Article du Télégramme du 14 octobre 2023
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Alors que l’inflation mine le porte-monnaie de nos concitoyennes et de nos concitoyens, la jeunesse se retrouve en première ligne.
Selon une étude récente, le coût de la vie étudiante augmente de +6,47% en France pour l’année 2023-2024. La précarité grandit et s’installe chez une jeunesse déjà fragilisée par la crise de la Covid-19. Elle concerne tous les aspects du quotidien : se chauffer, se nourrir, se loger, se déplacer.
Devant ces problématiques, le gouvernement n’agit pas ou trop peu. La réforme des bourses s’avère insuffisante et l’on ne compte plus les rendez-vous manqués entre le pouvoir macroniste et la jeunesse, que ce soit sur la non–pérennisation du repas à 1€, la baisse des APL ou encore l’insuffisante production de logements CROUS.
Les collectivités dans lesquelles nous siégeons disposent d’un pouvoir d’agir sur ces questions. A notre niveau, 3 axes, sur lesquels nous échangeons avec nos collègues de la majorité, nous paraissent prioritaires :
Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou
A la fin du dernier conseil municipal, Anne-Catherine Cleuziou, conseillère municipale de la ville de Brest, a présenté un vœu relatif au renforcement de l’accueil des usagers en gare de Brest.
« Monsieur le Maire, chers collègues,
Le groupe de la majorité municipale propose d’adopter un vœu relatif au renforcement de l’accueil des usagers en gare de Brest.
Comme les représentants syndicaux du personnel SNCF ont pu nous le détailler lors de notre rencontre, force est de constater que de moins en moins de cheminotes et de cheminots sont présents en gare, au guichet, à quai, pour informer, conseiller et orienter les usagers.
Au fil des années, le service d’accueil s’est considérablement dégradé, au détriment des agents de la SNCF, d’une part, des voyageuses et des voyageurs, d’autre part.
Sans véritable accueil physique digne de ce nom, les usagers de la SNCF se retrouvent ainsi régulièrement livrés à eux-mêmes et n’ont pas d’autres choix que de se reporter aux panneaux d’informations, aux bornes automatiques ou à l’application SNCF Connect dédiée à la vente en ligne, censée simplifier les trajets mais qui dans les faits est régulièrement défaillante et ne répond pas aux enjeux de la fracture numérique.
Alors que la SNCF justifie ces réorganisations incessantes par des besoins d’investissement à mener pour développer le réseau ferroviaire, l’Ouest Breton souffre pourtant toujours d’un déficit d’investissement de la part de l’Etat concernant des améliorations nécessaires au développement des liaisons ferroviaires entre Brest, l’Ouest Breton et le reste du territoire, que cela soit par les lignes à Grande Vitesse ou par les lignes ferroviaires de proximité du réseau TER.
Un projet de réaménagement du parvis de la Gare va être menée ces prochaines années au plan local, notamment dans le cadre du projet Mon réseau Grandit, pour accueillir l’arrivée en gare des deux futures lignes de Transport en Commun en Site Propre, Tram et BHNS, et permettront à l’ensemble des voyageurs et des voyageuses d’évoluer au sein d’espaces et d’infrastructures de qualité.
Afin d’humaniser ce lieu symbole que représente la Gare de Brest et le rendre pleinement accessible à toutes et à tous, ce vœu, présenté par notre majorité, réaffirme notre soutien au développement d’un haut niveau de service public ferroviaire au bénéfice de tous les usagers, au départ, en transit ou à l’arrivée.
Par le vote de ce vœu, vote que nous souhaitons unanime, nous demandons aussi à la direction de la SNCF et à l’Etat actionnaire de cette entreprise publique d’attribuer les moyens humains et matériels supplémentaires et nécessaires pour assurer un accueil physique de qualité aux usagers, avec des postes de cheminotes et de cheminots dédiés, du premier au dernier train.
Je vous remercie de votre attention. »
Anne-Catherine Cleuziou, conseillère municipale de la ville de Brest, est intervenue lors du conseil municipal concernant la délibération 42 relative à la DSP (délégation de service public) – Préparation et livraison de repas pour la restauration scolaire et le portage de repas à domicile – 2017-2022.
