Bellevue fait (encore) le mur !

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Jacqueline Héré, Adjointe au Maire en charge du quartier de Bellevue, participait vendredi à l’inauguration d’une nouvelle fresque sur son quartier. jh4

Située dans l’enceinte de l’UBO, elle est visible depuis l’avenue Victor Le Gorgeu. Une magnifique réalisation signée des grapheurs Wen2 et Pakone.

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https://www.facebook.com/rodolphe.beaumont/videos/10156804597501473/?t=0

SALAH HAMOURI EST LIBRE !

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Quelle joie d’apprendre ce week-end la libération de notre compatriote et camarade Salah HAMOURI après 403 jours de détention arbitraire !

Cette libération est le fruit d’une mobilisation extraordinaire qui a su rassembler une diversité de personnalités, d’associations, d’élus, de citoyens.

Il y a un an, à l’initiative de l’association départementale des élus communistes et républicains, 180 élus finistériens cosignaient une lettre adressée au Président de la République pour demander une action rapide de la France auprès du Gouvernement israélien en vue d’obtenir la libération de Salah Hamouri.

Au mois de février dernier, c’est le Conseil municipal de Brest qui se saisissait de cette exigence. Nous avons voté un vœu appelant la diplomatie française à mettre en actes des gestes nouveaux pour obtenir au plus vite la libération de Salah.

La mobilisation locale comme nationale, dont le journal l’Humanité s’est fait l’écho, a payé. Salah est aujourd’hui libre !

Cette victoire doit renforcer notre détermination à faire libérer tous les prisonniers politiques palestiniens et plus largement le peuple palestinien tout entier.

BREST EST UNE VILLE AMIE DES AINÉS !

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La démarche « Bien vieillir à Brest » que la municipalité mène depuis maintenant plusieurs années vise à donner à la personne qui avance dans l’âge toute sa place au sein de la cité.

« Bien vieillir » ne signifie pas seulement « être en bonne santé ». C’est aussi pouvoir vivre dans un logement adapté, pratiquer des activités sportives et de loisirs, entretenir des liens sociaux, pouvoir se déplacer de manière sécurisée…etc.

Cette politique du bien vieillir dans la ville se traduit par des actions concrètes que nous menons dans différents domaines : l’habitat, les transports, la culture, l’accès aux nouvelles technologies, la participation citoyenne, la santé…etc.

Aujourd’hui, nous souhaitons poursuivre cette démarche et lui donner toute sa place au sein du projet de renouvellement urbain du quartier de Bellevue.

L’objectif de ce projet urbain est bien de rendre le quartier plus attractif, plus accessible, plus agréable. Il est d’améliorer la vie et le cadre de vie de ses habitants. Il est donc indispensable de construire un projet urbain partagé, avec et pour nos ainés.

Un temps d’échange sur cette question est donc prévu le JEUDI 4 OCTOBRE 2018 de 18h à 20h à la Baraque.

Comment renforcer le bien vieillir au sein de notre quartier, au sein de notre ville ?

Votre avis nous intéresse !

UNIVERSITÉ D’ÉTÉ 2018 DU PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS

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1000 participants, 90 ateliers, 100 intervenants, un meeting en plein air de Ian Brossat devant le CHRU d’Angers, un discours de rentrée offensif de Pierre Laurent, une grande marche pour défendre les services publics suivie d’une chaine humaine devant l’hôpital,40106716_2124794434508310_9120426803255574528_n

l’édition 2018 de l’université d’été du PCF fut riche et marquante !

La délégation finistérienne, parmi laquelle on comptait Éric Guellec pour le groupe des élus communistes, en sort plus que jamais gonflée à bloc pour mener la riposte aux projets de casse sociale que Macron et ses émanations locales prévoient d’infliger à notre territoire !

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CONSEIL MUNICIPAL 14 JUIN – Signature d’un contrat budgétaire entre l’État et la Ville de Brest – Intervention de Jacqueline Héré

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Lors du Conseil municipal du 14 juin 2018, Jacqueline Héré, Adjointe au Maire en charge du quartier de Bellevue, est intervenue pour justifier le vote contre du groupe des élus communistes sur la proposition de signature d’un contrat budgétaire entre l’Etat et notre ville.

« Monsieur Le Maire,

Mes chers collègues,

La présente délibération a pour objet de proposer à notre conseil municipal la signature d’un contrat financier avec l’Etat visant à encadrer nos dépenses.

Le Gouvernement, via les Préfectures, entend imposer aux collectivités par ces pactes financiers leur conduite budgétaire sur les trois prochaines années.

