CONSEIL MUNICIPAL 10 OCTOBRE 2023 – DEROGATION A LA REGLE DU REPOS DOMINICAL 2024 – TARAN MAREC

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Lors du dernier conseil municipal, les élus communistes de la ville de Brest ont voté CONTRE les délibérations 5 et 6 relatives à la dérogation du repos dominical et l’ouverture des commerces de détails et concessions automobiles certains dimanches dans l’année. Taran Marec, conseiller municipal est intervenu afin d’expliquer ce vote.

Conseil municipal du 10 octobre 2023 – Dérogation à la règle du repos dominical 2024 – Taran Marec

« Monsieur le Maire, chers collègues,

Cela n’étonnera personne : le groupe des élus communistes va voter défavorablement les deux délibérations suivantes, 5 et 6, qui viennent autoriser les gérants des concessions automobiles et des commerces de détails brestois, à rouvrir leurs portes certains dimanche de l’année 2024.

Notre opposition à l’ouverture des commerces le dimanche est connue, ancienne, constante. Et disons-le sincèrement, nous souhaiterions ne pas systématiquement débuter la rentrée en râlant sur l’ouverture des commerces le dimanche mais voilà que chaque année, on nous en annonce de nouvelles…

Monsieur le Maire, chers collègues, vous comprendrez donc aisément qu’en tant que communistes, nous nous situons du côté des travailleurs et des travailleuses qui, en l’occurrence, seront les premiers lésés par ces nouvelles décisions de déroger à la règle du repos dominical.

La notion de « volontariat » du salarié, à laquelle il est fait référence et qui est posée ici comme un improbable garde-fou, nous laisse dubitatifs.

Pas de véritable choix, en effet, lorsqu’on sait le lien de subordination juridique, inscrit dans le Code du Travail, unissant l’employeur et son salarié.

Pas de véritable choix lorsqu’on connait les pratiques managériales de certains groupes de la grande distribution et la précarisation grandissantes des salariés du commerce.

Pas de véritable choix, enfin, lorsqu’on a en tête la flambée des prix et les problématiques de pouvoir d’achat qui frappent l’ensemble de nos concitoyennes et de nos concitoyens.

Quand le budget d’un foyer est insuffisant pour consommer en semaine, comment en serait-il autrement le dimanche ?Taran Marec - Copie

Avec ces nouvelles autorisations d’ouvertures dominicales, les travailleurs et les travailleuses seront pris au piège. Condamnés in fine d’accepter de travailler toujours plus pour pouvoir vivre mieux ; réduits en somme à percevoir quelques miettes des immenses profits qu’une minorité continue de confisquer au plus grand nombre.

Le constat est clair : l’ouverture dominicale des commerces se réalise au détriment du droit de chacun et chacune à une vie personnelle, privée et familiale, dont le dimanche est à la fois une garantie et un symbole.

Aucune étude n’a par ailleurs aujourd’hui démontré la pertinence économique des ouvertures dominicales, ni en termes de chiffres d’affaires, ni en termes d’emplois.

D’autres initiatives mises en place par notre collectivité pour soutenir le commerce de proximité ainsi que le pouvoir d’achat s’avèrent plus pertinentes. Communistes, nous y ajoutons la gratuité des transports publics que notre collectivité a récemment mis à l’étude.

Nous ne voulons pas d’un modèle de société d’exploitation et d’aliénation capitalistes dans lequel le consommateur efface le citoyen. Plutôt que de faire peser la concurrence capitaliste sur les plus fragiles, agissons donc à notre niveau de collectivité locale pour que le dimanche reste ce repère collectif et social, ce temps de construction, de retrouvailles, d’émancipation individuelle et collective.

Loin des logiques mercantiles dans lesquelles souhaitent nous enfermer le discours patronal, place au temps libre, au repos, au partage, chaque dimanche de l’année !

Chez soi,

Ou bien encore dans nos musées,

Dans nos médiathèques,

Aux Ateliers des Capucins,

Au stade Francis Le Blé,

A Océanopolis,

Au 70.8,

Dans les nombreux jardins et parc publics de notre ville,

Au Conservatoire Botanique de Brest,

Etcetera, etcetera, de nombreux lieux sont ouverts au public.

Monsieur le Maire, mes chers collègues, nous voterons contre les délibérations 5 et 6 autorisant certains commerces à ouvrir le dimanche.

Je vous remercie de votre attention. »

CONSEIL MUNICIPAL 10 OCTOBRE 2023 – PROPOS LIMINAIRES – POLITIQUE DU STATIONNEMENT ET PLACE DE LA VOITURE EN VILLE – ERIC GUELLEC

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Eric Guellec, président du groupe des élues et élus communistes pour la ville de Brest et sa métropole, est intervenu au dernier conseil municipal en propos liminaires concernant la politique du stationnement ainsi que la place de la voiture en ville.

Conseil municipal du 10 octobre 2023 – Propos liminaire – Politique du stationnement et place de la voiture en ville – Eric Guellec

Monsieur le Maire, mes chers collègues,

Sans revenir sur l’ensemble des politiques « mobilité » que nos collectivités mènent, à l’appui notamment du projet Mon Réseau Grandit, du Plan Piéton ou du Schéma Directeur Vélo, et qui ont déjà fait l’objet de développement de notre part lors de précédents conseils à la métropole, nous souhaitions intervenir aujourd’hui sur un sujet qui est au coeur des défis actuels et à venir, climatiques et sociaux, et qui a fait l’objet de diverses prises de position depuis cette rentrée, c’est celui de la place de la voiture dans notre ville et plus particulièrement le sujet du stationnement.

Pour les élues et élus communistes, les évolutions récentes engagées concernant la politique du stationnement à Brest sont une nouvelle étape dans notre objectif commun, au sein de la majorité municipale, d’un meilleur partage de l’espace public.

Nous réaffirmons notre souhait que certaines zones de stationnement structurantes demeurent gratuites d’accès.

Nous pensons notamment au parking de Kerfautras, en plein centre-ville, au parking du Parc à Chaines, au Port de Commerce, aux différents parkings du Moulin Blanc, permettant l’accès à la promenade du front de mer, à la plage, au port de plaisance et à Océanopolis.Eric - Copie

Dans certains secteurs précis de la ville, la gratuité du stationnement peut en effet servir la redynamisation, l’attractivité et l’accessibilité des lieux visées.

Dans d’autres, c’est la piétonisation qui contribue à la qualité de vie en ville.

Ailleurs, c’est encore le stationnement en zone bleue qui semble le plus pertinent en facilitant les rotations de véhicules.

A la vérité, et c’est la manière dont nous agissons sur cette politique publique, la politique du stationnement doit déployer des réponses sur mesure, construites en concertation avec tous les acteurs et notamment les résidents et les travailleurs, collant aux réalités et aux besoins concrets.

Cela, en poursuivant toujours les grands principes et les objectifs que notre équipe a su collectivement définir et enrichir au fil de ses réflexions sur le sujet :

  • Apaiser et mieux partager les espaces publics,
  • Assurer la sécurité de toutes et de tous, du piéton à l’automobiliste, du cycliste à l’usager des transports en commun.
  • Garantir l’attractivité des différents lieux de la ville et notamment du coeur de ville.
  • Réduire la pollution de l’air et les nuisances sonores.
  • Rendre pleinement accessible la ville à tous et toutes.