« Monsieur le Maire, chers collègues,
Soucieux de respecter les dispositions du Code de la Commande Publique en matière d’indemnisation des situations d’imprévisions applicables aux contrats de concessions, le groupe des élus communistes votera favorablement cette convention avec l’ancien délégataire de la collectivité en matière de restauration scolaire et de portage de repas à domicile : la société SRBS.
Permettez-nous cependant à l’occasion de cette délibération de réinterroger le mode de gestion choisi à plusieurs reprises par notre collectivité, la délégation de service public, pour gérer et exploiter ce service.
Nous pensons que s’il y a un enseignement à tirer de la crise sanitaire et de ses conséquences au plan économique, c’est bien celui des risques induits par la dépendance des administrations publiques au secteur privé.
La gestion d’un service public par un opérateur privé expose en effet les collectivités publiques à un risque de dégradations sérieuses du service, voire de défaillance, si la société gestionnaire fait face à une érosion brutale de ses profits et à des difficultés financières pouvant aller jusqu’à la banqueroute.
Dans une période d’instabilité économique comme celle que nous traversons, où l’inflation est forte et susceptible de contraindre notre collectivité à renégocier régulièrement des avenants financiers avec son délégataire pour qu’il continue d’assurer les missions que nous lui avons confiées, la régie directe nous semble être gage d’une plus grande solidité, d’une plus forte stabilité et donc d’une meilleure assurance pour garantir un service public de qualité dans la durée, pour toute la population.
Monsieur le Maire, chers collègues, le groupe des élus communistes votera cette convention d’indemnisation mais souhaitait faire part de cette remarque.
Je vous remercie de votre attention. »
Lors du dernier conseil municipal, les élus communistes de la ville de Brest ont voté CONTRE les délibérations 5 et 6 relatives à la dérogation du repos dominical et l’ouverture des commerces de détails et concessions automobiles certains dimanches dans l’année. Taran Marec, conseiller municipal est intervenu afin d’expliquer ce vote.
Conseil municipal du 10 octobre 2023 – Dérogation à la règle du repos dominical 2024 – Taran Marec
« Monsieur le Maire, chers collègues,
Cela n’étonnera personne : le groupe des élus communistes va voter défavorablement les deux délibérations suivantes, 5 et 6, qui viennent autoriser les gérants des concessions automobiles et des commerces de détails brestois, à rouvrir leurs portes certains dimanche de l’année 2024.
Notre opposition à l’ouverture des commerces le dimanche est connue, ancienne, constante. Et disons-le sincèrement, nous souhaiterions ne pas systématiquement débuter la rentrée en râlant sur l’ouverture des commerces le dimanche mais voilà que chaque année, on nous en annonce de nouvelles…
Monsieur le Maire, chers collègues, vous comprendrez donc aisément qu’en tant que communistes, nous nous situons du côté des travailleurs et des travailleuses qui, en l’occurrence, seront les premiers lésés par ces nouvelles décisions de déroger à la règle du repos dominical.
La notion de « volontariat » du salarié, à laquelle il est fait référence et qui est posée ici comme un improbable garde-fou, nous laisse dubitatifs.
Pas de véritable choix, en effet, lorsqu’on sait le lien de subordination juridique, inscrit dans le Code du Travail, unissant l’employeur et son salarié.
Pas de véritable choix lorsqu’on connait les pratiques managériales de certains groupes de la grande distribution et la précarisation grandissantes des salariés du commerce.
Pas de véritable choix, enfin, lorsqu’on a en tête la flambée des prix et les problématiques de pouvoir d’achat qui frappent l’ensemble de nos concitoyennes et de nos concitoyens.
Quand le budget d’un foyer est insuffisant pour consommer en semaine, comment en serait-il autrement le dimanche ?
Avec ces nouvelles autorisations d’ouvertures dominicales, les travailleurs et les travailleuses seront pris au piège. Condamnés in fine d’accepter de travailler toujours plus pour pouvoir vivre mieux ; réduits en somme à percevoir quelques miettes des immenses profits qu’une minorité continue de confisquer au plus grand nombre.
Le constat est clair : l’ouverture dominicale des commerces se réalise au détriment du droit de chacun et chacune à une vie personnelle, privée et familiale, dont le dimanche est à la fois une garantie et un symbole.
Aucune étude n’a par ailleurs aujourd’hui démontré la pertinence économique des ouvertures dominicales, ni en termes de chiffres d’affaires, ni en termes d’emplois.
