REPAS DE LA CGT RETRAITÉS 29 – BELLEVUE

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180 retraités syndiqués de l’Union départementale de la CGT se sont retrouvés le week-end du 4 novembre à la Baraque autour de leur grand repas annuel. Un temps fraternel mais aussi revendicatif.

L’occasion pour Jacqueline Héré, en sa qualité d’adjointe au maire en charge du quartier de Bellevue, de leur souhaiter la bienvenue dans les locaux de la Mairie de quartier.

Mise sous tutelle des collectivités, baisse des crédits alloués à la politique de la ville, baisse des APL, hausse de la CSG, Jacqueline Héré est brièvement intervenue pour rappeler sa totale opposition à l’égard de mesures gouvernementales « profondément antisociales et injustes ».

SUR LA HAUSSE DE LA CSG FRAPPANT LES RETRAITÉS :

 » Comment ne pas voir que le tour de passe-passe d’Emmanuel Macron est bien grossier ? D’une main, il augmente à peine les pensions et de l’autre il reprend bien plus via la CSG. Il est inacceptable que les droits acquis par une vie de labeur soient imputés alors que dans le même temps les profits des grands groupes du CAC 40 ne cessent de gonfler ».

RÉUNION DE MI-MANDAT SUR LE QUARTIER DE BELLEVUE – DES ÉCHANGES CONSTRUCTIFS

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Le cycle de réunions publiques de mi-mandat a commencé il y a maintenant 3 semaines par le quartier de BELLEVUE.

Informer, expliquer, échanger font partie des devoirs de tout élu. Nous sommes convaincus que l’action politique et la construction des projets de demain doivent se réaliser dans un dialogue permanent avec les habitants. C’est pourquoi ces temps d’échange avec les brestois et les brestoises sont tout à fait essentiels à nos yeux.

A Bellevue, François Cuillandre, Maire de Brest, et Jacqueline Héré, Adjointe au Maire en charge du quartier, sont revenus sur les actions menées ces trois dernières années par la ville pour défendre et valoriser notre territoire et ses habitants.

Bellevue est un quartier où il fait bon vivre, où le lien entre habitant est fort. C’est un quartier entre ville et nature, avec des commerces de proximité, une patinoire et une piscine fréquentées et très appréciées, des transports en commun performants.

Plusieurs questions ont émergé des échanges avec la salle.

Le stationnement sur le Campus universitaire du Bouguen ?

Effectivement, l’afflux de voitures en direction du campus universitaire pose des difficultés pour le stationnement des étudiants, plus globalement pour le bien-être des habitants du quartier. Des alternatives sont travaillés en ce moment même avec l’UBO pour sensibiliser les étudiants à ses difficultés et favoriser les déplacements doux. Nous investissons dans l’aménagement de pistes cyclables supplémentaires. Bien que rien ne soit acté, la mise en place, on peut l’espérer, d’un transport en commun en site propre sur Bellevue aidera sans doute à améliorer la situation. Par ailleurs, l’opération « Cœur de Campus » visant à ouvrir l’Université sur la Ville intègre directement ces problématiques de mobilités.

La suppression de la ligne 1 sur le Bergot ?

En effet, cette ligne a été supprimée et remplacée par la ligne 5 nettement moins attractive et qui souffre d’une fréquence de passages moins importante. Cette suppression pose question dans un secteur concentrant un nombre important d’habitants et de personnes âgées utilisateurs des transports en commun.
Nous souhaitons le rétablissement d’une ligne plus performante au sein de la prochaine régie ou DSP transport.

Où en est-on sur le centre commercial du Bergot ?

Le projet avance. Le promoteur en charge des travaux est prêt à intervenir. Pour cela, il nous faut disposer des parcelles concernées. Les services de la collectivité sont actuellement dans une phase d’acquisition de tous les titres de propriété des places de parkings qui seraient impactés par le chantier.

Ces échanges ont également permis d’aborder les projets et les évolutions à venir sur le quartier.

A quand la concrétisation de l’opération de renouvellement urbain sur Bellevue ?

