projet territorial ambitieux pour la métropole et ses huit communes.  Un projet territorial commun, dont la priorité est la réponse aux besoins sociaux, humains et environnementaux de tous nos concitoyens.

Aussi, nous jugeons positivement l’instauration d’une Taxe d’Habitation sur les Logements Vacants, tant en que source de recettes supplémentaires qu’outil de régulation dans la politique du logement. C’est un levier d’action que les élus communistes proposent depuis un certain temps et nous nous satisfaisons de le voir repris aujourd’hui, au même titre que les évolutions proposées sur la Taxe des Surfaces Commerciales.

De la même manière, nous partageons le choix de relever à son plus haut niveau le taux du Versement Mobilités pour financer la nouvelle phase de développement de notre réseau transports publics collectifs bien que nous aurions souhaité que ce relèvement intervienne plus tôt dans le mandat, avant 2023.

Les attributions de compensation en investissement versées par les communes seront quant à elles de nature à préserver l’autofinancement en vue de la réalisation de tous les projets métropolitains d’investissement.

Et sur ce point, nous saluons le choix d’abonder à hauteur d’1 million d’euros les crédits de proximité, voiries et espaces verts, dédiés aux différents territoires de la métropole. Ce sont là des choix d’investissement nécessaires qui renforceront le service public local et qui bénéficieront à tous les habitants, dans toutes les communes de la métropole.

D’une manière générale, les grandes lignes que vient de présenter Yann GUEVEL démontrent que, malgré l’incertitude qui pèse sur l’avenir, nous ne tombons pas dans l’excès de prudence. Bien au contraire, nous nous donnons les moyens pour agir au plus juste et pour continuer à préparer l’avenir avec méthode et avec ambition.

En témoigne également le volet des investissements. Nous avons défini notre Plan de Mandat pour la période 2022-2026, c’est l’objet de la délibération numéro 2 et j’en profite pour en dire quelques mots.

Premièrement, pour dire, en ce qui concerne le groupe des élus communistes, que ce Plan de Mandat est conforme aux engagements que notre équipe a pris il y a 1 an et demi. Qu’il est de nature à permettre la réalisation de notre programme, de manière organisée sur les prochaines années, dans tous les champs de l’action publique : transition énergétique de notre réseau de transports, modernisation et rénovation des infrastructures métropolitaines, accessibilité territoriale, amélioration du cadre de vie et des espaces publics, routes et espaces verts. Nous ne pouvons que nous satisfaire de voir les projets de notre programme inscrits, prêts à être réalisés ces prochaines années. Ils sont autant de réponses aux besoins et aux demandes des populations pour un territoire durable, solidaire et responsable.

Deuxièmement, pour souligner le niveau conséquent d’investissement que nous allons développer ces prochaines années pour la poursuite de l’évolution de notre métropole. Le niveau d’investissement public local déployé par Brest métropole va être en nette augmentation durant ce mandat avec près de 640 millions d’euros pour la période 2022-2026, en intégrant le projet TCSP, et plus de 77 millions d’euros dès 2022. C’est considérable et nous nous félicitons de ces choix d’investissements volontaristes réalisés tout en maitrisant l’endettement.

Ce Plan de Mandat donne aussi une perspective à la part conséquente que prend et que va prendre notre collectivité dans l’effort de relance du pays, dans l’effort d’investissement et de soutien à l’activité économique locale, via ses chantiers publics.

S’il sera amené à évoluer au gré des besoins durant le mandat, ce Plan de Mandat constitue une vraie bonne nouvelle pour tous les habitants de notre métropole et pour ses huit communes membres.

Pour terminer, Monsieur le Président, chers collègues, il est indéniable que les éléments présentés par Yann GUEVEL démontrent une situation financière claire et solide pour Brest métropole. Ces éléments nous permettent de nous projeter vers l’avenir avec sérénité et de bâtir un budget primitif 2022 à la hauteur des ambitions que nous nous sommes collectivement fixés pour Brest métropole et ses habitants.