Dans cette même logique, saluons au passage, de nouveau, le choix politique réalisé par notre équipe de ramener le service public du stationnement dans le giron public.

En faisant évoluer la politique tarifaire du stationnement, notre collectivité va en effet dégager de nouvelles recettes qui vont participer au financement des investissements majeurs utiles aux automobilistes et à leurs passagers : la création de parkings aériens, la rénovation du parking Saint-Louis, la modernisation des parkings existants.

Seul le prononcé fait foi.

Tout l’enjeu de moyen terme étant finalement d’inciter les automobilistes à garer prioritairement leur voiture dans des parkings en ouvrage dédiés qui se doivent d’être bien situés et offrant des tarifs socialement justes.

Par ailleurs, nous nous félicitons que le dispositif des « 30 minutes gratuites » de stationnement soit pérennisé.

Tout comme nous tenons à ce que de nouvelles places à destination des Personnes à Mobilité Réduite continuent à être créées chaque année, en nombre suffisant, sur les espaces publics de la Ville et de la Métropole.

Quelques points complémentaires à présent, liés à la politique du stationnement et à la place de la voiture en ville.

Le premier concerne le stationnement sauvage et sa verbalisation. Du fait de blocages juridiques, la LAPI est toujours au garage et ne peut effectuer ses missions de verbalisation du stationnement gênant et très gênant. Nous assistons donc à une reprise progressive du stationnement sauvage sur les espaces publics, limitant l’accessibilité de ceux-ci.

Nous savons notre collègue Yohann Nedelec vigilant sur ce dossier. Une lettre a ainsi été envoyée aux parlementaires pour débloquer la situation sur le plan juridique afin que la LAPI puisse reprendre du service dans le respect du cadre légal.

Si nous aboutissons à une nouvelle impasse juridique, il nous faudra trouver des palliatifs, en lien avec la Police Nationale et avec les renforcements d’effectifs prévus pour notre Brigade de Tranquillité Urbaine.

Le deuxième point de vigilance concerne le déploiement des ZFE prévu d’ici 2025 qui risque de pénaliser très lourdement compliquer le déplacement des ménages les plus modestes.

Des milliers de personnes, habitant le Pays de Brest n’ont pas d’autres choix aujourd’hui que d’utiliser leur véhicule pour venir travailler à Brest.

Bombe sociale en perspective, nous pensons que ce sujet de la ZFE mérite d’être réfléchi démocratiquement au niveau du Pays de Brest et donc d’associer au débat les populations et les EPCI du Pays de Brest. Nous avons entendu que le Ministre entendait alléger le dispositif d’application de la loi. Nous restons vigilants au regard du risque d’exclusion sociale qu’il fait peser dans nos territoires.

Le 3ème point de vigilance concerne le réseau de voiries de proximité à Brest et les investissements prévus dans le cadre de la mise en oeuvre du contrat de proximité territoriale. Nous examinons durant ce conseil le bilan 2022 du dispositif de la gouvernance de proximité et les travaux prévus à Brest pour l’année en cours.

Elus communistes, nous disons qu’il est souhaitable d’accélérer les travaux de réfection sur le réseau brestois de voirie de proximité, afin d’améliorer encore l’accessibilité des espaces publics, pour l’ensemble de nos concitoyens et de nos concitoyennes.

Enfin, au-delà de la construction de nouvelles infrastructures de stationnement prévues d’ici quelques années, il nous faut accélérer dès maintenant le recours à toutes les formes de déplacements autres que la voiture, tout en n’excluant pas celle-ci de la ville.

Sur le volet deux roues, le dispositif de vélos électriques en libre-service, a récemment évolué.

Nous sommes bien sûr favorables au déploiement de ce mode de déplacement et de ce service sur les espaces publics de notre ville, nous souhaitons également qu’ils soient financièrement toujours plus accessibles à tous et à toutes.

Sur le volet transports en commun, parallèlement au projet Mon Réseau Grandit dont notre équipe a fait une priorité sur le mandat, communistes, nous souhaitons, et la récente hausse des tarifs de stationnement plaide en ce sens, nous semble-t-il, nous souhaitons que soit mise en place une expérimentation de la gratuité des transports publics collectifs, dans un premier temps en direction des jeunes de 0 à 26 ans. A nos yeux, c’est une mesure sociale, écologique et attractive pour notre territoire.

Voilà, Monsieur le Maire, j’en ai terminé.

Je vous remercie de votre attention.

 

CONSEIL METROPOLE 6 OCTOBRE 2023 – POLITIQUE DE L’EAU – DISPOSITIF COMPLEMENTAIRE 2023 – JEAN-MICHEL LE LORC’H

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Lors du dernier conseil municipal vendredi dernier, Jean-Michel Le Lorc’h, vice-président de Brest métropole en charge de la proximité territoriale est intervenu afin de saluer le dispositif mis en place par notre métropole concernant la politique sociale de l’eau (délibération 15).

Conseil métropole du 6 octobre 2023 – Politique de l’eau – Dispositif complémentaire 2023 – Jean-Michel Le Lorc’h

« Monsieur le Président, chers collègues,

Permettez-nous de saluer la mise en place de ce nouveau dispositif d’aide sociale de l’eau. Le versement d’un chèque d’accompagnement personnalisé d’une valeur de 20 euros à plusieurs milliers de bénéficiaires va constituer un coup de pouce bienvenu pour les usagers les plus en difficultés face à la flambée des prix que notre pays traverse.

Ce dispositif vient s’ajouter aux autres outils, plus ou moins efficaces, de la politique sociale de l’eau que notre collectivité développe et renforce depuis plusieurs années afin de rendre effectif l’accès pour toutes et tous à ce bien commun vital.

En décembre dernier, notre groupe votait la hausse du prix de l’eau afin de financer un plan d’investissement que nous jugeons absolument nécessaire pour moderniser les infrastructures du réseau, pour améliorer la gestion et la qualité de la ressource et donc continuer de développer le service public de l’eau et de l’assainissement délivré à tous les usagers d’Eau du Ponant, ce bel outil public de coopération territoriale.

Pour le groupe des élus communistes, cette hausse des prix n’était envisageable qu’à la condition que notre collectivité agisse, en parallèle, et de manière suffisamment ambitieuse, au renforcement des dispositifs et des mécanismes d’aide solidaires dans l’accès de l’eau des plus modestes.

Comme la délibération de l’époque en faisait référence.

Avec la décision de verser sous forme de chèque personnalisé une allocation eau à plusieurs milliers d’allocataires CAF résidant à Brest métropole, notre collectivité réalise un premier pas en ce sens.

Nous tenions à le saluer.Jean-Michel Le Lorc'h - Copie

Charge à nous maintenant, en tant que collectivité publique, avec nos partenaires, de continuer à améliorer ce dispositif ces prochaines années : vers davantage de bénéficiaires, vers une augmentation du montant de l’aide, vers l’instauration d’une automaticité des versements pour les allocataires CAF identifiés comme bénéficiaires.