Bellevue entame sa mue ! La démarche de concertation avec la population va s’étaler jusqu’au printemps 2018. Nous souhaitons récolter toutes les remarques et les avis pour bien penser toutes les problématiques, pour ne pas faire les choses à la va-vite. Cela, car c’est un projet ambitieux mobilisant plusieurs dizaines de millions d’euros. Des réunions de concertations réunissant plusieurs centaines de personnes ont ainsi déjà eu lieu. Nous sommes également allés à la rencontre des commerçants, des associations, de structures du quartier…etc. Cette phase de concertation se veut donc très large et ouverte à tous. Quoiqu’on en dise, on fait du collectif à Brest ! Nous entrerons ensuite en phase opérationnelle jusqu’en 2024. Chaque année, différentes phases du projet seront réalisées.
Le premier secteur concerné sera celui du Bergot qui, n’étant pas lui- même en zone prioritaire, a été retenu dans l’ORU grâce au travail des services de la collectivité.
Les opérations de renouvellement vont donc se concrétiser rapidement pour les habitants. Pour un cadre de vie toujours plus agréable.

Et les bords de Penfeld ?

Nous avons la chance d’avoir un véritable poumon vert au cœur du quartier et de la ville. C’est un site exceptionnel ! Nous nous inscrivons actuellement dans une phase de valorisation et d’aménagement des bords de Penfeld sur le long terme. Ses rives sont déjà très appréciées et très fréquentées par les familles, les joggeurs, les brestois. Nous organisons avec les acteurs du quartier des manifestations festives et culturelles très fréquemment. En témoigne, le « Dimanche au Bord de l’eau » qui attire chaque année plusieurs milliers de personnes. L’avenir des bords de Penfeld reste néanmoins encore à inventer compte tenu des potentialités qu’elle présente ! A ce titre, nous souhaitons renforcer l’attractivité de ce lieu. Nous travaillons à investir les sites qui sont actuellement inoccupés (et il y en a !) afin de les rendre aux habitants.

PROCHAINES RÉUNIONS PUBLIQUES THÉMATIQUES :

Solidarités, 9 Novembre à 18h au Centre Social de l’Europe

Culture, 18 novembre à 9h à la Carène

Sport, 20 novembre à 18h à l’Espace Giraudeau au Port

Éducation / Jeunesse, 27 novembre à 18h au PL Pilier Rouge.

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FORUM QUESTIONS D’HABITAT – REMISE DU PRIX DE L’INSERTION URBAINE

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Eric GUELLEC, Vice-Président communiste de Brest Métropole délégué à l’urbanisme commercial et réglementaire, a remis, dans le cadre du 7ème forum Questions d’habitat, le prix de l’insertion urbaine au projet « Un Petit jardin dans ma maison ».

L’appel à idées « Dessine-moi une maison en ville » avait été lancé par Brest Métropole au mois d’avril dernier. Ce concours visait à soutenir la réflexion des architectes autour du renouvellement de la maison de ville.

Les participants devaient concevoir leur projet en respectant un cahier des charges précis : concevoir une maison sans vis à vis et ouverte sur l’extérieur, à un coût abordable (cette notion étant relative) ; créer un habitat évolutif qui pouvait être agrandi au gré des envies des propriétaires. Et surtout, penser une maison qui donne envie de vivre en ville !

5 prix ont ainsi été décernés, témoignant de la diversité et de la qualité des projets présentés.

Nous le savons : bien vivre sa ville, c’est bien y habiter. Offrir un habitat diversifié, de qualité, correspondant au mieux aux attentes et aux capacités financières de chacun, donne envie de s’ancrer durablement dans une ville. Habiter une maison de ville reste l’aspiration de beaucoup. Le défi est donc de permettre à de jeunes familles de vivre à la fois en maison et en ville. Il est de créer une offre de logement attractive pour tous.

A ce titre, Brest Métropole Habitat investit déjà beaucoup dans la création et la rénovation de logements individuels proposés à la location.

Afin de favoriser l’installation des familles sur son territoire, Brest Métropole a également créé le dispositif « logement à coût abordable » et le passeport « Tiaccession ». Ce dispositif permet de proposer à l’accession des logements neufs dont le prix de vente est plafonné, en accord entre les professionnels et la collectivité. Avec le passeport « Tiaccession », la collectivité aide financièrement, sous forme de prêt à taux zéro local, les personnes à revenus modestes qui souhaitent acquérir un logement neuf.