Je vous remercie. »

 

Sillage n°242 – Tribune des élu.e.s communistes – Pour une véritable politique sociale de l’eau

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Pour une véritable politique sociale de l’eau

Dans le cadre de la loi Brottes, notre collectivité participait depuis 2013 à l’expérimentation d’une politique sociale de l’eau sur son territoire. Arrivée à son terme, cette expérimentation aura permis quelques avancées pour renforcer l’accès de toutes et de tous à ce bien commun vital.

Les actions de prévention (installation de système d’économie d’eau, réparation des fuites, etc.), tout d’abord. Menées en partenariat avec le secteur associatif, elles sont essentielles pour accompagner au mieux les usagers dans la réduction de leur consommation. Cela permet non seulement de regagner du pouvoir d’achat mais aussi de nous inscrire dans une logique de préservation de la ressource.

Par ailleurs, les aides apportées au titre du Fonds Solidarité Logement pour le règlement des factures impayées ont été utiles aux usagers qui ont pu en bénéficier mais nous regrettons que ce dispositif ait été trop peu mobilisé. Il revient à notre collectivité d’agir pour le rendre davantage accessible à l’avenir car les besoins existent.

L’heure est aujourd’hui à une nouvelle étape dans le développement de la politique sociale de l’eau. Plusieurs options sont sur la table. La mise en place d’un chèque eau versé aux usagers par le CCAS en est une. Elus communistes, si nous estimons cette mesure intéressante, nous jugeons également que nous pourrions aller plus loin. Nous proposons notamment l’instauration d’une aide financière directe de solidarité à l’eau dont le versement serait automatique pour les allocataires CAF identifiés comme bénéficiaires.

A l’instar de ce qu’ont pu entreprendre avec succès d’autres collectivités comme la métropole de Nantes, cela implique de mener un travail partenarial fort avec la CAF. Ce dispositif aurait le mérite de la simplicité et de la clarté. Il redonnerait du pouvoir d’achat aux usagers les plus précaires et apporterait une solution efficace au problème de non recours aux aides.

Le groupe des élu.e.s communistes

Eric GUELLEC, Mathilde MAILLARD, Jacqueline HERE, Jean-Michel LE LORC’H, Sandra LE ROUX, Taran MAREC, Anne-Catherine CLEUZIOU, Claudie BOURNOT-GALLOU

Tribune 242 – Pour une véritable politique sociale de l’eau

 

CONSEIL MUNICIPAL 9 DECEMBRE – TRANQUILLITE ET SECURITE URBAINE – ERIC GUELLEC

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Au conseil municipal du 9 décembre, le groupe des élus communistes s’est abstenu sur la délibération 9 concernant le programme de tranquillité et de sécurité urbaine, explication donnée par Eric Guellec, adjoint au maire de la ville de Brest, durant le conseil :

Conseil municipal 9 décembre 2021 – Intervention Eric Guellec – Tranquillité et sécurité urbaine

 

 

 

« Monsieur le Maire, chers collègues,

Vous avez souhaité, Monsieur le Maire, proposer au vote de ce conseil municipal une délibération reprenant une large partie des actions relatives à la préservation de la tranquillité urbaine qui sont inscrites au programme sur lequel notre majorité a été élue par les Brestoises et les Brestois l’année dernière.

Plusieurs de ces actions sont en effet des engagements que notre équipe municipale a pris auprès des Brestoises et des Brestois et que nous mettrons donc en œuvre durant ce mandat.

Ces actions sont aujourd’hui intégrées à une convention de sécurité plus large, signée entre l’Etat et la Ville de Brest, pour la période 2022-2026. 

Dans le cadre de cette convention, l’Etat s’engage à mettre en œuvre un certain nombre de mesures concernant la sécurité à Brest sur la période 2022-2026.

A Brest, comme dans les autres agglomérations de notre pays, les phénomènes de délinquance et les difficultés qui en résultent pour nos concitoyens existent, personne ne le niera.

Elus communistes, nous le redisons avec fermeté : ces actes sont inacceptables, ils sont inadmissibles. Qu’ils se déroulent dans le centre ville ou dans tout autre quartier de notre ville.

Nous le réaffirmons : le droit à la sécurité est un droit fondamental et universel, un impératif qui se doit d’être garanti pour toutes et tous, de la même manière, partout, sur l’ensemble du territoire de la République.