Ce dernier point aurait le mérite de la simplicité et de la clarté. Au-delà du coup de pouce pour le pouvoir d’achat des usagers les plus modestes, elle apporterait une solution efficace au problème de non recours aux aides.

Nous savons cette préoccupation partagée au sein de notre équipe.

Seul le prononcé fait foi.

Le travail partenarial avec la CAF est déjà bien avancé sur ce point et nous sommes confiants pour qu’il puisse rapidement aboutir sur le plan réglementaire.

Car, selon nous, plus qu’une simple aide sociale à solliciter pour celles et ceux qui en ont besoin, le principe qui doit guider les évolutions de la politique sociale de l’eau ces prochaines années doit être celui de l’octroi de nouveaux droits, automatiques, pleinement accessibles, pour nos concitoyens et nos concitoyennes.

Toutes ces questions sont sur la table et nous continuerons de les porter.

Monsieur le Président, chers collègues, dans un moment où nos concitoyennes et nos concitoyens éprouvent un réel sentiment d’injustice, avec des factures qui augmentent et des salaires qui stagnent, ce chèque va être une petite bouffée d’oxygène pour beaucoup de familles et de personnes.

Bien évidemment, nous voterons favorablement cette délibération.

Je vous remercie. »

CONSEIL MUNICIPAL 27 JUIN 2023 – VACANCES VOYAGES LOISIRS – TARAN MAREC

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Lors du dernier conseil municipal, le mardi 27 juin 2023, Taran Marecconseiller municipal de la ville de Brest, est intervenu concernant la délibération 52 relative à la convention avec l’association Vacances Voyages Loisirs.

Conseil municipal du 27 juin 2023 – Vacances Voyages Loisirs – Taran Marec

 

Délibération n°57 – Approbation convention entre la Ville de Brest et l’Association Vacances Voyages Loisirs

« Monsieur le Maire, chers collègues,

En 1936, sous l’impulsion du Front Populaire, la loi instaurant le droit aux vacances fut votée à la quasi-unanimité. Cet événement historique suscita un enthousiasme sans commune mesure dont les souvenirs de joie des familles ouvrières partant en vacances inondent encore l’imaginaire collectif de notre pays.

Si la généralisation des congés payés a marqué un vrai progrès social, la démocratisation du droit aux vacances reste encore à conquérir. Parce que la pauvreté et les situations de difficultés financières progressent sous l’effet de l’inflation, parce que la crise fait mal au portemonnaie, de plus en plus de personnes ne partent pas ou ne pourront plus partir en vacances, si rien n’est fait.

Les inégalités d’accès aux vacances grandissent.

Le secteur de l’animation est lui aussi fragilisé. Et il y aurait tant à faire du côté du gouvernement pour répondre aux attentes de la sphère associative et des collectivités publiques en la matière et ainsi permettre une juste reconnaissance de ces métiers.

Dans ce contexte difficile, garantir l’accès aux vacances, le droit au repos, aux loisirs et à l’évasion, pour tous, et en particulier pour les jeunes, est une priorité !

C’est le sens de cette délibération que, élus communistes, nous tenons à saluer.Taran Marec - Copie

Dans le cadre de son projet éducatif « Grandir à Brest », la ville de Brest agit de longue date pour permettre à un maximum de jeunes brestoises et brestois, et leurs familles, de partir en vacances. Ainsi, nous avons renforcé le soutien financier que nous attribuons chaque année aux départs en vacances organisés en lien avec les partenaires associatifs de la Ville, patronages laïques, maisons pour tous, centres sociaux. De la même manière, nous soutenons les projets de classes délocalisées portées dans les établissements scolaires publics de la Ville.

Ce dispositif « Vacances pour tous » est tout à fait essentiel dans la lutte contre les inégalités sociales. Il témoigne de notre ambition pour l’éducation populaire. Il témoigne de notre ambition de permettre à tous les jeunes brestois et jeunes brestoises de partir en vacances, de pratiquer des activités et des expériences nouvelles, de découvrir de nouveaux lieux, de sortir du quotidien, d’ouvrir des horizons. Car les vacances sont sources de cohésion, de joie, d’émancipation individuelle et collective.

Partir vacances est un droit essentiel dont chacun doit pouvoir disposer et qui doit, de ce fait, faire l’objet de politiques publiques à la hauteur des enjeux et des besoins importants qui existent.

La signature de cette convention avec l’association Vacances Voyages Loisirs, dont la qualité du projet associatif en faveur du développement du tourisme social et solidaire est reconnue – association présidée par Yasmine Boudjenah (ancienne députée européenne, 1ère adjointe PCF au Maire de Bagneux) – va assurément permettre de nouvelles actions et de nouveaux moyens en la matière. Pour l’organisation de séjours de vacances auprès des jeunes et des seniors, de classes découvertes, et bien d’autres initiatives encore.

Avec ce projet de coopération solidaire, la Ville de Brest accélère et franchit ainsi une nouvelle étape pour rendre effectif le droit aux vacances pour tous, au bénéfice des jeunes brestois et des jeunes brestoises, de leurs familles, au bénéfice des habitants et habitantes des collectivités membres du réseau de l’association Vacances Voyages Loisirs.

Nous tenions à saluer ce choix qui correspond à nos engagements et à nos combats.

Nous voterons favorablement cette délibération.

Je vous remercie. »

CONSEIL METROPOLE 23 JUIN 2023 – PLAN LOCAL D’URBANISME – ERIC GUELLEC

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Eric Guellec, conseiller métropolitain de Brest métropole, est intervenu en conseil de la métropole du 23 juin 2023 concernant la délibération 12 relative au Plan Local d’Urbanisme (PLU).

Conseil métropole du 23 juin 2023 – Plan Local d’Urbanisme – Eric Guellec

 

Délibération n°12 – PLU : Révision tenant lieu de programme local de l’habitat et de plan mobilité

« Monsieur le Président, chers collègues,

Cette délibération vient marquer le top départ de la révision du Plan Local d’Urbanisme de la métropole.

En atteignant la plupart de ces objectifs dans tous les domaines, le bilan du PLU actuel est globalement positif.

Projets structurants, attractivité nouvelle, services et équipements publics augmentés, Brest métropole a continué de se renforcer ces dernières années, même si des difficultés persistent sur certains secteurs, l’immobilier par exemple, mais ce n’est pas propre à Brest.

Après deux années de crise sanitaire, nous nous situons à un moment charnière où des éléments et évènements structurants et multiples affectent la manière dont vivent et s’organisent les sociétés : les bouleversements climatiques, la résurgence des tensions guerrières, la crise du système économique, la crise sanitaire et sociale.

Tout cela plonge notre société dans une évolution à marche forcée. Tout l’enjeu étant d’ouvrir une perspective et un chemin de progrès social et écologique.

Dans ce contexte, nous lançons la construction du nouveau projet urbain de Brest métropole 2040/2050 pour répondre à ces nouveaux défis.

Nouveau projet urbain de Brest métropole qui va emporter ainsi révision des documents stratégiques qui en découlent : le Plan Local d’Urbanisme, le Programme Local de l’Habitat, le Plan Mobilité et le Plan Climat Air Energie Territorial.