Toutes ces questions se pensent sur le long terme. Ce temps d’échange, ouvert et collectif, a permis de prolonger la réflexion sur les enjeux de développement et d’habitat de demain.

RASSEMBLEMENT A QUIMPER – LIBERTÉ POUR SALAH HAMOURI !

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Isabelle Mazelin, adjointe communiste à la Culture au Relecq-Kerhuon, s’est rendue hier au rassemblement qui avait lieu devant la préfecture de Quimper pour dénoncer l’incarcération abusive de Salah Hamouri par l’État Israélien.

Ce rassemblement soutenu par 17 associations (AFPS, Mouvement de la Paix, LDH…etc) a réuni plus de 130 personnes et s’est poursuivi par un défilé dans les rues de Quimper.

Plus que jamais, le Finistère se mobilise pour la libération de Salah Hamouri.

En effet, ce mois-ci, 109 élu-e-s finistériens ont demandé, dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron, une intervention rapide du gouvernement français pour permettre une remise en liberté de l’avocat franco-palestinien, détenu arbitrairement depuis plus 2 mois.

Cette soirée de mobilisation est une étape importante dans la campagne pour la libération de Salah. Elle sera suivie d’autres initiatives.

On lâche rien !

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BAISSE DES APL LES OFFICES HLM SE MOBILISENT

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Mardi 17 octobre, suite à l’appel de la Fédération nationale des offices publics de l’Habitat, les offices HLM étaient appelés à fermer leur porte une demie journée pour s’opposer à la baisse des APL imposée par le Gouvernement.

Appel suivi par BMH où le personnel a débrayé et s’est rassemblé rue de Glasgow pour dénoncer les coups bas portés par Emmanuel Macron contre le logement social.

Claude BELLEC, élue à la ville et administratrice de BMH, était présente au côté des salariés et des associations de défense des locataires.

Cette loi logement n’est, en effet, rien d’autre qu’un nouveau plan d’économie qui va avoir des conséquences désastreuses sur les offices HLM ; sur leur capacité à rénover et à construire dans la durée, au service des plus fragiles.

Ensemble, il faut continuer à prendre toutes les initiatives pour contrer la politique antisociale du Gouvernement !22539833_1914299822224440_3625046217274837481_n

Intervention sur le rapport annuel du prix et de la qualité de l’eau

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« Monsieur le Président,

Cher-e-s collègues,

 Comme chaque année, il nous est proposé d’adopter le rapport annuel sur le prix et la qualité des services de l’eau et de l’assainissement de Brest Métropole.

La Bretagne a souvent été pointée du doigt pour les teneurs élevées en nitrates présentes dans l’eau du robinet et dans ses milieux aquatiques.

Un récent rapport d’UFC Que Choisir démontre que l’eau du robinet est de qualité en Bretagne. Les contrôles pratiqués sur nos réseaux en attestent également.

Cela est notamment le fruit d’investissements importants que nous avons réalisés au cours des dernières années : canalisations, renouvellement des réseaux d’eau potable, construction de bassins de rétention, entretien des stations d’épuration. C’est également le fruit d’un travail permanent et collectif entre les élu-e-s de territoire, les associations de consommateurs, les associations environnementales, le monde agricole et industriel, etc.

Ce rapport permet d’avoir une vue d’ensemble sur ce travail quotidien et sur les investissements réalisés au cours du dernier exercice.

Il fait aussi brièvement référence à l’expérimentation que nous menons sur une politique sociale de l’eau.

A ce titre, nous souhaitons rappeler notre volonté d’aboutir à une politique sociale de l’eau, forte et réductrice des inégalités.

Pour l’année 2017, le dispositif expérimental a été amélioré et élargi. Cela, avec l’octroi de moyens supplémentaires aux associations afin d’animer des politiques préventives sur la consommation d’eau.

