CONSEIL DE LA METROPOLE 9 DECEMBRE 2022 – EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT COLLECTIF – JEAN-MICHEL LE LORC’H

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Le vendredi 9 décembre 2022, durant le conseil de la métropole, Jean-Michel Le Lorc’h, vice-président de Brest métropole, est intervenu concernant la délibération 17 relative à l’évolution du prix de l’eau pour l’année 2023.

Conseil de la métropole du 9 déc 2022 – D17 Evolution du prix de l’eau – Jean-Michel Le Lorc’h

« Monsieur le Président, mes chers collègues,

Nous voterons cette année cette délibération relative à l’augmentation du prix de l’eau pour l’année 2023.Jean-Michel Le Lorc'h - Copie

Nous la voterons dans la mesure où l’adaptation du prix de l’eau va être mobilisée pour financer de nouveaux investissements absolument nécessaires selon nous. Nécessaires pour moderniser les infrastructures du réseau, nécessaires pour améliorer la gestion et la qualité de la ressource, et donc renforcer le service public de l’eau et de l’assainissement délivré à tous les usagers d’Eau du Ponant, ce bel outil public de coopération territoriale.

Dans une période de flambée des prix qui affecte le pouvoir d’achat des ménages, nous souhaitons aussi rappeler que la hausse du prix de l’eau n’est et ne sera acceptable que si notre collectivité agit, en parallèle, et de manière suffisamment ambitieuse, au renforcement des dispositifs et des mécanismes d’aide solidaires dans l’accès à l’eau des plus modestes. Cette délibération en fait mention pour l’année 2023.

Nous voterons donc favorablement cette délibération concernant le prix de l’eau pour l’année 2023.

Je vous remercie de votre attention. »

 

 

Sillage n°252 – Tribune des élues et élus communistes – Quelles réponses face à la hausse des prix ?

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Quelles réponses face à la hausse des prix ?

Alors que les fêtes de fin d’année approchent, l’inflation s’est installée durablement dans notre pays. Tirés par la reprise économique post-covid puis par les logiques de guerre commerciale et militaire en Ukraine, les prix s’envolent et agissent comme du poison pour le portemonnaie des classes populaires et des classes moyennes. Avec l’hiver, la décision de rallumer son chauffage a constitué pour beaucoup autant un dilemme qu’une crainte. Ce ne sont pas les mesurettes gouvernementales qui permettront de résoudre la situation dans la durée.

Pour les collectivités locales, la situation se révèle aussi compliquée. Les contraintes sur les budgets des services publics locaux se sont multipliées avec les hausses des dépenses d’énergies, du prix des fournitures et des denrées, du coût des travaux. Cela intervient alors que nous ne bénéficions d’aucun soutien ni accompagnement digne de ce nom de la part de l’Etat pour faire face. Pire, le projet de loi de finances 2023 du Gouvernement annonce un nouveau tour de vis à l’endroit des collectivités locales.

Dans ce contexte tendu, plus que jamais, les décisions prises par notre équipe municipale sont et seront guidées par la nécessité de répondre aux urgences et de protéger nos concitoyennes et nos concitoyens face aux incertitudes. En responsabilité, nous avons ainsi collectivement décidé la mise en action d’un plan de sobriété énergétique au sein de la collectivité afin de réduire les consommations en énergie tant dans les bâtiments administratifs que sur l’espace public, les illuminations de Noël en font partie. Dans le même temps, élues et élus communistes, nous insistons sur le fait que le renforcement des dispositifs de solidarité à l’égard des usagers devient primordial : le dispositif d’aide au paiement des factures d’énergie, la tarification sociale de l’eau, la gratuité des transports publics collectifs, notamment.

Le groupe des élues et élus communistes

Eric GUELLEC, Mathilde MAILLARD, Jacqueline HERE, Jean-Michel LE LORC’H, Sandra LE ROUX, Taran MAREC, Anne-Catherine CLEUZIOU, Claudie BOURNOT-GALLOU

252 – Tribune – Quelles réponses face à la hausse des factures

CONSEIL DE LA METROPOLE 9 DECEMBRE 2022 – DECLARATION LIMINAIRE – ERIC GUELLEC

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Lors du dernier conseil de la métropole du 9 décembre dernier, Eric Guellec, Président du groupe des élues et élus communistes, est intervenu en déclaration liminaire concernant le droit à la mobilité pour toutes et tous, et pour répondre à la crise climatique actuelle.