D’autres initiatives mises en place par notre collectivité pour soutenir le commerce de proximité ainsi que le pouvoir d’achat s’avèrent plus pertinentes. Communistes, nous y ajoutons la gratuité des transports publics que notre collectivité a récemment mis à l’étude.
Nous ne voulons pas d’un modèle de société d’exploitation et d’aliénation capitalistes dans lequel le consommateur efface le citoyen. Plutôt que de faire peser la concurrence capitaliste sur les plus fragiles, agissons donc à notre niveau de collectivité locale pour que le dimanche reste ce repère collectif et social, ce temps de construction, de retrouvailles, d’émancipation individuelle et collective.
Loin des logiques mercantiles dans lesquelles souhaitent nous enfermer le discours patronal, place au temps libre, au repos, au partage, chaque dimanche de l’année !
Chez soi,
Ou bien encore dans nos musées,
Dans nos médiathèques,
Aux Ateliers des Capucins,
Au stade Francis Le Blé,
A Océanopolis,
Au 70.8,
Dans les nombreux jardins et parc publics de notre ville,
Au Conservatoire Botanique de Brest,
Etcetera, etcetera, de nombreux lieux sont ouverts au public.
Monsieur le Maire, mes chers collègues, nous voterons contre les délibérations 5 et 6 autorisant certains commerces à ouvrir le dimanche.
Je vous remercie de votre attention. »
Eric Guellec, président du groupe des élues et élus communistes pour la ville de Brest et sa métropole, est intervenu au dernier conseil municipal en propos liminaires concernant la politique du stationnement ainsi que la place de la voiture en ville.
Monsieur le Maire, mes chers collègues,
Sans revenir sur l’ensemble des politiques « mobilité » que nos collectivités mènent, à l’appui notamment du projet Mon Réseau Grandit, du Plan Piéton ou du Schéma Directeur Vélo, et qui ont déjà fait l’objet de développement de notre part lors de précédents conseils à la métropole, nous souhaitions intervenir aujourd’hui sur un sujet qui est au coeur des défis actuels et à venir, climatiques et sociaux, et qui a fait l’objet de diverses prises de position depuis cette rentrée, c’est celui de la place de la voiture dans notre ville et plus particulièrement le sujet du stationnement.
Pour les élues et élus communistes, les évolutions récentes engagées concernant la politique du stationnement à Brest sont une nouvelle étape dans notre objectif commun, au sein de la majorité municipale, d’un meilleur partage de l’espace public.
Nous réaffirmons notre souhait que certaines zones de stationnement structurantes demeurent gratuites d’accès.
Nous pensons notamment au parking de Kerfautras, en plein centre-ville, au parking du Parc à Chaines, au Port de Commerce, aux différents parkings du Moulin Blanc, permettant l’accès à la promenade du front de mer, à la plage, au port de plaisance et à Océanopolis.
Dans certains secteurs précis de la ville, la gratuité du stationnement peut en effet servir la redynamisation, l’attractivité et l’accessibilité des lieux visées.
Dans d’autres, c’est la piétonisation qui contribue à la qualité de vie en ville.
Ailleurs, c’est encore le stationnement en zone bleue qui semble le plus pertinent en facilitant les rotations de véhicules.
A la vérité, et c’est la manière dont nous agissons sur cette politique publique, la politique du stationnement doit déployer des réponses sur mesure, construites en concertation avec tous les acteurs et notamment les résidents et les travailleurs, collant aux réalités et aux besoins concrets.
Cela, en poursuivant toujours les grands principes et les objectifs que notre équipe a su collectivement définir et enrichir au fil de ses réflexions sur le sujet :
Dans cette même logique, saluons au passage, de nouveau, le choix politique réalisé par notre équipe de ramener le service public du stationnement dans le giron public.
En faisant évoluer la politique tarifaire du stationnement, notre collectivité va en effet dégager de nouvelles recettes qui vont participer au financement des investissements majeurs utiles aux automobilistes et à leurs passagers : la création de parkings aériens, la rénovation du parking Saint-Louis, la modernisation des parkings existants.
Seul le prononcé fait foi.
Tout l’enjeu de moyen terme étant finalement d’inciter les automobilistes à garer prioritairement leur voiture dans des parkings en ouvrage dédiés qui se doivent d’être bien situés et offrant des tarifs socialement justes.
