CONSEIL DE LA METROPOLE 3 OCTOBRE – DECLARATION LIMINAIRE – ERIC GUELLEC

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Eric Guellec, Président du groupe des élues et élus communistes, est intervenu en propos liminaires durant le dernier conseil de la métropole du 3 octobre dernier.

Conseil métropole 3 octobre 2022 – Déclaration liminaire

 

« Monsieur le Président, chers collègues,

L’inflation est là et s’installe durablement dans notre pays comme partout en Europe. Tirés par la reprise économique post-covid et par les logiques de guerre commerciale et militaire qui sévissent en Ukraine notamment, les prix continuent de s’envoler et d’agir comme du poison pour le portemonnaie des classes populaires et des classes moyennes à l’approche d’un hiver qui s’annonce compliqué.

Pendant ce temps-là, le dérèglement climatique menace… Ce sont les leçons de l’été : la sécheresse et les pénuries d’eau ont frappé notre territoire métropolitain également.

Territoire de Brest métropole ainsi confronté à de nouveaux risques qu’il nous faut dorénavant collectivement anticiper, réduire, compenser au travers de chacune des politiques publiques que nous menons et que nous serons amenés à développer.

Saluons à ce sujet le travail remarquable des équipes d’Eau Du Ponant et de Brest métropole qui ont mis en œuvre avec efficacité les décisions adéquates et proportionnées de gestion de la ressource en eau que nous avons dû prendre en plein cœur de l’été.

Bouleversements climatiques, crise sociale et économique, crise de l’énergie, ces temps durs que nous vivons entraînent des effets boomerangs aux répercutions violentes dans le quotidien des habitantes et des habitants de Brest métropole : la vie chère, la difficulté à se loger, la difficulté à se chauffer, la difficulté à se nourrir, la difficulté à se déplacer, c’est la réalité concrète de la vie de tous les jours pour beaucoup de nos concitoyennes et de nos concitoyens. 

Nous vivons une période de crises multiples o combien révélatrice, selon les communistes, d’un système d’organisation de notre société, le système capitaliste, incapable de répondre aux besoins humains des populations d’ans leur ensemble comme aux immenses défis écologiques, démocratiques et de civilisation qui se présentent. Dangereux pour les gens et pour le devenir de l’Humanité et de la Planète.

Aujourd’hui, les difficultés quotidiennes sont immenses. Avec cette spirale inflationniste, beaucoup de nos concitoyennes et de nos concitoyens tirent la langue pour payer leurs factures, les fins de mois sont de plus en plus difficiles à boucler et ce ne sont pas les mesurettes gouvernementales, à coup de chèque énergie ou de bouclier tarifaire, qui résoudront la situation dans la durée. Eric - Copie

Pour les collectivités locales, la situation devient également compliquée. Les contraintes sur nos budgets des services publics locaux se multiplient avec les hausses de dépenses d’énergies, des denrées alimentaires, des fournitures, etc. Cela intervient alors que nous ne bénéficions d’aucun soutien ni accompagnement digne de ce nom de la part de l’Etat pour faire face. 

Au contraire, avec les perspectives du projet de loi de finances 2023 présenté par le Gouvernement, c’est un nouveau tour de vis à l’endroit des collectivités locales, l’austérité sans le dire en quelque sorte… 

Là aussi, les mesures annoncées par le Gouvernement sont insuffisantes. Toutes les collectivités locales devraient avoir accès aux tarifs réglementés de l’électricité. 

Malgré les contraintes qui vont continuer de peser sur les budgets du service public local, (vous l’avez rappelé M. Le Président), notre collectivité fera tout ce qui est son pouvoir pour répondre aux besoins de ses administrés.

L’hiver approche, la décision de rallumer son chauffage va constituer pour beaucoup autant un dilemme qu’une crainte. Elus communistes, dans ce contexte, nous disons que le renforcement de nos dispositifs d’aide au paiement des factures d’énergie pour les usagers devient primordial.

Alors que la sobriété est brandie comme nouvel étendard d’un avenir heureux, elle est de fait déjà subie par beaucoup : 12 millions de personnes vivent dans une situation de précarité énergétique, près d’un français sur deux a des difficultés à payer ses dépenses d’énergie… La sobriété est peut-être heureuse lorsqu’elle choisie, rarement vous en conviendrez quand elle est imposée.

Dans ce contexte, nous insistons donc sur le fait que chacune de nos décisions sera guidée par la nécessité de protéger nos concitoyennes et nos concitoyens pour répondre aux urgences qui se présenteront.