Conseil de la métropole du 9 déc 2022 – Déclaration liminaire sur le droit à la mobilité et la crise climatique – Eric Guellec

 

« Monsieur le Président, mes chers collègues,

S’il y a un sujet sur lequel notre équipe municipale et métropolitaine s’est montrée particulièrement ambitieuse ces dernières années en matière de politiques publiques, en matière d’investissements publics, c’est bien celui des mobilités et des déplacements au sens large, quel qu’il soit d’ailleurs : le vélo, l’automobile, la marche à pied, les transports publics collectifs.

De grands projets et des actions phares ont ainsi été menées ces dernières années :

La création d’un réseau structurant de transports publics collectifs avec la construction et la mise en service de la première ligne de Tramway.

Le développement de nouvelles solutions de transports, innovantes et durables : c’est l’arrivée du téléphérique urbain, c’est l’achat de nouveaux bus, c’est le remplacement progressif de la flotte de véhicules de la collectivité.

Le renforcement de nos politiques publiques en faveur d’un meilleur partage de l’espace public entre toutes et tous, faisant la part belle aux mobilités douces mais pas que. C’est le développement de zones piétonnes, c’est l’édiction d’un Plan Vélo, c’est le développement des zones 30.

La mise en mouvement du contrat de proximité territorial avec toutes les réfections et les mises en accessibilité de réseau de voirie de proximité qui améliorent chaque année, nos espaces publics, nos routes, nos trottoirs.

Nous avons beaucoup fait depuis des années pour les déplacements et cela va continuer.

Car nous le voyons bien, Monsieur le Président, mes chers collègues, les transports et les déplacements sont au cœur des enjeux actuels, sociaux, environnementaux, économiques.

Nous le voyons bien, les transports et les déplacements sont au cœur des questionnements que se posent beaucoup de nos concitoyens et de nos concitoyennes, dont les habitantes et les habitants de Brest métropole.

Les transports occupent en effet une place centrale dans la vie quotidienne : se déplacer, c’est plus d’une heure par jour et au moins 15% des revenus pour chaque ménage.

Les transports, c’est la liberté, celle d’aller et venir, de mener ses activités et sa vie, en autonomie.

Et puis, à côté de cela, les transports, c’est aussi le secteur qui demeure le principal émetteur de carbone et de gaz à effet de serre, environ 31% des émissions, et c’est une cause du dérèglement climatique que nous connaissons.

Dans un contexte d’explosion du coût de l’essence, doublé d’une crise énergétique et climatique, les mobilités et notre manière de nous déplacer sont donc profondément bouleversées et directement réinterrogées.

Le contexte appelle des changements énormes, des investissements massifs en faveur de toutes les formes de mobilités peu polluantes, avec des politiques tarifaires attractives, pour accélérer les transitions en la matière, pour réduire les énergies carbonées dans le secEric - Copieteur des transports et répondre aux objectifs fixés par nos plans climats. C’est un enjeu majeur.

Dans ce contexte, communistes, nous défendons le droit à la mobilité pour tout un chacun, quel que soit son niveau de revenu ou son lieu d’habitation. Face à celles et ceux qui souhaiteraient rationner ou limiter les déplacements, nous disons que la mobilité est un droit, que chacun et chacune doit pouvoir se déplacer librement.

Le programme de notre équipe majoritaire prend la mesure de ce défi et sa réalisation méthodique va permettre de répondre à une grande partie des questions que la crise pose aujourd’hui.

Assurer le droit à la mobilité pour toutes et tous, répondre aux enjeux climatiques, c’est notamment investir en direction des transports en commun pour en développer l’usage, quotidien et massif dans la métropole. Développer l’offre de transports publics comme nous allons continuer de le faire avec le projet « Mon réseau grandit », projet structurant comportant la création d’une 2ème ligne de tramway ainsi que celle d’une ligne de Bus à Haut Niveau de Service. Sur ce point, nous voulons rappeler notre volonté de voir ces deux projets menés dans ce mandat car nous les estimons prioritaires.

Nous évoquions lors du précédent conseil de métropole la sollicitation du « Fonds Vert » du Gouvernement visant à accélérer la transition écologique pour accompagner le financement de ces grands projets structurants…

Gageons que l’Etat saura se montrer sur ce volet à la hauteur des ambitions sur lesquelles il communique allégrement en ce qui concerne les transitions.

Car c’est d’un plan d’envergure dont nous avons besoin pour créer de nouvelles infrastructures de transports publics collectifs en France.

Investir dans notre réseau de transports en commun, c’est aussi en parallèle continuer la modernisation de toutes nos infrastructures métropolitaines de transports, les Pôles d’Echanges Multimodaux, la modernisation du parc de bus tout en renforçant les dessertes et les fréquences de passage des lignes existantes, c’est renforcer les services spécifiques comme la navette ACCEMO à destination des personnes en situation de handicap ou encore le mini bus du réseau Voisin ’Age géré par le CLIC à destination de nos ainés, des dispositifs qui répondent à de véritables demandes.

