Lors du conseil municipal du 18 septembre, Eric Guellec est revenu sur les problématiques de précarité étudiante.
« A ce titre, j’aimerais pointer un sujet d’actualité, celui de la précarité étudiante. Le coût de la vie étudiante a explosé dans notre pays. C’est ce qu’ont révélé les syndicats étudiants dans leur enquête annuelle. A Brest aussi, le prix de la rentrée universitaire a augmenté significativement.
Aujourd’hui, les jeunes sont en première ligne car ce sont eux qui occupent les emplois les plus précaires, souvent d’ailleurs pour financer leurs études. Avec la réforme de l’assurance chômage, les jeunes de moins de 25 ans privés d’emploi se retrouvent donc sans RSA, ni allocation. Les effets de la crise sanitaire risquent d’accroitre rapidement et durablement ces phénomènes de précarité.
L’achat des masques pèse aujourd’hui lourdement sur les finances des étudiants. Il est essentiel que chacun bénéficie gratuitement de ces outils de protection pour se rendre en cours.
Certaines associations étudiantes brestoises ont organisé des distributions. C’est tout à leur honneur. Nous savons la jeunesse étudiante brestoise très investie dans le développement des réseaux d’entraide et des circuits de solidarité.
De son côté, la ville s’est engagée à fournir à chaque Brestois des masques lavables et réutilisables. Nous invitons donc les étudiants brestois résidant à Brest à se rendre dans leur mairie de quartier pour pouvoir en bénéficier, s’ils ne l’ont pas encore fait.
Mais tout de même, les masques étant des outils de protection sanitaire indispensables et obligatoires, leur coût ne devrait-il, en conséquence, être intégralement pris en charge par l’Etat. Nous en sommes persuadés et nous le revendiquons.
Je parlais tout à l’heure de l’ouverture proche d’une première épicerie solidaire dans le quartier de Bellevue. Ce type de structure a vocation à s’adresser aussi aux étudiants en difficulté financière qui pourront y trouver des produits à bas prix et de qualité. Notre souhait est d’accompagner l’implantation d’un réseau d’épiceries solidaires dans les différents quartiers de la ville car ces lieux, à la fois inclusifs et émancipateurs, répondent aux enjeux d’un droit à une alimentation de qualité pour toutes et tous. »