Par ailleurs, nous nous félicitons que le dispositif des « 30 minutes gratuites » de stationnement soit pérennisé.
Tout comme nous tenons à ce que de nouvelles places à destination des Personnes à Mobilité Réduite continuent à être créées chaque année, en nombre suffisant, sur les espaces publics de la Ville et de la Métropole.
Quelques points complémentaires à présent, liés à la politique du stationnement et à la place de la voiture en ville.
Le premier concerne le stationnement sauvage et sa verbalisation. Du fait de blocages juridiques, la LAPI est toujours au garage et ne peut effectuer ses missions de verbalisation du stationnement gênant et très gênant. Nous assistons donc à une reprise progressive du stationnement sauvage sur les espaces publics, limitant l’accessibilité de ceux-ci.
Nous savons notre collègue Yohann Nedelec vigilant sur ce dossier. Une lettre a ainsi été envoyée aux parlementaires pour débloquer la situation sur le plan juridique afin que la LAPI puisse reprendre du service dans le respect du cadre légal.
Si nous aboutissons à une nouvelle impasse juridique, il nous faudra trouver des palliatifs, en lien avec la Police Nationale et avec les renforcements d’effectifs prévus pour notre Brigade de Tranquillité Urbaine.
Le deuxième point de vigilance concerne le déploiement des ZFE prévu d’ici 2025 qui risque de pénaliser très lourdement compliquer le déplacement des ménages les plus modestes.
Des milliers de personnes, habitant le Pays de Brest n’ont pas d’autres choix aujourd’hui que d’utiliser leur véhicule pour venir travailler à Brest.
Bombe sociale en perspective, nous pensons que ce sujet de la ZFE mérite d’être réfléchi démocratiquement au niveau du Pays de Brest et donc d’associer au débat les populations et les EPCI du Pays de Brest. Nous avons entendu que le Ministre entendait alléger le dispositif d’application de la loi. Nous restons vigilants au regard du risque d’exclusion sociale qu’il fait peser dans nos territoires.
Le 3ème point de vigilance concerne le réseau de voiries de proximité à Brest et les investissements prévus dans le cadre de la mise en oeuvre du contrat de proximité territoriale. Nous examinons durant ce conseil le bilan 2022 du dispositif de la gouvernance de proximité et les travaux prévus à Brest pour l’année en cours.
Elus communistes, nous disons qu’il est souhaitable d’accélérer les travaux de réfection sur le réseau brestois de voirie de proximité, afin d’améliorer encore l’accessibilité des espaces publics, pour l’ensemble de nos concitoyens et de nos concitoyennes.
Enfin, au-delà de la construction de nouvelles infrastructures de stationnement prévues d’ici quelques années, il nous faut accélérer dès maintenant le recours à toutes les formes de déplacements autres que la voiture, tout en n’excluant pas celle-ci de la ville.
Sur le volet deux roues, le dispositif de vélos électriques en libre-service, a récemment évolué.
Nous sommes bien sûr favorables au déploiement de ce mode de déplacement et de ce service sur les espaces publics de notre ville, nous souhaitons également qu’ils soient financièrement toujours plus accessibles à tous et à toutes.
Sur le volet transports en commun, parallèlement au projet Mon Réseau Grandit dont notre équipe a fait une priorité sur le mandat, communistes, nous souhaitons, et la récente hausse des tarifs de stationnement plaide en ce sens, nous semble-t-il, nous souhaitons que soit mise en place une expérimentation de la gratuité des transports publics collectifs, dans un premier temps en direction des jeunes de 0 à 26 ans. A nos yeux, c’est une mesure sociale, écologique et attractive pour notre territoire.
Voilà, Monsieur le Maire, j’en ai terminé.
Je vous remercie de votre attention.
Lors du dernier conseil municipal vendredi dernier, Jean-Michel Le Lorc’h, vice-président de Brest métropole en charge de la proximité territoriale est intervenu afin de saluer le dispositif mis en place par notre métropole concernant la politique sociale de l’eau (délibération 15).
« Monsieur le Président, chers collègues,
Permettez-nous de saluer la mise en place de ce nouveau dispositif d’aide sociale de l’eau. Le versement d’un chèque d’accompagnement personnalisé d’une valeur de 20 euros à plusieurs milliers de bénéficiaires va constituer un coup de pouce bienvenu pour les usagers les plus en difficultés face à la flambée des prix que notre pays traverse.