En ce qui concerne la ville de Brest,  ce contrat nous obligerait à ne pas augmenter nos dépenses de fonctionnement au-delà d’un taux directeur de +1,2 % par an.

Monsieur Le Maire, la rédaction de cette délibération est claire quant à ce que représentent et sous-tendent ces contrats. Il va sans dire que nous vous rejoignons dans l’analyse que vous en faites.

Ces contrats constituent une grave remise en cause de l’autonomie communale.

Alors que l’autonomie de gestion et de décision des élus locaux est une composante essentielle de la décentralisation et de la démocratie locale, ils organisent une mise sous tutelle progressive des collectivités territoriales par l’Etat.

Plus grave encore, ceux-ci valident une gestion technocratique qui n’a que faire du programme municipal adopté démocratiquement il y a 4 ans par les brestois, qui n’a que faire des réalités locales et des besoins présents des populations. 

La méthode déployée par les marcheurs en nous imposant ces contrats cache mal leur objectif : réduire nos dépenses de personnels, réduire les services publics locaux dont les habitants ont besoin, faire donc supporter la réduction de la dépense publique, leur dogme, essentiellement et injustement par les collectivités. Cela, en se dédouanant de toute responsabilité.

Notre majorité défend à l’inverse le droit de pouvoir maintenir et développer des services publics de qualité, répondant aux besoins des habitants, réduisant les inégalités, favorisant l’émancipation. Nous sommes opposés au principe de ces contrats par lesquels l’Etat, pour contraindre les collectivités à réduire leur dépense publique, s’immisce dans la construction souveraine de nos budgets.

Pour notre part, nous traduirons cette analyse commune par un vote contre.

Devant de telles attaques contre la démocratie locale, contre les services publics locaux, notre majorité continuera de « Tenir le cap » pour Brest et ses habitants !

Je vous remercie. »

CONSEIL MUNICIPAL 14 JUIN – Adaptation du réseau scolaire public – Intervention de Claude Bellec

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Lors du Conseil municipal du 14 juin dernier, Claude Bellec, conseillère municipale, est intervenue au sujet de l’adaptation du réseau scolaire public.

« Monsieur Le Maire,

Chers collègues,

La défense et la promotion des services publics sont au cœur de l’action des communistes depuis des décennies. Nos décisions et nos actes, que ce soit au conseil municipal, à l’Assemblée nationale, ou encore dans les mobilisations sociales, en sont la plus claire des démonstrations.

Pour nous, promouvoir le service public, c’est aussi devoir l’adapter afin que celui-ci continue de remplir des missions d’intérêt général au service de tous, qu’il continue d’assurer une égalité de traitement entre tous.

En ce qui concerne la fermeture de l’école Desnos, ce qui doit guider notre démarche c’est avant tout l’intérêt de l’enfant.

Qu’en est-il ?

Si une école maternelle de deux classes peut présenter des avantages, nous nous devons néanmoins de regarder la situation à l’échelle de la ville et à partir de là organiser notre réseau scolaire de manière cohérente et juste pour chaque enfant brestois scolarisé.

Nous nous devons d’assurer une équité entre tous les écoliers brestois et entre tous quartiers de la ville dans la répartition des moyens que nous déployons chaque année au sein de nos politiques éducatives. C’est cela l’intérêt de l’enfant.

Rappelons également que cette décision intervient dans un contexte de baisse des effectifs d’élèves que connait notre ville depuis plusieurs années.

Mais surtout rappelons que nous sommes contraints de tenir compte des mesures de carte scolaire que le Ministère de l’Education nationale décide chaque année pour notre département et notre ville. Je parle ici des fermetures et des ouvertures de postes d’enseignants dont la décision relève du directeur académique.

Et là, le compte n’y est pas ! Pour l’année scolaire 2018-2019, le calcul est assez simple : c’est à nouveau 4 postes d’enseignants en moins pour la ville de Brest et ses habitants. Cette nouvelle carte scolaire ne permettra pas plus une mise en place sereine du dédoublement des classes de CP dans les quartiers REP car elle vient pénaliser, moyens constants oblige, d’autres postes, d’autres écoles, d’autres élèves, pour mettre en place ce dispositif.

Chacun peut le voir, chacun peut le constater, ces fermetures de postes et de classes ne sont jamais que la traduction locale d’une politique nationale de démantèlement menée par le Gouvernement.

Nous, communistes, demandons à ce même Gouvernement des moyens humains supplémentaires pour l’Ecole.

C’est d’un service public de l’éducation renforcé et amélioré dont les habitants aux besoins, ce sont des classes allégées dont les enfants ont besoin.