Face aux phénomènes d’insécurité et soucieux que chaque habitante et chaque habitant de notre ville puisse vivre dans la sécurité et la sérénité, il est de notre responsabilité d’agir.

Loin de verser dans l’angélisme, vous savez, Monsieur le Maire, le PCF a toujours été très à l’aise avec le sujet de la sécurité. Nous proposons l’embauche de 30 000 fonctionnaires de police nationale supplémentaires au plan national pour la création d’une nouvelle police nationale de proximité. Il y a urgence en effet à retisser le lien de confiance entre la police et les citoyens. 

Les fonctionnaires de police exercent leur métier dans des conditions difficiles et connaissent une dégradation continue de leurs conditions de travail depuis des années sous l’effet des politiques d’austérité et la pression de la politique du chiffre. Communistes, nous leur apportons notre soutien et nous souhaitons qu’ils bénéficient enfin des moyens matériels, humains et de formation supplémentaires nécessaires pour exercer leur travail dans de meilleures conditions.

Nous connaissons aussi les attentes de la population en ce qui concerne la demande d’effectifs de forces de police nationale supplémentaires, la demande d’un service public de qualité qui répond à leurs besoins. Ces attentes, nous les comprenons et nous les partageons.

Mais nous avons aussi une vision lucide et  nous  dénonçons les dérives lorsqu’elles surviennent…

Nous dénonçons les violences policières et les répressions inadmissibles qui ont eu court à l’occasion des mouvements sociaux et populaires ces dernières années.

Nous pointons les dysfonctionnements et les manques dans l’accompagnement des victimes de violences, nous pointons certains des choix faits par le gouvernement en matière de maintien de l’ordre, ou bien encore nous nous mobilisons, aux côtés de diverses organisations politiques, syndicales, associatives, contre la loi de « sécurité globale », une surenchère sécuritaire, une porte ouverte vers la dangereuse privatisation des politiques publiques de sécurité.

Apporter des réponses en matière de sécurité et de tranquillité, c’est rappeler que, dans notre pays, la loi confère l’essentiel des responsabilités en matière de sécurité à l’Etat. C’est à l’Etat qu’il revient donc de donner les moyens nécessaires à la police nationale et à la justice de remplir pleinement les missions et les objectifs qui leur sont assignés.Eric - Copie

C’est là, la garantie que le service public soit rendu de manière uniforme et universelle, c’est à dire pour toutes et tous, sur l’ensemble du territoire de la république. Tel est le sens de notre pacte républicain.

Face aux phénomènes d’insécurité, notre collectivité, agit néanmoins, dans le cadre des compétences qui lui sont dévolues. Et elle continuera de le faire.

Ces actions ont fait l’objet de plusieurs délibérations sous le mandat précédent, délibérations que notre groupe a toujours votées et défendues.

Renforcement de la médiation urbaine et de la présence physique sur l’espace public, augmentation des moyens alloués au Point KERROS pour effectuer les maraudes, soutien renforcé à la sphère éducative et associative, soutien aux dispositifs d’accueil des mineurs étrangers isolés, mise en place du rappel à la loi, renforcement des actions de prévention sur différents sujets, prise en charge des vacations de médecins au commissariat central. Ces actions vont se poursuivre, se renforcer durant ce mandat.

Depuis de nombreuses années, la Ville s’engage et agit. Elle agit bien sûr en coopération et en coordination constante avec l’Etat, police et justice. L’action pour la tranquillité et la sécurité urbaine au sens large ne saurait en effet se mener seule pour être efficace mais bien au sein d’une démarche collective, de co-production, qui regroupe tous les acteurs de la sécurité de la ville et de la métropole, chacun intervenant dans le strict respect des compétences que la loi lui octroie.

C’est le gage de l’efficacité et de la clarté et c’est ainsi que notre collectivité prend sa place dans la stratégie de sécurité menée au plan local depuis plus de vingt ans. Nous pouvons aujourd’hui dire que cette méthode partenariale a fait ses preuves.