Cela, dans une approche complémentaire et simultanée afin d’apporter une cohérence d’ensemble. Une manière de faire opportune.

C’est donc un long travail qui débute et qui va permettre de donner une nouvelle vision pour Brest métropole et sa population au sein du Pays de Brest, pour les deux prochaines décennies.

C’est un long travail dans lequel les élus communistes prendront toute leur part, au service du renforcement des services publics, de l’écologie populaire, des solidarités, des logiques démocratiques, de proximité et de progrès humain.

C’est dans cette perspective que nous souhaitons mettre en en avant quelques points aujourd’hui, ce n’est pas exhaustif bien sûr, tant le sujet de l’aménagement et du développement du territoire est large, sur les objectifs, les ambitions et les modalités qui guident cette démarche générale et qui sont repris dans cette délibération.

Tout d’abord pour souligner le fait que le projet territorial de Brest métropole, anciennement Communauté Urbaine de Brest puis Brest métropole océane, s’est toujours construit collectivement.

Ici à Brest métropole, nous pensons que l’aménagement et le développement d’un territoire, dans toutes ses dimensions, économique, sur les déplacements ou les mobilités, sur la question de la transition énergétique et du climat, sur la politique du logement et de l’habitat, avec tous les documents de planification qui en découlent, ne peut se réaliser avec succès que collectivement. Au sein de démarches partenariales, démocratiques, sur la base de concertations larges avec les populations, avec tous les partenaires, avec les communes de la métropole, avec tous les acteurs du territoire.

Au-delà du cadre législatif et réglementaire, c’est toujours cet esprit qui a guidé les diverses démarches lancées, les initiatives organisées, le fonctionnement des instances de pilotage et de suivi créées, les différents cadres mis en place, avec la COP Locale, avec la Stratégie Métropolitaine de Développement Economique « Cap 2030 », avec le Projet Territorial des Solidarités, avec le Contrat de Proximité Territoriale, etc.

C’est ce même esprit, cette même méthode qui guide donc, tout naturellement, le début de ce travail autour du projet urbain de Brest métropole 2040/2050 et des révisions des outils de planification de notre collectivité.

Mes chers collègues, il faut nous en féliciter et continuer dans cette voie, car c’est de cette manière et uniquement de cette manière que nous pourrons relever les défis sociaux et environnementaux qui se présentent à nous.

Car cette révision du PLU et tout le projet urbain de Brest métropole 2040/2050 devront en effet porter selon nous une double ambition, forte, à la fois écologique et sociale, en l’intégrant dans chacune de ses composantes. Ils devront continuer à promouvoir et rendre concrète l’idée d’un droit à la ville pour tous. Ils devront renforcer encore la place des services publics et des équipements publics. Ils devront conforter et traduire en actes concrets notre projet politique d’une métropole de proximité, d’une métropole solidaire, populaire et ouverte sur l’extérieur.

Depuis de nombreuses années, nos réalisations collectives ont permis de construire notre métropole comme le territoire de toute et de tous, un territoire où il est permis à chacun et chacune de se loger, de travailler, de se déplacer, d’étudier, de vivre. Avec un cadre de vie, une qualité de vie, faisant notre singularité.

L’habitat constitue un élément, pour ne pas dire un thème central, du projet urbain de Brest métropole et de son Plan Local d’Urbanisme.

Le Plan Local de l’Habitat actuel, intégré au PLU, que nous avons construit et qui formalise notre politique locale de l’habitat est un outil souple mais qui fixe une véritable ambition politique en la matière.Eric - Copie

Face aux enjeux démographiques, face au coût et à la crise du logement que pointait encore récemment le dernier apport de la Fondation Abbé Pierre, face à la nécessaire adaptation au changement climatique, face aux phénomènes de rentes et de spéculation foncières et immobilières qui ont gagné du terrain, il nous semble en effet indispensable que le Plan Local d’Urbanisme révisé prolonge et amplifie notre engagement sans faille pour une production élevée de logements, qualitatifs sur le plan de la performance énergétique, diversifiée au regard des besoins de tous les publics (étudiants, seniors, familles, etc.), répartie de manière équilibrée sur l’ensemble du territoire métropolitain et des communes, et avec une part très importante, très importante – j’insiste sur ce dernier point – de logements publics sociaux et très sociaux.

Une production élevée de logements publics sociaux performant sur le volet environnemental constitue la meilleure voie pour rendre effectif le droit au logement digne et de qualité pour tous et continuer à bâtir Brest métropole comme un territoire populaire, solidaire et ouvert.

Cette production de logements et de logements sociaux implique de notre part une politique de maitrise et d’acquisition foncière à la hauteur de ces ambitions. C’est ce que nous faisons actuellement et ce que nous devrons continuer à entreprendre en veillant à privilégier le renouvellement de la ville sur la ville pour limiter l’étalement urbain comme nous y enjoint le « ZAN » à horizon 2050. A l’instar des opérations NPNRU de Bellevue et de Recouvrance, des opérations d’envergure qui vont sensiblement améliorer le cadre de vie et l’habitat des habitantes et habitants de ces quartiers.

Enfin, autre sujet d’importance, les mobilités et la nouvelle étape du Plan Mobilité qui est envisagée au sein du projet urbain de Brest métropole 2040/2050 et du PLU révisé pour répondre aux urgences sociales et écologiques.

Vous le savez, notre objectif commun en matière de mobilité est de continuer à bâtir un réseau structurant autour des grandes infrastructures utiles aux habitantes et habitants que notre collectivité a créées avec notamment la première ligne de Tramway et va continuer à créer, 2ème ligne de Tramway, le Bus à Haut Niveau de Service. 

Pourquoi pas demain des ascenseurs urbains qui sont une bonne réponse à la déclivité de notre territoire et aux enjeux d’accessibilité qui y sont liés… ? Un projet qui mérite de revenir dans les réflexions.

Mais au-delà de la nécessaire poursuite du développement et de la structuration du réseau actuel et des objectifs cités que nous partageons, regardons plus loin. 

Réfléchissons aussi l’extension du réseau du service public de mobilité durable au-delà des frontières de Brest métropole, à l’ouverture du réseau de transports en commun vers d’autres EPCI, à l’échelle de tout le Pays de Brest.

Avec du Train, du Transrade, du TCSP, du car, du bus, en nombre, des Pôles d’Echanges Multimodaux supplémentaires, du vélo.

Etendre et unifier progressivement, étape par étape, un grand réseau de transports en commun, cela permettrait le financement d’actions nouvelles en matière de mobilités, au bénéfice de tous les habitants et habitantes du Pays de Brest, cela serait gage de simplicité et de cohérence pour l’usager, qu’il soit brestois, landernéen, ou conquétois, cela serait gage d’attractivité et de solidité pour le réseau.

De la même manière, cette volonté d’ouverture du réseau métropolitain vers les autres Com’ Com’ pourrait s’appuyer sur une cohérence tarifaire, pourquoi pas s’accompagner d’une nouvelle attractivité tarifaire, vers la gratuité.