 L’accompagnement de l’usager dans la gestion de sa consommation d’eau est essentiel compte tenu des enjeux écologiques et des problématiques de pouvoir d’achat de nombre de nos concitoyens. Ces avancées sont bienvenues mais il faut aller plus loin et plus vite pour atteindre les objectifs suivants :

Celui d’une refonte ambitieuse de la grille tarifaire afin de permettre une tarification sociale et familiale qui viserait à redonner du pouvoir d’achat aux usagers les plus précaires.

Celui d’une mise en place d’un dispositif d’aide financière systématique pour les allocataires CAF. Pour beaucoup, une aide annuelle de 50 euros sur une facture d’eau n’est pas négligeable !

La tarification sociale de l’eau pratiquée dans d’autres métropoles est tout à fait possible et exportable ici à Brest.

C’est le cap que nous devons nous efforcer de suivre.

 Je vous remercie. »

 

Intervention sur l’approbation de la tarification d’Océanopolis pour l’année 2018

Claude

« Monsieur le Président,

Cher-e-s collègues,

 Régulièrement depuis le début de ce mandat nous nous sommes exprimés contre la politique tarifaire d’Océanopolis, et cela, pour plusieurs raisons : des hausses de tarifs à répétition (+2% en moyenne chaque année) et une incohérence au sein de la grille tarifaire proposée. En effet, un jeune entre 14 ans et 18 ans ne bénéficiait d’aucun tarif préférentiel et payait le même tarif qu’un adulte, tarification pénalisante pour les jeunes visiteurs.

De plus, ces hausses globales et répétées avaient aussi pour conséquence une moindre fréquentation de l’équipement. D’ailleurs, les enquêtes menées par le délégataire ont souligné l’impression de cherté d’Océanopolis chez les visiteurs.

Cette année, à notre satisfaction, ces deux écarts sont corrigés.

Nous notons une « quasi stabilité » des tarifs ainsi qu’une remise à plat positive des tarifs pratiqués en direction des jeunes. Les tarifs « étudiant » et « jeune 14/18 ans » sont regroupés au sein d’une même tranche qui fait l’objet d’une baisse significative comme nous le préconisions. Cette évolution témoigne de la création d’une réelle tarification incitative en direction des jeunes, dépassant le seul cadre étudiant.

Le gel du tarif famille et celui du tarif réduit enfant sont également bienvenus.

En tant que centre de culture scientifique, Océanopolis a pour mission de diffuser la connaissance acquise sur les océans par la recherche. Il est donc essentiel que cet équipement soit accessible dans les tarifs qu’il pratique.

Nous considérons que la tarification présentée aujourd’hui est plus équitable et incitative qu’auparavant.

Elle va contribuer, avec l’intégration progressive de technologies plus modernes (utilisation accrue du numérique, de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée) et le développement continu de la médiation au sein des pavillons, à attirer plus de visiteurs réguliers (et notamment de jeunes visiteurs).

Le groupe des élu-e-s communistes et de progrès votera donc la tarification d’Océanopolis pour l’année 2018.

 Je vous remercie. »

PROJET DE RENOUVELLEMENT URBAIN A BELLEVUE – DIAGNOSTIC « EN MARCHANT »

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Vendredi dernier, Jacqueline HERE, Adjointe au Maire en charge du quartier de Bellevue, s’est rendue au diagnostic « en marchant ». Une déambulation collective qui avait lieu dans les secteurs de Quizac et du Bergot. Ce type de diagnostic consiste à arpenter le quartier avec différents acteurs (commerçants, élu-e-s, professionnels, habitants) pour mettre en relief les points faibles et les points forts du territoire et dresser des pistes d’amélioration.

Aménagement des espaces, sécurité des lieux, déplacements et mobilité des habitants, qualité de l’habitat, beaucoup de sujets essentiels à un cadre de vie agréable ont été abordé. Ces échanges et ces observations ont permis d’approfondir la concertation organisée depuis maintenant 6 mois dans le cadre du projet de renouvellement urbain dont bénéficie Bellevue.

En effet, Bellevue, notre quartier, a été retenu quartier prioritaire par les services de l’État du fait des bas revenus de ses habitants.

Il est donc indispensable de proposer un projet urbain à l’échelle même du quartier pour repenser intelligemment ses problématiques d’habitat, de déplacement, d’attractivité économique…etc. Pour améliorer le cadre de vie du quartier et de ses habitants.