A ce titre, élus communistes, nous souhaitons saluer, Monsieur le Maire, votre action et votre ténacité en la matière, qui auront notamment permis à Brest de bénéficier de moyens de police nationale supplémentaires ces dernières années. Effectifs de police nationale qui nous avaient été sabrés sous l’effet des politiques de saccage des services publics menées par Nicolas Sarkozy.

De la même manière, nous agissons en gardant en tête que l’action pour la tranquillité publique ne saurait être dissociée d’engagements forts en matière d’éducation, de justice sociale, d’insertion sociale et professionnelle, d’égalité, de développement des services publics.

Aujourd’hui, nous nous situons à une nouvelle étape concernant le renforcement de la sécurité et de la tranquillité urbaine à Brest.

C’est tout l’objet de cette délibération et de cette convention signée entre l’Etat et la Ville : des engagements réciproques, de part et d’autre, qui s’appliqueront pour les 5 prochaines années. Cette convention est un nouvel outil qui démontre la volonté collective de toujours mieux agir pour renforcer la sécurité à Brest.

Agir et s’engager, d’abord, avec le renforcement des effectifs de police nationale et le renforcement de la présence de policiers nationaux, le plus souvent à pied, sur l’espace public. Si nous regrettons l’absence de chiffrage de la part de l’Etat, ce renforcement des forces de police nationale serait un point positif. Avec le déploiement aussi, en ce qui concerne notre collectivité, d’une brigade de tranquillité urbaine, composée de 25 agents, et de médiateurs urbains municipaux supplémentaires.

Agir et s’engager, ensuite, avec le nécessaire renforcement de la lutte contre les violences sexuelles et sexistes, contre les violences intrafamiliales : renforcement des actions d’aides aux victimes de violences, facilitation de leurs démarches avec la création d’un lieu d’accueil de toutes les victimes à proximité du commissariat. De son côté, l’Etat s’engage à mettre en œuvre le dispositif des bracelets électroniques dits « anti rapprochements » et créera un poste d’intervenant social au sein du commissariat.

Agir et s’engager, enfin, avec la poursuite et le renforcement des actions déjà lancées sous le mandat précédent : réaménagement des espaces publics, renforcement de la protection des bâtiments et équipements publics, prise en charge des vacations de médecins au commissariat pour les ivresses publiques manifestes et d’autres mesures encore.

Toutes les mesures que je viens de citer, nous les avons proposées ensemble au sein de notre majorité, portées et défendues durant la campagne municipale auprès des Brestoises et des Brestois car nous estimons qu’elles sont de nature à répondre aux attentes de la population en matière de préservation de la tranquillité publique, d’accompagnement des victimes. Ces mesures sont devenues des engagements, des promesses prises auprès des Brestoises et des Brestois et nous ne pouvons qu’y souscrire de nouveau. Avec cette convention, elles font aujourd’hui l’objet d’une nouvelle reconnaissance de nature à faciliter leur mise en œuvre rapide durant le mandat et, cela, nous le saluons, bien évidemment

Pour autant, il est un point, un seul point, qui nous contraindra à ne pas voter favorablement cette délibération. Il s’agit de « la facilitation, par la ville, de la mise en œuvre, par l’État, d’un dispositif de vidéo surveillance dans l’espace public »

Communistes, nous jugeons d’une part ces dispositifs inefficaces dans la prévention de l’acte délinquant.

A peine plus efficients d’autre part en matière d’élucidation.

Et extrêmement coûteux en argent public.

Certes c’est l’Etat qui paye, mais l’argent de l’Etat c’est aussi le nôtre.

Enfin, au-delà des points cités à l’instant, le développement en France des technologies de surveillance sur l’espace public nous questionne. Technologies par nature toujours plus sophistiquées, donc potentiellement toujours plus intrusives.

L’acceptation, la banalisation de ce développement dans la société française nous interrogent. Pour tout vous dire, elles nous inquiètent…

De ce fait et en dépit de la grande qualité de la plupart des actions qui sont proposées au sein de la convention et dans l’énoncé de la délibération, le groupe des élus communistes, Monsieur le Maire, s’abstiendra sur ce texte.

Je vous remercie. »