A la fin de cette année, après deux premières phases d’expérimentation, Montpellier Méditerranée Métropole aura mis en place la gratuité totale de son réseau de transports en commun à destination des habitants et des habitantes de sa métropole et uniquement des habitants et des habitantes de sa métropole.

Voilà Monsieur le Président, mes chers collègues, il y a et il y aura beaucoup de sujet sur lesquels continuer d’échanger, de débattre, dans le cadre de la démarche de construction du Projet Urbain de Brest métropole 2040/2050, de la révision du PLU et des autres documents de planification. J’aurais également pu aborder la question de la ZFE qui nous interroge. Mais nous aurons l’occasion d’y revenir… Là-dessus et sur d’autres sujets.

Nous voterons bien sûr cette délibération dans la mesure où les premiers objectifs inscrits et la méthode qui va gouverner cette révision du PLU répondent au projet politique d’aménagement et de développement du territoire que nous nous sommes collectivement fixés, ainsi qu’au modèle de fonctionnement que nous souhaitons pour continuer à bâtir notre métropole sur des bases solides et sereines.

Monsieur le Président, je vous remercie. »

 

CONSEIL METROPOLE 23 JUIN 2023 – PROPOS LIMINAIRES – ERIC GUELLEC

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Lors du conseil de la métropole du vendredi 23 juin 2023, Eric Guellec, président du groupe des élues et élus communistes et conseiller métropolitain de Brest métropole, est intervenu en propos liminaire.

Conseil métropole du 23 juin 2023 – Propos liminaires – Eric Guellec

 

Propos liminaires

« Monsieur le Président,

Nous tenions, élus communistes, à revenir en ce début de conseil de Brest métropole sur le sujet du Stade.

Sujet qui est revenu dans le débat public au travers d’une première communication de M. Denis Le Saint, le 8 juin. Nous l’avons toutes et tous lue dans les lignes du Télégramme et du Ouest France.

S’en est suivie une nouvelle publication, en début de cette semaine, nous livrant les éléments d’une conférence de presse à laquelle vous participiez, M. le président, aux côté de messieurs Denis et Gérard Le Saint. Lors de cette conférence de presse, des éléments financiers ont été présentés.

Sans entrer ici dans le détail de ces éléments, chacun et chacune en conviendra ici, les deux copies présentées, rénovation de Le Blé ou nouveau projet à Guipavas, dans un cas comme dans l’autre, sont de nature à mobiliser fortement les budgets de nos collectivités publiques.

Alors permettez-nous d’interroger la question du devenir du stade, qui n’est pas qu’un sujet métropolitain, loin s’en faut, de la façon suivante :

Monsieur le Président, notre majorité a fait beaucoup ces dernières années et pourtant nous savons qu’il reste encore à faire en matière de travaux d’investissement sur les bâtiments et les équipements, municipaux notamment.

Dans les champs éducatif, associatif, sportif, culturel, dans le champ de l’éducation populaire au sens large.

Pour les besoins, pour les projets, pour toutes les dynamiques collectives du quotidien, en définitive.Eric - Copie

22 équipements de quartiers, 7 mairies de quartier avec des services dédiés, des dizaines d’écoles, un maillage exceptionnel d’équipements sportifs et culturels, nous avons su bâtir au fil du temps une ville, un territoire où la proximité s’incarne partout.

Elus communistes, nous avons à cœur de continuer, à vos côtés, Monsieur le Président, à développer ce modèle social si singulier.

Et nous le disons : notre implication financière dans un projet dédié au football professionnel sur notre territoire, quelle que soit la copie retenue à la fin, ne peut à nos yeux s’envisager que si de nouveaux chantiers nécessaires à ce qu’on peut donc appeler les dynamiques collectives du quotidien et qui concernent les besoins de nos concitoyennes et concitoyens dans leur ensemble, que si de nouveaux chantiers concernant donc les équipements et bâtiments dédiés à toutes et tous sont menés également.

Notre position est je le répète, la suivante : s’il y a de futurs investissements financiers envisagés côté football professionnel, il doit y avoir de nouveaux investissements côté bâtiments et équipements, principalement municipaux, au-delà de ce qui est actuellement prévu.

Elus communistes, c’est également à la lumière de la prise en compte de ces éléments, que nous nous positionnerons le moment venu. Monsieur le Président, je vous remercie. »

CONSEIL MUNICIPAL 30 MARS 2023 – BUDGET PRIMITIF 2023 – MATHILDE MAILLARD

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Intervention hier en conseil municipal de Mathilde Maillard, adjointe au maire de la ville de Brest concernant le budget de la ville pour l’année 2023.

Conseil municipal du 30 mars 2023 – Budget 2023 – Mathilde Maillard

« Monsieur le Maire, chers collègues,

Voici venu le temps d’examiner le budget de notre collectivité, la ville de Brest, pour l’année 2023.

Un budget 2023 qui s’inscrit – nous l’évoquions la semaine dernière à l’occasion du conseil de Brest métropole – dans un cadre général de crises multiples, violentes, répétées, qui inquiètent nos concitoyens et nos concitoyennes.

Crise environnementale, crise sanitaire,

Crise démocratique, Eric Guellec l’abordait lors des propos liminaires, avec le mépris affiché par le président de la République à l’égard du peuple et de la démocratie sociale, en maintenant à bout de bras et à bout de souffle sa réforme des retraites à 64 ans,

Résurgence des logiques guerrières, en Ukraine et ailleurs, appelant les forces progressistes que nous sommes à hisser haut le drapeau de la solidarité internationale et réaffirmer notre tradition brestoise d’accueil. Nous délibérons d’ailleurs tout à l’heure sur la Maison Saint Joseph qui accueillent des réfugiés ukrainiens.

Crise économique et sociale, enfin, avec la vie chère et la hausse générale des prix.

C’est certain, l’ensemble de ces phénomènes entrainent des difficultés majeures pour beaucoup de nos concitoyens et de nos concitoyennes, tant dans leur quotidien que dans leur capacité à se projeter vers un avenir heureux et serein.

Ils entrainent des répercutions dures dans toute la vie de notre territoire, pour les entreprises, pour les salariés, certains ne peuvent plus vivre décemment de leur travail, comme pour les collectivités publiques dont les budgets se retrouvent aujourd’hui durement affectés par la hausse des prix, par une hausse des taux d’emprunt et surtout, par les choix renouvelées d’orthodoxie budgétaire de la part de l’Etat à l’égard du bloc communal.

Face à l’inflation, la hausse des salaires, des pensions et des retraites s’avèrent indispensable.

Face à un marché européen de l’énergie aux règles aussi absurdes que destructrices pour les gens, pour l’économie, il est urgent de changer de modèle.

Face à l’explosion du prix des matières premières, des denrées alimentaires, de l’énergie, l’Etat doit permettre aux collectivités publiques d’absorber ces chocs en indexant la dotation globale de fonctionnement sur l’inflation, en engageant un retour aux tarifs réglementés de l’énergie pour tous, en leur donnant des moyens financiers et budgétaires dignes de ce nom pour mener à bien leurs missions d’intérêt général.

Faut-il rappeler qu’avec plus de 70% de l’investissement public, les collectivités publiques sont un levier économique essentiel pour le territoire ?