Dans le même temps, il nous faudra bien évidement continuer d’investir massivement pour mener les grands chantiers de transition nécessaires à notre métropole. 

Inscrits à notre Plan de Mandat, ils sont indispensables d’une part pour répondre aux difficultés qui frappent nos concitoyennes et nos concitoyens du fait de la crise : difficulté à se déplacer, difficulté à se loger, difficulté à se chauffer.

D’autre part, pour transformer durablement et au plus juste le fonctionnement de nos modes de production et de notre modèle de développement.

Et cela passera par une évolution dans nos manières de nous déplacer et de vivre au quotidien dans Brest métropole.

Notre agglomération n’a jamais été en reste sur ce sujet et n’a pas attendu qu’on lui dise quoi faire pour préparer les grands changements de transition énergétique de demain. Pas un conseil de Brest métropole sans que ne soient abordées ici la question climatique et la question énergétique au travers de nombreuses délibérations.

Nous allons continuer.

Nous allons continuer d’œuvrer à acquérir une part d’indépendance énergétique avec l’extension du réseau de chaleur urbain, avec l’installation de panneaux photovoltaïques sur nos bâtiments, avec l’utilisation d’une tranche croissante d’énergies renouvelables dans les consommations de nos collectivités.

Nous allons continuer d’investir dans la filière des Energies Marines Renouvelables.

Nous allons continuer la rénovation énergétique de nos bâtiments, de nos équipements, de nos infrastructures, qu’ils soient municipaux ou métropolitains, avec l’appui de Brest métropole Aménagement dont le savoir-faire profite et va continuer de profiter à d’autres collectivités, c’est une bonne chose.

Nous allons continuer de mener une politique de gestion durable de la ressource en eau avec les investissements nécessaires mais aussi, en ce qui concerne les élus communistes, avec une grande vigilance quant à l’évolution du prix de l’eau ces prochains mois afin que celle-ci ne pénalise pas les usagers les plus modestes. 

Sur ce sujet, nous serons force de proposition quant à l’évolution des grilles tarifaires de l’eau vers davantage de solidarités ainsi que sur la création de nouveaux dispositifs au sein de la politique sociale de l’eau.

L’eau est un bien commun que nous avons sorti des griffes du marché il y a plusieurs années en créant Eau du Ponant, société publique et bel outil de coopération locale au service des populations plutôt que de la course aux profits.

Au plan national, c’est ce même mouvement de réappropriation qui doit l’emporter en ce qui concerne l’électricité et le gaz : sortir du marché libéralisé européen de l’énergie et créer un grand service public, avec EDF et GDF, qui permettrait d’agir avec force sur la régulation des tarifs aux usagers tout en s’appuyant sur les savoir-faire des travailleurs.

L’énergie, au sens large, est un bien commun essentiel, qui se doit d’être accessible à toutes et à tous, tant concernant le porte-monnaie qu’en termes d’accès territorial.

Je parlais des investissements nécessaires en matière de gestion durable de la ressource en eau : nous venons d’inaugurer, Monsieur le Président, le jardin inondable de Kertatupage. Ce projet est l’exemple que la dépense publique peut être utile et à la préservation de la Planète, à la prévention des risques et à l’amélioration du quotidien des habitants et habitantes de notre métropole.

Nous allons aussi continuer de promouvoir le recours aux transports publics collectifs comme alternative crédible à la voiture, avec le développement d’une deuxième ligne de Tram et d’une ligne de Bus à Haut Niveau de Service.

Nous souhaitons que ces deux projets soient menés de front durant le mandat, car nous estimons qu’ils sont de nature à répondre aux difficultés du moment qu’éprouvent nombre de nos concitoyennes et de nos concitoyens pour se déplacer au quotidien, pour aller travailler, en raison du montant toujours trop élevé des prix de l’essence.

Sur le financement du projet de deuxième ligne du tram et de BHNS, notons, Monsieur le Président, l’annonce du Gouvernement concernant la création d’un Fonds Vert doté d’1,5 milliard d’euros pour financer de nouveaux projets de transition énergétique sur l’ensemble du territoire français.

Plutôt que de servir au financement de ZFE, ces dispositifs profondément antisociaux qui vise à exclure certaines catégories de voitures et donc d’automobilistes de certains secteurs de nos villes, réunissons-nous, mes chers collègues, pour solliciter ces nouveaux fonds afin de soutenir notre projet couplé du Bus à Haut Niveau de Service et du tram.