Bellevue est un quartier au cœur de l’agglomération et présente de nombreux atouts. Des rives de la Penfeld au cœur du campus universitaire, il mêle étudiants, retraités, actifs, citoyens de tous les horizons. Sa géographie, ses espaces verts, ses ballades piétonnes, son étalement urbain autour de la Penfeld sont autant de singularités qu’il faut valoriser.

Ce projet de renouvellement urbain, reconnu d’intérêt national, va permettre de révéler tout ce potentiel, de revaloriser l’image du quartier, et de le rendre encore plus attractif.

C’est un projet qui se construit en lien permanent avec tous les acteurs du territoire (usagers, CCQ, professionnels, associations, commerçants, habitants). Ces démarches de proximité sont plus longues, certes, mais rencontrent la satisfaction de tous.

A ce titre, la concertation avec la population continue.

Après le succès des trois premières réunions (près de 400 participants), une quatrième aura lieu le 18 octobre à 18 heures à la Baraque. C’est un temps d’expression libre et ouvert à tous. Chacun y est le bienvenu.

L’avenir de notre quartier se construit collectivement.

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BAISSE DRASTIQUE DES CONTRATS AIDÉS – RÉUNION A LA MJC/MPT DE L’HARTELOIRE

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Jacqueline HERE, Présidente du groupe des élu-e-s communistes, et Eric GUELLEC, Vice-Président communiste de Brest Métropole, se sont rendus lundi soir à la réunion organisée à l’initiative du collectif des associations du Pays de Brest contre la suppression des contrats aidés.

« Nous participerons également au prochain rassemblement qui aura lieu le 12 octobre à 18h30 Place de la Liberté. Nous invitons chacun et chacune à rejoindre une mobilisation qui grandit.

Le Premier Ministre a annoncé que seulement 200 000 contrats aidés seront financés en 2018 contre 330 000 en 2017. Cette suppression du jour au lendemain est irresponsable ! Elle va laisser sur le carreau des milliers de travailleurs déjà précaires et continuer l’asphyxie des acteurs de la solidarité et des collectivités. Nous refusons cette mise au ban.

Sur le Pays de Brest, la suppression des contrats aidés va faire des dégâts considérables. On parle du chiffre de 800 emplois supprimés. Un vrai coup de Trafalgar contre les plus précaires.

Le secteur associatif, d’abord (Patronages laïques, Fédérations d’éducation populaire, secteur culturel, économie sociale et solidaire…etc.). Il remplit des missions d’utilité publique en intervenant quotidiennement dans les domaines de l’animation, la culture, dans l’accompagnement, le sport…etc. Ces associations brestoises et finistériennes ont aujourd’hui largement recours à ces contrats qui sont de vrais tremplins vers un emploi durable pour les personnes qui en bénéficient. Demain, beaucoup d’entre elles ne pourront plus assurer leurs activités !

Les acteurs publics, ensuite. Au sein de notre collectivité, 70 agents sous contrats aidés contribuent au service public rendu aux habitants. En direction notamment des publics les plus fragiles, c’est à dire les enfants et les personnes âgées. Ces postes répondent à des besoins concrets et quotidiens des Brestois. Une utilité et une efficacité d’ailleurs soulignées par la direction générale de l’emploi et de la formation professionnelle.

Les contrats aidés ont une une utilité sociale indéniable car ils brisent le cercle vicieux du chômage et participent à l’inclusion sociale sur le long terme. Ils sont une rampe de lancement pour beaucoup. Pour autant, ils restent des contrats précaires et ne sont pas la panacée.

C’est pour cette raison que, nous, élu-e-s communistes, demandons à ce que l’État accompagne les associations pour transformer les contrats aidés en emplois sécurisés et qualifiés. Nous exhortons également le Gouvernement à doter les services publics et les collectivités locales de financements dignes de ce nom. Cela permettrait le recrutement de personnels sur des emplois durables, nécessaires à la satisfaction des besoins de la population.

NON à ce plan social massif organisé par l’État. Rendez-vous le 12 octobre ! »

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