70 % d’investissement publics,
8% de la dette publique,
0% du déficit public,

Mathilde Maillard - Copie

Au regard de ce beau bilan, posons la question aux défenseurs de l’action gouvernementale : pourquoi s’entêter à vouloir corseter l’action du service public local alors qu’il constitue au contraire une réponse fiable à la fracture sociale qui ne cesse de s’accroitre dans notre pays ?

Si le contexte mouvementé que nous venons de décrire complique certainement l’exercice de l’action publique et la construction budgétaire, il n’en demeure pas moins que ce budget 2023, tel que notre équipe l’a collectivement construit, constitue bien une réponse non seulement aux besoins immédiats et quotidiens des brestois et des brestoises, et qu’il permettra de continuer à mettre en œuvre méthodiquement les engagements pris en 2020 devant la population, pour transformer dans la durée notre ville.

Avec ce budget 2023, nous tenons ainsi ferme le cap de nos ambitions et de nos projets au service du renforcement des solidarités et des logiques de proximité, au service du commun et de l’humain, au service du partage et de l’entraide.

Aussi, de ce point de vue, ce budget 2023 est un budget ambitieux et constitue une véritable bonne nouvelle pour les brestoises et les brestois, à même de répondre à tous les défis qui se dressent, à même de les protéger face aux incertitudes et face à la violence de la politique antisociale du Président des riches.

Cela aussi, grâce à une situation budgétaire saine et préservée, malgré les crises successives, une gestion sérieuse, renouvelée au fil des années, qui nous permet aujourd’hui de bien préparer l’avenir tout en diminuant les impôts locaux cette année.

Cette décision, de nature à limiter les pertes de pouvoir d’achat des brestois et des brestoises dans un contexte d’inflation galopante, est à souligner.

Avec ce budget 2023, nous allons ainsi continuer, tout d’abord, à mobiliser un haut niveau d’investissement public pour continuer de transformer et de moderniser la ville, avec un effort volontariste de près de 33,1 millions d’euros.

Un niveau d’investissement public élevé, en hausse, dont le groupe des élus communistes se félicite.

De ces lignes budgétaires vont découler des chantiers d’envergure qui vont nous permettent d’investir directement et dans la durée sur des sujets qui nous tiennent particulièrement à cœur, dans tous les aspects de la vie quotidienne, confortant un modèle de développement que nous voulons avant tout solidaire et émancipateur dans les choix que nous réalisons :

C’est la réhabilitation, notamment thermique, des écoles, avec prochainement le groupe scolaire de Kérisbian, mais aussi des équipements de quartier sur lesquels un nouveau plan de réhabilitation est envisagé, c’est une bonne nouvelle.

C’est la poursuite de la mise en accessibilité des bâtiments et des infrastructures municipales, que nous souhaitons accélérer, en s’appuyant sur l’expertise des associations et des usagers en situation de handicap, comme ce qui est en cours à la Maison des Associations.

C’est la poursuite des investissements vers les solidarités, avec la réhabilitation du CCAS, vers le bien-vieillir et l’offre d’hébergement des personnes âgées au regard des besoins qui vont aller grandissants, vers le sport et la culture pour toutes et tous, avec tous les projets de rénovation des gymnases dans les quartiers, les travaux au Stade Francis Le Blé ou encore l’arrivée du Fourneau aux Capucins.

Avec ce budget 2023, nous allons également maintenir un haut niveau de service public du quotidien et cela dans tous les champs de l’action publique de proximité :

L’éducation avec le projet Grandir à Brest et les actions remarquables du dispositif de réussite éducative.

La sphère associative avec les moyens de fonctionnement nouveaux consacrés aux projets des associations d’éducation populaire au sein des nouvelles conventions de partenariat et à la Maison des Associations pour soutenir et accompagner la dynamique associative brestoise dans tout son ensemble.

La culture avec notre soutien important au réseau extrêmement dense des médiathèques, aux associations culturelles, à la création et la diffusion artistique, à l’Ecole Européenne Supérieure d’Art.

Ici à Brest, c’est cette ambition culturelle qui nous anime et que nous nous attachons à développer concrètement et constamment car elle est au carrefour de tout, du vivre-ensemble, de la liberté, de l’émancipation individuelle et collective, essentielles et nécessaires à la vie. Ici à Brest, toute notre politique culturelle vise à garantir la liberté de création, de programmation et de diffusion artistique.

Les sports, avec la poursuite du développement de la pratique sportive dans les quartiers, à l’école.

Le bien vieillir, avec les suites de la démarche « Ville amie des Ainés ».

Les solidarités, avec le renforcement de notre soutien au CCAS et l’ensemble de ses structures, dont les équipes sont depuis plusieurs années mobilisées en première ligne pour répondre aux problématiques sociales auxquelles sont confrontés les populations.

De nouveaux usagers, de tout âge, des jeunes, des moins jeunes, des ainés, se présentent et vont continuer de se présenter aux portes du CCAS ces prochaines années.

En tant qu’échelon communal de proximité, nous avons et nous aurons à répondre à ces besoins grandissants en matière d’action sociale locale, en lien avec les autres partenaires institutionnels au premier rang desquels l’Etat et le Département, en lien aussi avec toutes les associations du secteur dont il faut saluer l’action et qui sont au cœur de nos politiques sociales (cela fera l’objet de plusieurs délibérations ce soir) ;

C’est l’objet et le sens du nouveau projet territorial des Solidarités dont nous allons nous doter afin de faire toujours mieux et toujours plus en matière de solidarités.

Répondre de manière pleinement ambitieuse implique et impliquera aussi de nouveaux financements, départementaux et nationaux, pérennes, à la hauteur des besoins en la matière, et que nous réappelons donc de nos vœux ici. C’est également le message porté par l’UNCCAS à l’occasion de son dernier congrès qui s’est clôturé hier.

A l’appui d’une stratégie budgétaire claire et sérieuse, ce budget 2023 va donc nous permettre de maintenir un service public municipal de qualité que nous avons su collectivement bâtir et enrichir au fil des années, dans tous les champs de l’action publique et grâce au travail remarquable des personnels du service public local, en portant une attention particulière et renforcé envers les plus fragiles.

Communistes, nous œuvrerons toujours au renforcement de ces logiques, elles sont notre boussole.

Avec ce budget 2023, notre projet politique pour une ville émancipatrice, inclusive, solidaire adopté en 2020 va se poursuivre. Notre collectivité dispose d’importantes marges de manœuvre pour ce faire et les actions nouvelles ne manqueront pas, c’est notre souhait.

Voilà Monsieur le Maire, chers collègues, il est incontestable que ce budget 2023 de la ville de Brest est un budget ambitieux, solidaire, qui préserve nos politiques de proximité du quotidien et qui poursuit la transformation de la ville dans un sens de progrès social, humain et écologique. Face aux crises, il apporte des réponses justes aux brestoises et aux brestois.

Le groupe des élus communistes votera le budget 2023 de notre collectivité.

Je vous remercie. »

CONSEIL METROPOLE 24 MARS 2023 – TAXE DE SEJOUR TOURISTIQUE 2024 – JACQUELINE HERE

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Jacqueline Héré, adjointe au maire de la ville de Brest, est intervenue lors du dernier conseil de la métropole du vendredi 24 mars 2023 afin d’expliquer le vote contre du groupe concernant la délibération 16 relative à la taxe de séjour touristique pour l’année 2024.