Un projet qui, à l’inverse des ZFE, participera au droit à se déplacer pour tous dans notre agglomération.

Un sujet que nous avons déjà évoqué à plusieurs reprises, c’est celui de la gratuité d’accès aux transports publics collectifs. Nous y voyons une réponse forte aux problématiques présentes et aux enjeux à venir, qu’ils soient sociaux, écologiques, économiques aussi.

Nous proposons dans un premier temps d’avancer sur une expérimentation de la gratuité les WE, comme notre collectivité l’avait déjà mise en place les WE précédant les Fêtes de Noel et du jour de l’an. Nous en ferions le bilan à l’issue de la première année avec les usagers, les commerçants, afin d’en tirer les enseignements.

Oui, la gratuité coûte de l’argent public. Au même titre que d’autres projets, que d’autres actions. Cela relève effectivement de choix politiques.

Nous allons aussi continuer d’agir contre la précarité énergétique, avec Ener’gence, avec Tinergie en ce qui concerne la rénovation de l’habitat privé et avec les bailleurs sociaux, en ce qui concerne le logement public. Via des opérations de rénovations, avec de nouveaux projets d’habitat, accessibles à toutes et à tous et plus efficaces sur le plan énergétique.

Produire du logement, et en particulier du logement très social, pour continuer d’offrir des solutions à toutes celles et ceux qui souhaitent venir vivre ou rester vivre dans notre métropole. C’est aussi cela le droit à la ville pour tous.

Enfin, au programme de notre équipe métropolitaine Brest au Cœur, la COP 26 territoriale doit se dérouler le mois prochain dans notre métropole. 

Elle sera l’occasion de réfléchir sur toutes les questions des transitions. Il n’y aura pas de réponse à la crise climatique sans justice sociale. Oui, il est possible de garantir l’accès aux besoins fondamentaux de toutes et de tous, tout en répondant au défi climatique. 

C’est le message que nous, élus communistes, nous portons et nous continuerons de porter. 

Je vous remercie. »

CÉRÉMONIE DE PASSATION DU DRAPEAU DES VILLES MÉDAILLÉES DE LA RÉSISTANCE

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Eric Guellec, adjoint au maire en charge des associations patriotiques et des anciens combattants, représentait la ville de Brest à l’occasion de la cérémonie de passation du drapeau des villes médaillées de la Résistance qui se déroulait cette année à l’Ile de Sein.

Un rendez-vous solennel qui regroupe tous les ans les 18 villes françaises médaillées de la Résistance pour assurer la pérennité du message de la Résistance française dans des liens d’amitié et de fraternité.

Symbole des valeurs portées par la Résistance et de leur nécessaire transmission, le drapeau sera conservé par la commune d’Ile de Sein durant une année avant d’être transmis à la ville de Tavaux, dans l’Aisne, en 2023.

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Point de rentrée sur les dossiers d’actualité

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Eric Guellec préside le groupe des élus communistes, à la Ville et à la Métropole. En cette rentrée, il fait le point sur les dossiers d’actualité : crise financière, crise énergétique, BHNS et futur stade.

Ouest-France Recueilli par Mickaël LOUÉDEC.

Sur quels sujets va-t-on entendre les élus communistes de Brest en cette rentrée ?

La question qui nous interpelle tous, c’est celle du pouvoir d’achat, qui est liée à la question de la crise énergétique. Il y a un besoin de hausse des salaires, des retraites et des pensions. Actuellement en France, il y a des dizaines de millions de personnes qui tirent la langue pour payer leurs factures, et qui hésitent à remettre le chauffage en marche. Au niveau national, il faut sortir des griffes de la spéculation les biens communs que sont les biens énergétiques comme le gaz et l’électricité et en faire un service public national, ce qui impliquera des tarifs réglementés.

Et à l’échelle locale ? Comment agir ?

Il faut favoriser les dispositifs d’aide qu’on met en place sur le territoire pour ceux qui ont du mal à payer leurs factures. Il faut aussi continuer à proposer nos grilles tarifaires, de façon plus sociale. Sur les transports, notamment. Il faut aussi continuer notre investissement dans le réseau de chaleur. Ça concourt, au moins partiellement à notre indépendance énergétique. Il faut poursuivre également la rénovation énergétique des bâtiments publics.

Êtes-vous toujours favorable à la gratuité dans les transports en commun ?