L’adaptation qui est proposée ici sera utile au réseau scolaire de notre ville car elle nous permettra de mieux concentrer notre budget éducation, le 1er budget de la ville, et donc de maintenir et de développer équitablement le service rendu aux écoliers brestois.

Il nous faudra également réfléchir rapidement aux manières dont notre réseau scolaire s’adapte pour répondre aux besoins des habitants des nouveaux quartiers et des quartiers en devenir.

Je vous remercie. »

CONSEIL MÉTROPOLE 22 JUIN – Taxe de séjour touristique 2019 // Taxation des logements Airbnb – Intervention d’Isabelle Mazelin

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Lors du Conseil de métropole de vendredi dernier, Isabelle Mazelin, conseillère métropolitaine, est intervenue au sujet des tarifs de taxe de séjour 2019.

 « Monsieur le Président,

Chers collègues,

Cette délibération présente une avancée et répond à une exigence que nous avions portée au mois de janvier dernier.

Elle propose en effet un alourdissement de la taxation touristique sur les logements non classés ou en attente de classement. Ces logements concernent notamment les locations de meublés touristiques de type Airbnb.

Vous le savez comme nous, les voyageurs ont aujourd’hui recours de plus en plus fréquemment aux plateformes numériques « ubérisées » pour se loger durant leurs vacances (Airbnb, Abritel, Homeway).

Ce succès grandissant de ces plateformes n’est pas sans poser de question. Celles-ci ont bouleversé le secteur traditionnel du tourisme et on constate partout que l’ubérisation des activités a pu devenir un véritable business pour certains, le Far west pour beaucoup.

Les collectivités comme la nôtre ont souvent été démunies face à la puissance et au succès rapide de ces nouveaux mastodontes, particulièrement en ce qui concerne la collecte et la perception de la taxe de séjour.

Elus communistes, nous souhaitions donc encadrer davantage l’activité de ces plateformes qui ont injustement pu bénéficier d’un phénomène de niche au détriment du secteur hôtelier traditionnel, au détriment du bon respect des règles fiscales.

Aujourd’hui, à la lecture de cette délibération, nous notons que la collectivité se saisit des nouvelles possibilités que nous offre la LF 2018 en ce qui concerne l’alourdissement de la taxation touristique pour ce type de location.

Le dispositif de déclaration des nuitées Airbnb retranscrit va permettre de mieux réguler l’activité issue de ces plateformes et va dans le sens d’une responsabilisation des acteurs du secteur.

Nous ne pouvons que saluer un tel choix.

Pour autant, à la lecture de cette délibération et de la nouvelle grille tarifaire qui y est proposée, nous constatons que nous n’avons toujours pas avancé sur la révision à la hausse des tarifs de taxe de séjour pour les hébergements touristiques 3 et 4 étoiles.

Lors du Conseil de métropole du 30 Juin 2017, nous regrettions en effet que ces tarifs n’atteignent pas le plafond autorisé par la loi pour les hébergements 3 et 4 étoiles.

A l’inverse, les hébergements de catégories moindres sont quant à eux assujettis au tarif maximal de la taxe de séjour.

Comment justifier cette disparité dans un contexte où l’activité touristique est désormais bien ancrée dans notre région ?

Nous estimons que cette disparité dans la grille tarifaire pose un souci d’équité, tant pour les voyageurs que pour le secteur hôtelier.

Comme nous avons eu l’occasion de le répéter à diverses reprises, nous reformulons donc nos souhaits de voir un relèvement de la taxe séjour sur les catégories 3 et 4 étoiles d’ici la fin du mandat, c’est-à-dire lors du Conseil de métropole de juin 2019.

Cela nous permettrait de pleinement profiter de l’attrait touristique que va susciter, nous en sommes certains, les prochaines fêtes nautiques 2020.

En ces temps d’austérité budgétaire, nous l’avons vu tout à l’heure avec la logique des contrats financiers, cette possibilité de nouvelles recettes pour notre collectivité ne doit pas être négligée.

Dans l’attente de cette évolution souhaitable, nous voterons à nouveau contre sur cette délibération.

 Je vous remercie. »

CONSEIL MÉTROPOLE 22 JUIN – Signature d’un contrat budgétaire entre l’État et Brest métropole – Intervention d’Eric Guellec

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Lors du Conseil de métropole du 22 juin 2018, Eric Guellec, Vice-président de Brest métropole, est intervenu pour justifier le vote contre du groupe des élus communistes sur la proposition de signature d’un contrat budgétaire entre l’Etat et notre collectivité.

« Monsieur le Président,

Chers collègues,

13 milliards d’euros, M le Président, c’est le montant de la réduction des dépenses que le gouvernement a décidé d’imposer aux services publics locaux d’ici 2022.