Conseil métropole du 24 mars 2023 – Taxe de séjour touristique 2024 – Jacqueline Héré

« Monsieur le Président, chers collègues,

Le groupe des élus communistes votera à nouveau contre cette délibération cette année.

Avec cette nouvelle grille tarifaire pour l’année 2024, les catégories d’hébergement touristique 3, 4 et 5 étoiles restent épargnés et continuent d’échapper à l’application des tarifs maximaux autorisés par la loi, contrairement aux catégories moindres.

Comment expliquer et justifier une telle disparité ?

Selon nous, elle pose une sérieuse question d’équité et de justice fiscale, à la fois pour les visiteurs de notre agglomération comme entre professionnels du secteur du tourisme.

Deuxièmement, elle nous prive de recettes fiscales précieuses pour mener, avec l’Office de Tourisme, de nouveaux projets en matière de développement et d’accueil touristique, tournés vers le plus grand nombre.

Aujourd’hui, notre métropole bénéficie d’une activité touristique très dynamique, solide, avec des milliers de visiteurs chaque année, français comme étrangers.

C’est le résultat des politiques publiques volontariste que nous avons su menées et bien menées au fil des années :

  • Avec l’organisation de grands évènements fédérateurs comme les Fêtes Maritimes, le Tour de France, les Ultims.
  • Avec le réaménagement d’espaces naturels exceptionnels le Fort du Corbeau dernièrement, la promenade du Moulin Blanc.
  • Avec la réhabilitation et la modernisation passées et à venir de nombreux équipements, musées et sites patrimoniaux : les Capucins, Océanopolis, l’Abri Sadi Carnot, le Conservatoire Botanique National de Brest, le Quartz, le Musée de la Fraise, le Musée des Beaux-Arts, la Tour Tanguy, etc.

Aujourd’hui, le tourisme est florissant. Comme le souligne l’Adeupa dans sa note de conjoncture, Brest métropole a bénéficié d’un niveau de fréquentation record en 2022.Jacqueline Héré (2) - Copie

Brest métropole présente en effet bien des atouts pour tout visiteur désireux de venir découvrir la région.

D’ailleurs, personne ne s’y trompe : le nombre de logement type Airbnb et Abritel a explosé ; ce qui pose la question d‘une nécessaire régulation de ces logements. 

Les paquebots et navires de croisières multiplient leurs escales.

Les investisseurs privés déploient les grands moyens pour accueillir les nouveaux visiteurs.

Il n’y a qu’à déambuler sur le Port de Commerce pour constater la transformation de ce quartier et le nombre important d’établissements hôteliers qui ont ouvert leurs portes ces dernières années et encore tout récemment.

Monsieur le Président, mes chers collègues, ce dynamisme touristique retrouvé après deux années de Covid est une très bonne nouvelle.

En tant que collectivité publique, quand saurons-nous pleinement en profiter, avec toutes les nouvelles recettes financières qui pourraient être facilement dégagées pour mener encore plus d’actions en la matière ?

Nous réitérons donc ici notre proposition de porter à leurs tarifs maximaux les tarifs de taxe de séjour concernant les catégories 3, 4 et 5 étoiles.

Des hôtels 5 étoiles, il n’y en certes pas encore sur notre territoire, nul doute que cela viendra.

Par contre, des établissements 3 et 4 étoiles, notre métropole en est bien doté.

Dans l’attente de ces évolutions qui sauraient profiter au développement de projets touristiques dans toutes les communes de notre métropole, nous voterons contre cette délibération.

Je vous remercie. »

CONSEIL METROPOLE 24 MARS 2023 – BUDGET PRIMITIF 2023 – MATHILDE MAILLARD

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Intervention de Mathilde Maillard, adjointe au maire de la ville de Brest, durant le conseil de la métropole du vendredi 24 mars 2023 concernant la délibération 2 relative au vote du budget pour l’année 2023.

Conseil métropole du 24 mars 2023 – Budget Primitif 2023 – Mathilde Maillard

« Monsieur le Président, chers collègues,

Nous examinons aujourd’hui le budget de notre collectivité, Brest métropole.

Le vote de ce budget 2023 intervient dans un contexte de crises multiples, particulièrement difficiles pour les populations.

Crise démocratique et crise de régime, Eric Guellec l’abordait à l’instant lors des propos liminaires, en constatant l’absence de réponse gouvernementale à la mobilisation exceptionnelle que nous connaissons contre une réforme des retraites injuste.

Crise du dérèglement climatique à laquelle notre métropole s’adapte en continu, en investissant et développant une politique de prévention, d’anticipation et de gestion des risques pour protéger les populations.

Crise géopolitique avec la guerre en Ukraine qui emporte des effets sur l’économie mondiale et nationale.

Crise économique, crise sociale, crise du pouvoir d’achat, c’est en effet aussi ce que le pays traverse, ce que nos concitoyens et nos concitoyennes subissent au quotidien.

Ces mécaniques délétères entrainent de nombreux phénomènes d’insécurité et d’exclusion qui frappent durement les habitantes et les habitants dans leur vie et qui rend compliqué pour beaucoup la capacité à se projeter vers un avenir serein.

Pour les collectivités locales, à un autre niveau, le contexte s’avère aussi difficile. Avec le renchérissement des prix, le durcissement de l’emprunt, l’absence de soutien digne de ce nom de la part de l’Etat à l’égard du service public local, cet environnement rend plus complexe l’exercice de construction budgétaire et le déploiement de l’action publique locale.

Malgré tout, dans ce contexte particulièrement mouvementé et serré, avec ce budget 2023 dont Yann Guével vient de nous présenter les grandes lignes et les grands projets, nous faisons le choix de tenir ferme le cap de nos ambitions et de nos projets pris en 2020 devant la population, au service du renforcement des solidarités, de la transition écologique, des politiques économiques, industrielles et de soutien à l’emploi local.

Aussi, ce budget 2023 est un budget ambitieux. Dans le contexte incertain que nous traversons, il constitue une véritable bonne nouvelle pour les habitants et les habitantes de Brest métropole, à même de répondre à tous les défis qui s’imposent à nous. Cela, dans chacune des 8 communes de la métropole et, pour ainsi dire, dans tous les aspects de la vie quotidienne.

Avec ce budget, en 2023, nous allons ainsi mobiliser un haut niveau d’investissement public pour continuer de transformer durablement le territoire de Brest métropole, avec un effort sans précédent, volontariste, de près de 158 millions d’euros,  dont nous nous félicitons, nous élus communistes. 

Les chantiers d’envergure qui en découleront vont nous permettre d’agir fortement sur des sujets qui nous tiennent à cœur confortant un modèle de développement que nous voulons avant tout solidaire et où la qualité de vie se voit renforcer :

En continuant d’améliorer nos espaces publics, nos infrastructures, nos équipements ainsi que le cadre de vie de nos quartiers et des communes, avec les opérations de renouvellement urbain à Bellevue et de Recouvrance menées, avec les habitantes et les habitants ainsi que tous les partenaires, avec toutes les interventions de réfection de nos routes et trottoirs, dans une logique d’accessibilité universelle.Mathilde Maillard - Copie

En continuant de relocaliser des emplois et des filières industrielles, avec le développement des activités portuaires en matière de réparation navale.