Et puis, tous ces efforts pour développer l’offre de transports en commun ne saurait être totalement efficace si nous n’agissons pas également, nous, en tant qu’Autorité Organisatrice, sur le tarif des transports publics collectifs afin d’en faciliter toujours d’avantage l’utilisation par la population.

Communistes, vous le savez, nous défendons la gratuité des transports publics au travers une mise en place progressive, comme le font actuellement un nombre croissant de communautés de communes et de métropoles au plan national.

Politiquement, nous pensons que cette mesure est un puissant un outil de transformation qui va dans le sens du partage de l’espace public.

Cette mesure, nous pensons qu’elle ferait du bien au pouvoir d’achat de la population, qu’elle ferait du bien au climat, qu’elle ferait du bien au développement économique, à l’attractivité de notre territoire.

Nous saluons par ailleurs la décision de mise en gratuité du réseau de transports en commun ces deux prochains dimanches de décembre. Pourquoi ne pas élargir cette expérimentation de fin de semaine à une période plus large dans l’année ?

Assurer le droit à la mobilité pour toutes et tous, répondre aux enjeux climatiques, c’est aussi permettre le développement du ferroviaire, plus efficace, plus écologique et moins cher.

A Brest, un sujet nous tient particulièrement à cœur, c’est celui du Paris-Brest/Brest-Paris, par le train. C’est celui d’un développement équilibré de la Bretagne avec une attention particulière, donc, sur les moyens nationaux et régionaux consacrés à la pointe bretonne. Cet été, le président de la SNCF, affirmait que, je cite, « Brest-Paris en 3h30, ce n’est déjà pas si mal ». C’est un mauvais signal alors que la connexion de notre métropole au reste du territoire est un enjeu d’importance.

Nous souhaitons rappeler l’engagement de l’Etat de relier la pointe bretonne à trois heures de Paris, par le train. Plus que jamais ce grand projet d’aménagement, que de nombreux élus bretons appellent de leurs vœux s’avère nécessaire pour poursuivre le développement de notre métropole et rééquilibrer le territoire.

Sur la liaison Paris-Brest/Brest-Paris, cette fois par voie aérienne, nous saluons également comme vous, Monsieur Le Président, la reprise de la ligne, abandonnée par Air France, par la compagnie Chalair. Il fallait que cette ligne soit maintenue. L’accessibilité de la pointe bretonne, de Brest et du Finistère, qu’elle soit ferroviaire, routière, maritime, numérique et aérienne, est en effet une condition essentielle de son attractivité et donc du développement de l’emploi local. En témoigne, l’installation prochaine d’Accenture, entreprise du secteur numérique, qui a pour objectif de créer 500 emplois dans la ville.

Au Parti Communiste Français, nous ne mettons pas le transport aérien au garage. Mais c’est une filière qui doit aujourd’hui évoluer pour être moins discriminante socialement et moins polluante.

Conscients des enjeux climatiques et de la nécessaire évolution vers des transports moins polluants comme le train, une grande priorité nationale doit également être portée sur un programme d’investissement structurant en direction du train pour les trajets nationaux, à la fois dans la relance et la modernisation du réseau TER et trains de nuits, les petites lignes et le réseau secondaire, mais aussi dans le développement de la grande vitesse ferroviaire, dont Brest et la pointe bretonne sauront profiter, nous venons d’en parler.

Assurer le droit à la mobilité pour toutes et tous, répondre aux enjeux climatiques, c’est également développer les mobilités douces que sont les déplacements à vélo et à pied, dont la pratique est également bénéfique en terme de santé publique.

Cela fait écho à notre Schéma Directeur Vélo qui prévoit notamment une accélération du développement des infrastructures cyclables dans notre métropole et diverses actions visant à faciliter la pratique du vélo.

Quant au Plan Piéton formalisé en 2018, la réflexion doit continuer à se poursuivre, toujours à la lumière, entre autres, de l’enjeu de l’accessibilité universelle des espaces publics.

Enfin, assurer le droit à la mobilité pour toutes et tous, répondre aux enjeux climatiques, c’est aussi mieux penser la place de la voiture.

Car l’usage de la voiture, restera nécessaire durablement pour une large partie de la population.

Nous délibérons tout à l’heure sur la question de la politique du stationnement avec la passation d’un contrat de délégation de service public pour la gestion et l’exploitation du service public de stationnement, avec Brest Aim’ SPL.

Sur ce sujet, nous nous satisfaisons des évolutions engagées, tant sur le mode de gestion que sur le contenu du contrat passé avec cette nouvelle société publique locale qui va nous permettre de mener de nouveaux investissements dans nos parkings actuels et dans de nouveaux parcs en ouvrage.