Pour cela, il a mis en place un outil redoutable, une mécanique qui atteint des sommets de raffinement, nous avons déjà eu l’occasion de le souligner.

Cet exercice de haute voltige permettrait sans aucun doute à Emmanuel Macron de gagner la coupe du monde de l’enfumage technocratique.

Tant il est éloigné du ressenti d’une majorité d’élus locaux.

Cette machine infernale, ce sont donc les contrats Etat collectivité, au nom pour le moins abusif.

Abusif parce que construit sur des principes décidés par une seule des parties, l’Etat, et qui n’engage en réalité que l’autre, les collectivités territoriales.

Quid de la légitimité des élus locaux ? Quid des programmes démocratiquement décidés par les populations ?

Outil punitif pour les vilains récalcitrants, contraire au principe constitutionnel de libre administration des collectivités.

Rappelons une fois de plus, s’il en est besoin, que les collectivités territoriales assurent une grande partie de l’investissement public ; qu’elles ne votent pas de budget en déficit.

Que les services publics locaux sont présents et bien présents sur les territoires, qu’ils répondent à d’immenses besoins sociaux.

Le gouvernement nous parle de pacte de confiance tout en nous passant la camisole de force.

Quels sont précisément les bénéfices pour les populations de ces contrats imposés aux collectivités?

Le gouvernement ne nous a pas convaincus, pas plus que ne nous ont convaincus ses soutiens, ici présents.

Alors peut-être que les marcheurs vont tenter une nouvelle fois de nous expliquer en quoi ce type de dispositif contractuel est tellement bénéfique pour nos concitoyens. Et notamment les plus modestes, ceux pour qui la dépense publique est essentielle.

Quoiqu’il en soit, vous l’avez compris, nous sommes résolument opposés au principe même de ces contrats. Nous ne sommes pas des services déconcentrés de l’Etat.

Notre majorité métropolitaine de gauche défend l’exact inverse du message contenu dans ce pacte.

Elle défend le droit de développer des services publics pour tous, qui favorisent l’émancipation de chacun,  quand d’autres veulent tout livrer, tout brader au privé.

M le Président, les élus du groupe communiste et de progrès voteront contre.

Je vous remercie. »

COMMUNIQUE DE PRESSE : Évacuation de la Maison du Dour Braez et Loi Asile-Immigration

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Communiqué de presse du groupe des élus communistes et de la section PCF du Pays de Brest

Le groupe des élus communistes et la section du PCF du Pays de Brest condamnent l’évacuation effectuée la semaine dernière, sur l’ordre de la Préfecture, de la maison du Dour Braz, occupée par de jeunes migrants, mineurs isolés.

Cette évacuation, réalisée par les services de l’Etat, a été menée dans la précipitation et sans concertation avec les acteurs concernés. C’est une méthode intolérable.

Nous demandons que des solutions d’hébergement dignes et stables soient rapidement proposées par l’Etat afin de permettre à ces jeunes de faire valoir leurs droits et de poursuivre leur scolarité. Il est urgent que des moyens supplémentaires soient donnés aux associations afin qu’elles puissent remplir leurs missions.

Cette évacuation indigne, la 2ème au moins depuis la fin de la trêve hivernale, semble être la nouvelle marque de fabrique du Gouvernement Macron, et plus particulièrement de son ministre de l’Intérieur.

Elle s’inscrit dans l’esprit profondément inique de la loi Asile-immigration votée en première lecture ce week-end dernier au Parlement. Ce texte, sur lequel la majorité LREM s’est fissurée, n’est ni plus ni moins que celui de l’expulsion et de la répression. Il est celui de l’affaiblissement des droits et des garanties des étrangers. Il est celui de l’affaiblissement du droit d’asile. Il est celui du durcissement de la rétention administrative de mineurs qui a pourtant déjà valu à la France de nombreuses condamnations !

De manière plus générale, ce texte contredit non seulement les propos du candidat Macron, mais également ceux du Président de la République qui, en juin 2017, s’engageait devant le Conseil européen à ce que la France assume mieux et davantage ses responsabilités en matière d’accueil des réfugiés. Aujourd’hui, la France n’a toujours pas pris sa part de solidarité en Europe.

Enfin, il est regrettable que ce texte n’abroge toujours pas le « délit de solidarité » bien que certains amendements l’aient assoupli.

Nous, communistes, l’affirmons haut et fort : la solidarité est légitime. Elle ne doit pas être punie mais au contraire encouragée ! Il est grand temps que le Gouvernement traduise en actes la tradition d’hospitalité de notre pays !