En continuant de produire et de rénover du logement et en premier lieu du logement social, très social, accessible au plus grand nombre, avec Brest Métropole Habitat.

En continuant d’agir pour acquérir davantage de souveraineté dans le domaine énergétique, avec le développement du photovoltaïque, l’extension du réseau de chaleur, les Énergies marines renouvelables, la réhabilitation thermique des bâtiments.

En continuant à développer de nouvelles solutions en matière de transports publics collectifs et plus largement en matière de mobilités.

C’est le Plan Vélo, c’est le Plan Piéton, ce sont toutes les interventions sur le domaine public routier, c’est la poursuite de l’acquisition de bus de dernière génération, 0 carbone. C’est le projet Mon Réseau Grandit, un choix politique fort, un projet absolument prioritaire pour les habitantes et les habitants de notre métropole car il répond à tous les enjeux de transitions énergétique, de déplacements, d’amélioration de la desserte des quartiers, des communes, pour toutes et tous, qui sont chers à notre équipe.

Avec ce budget, en 2023, nous allons aussi continuer de développer un haut niveau de service public, dans tous les champs de l’action publique du quotidien : la propreté, le ramassage des ordures ménagères et leur valorisation avec notre réseau de chaleur précurseur qui va continuer à s’étendre, l’eau avec notre Société Publique Locale, tous les services à la population, en définitive.

Cela est rendu possible grâce à l’engagement et à l’action remarquable des agents du service public local et de la fonction publique territoriale au service du bien-être de la population.

Avec ce budget 2023, nous allons maintenir la qualité de ce service public métropolitain que nous avons patiemment et collectivement su construire, enrichir au fil des années, sur la base de coopérations et dans des logiques de proximité avec toutes les communes de la métropole, toujours en portant une attention particulière aux solidarités avec les plus fragiles.

Communistes, nous œuvrerons toujours à renforcer ces logiques, c’est notre boussole.

Le développement de cet ambitieux projet territorial métropolitain, de notre projet politique est possible car Brest métropole bénéficie d’une excellente santé financière, avec un niveau d’endettement faible, avec des niveaux d’épargne nette élevés d’année en année, préservés malgré les crises successives.

Avec ce budget 2023, la mise en œuvre notre projet politique et de ce grand projet territorial métropolitain va se poursuivre avec ce même sérieux, à l’appui des nouvelles marges de manœuvre et des nouvelles recettes qu’il dégage.

Sur le volet des recettes, nous souscrivons aux nouvelles mesures fiscales de ce budget 2023 dans la mesure où notre groupe en proposait un certain nombre pour trouver de nouvelles recettes : la Taxation des Logements Vacants, la revalorisation de la TASCOM, l’augmentation du Versement Mobilités, dont la répartition de la recette pourrait être affectée de manière équilibrée, et à de l’investissement et à des mesures de fonctionnement, mesures de gratuité par exemple, sur lesquelles nous réfléchissons actuellement, conformément à l’engagement de notre programme municipal et métropolitain.

Nous aurions également souhaité une revalorisation de la grille de taxe de séjour sur certaines catégories d’hébergement touristiques, nous y reviendrons tout à l’heure à l’occasion de la délibération dédiée.

Quant à la revalorisation de l’impôt ménage et de la CFE, elle nous semble bienvenue pour financer les actions nouvelles inscrites, et parfaitement mesurée au moins pour le contribuable brestois au regard de la baisse des taux qui est envisagée à la ville.

Voilà Monsieur le Président, chers collègues, il est incontestable que ce budget 2023 de Brest métropole est un budget ambitieux, solidaire, qui préserve nos politiques de proximité du quotidien et qui poursuit la transformation de la métropole dans la durée mais surtout dans un sens de progrès social et écologique.

De ce point de vue, il va nous permettre de poursuivre la mise en œuvre de nos engagements pris devant les habitantes et les habitants en 2020.

Le groupe des élus communistes votera le budget 2023 de notre collectivité.

Je vous remercie. »

CONSEIL METROPOLE 24 MARS 2023 – DECLARATION LIMINAIRE – ERIC GUELLEC

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Vendredi dernier durant le conseil de la métropole, Eric Guellec, adjoint au maire de la ville de Brest et président de groupe, est intervenu en propos liminaire concernant la situation actuelle locale et nationale.

Conseil métropole du 24 mars 2023 – Déclaration liminaire – Eric Guellec

« Monsieur le Président, chers collègues,

Une nouvelle fois, les mots d’Emmanuel Macron, en total décalage avec les aspirations et la volonté populaires, lui seront revenus de plein fouet…

Encore une fois, à l’occasion de la 9ème journée de mobilisation contre la réforme des retraites, nos concitoyennes et nos concitoyens se sont mobilisés en masse pour obtenir le retrait d’une réforme des retraites à 64 ans profondément injuste.

Des millions de Français et de Françaises sont de nouveau descendus dans la rue partout en France. Plus de 30.000 personnes ont défilé dans les rues de Brest.Eric - Copie

Aujourd’hui, le contraste est saisissant entre d’un côté la force du mouvement social, de l’unité syndicale, légitimes, dignes, soutenus par une écrasante majorité de Français et de Françaises qui ne veulent pas de cette réforme, conduite depuis des mois par des leaders syndicaux animés d’un souci constant de mener des actions et des manifestations qui soient fermes mais pacifiques. Vous comprenez donc parfaitement que nous ne cautionnons pas les violences qui ont éclaté hier, pas plus que nous ne cautionnons celles qui ont éclaté précédemment. Nous les déplorons.

Et de l’autre côté donc, un Président de la République, manifestement sourd et aveugle, n’opposant au peuple que déni et mépris. L’utilisation du 49-3, véritable passage en force et court-circuitage parlementaire, n’en a été qu’une nouvelle illustration, enfonçant le pays dans une grave crise démocratique.

Redonner la parole au peuple est aujourd’hui le seul moyen pour sortir de l’impasse dans laquelle Emmanuel Macron a enfermé le pays, c’est la seule issue politique et démocratique. Le président doit tenir compte du Référendum d’Initiative Partagée souhaité par les Français et les Françaises. Tenir compte également des recours formulés devant le Conseil Constitutionnel.

Oui, nos concitoyens, après une vie au travail, ont besoin d’un système qui leur garantisse un niveau de vie digne, qui leur permette de pouvoir partir en retraite en bonne santé. Oui, ce projet de société, où la retraite est un nouvel âge de la vie, où chacun et chacune aurait le droit à une retraite à taux plein à 60 ans, est finançable. Oui, c’est d’augmentation des salaires, de création d’emplois et de moyens de formation dont le pays a besoin, pour répondre aux immenses besoins de production et de services, publics comme privés.

Continuons à nous mobiliser, à participer aux rassemblements et aux diverses initiatives pacifiques, pour contraindre le Président de la république à retirer ce texte illégitime.

Je vous remercie. »