On ne la veut pas de façon brutale, ce ne serait pas raisonnable. Mais, pourquoi pas, ne pas tenter une expérimentation sur les week-ends, pendant une année. On fait le point après et on voit si on poursuit.

Quid du BHNS (bus à haut niveau de service) ? François Cuillandre n’exclut pas que le projet soit retardé…

On reste très attachés au programme de 2020. Pour nous, il faut faire le tram et le BHNS. On souhaite mener les deux projets de front. François Cuillandre, d’ailleurs, n’y a pas renoncé.

Quelle est votre position sur le projet de stade au Froutven ?

Tant qu’on n’a pas de chiffres pour le projet de stade, on restera favorables à la solution la moins coûteuse pour le portefeuille du contribuable. Maintenant, si différents scenarii sont proposés, il faut qu’on nous montre ce que ça coûte… Il ne faut pas oublier que, sur la ligne de départ, c’était un projet 100 % privé. Donc, l’accompagnement se faisait sur les infrastructures de mobilité aux alentours. Maintenant, les Le Saint demandent à la collectivité de mettre la main au pot, sans plus de précisions. Donc, on dit non, car on travaille à partir de chiffres.

Et sur la ligne Orly-Brest ?

On est évidemment pour le développement du train, qui est un moyen de transport moins polluant. Mais le train à 3 h de Paris. En attendant, on ne va pas se priver de quelque mode de connexion que ce soit.

Si une dissolution de l’Assemblée nationale devait intervenir, quelle serait votre position vis-à-vis de la Nupes ?

Les accords de la Nupes ont permis que toutes les forces de gauche aient un groupe parlementaire. Les gens aspirent à une gauche unie. Il y aurait donc une nouvelle discussion entre toutes les formations.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/brest-eric-guellec-pcf-tant-qu-on-n-a-pas-de-chiffres-pour-le-stade-6c9775de-400a-11ed-b588-0a3420c1a9bd?fbclid=IwAR1RfajQOEeBGdYo8fuhATNCiGeuoDS73sszgI12kK-Vd5hJd94hzIRwl58

Sillage n°250 – Tribune des élues et élus communistes – Brest-Paris / Paris-Brest

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Brest-Paris / Paris-Brest

Cet été, le président de la SNCF, affirmait que « Brest-Paris en 3h30, ce n’est déjà pas si mal ». Le mois dernier, Air France, compagnie aérienne nationale, annonçait sa décision de fermer la liaison Brest-Orly assurée par Transavia.

Si l’on peut s’étonner de la sortie du président de la SNCF, prêt à abandonner d’un coup d’un seul l’engagement de l’État de mettre Brest à 3h de Paris par le rail, nous regrettons aussi la décision unilatérale d’Air France de supprimer la liaison aérienne entre Brest et Orly. Ce sont là de mauvais signaux alors même que les déplacements et la connexion de notre métropole au reste du territoire sont des défis de première importance.

L’accessibilité de la pointe bretonne, de Brest et du Finistère, qu’elle soit ferroviaire, routière, maritime, aérienne, numérique est en effet une condition essentielle de son attractivité, de son développement économique et de l’emploi local. Ifremer aurait-il décidé de transférer son siège à Plouzané sans liaison aérienne entre Brest et Paris ? Accenture, entreprise du secteur numérique, aurait-elle décidé d’installer prochainement son unité recherche et développement (500 emplois) à Brest sans desserte ? Aujourd’hui, le Brest-Orly doit être maintenu.

Par ailleurs, conscients des enjeux climatiques et donc de l’évolution nécessaire vers des transports moins polluants, comme le train, nous disons que le trajet entre Brest et Paris en TGV reste encore trop long. Alors qu’Emmanuel Macron aime à se dire écologiste, où sont aujourd’hui les moyens financiers d’État nécessaires pour réaliser ce grand projet d’aménagement que de nombreux élues et élus bretons, dont les communistes, appellent de leurs vœux : mettre Brest et Quimper à 3h de Paris, avec des lignes ferroviaires quotidiennes et accessibles à tous ?

Plus que jamais, la réalisation de ce projet d’envergure s’avère essentiel.

