Soutien aux oublié.e.s du Ségur de la santé
La crise sanitaire que nous traversons depuis plus d’un an a confirmé le rôle irremplaçable des travailleurs des secteurs de la santé, du social et du médico-social, du privé comme du public. Chaudement applaudis lors du premier confinement, chacun a pu mesurer l’utilité sociale et le caractère indispensable de l’engagement de ces hommes et de ces femmes pour répondre aux besoins immédiats, souvent vitaux, de la population.
Mais cette pandémie aura également mis en lumière la grande détresse de ces secteurs, durement affaiblis par des années d’austérité injuste imposée par les gouvernements successifs à chaque budget de la sécurité sociale. Les mesures de rattrapages en matière de rémunérations, d’embauches et de lits, prises dans le cadre du Segur de la santé, s’avèrent une nouvelle fois insuffisantes au regard des besoins qu’impose la crise sanitaire. Pire, elles oublient un grand nombre de professionnels des secteurs sociaux et médico-sociaux, exclus du versement de la prime de 183 € net mensuels prévu par le dispositif national.
De nombreuses mobilisations ont ainsi vu le jour dans notre ville pour dénoncer cette inégalité de traitement et exiger auprès du gouvernement la réparation de cette discrimination. De la même manière, élus communistes, nous demandons à l’Etat de rétablir l’égalité et de respecter ses engagements d’une meilleure reconnaissance du travail des professionnels de ces secteurs en les intégrant au dispositif.
En ce qui concerne le secteur public, il en va en effet de l’unité de la fonction publique. Au sein des établissements gérés par notre collectivité, le Segur impose des disparités injustes. Après plus de dix années de gel du point d’indice, il est grand temps que l’Etat donne les moyens d’une véritable revalorisation de la rémunération de tous les fonctionnaires, par une augmentation du point d’indice, ainsi que des salariés du privé.
Le groupe des élu.e.s communistes
Éric GUELLEC, Mathilde MAILLARD, Jacqueline HERE, Jean-Michel LE LORC’H, Sandra LE ROUX, Taran MAREC, Anne-Catherine CLEUZIOU, Claudie BOURNOT-GALLOU.