Sur les budgets Ville et Métropole, nous sommes pris au piège par l’Etat, qui à chaque Projet de loi de finance, rabote petit à petit nos dotations au nom du redressement des comptes publics et de la participation des collectivités à l’effort financier. Nos budgets sont lourdement impactés et nous en tenons l’Etat comme responsable. Nous devons donc nous adapter, innover, mais sans nivellement par le bas de la qualité du service public rendu à laquelle nous sommes attaché. La majorité s’est engagée sur cela et sur la modération de la pression fiscale pour les brestois : cette dernière ne bougera pas, c’est une bonne chose.
Concernant ce catalogue de « pistes », il ne faut pas aller trop vite en besogne. Nous sommes dans une ré-interrogation de nos politiques publiques, de réflexion autour du service public, ce qui est indispensable dans un tel contexte budgétaire et nous tenons à dire que rien n’est encore arbitré, ni d’ailleurs chiffré. Cependant, nous disons qu’il faut rester vigilant sur l’impact de certaines mesures sur les habitants brestois et sur la qualité des services publics. Les élu-e-s communistes ont bien entendu déjà formulé des fins de non-recevoir sur certaines pistes, ainsi que des contre-propositions. Un exemple, nous estimons que toutes les pistes d’évolution concernant les ressources humaines doivent être discutées en concertation rapprochée avec les agents et les syndicats. Certaines baisses de subventions nous interrogent également… Plusieurs pistes nous conviennent, d’autres sont en l’état irrecevable et hors sujets ayant que peu d’impact financier ou rabotant certaines grandes politiques de la Ville. Ne raisonnons pas en bloc sur ces pistes. Il faut débattre, réfléchir, confronter, anticiper tout en ayant à l’esprit un seuil de vigilance sur la pression fiscale et la qualité du service public rendu aux habitants.
Ce mouvement est engagé au sein de la majorité qui, rappelons-le, est une union des gauches. Donc bien sûr, il y a du débat permanent, parfois des dissensions, c’est normal et c’est tout l’intérêt du processus démocratique, mais il faudra à l’arrivée que ces visions s’additionnent positivement pour l’intérêt général, et pour pouvoir collectivement voter un Budget sincère en mars 2017.