Le groupe des élues et élus communistes

Eric GUELLEC, Mathilde MAILLARD, Jacqueline HERE, Jean-Michel LE LORC’H, Sandra LE ROUX, Taran MAREC, Anne-Catherine CLEUZIOU, Claudie BOURNOT-GALLOU

Tribune 250 – Brest-Paris Paris-Brest

Sillage n°249 – Tribune des élues et élus communistes – Au sujet du stade

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Au sujet du stade

Lors du conseil de Brest métropole du 29 juin dernier, deux délibérations concernant le projet de construction d’un nouveau stade de football pour le Stade Brestois à Guipavas étaient présentées au vote des élues et élus métropolitains. Ces deux délibérations marquaient en quelque sorte le top départ de ce projet.

Élues et élus communistes de Brest et de sa métropole, nous avons voté contre ces deux délibérations. En quelques mots, nous nous en expliquons dans cette tribune politique.

Le projet de départ a sensiblement évolué. Initialement, était envisagé un stade 100% privé, avec une participation financière de Brest métropole se limitant à la réalisation des infrastructures et aménagements publics aux alentours de l’équipement (un parking de 350 places, une passerelle piétonne reliant la station de Tram à l’enceinte, une gare de remisage, etc.) dont le montant restait à fixer. D’ailleurs, nous aurions insisté pour que le Stade Brestois, en tant qu’entreprise privée, soit sollicité afin de participer de façon significative aux côtés de la collectivité à leur financement. Quoi de plus normal dans la mesure où celui-ci aurait été le principal bénéficiaire de ces infrastructures ?

Mais aujourd’hui, nous l’avons dit, ce projet a évolué. Faute d’éléments financiers suffisamment précis sur le niveau d’engagement de la collectivité et sur le nouveau montage de ce projet, nous nous en tenons au principe qu’une rénovation réglementaire et frugal du Stade Francis Le Blé est à nos yeux préférable. A cette heure, nous gageons qu’elle serait moins onéreuse et permettrait l’investissement de l’argent public et donc celui du contribuable dans d’autres projets d’intérêt général. Le contexte économique actuel très difficile ne peut que nous conforter dans notre point de vue.

Des concertations et réunions publiques autour de ce projet de nouveau stade vont maintenant débuter. Participez-y et donnez votre avis !

Le groupe des élues et élus communistes

Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

Tribune 249 – Au sujet du stade

LE NOUVEAU PARC INONDABLE DE KERTATUPAGE A ÉTÉ INAUGURÉ

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Nous inaugurions cette semaine le jardin inondable et le nouveau bassin enterré de Kertatupage. Un espace magnifique qui va permettre d’améliorer la protection des milieux naturels en limitant les rejets d’eaux usées et de réduire considérablement le risque inondation de tout un secteur de la ville, notamment celui de Kérinou.

Près de 5 millions d’euros ont été engagés sur ce chantier d’envergure. Plus qu’un outil de préservation et de gestion de la ressource en eau, ce nouvel espace paysagé, situé en proximité de la cité scolaire de Kérichen et demain du nouveau Pôle d’Échanges Multimodal avec la ligne de Bus à Haut Niveau de Service, offre également deux hectares d’espaces verts et de balades aux habitantes et aux habitants du quartier et d’ailleurs.

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POUR LA JUSTICE SOCIALE ET L’ENVIRONNEMENT

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Retrouvez au lien ci-dessous l’appel de divers élus communistes et citoyens des métropoles et agglomérations françaises dont Eric Guellecprésident du groupe, publié dans l’Humanité du jour.

https://www.humanite.fr/en-debat/transports/pour-des-zfe-plus-justes-respire-le-meme-air-mais-n-pas-le-meme-salaire-764117?fbclid=IwAR0TtxH7haVPvi0a8DI_mPS6QqrOO_SwW-4F2CD0QyQnpdOOEVry0BoELyc –

TRIBUNE

Pour des ZFE plus justes : on respire le même air mais on n’a pas le même salaire !

A l’occasion de la semaine européenne de la mobilité, nous publions un texte commun signé par des élus communistes et citoyens des métropoles concernées par les zones à faible émissions (ZFE).

Publié le Lundi 19 Septembre 2022

ALAIN JOCARD / AFP

À partir du 1 er janvier 2025, près de 10 millions de voitures seront interdites de circulation du fait de l’instauration de Zones à Faibles Émissions (ZFE) dans les 45 plus grandes agglomérations françaises. Sont concernés les véhicules classés Critair 3, soit les voitures mises en circulation avant 2005 pour les moteurs essence et 2010 pour les moteurs diesel. Cette mesure répond aux impératifs d’amélioration de la qualité de l’air et de réduction des émissions de particules fines qui entraînent chaque année plus de 40 000 décès prématurés.