Ce dispositif vient s’ajouter aux autres outils, plus ou moins efficaces, de la politique sociale de l’eau que notre collectivité développe et renforce depuis plusieurs années afin de rendre effectif l’accès pour toutes et tous à ce bien commun vital.
En décembre dernier, notre groupe votait la hausse du prix de l’eau afin de financer un plan d’investissement que nous jugeons absolument nécessaire pour moderniser les infrastructures du réseau, pour améliorer la gestion et la qualité de la ressource et donc continuer de développer le service public de l’eau et de l’assainissement délivré à tous les usagers d’Eau du Ponant, ce bel outil public de coopération territoriale.
Pour le groupe des élus communistes, cette hausse des prix n’était envisageable qu’à la condition que notre collectivité agisse, en parallèle, et de manière suffisamment ambitieuse, au renforcement des dispositifs et des mécanismes d’aide solidaires dans l’accès de l’eau des plus modestes.
Comme la délibération de l’époque en faisait référence.
Avec la décision de verser sous forme de chèque personnalisé une allocation eau à plusieurs milliers d’allocataires CAF résidant à Brest métropole, notre collectivité réalise un premier pas en ce sens.
Nous tenions à le saluer.
Charge à nous maintenant, en tant que collectivité publique, avec nos partenaires, de continuer à améliorer ce dispositif ces prochaines années : vers davantage de bénéficiaires, vers une augmentation du montant de l’aide, vers l’instauration d’une automaticité des versements pour les allocataires CAF identifiés comme bénéficiaires.
Ce dernier point aurait le mérite de la simplicité et de la clarté. Au-delà du coup de pouce pour le pouvoir d’achat des usagers les plus modestes, elle apporterait une solution efficace au problème de non recours aux aides.
Nous savons cette préoccupation partagée au sein de notre équipe.
Seul le prononcé fait foi.
Le travail partenarial avec la CAF est déjà bien avancé sur ce point et nous sommes confiants pour qu’il puisse rapidement aboutir sur le plan réglementaire.
Car, selon nous, plus qu’une simple aide sociale à solliciter pour celles et ceux qui en ont besoin, le principe qui doit guider les évolutions de la politique sociale de l’eau ces prochaines années doit être celui de l’octroi de nouveaux droits, automatiques, pleinement accessibles, pour nos concitoyens et nos concitoyennes.
Toutes ces questions sont sur la table et nous continuerons de les porter.
Monsieur le Président, chers collègues, dans un moment où nos concitoyennes et nos concitoyens éprouvent un réel sentiment d’injustice, avec des factures qui augmentent et des salaires qui stagnent, ce chèque va être une petite bouffée d’oxygène pour beaucoup de familles et de personnes.
Bien évidemment, nous voterons favorablement cette délibération.
Je vous remercie. »
https://www.humanite.fr/politique/democratie/appel-construire-le-debat-a-gauche-dans-le-respect-de-chacune-et-de-chacun?fbclid=IwAR3Ba44AmXCHEp6elATuHhX-qsmDZktsq1MgGvInwgnQ08aVFye9YcZ2luw
Jacqueline Héré, adjointe au maire de Brest en charge du quartier de Bellevue, et François Cuillandre, maire de Brest, accompagnés des services de la collectivité, réalisaient aujourd’hui une visite de quartier dans les rues de Bellevue. L’occasion de mesurer l’avancée concrète des projets dans un quartier qui poursuit sa transformation entamée il y a maintenant plusieurs années dans le cadre du projet NPNRU de renouvellement urbain.
Construit en lien permanent avec les habitantes et les habitants ainsi que les acteurs du quartier, le projet poursuit sa phase opérationnelle au service du renforcement de la qualité de vie à Bellevue. Cette visite de terrain aura permis de faire le point sur les nombreux projets en cours avec notamment :
https://www.letelegramme.fr/finistere/brest-29200/a-brest-les-19-resistants-communistes-fusilles-en-1943-honores-6431059.php?fbclid=IwAR3zT6izNcPLTiE5e1RvaQim9ft9_Bl2TzvswsciPy057_2mhGIU0P0VL6w