Mais cette interdiction des vieilles voitures va pénaliser les classes populaires qui n’ont pas les moyens d’acheter une voiture plus récente. Or les aides proposées par l’État et les collectivités restent très insuffisantes et varient d’une métropole à l’autre. Les habitants des périphéries, « premiers de corvée » vivant en dehors des agglomérations où ils travaillent en raison du coût du logement, sont le plus souvent exclus des aides gérées par les collectivités puisqu’ils n’y résident pas.

Des millions de Français ne pourront bientôt plus se déplacer. Cette situation explosive peut dégénérer dans un conflit social majeur. S’il faut agir pour améliorer la qualité de l’air, il faut le faire sans pénaliser les classes populaires. C’est pourquoi nous, élu.e.s communistes des métropoles et des agglomérations, formulons des propositions de portée à la fois écologique et sociale pour aider les ménages à acheter des voitures moins polluantes et développer les alternatives à la voiture individuelle notamment avec les transports en commun ferroviaires et routiers.

Nous proposons de renforcer les aides d’État à la conversion : tout ménage doit avoir droit à une aide de 10 000€ pour acheter une voiture plus récente, classée Critair 1 ou 2, à un prix abordable, neuve ou d’occasion. L’État doit également proposer des prêts à taux zéro pour soutenir cet effort des ménages et accorder des dérogations (familles nombreuses, personnes âgées). Enfin il faut s’attaquer à l’angle mort de la réduction des particules fines : la réduction à la source des particules émises lors du freinage des voitures en obligeant l’installation de systèmes de captation sur toutes les voitures.

Des restrictions de circulation plus justes et plus efficaces doivent aussi être envisagées : les véhicules hybrides rechargeables, faux nez de l’écologie, ne doivent plus être éligibles aux aides publiques à la conversion et un malus plus important doit s’appliquer aux véhicules particuliers les plus lourds.

Parallèlement à ces ajustements, les pouvoir publics doivent engager de grands investissements pour développer les mobilités alternatives moins polluantes et permettre de se déplacer autrement qu’en voiture : 7 milliards d’euros par an sont nécessaires pour instaurer la gratuité des transports urbains – une mesure qui pourrait être financée par une réforme du versement mobilité dont le taux serait progressif et fonction des salaires et des ressources des entreprises concernées. La lutte contre les inégalités passe ainsi surtout par des politiques publiques au service d’une meilleure desserte des populations vivant dans les espaces périurbains ou peu denses et d’une amélioration de la coordination des différents modes de transports (correspondances et horaires adaptés). Il faut aussi augmenter de 3 milliards d’euros par an les investissements pour la création et le développement des réseaux de métro (Bordeaux, Toulouse, Marseille, Lyon, etc.), de tramways et de bus. Il est aussi primordial d’engager 5 milliards d’euros d’investissement supplémentaires par an pour notamment développer les liaisons ferroviaires interurbaines et les TER. Enfin, il est nécessaire d’investir 1 milliard d’euros par an pour créer des aménagements cyclables en milieu urbain dense – des investissements relativement peu coûteux et rapides à mettre en œuvre pour favoriser un mode de déplacement non-polluant et plus efficace que la voiture pour les trajets inférieurs à 5 km (et 10 km en vélo à assistance électrique).

Nous, élu.e.s communistes et citoyens, participerons aux débats dans les agglomérations concernées pour défendre ces propositions et mener de front la bataille pour la justice sociale et l’environnement.

Cérémonie de la Libération de Brest

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Il y a 78 ans, Brest était libérée du joug nazi.

Médaillée de la Résistance, de la Croix de Guerre et de la Légion d’honneur, Brest a payé un lourd tribut durant la seconde guerre mondiale. Ces trois distinctions rappellent ô combien notre ville vécut durement mais toujours debout ces années de chaos.

Avec François Cuillandre, maire de Brest, Eric Guellec, adjoint au maire en charge des associations patriotiques et des anciens combattants, en présence des autorités et des associations patriotiques du territoire, nous commémorons ce jour dans plusieurs lieux de la ville la Libération de Brest.

Hommage à toutes celles et ceux qui se sont engagés, parmi lesquels des communistes, pour libérer notre ville il y a 78 ans. Certains d’entre eux payèrent cet engagement pour la Liberté et la défense des valeurs républicaines au prix de leur vie, lâchement assassinés par l’envahisseur nazi. Nous n’oublions pas leur sacrifice.

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