Et puis, sur la place de la voiture en ville, une autre question d’importance va se profiler d’ici 2025, c’est le sujet de l’instauration des futurs ZFE, nous l’avons déjà évoqué ici.

Les Zones à Faibles Emissions sont des périmètres dans lesquels il sera interdit à certaines catégories de véhicules de circuler sous peine de verbalisation.

A partir de 2025, 45 agglomérations dont la nôtre devront donc avoir mis en place en leur sein une ZFE. Cette instauration est une obligation fixée par la loi. Elle est une obligation légale, souhaitée par le président et le Gouvernement.

D’ailleurs, le Gouvernement a indiqué que le « Fonds Vert » dédié aux transitions, dont je parlais tout à l’heure, comporterait des crédits directement fléchés (environ 150 millions d’euros sur les deux milliards) dédiés au financement des études préalables, des évaluations et des infrastructures dans les territoires mettant en place les ZFE.

Mais de quoi parle-t-on ici ?

Parle-t-on ici d’infrastructures de portiques radars avec lecture de plaque automatisée qui assureraient le contrôle et l’éventuelle sanction des véhicules ?

Ou bien parle-t-on d’autres projets d’investissements qui pourraient être du transport public collectif, du BHNS, du TRAM ?

Nous alertons à nouveau sur le risque qu’induisent de tels dispositifs ZFE profondément injustes qui vont discriminer, pénaliser, une partie de la population, celle qui n’a pas les moyens de s’acheter une voiture neuve, une voiture électrique et qui n’a pas d’autres choix que d’utiliser sa voiture au quotidien pour vivre et travailler. 14 millions d’automobilistes en France sont concernés et pourraient ainsi voir leur véhicule interdit de circulation sur une partie du territoire national.

D’autant, qu’aujourd’hui, rappelons-le, les aides et les compensations pour l’achat d’un véhicule électrique sont toujours insuffisantes de la part de l’Etat

Nous saurons nous mobiliser contre cette forme d’écologie punitive et pour des mesures d’accompagnement nationales et locales à la hauteur car tout le monde aujourd’hui, n’a pas les moyens de s’acheter de l’électrique.

Voilà, Monsieur le Président, chers collègues, ce que nous souhaitions dire sur les mobilités et les déplacements au sens large et sur la nécessaire transition du secteur d’une manière qui soit juste et équitable.

Il apparait de plus en plus que pour répondre en même aux besoins sociaux en augmentation et prévenir le changement climatique, il sera nécessaire d’opérer un transfert massif des énergies carbonés vers l’électrique décarboné et d’augmenter donc, en conséquence, et de manière importante, la production électrique française.

Nous pensons que cela sous-tend un mix énergétique s’appuyant sur l’énergie nucléaire, et la relance de sa filière publique mais cela est un autre débat.

Je vous remercie de votre attention. »

https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/a-brest-metropole-la-gratuite-des-transports-en-commun-n-est-pas-pour-demain-09-12-2022-13238356.php

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/brest-la-mobilite-et-l-inflation-etaient-au-coeur-des-debats-du-conseil-de-metropole-467f9252-77e9-11ed-8b33-be46011093e6

Journée Mémoire et Citoyenneté

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Journée Mémoire et Citoyenneté

En cette année de célébration du 75ème anniversaire de la remise de la médaille de la Résistance française à la Ville de Brest, Brest accueillait ce mardi 29 novembre 2022 le 3ème rendez-vous mémoriel Mémoire et Citoyenneté, créé à l’initiative de l’ONAC VG et du Souvenir français.

Avec la participations de nombreuses autorités et celle de plus de 800 élèves des établissements scolaires du territoire, ce rendez-vous annuel unique en France aura une nouvelle fois permis de faire vivre le devoir de transmission de la mémoire auprès de toutes et de tous et en particulier auprès des jeunes générations.IMG_2695

Résolument tournée vers la jeunesse et le monde enseignant, l’organisation de ce type de manifestation mémoriel revêt de ce point de vue un caractère tout à fait indispensable alors que les témoins et les acteurs des conflits mondiaux nous quittent peu à peu. Elle représente un enjeu fondamental pour marquer, réaffirmer, donner du sens aux valeurs de la République qui nous unissent toutes et tous, la Liberté, l’Égalité, la Fraternité. Un enjeu fondamental, enfin, pour construire un avenir de paix dans lequel nos générations futures, nos enfants, nos petits-enfants, pourront pleinement s’épanouir. Car c’est bien cela, au fond, l’enjeu de mémoire et de sa transmission : réfléchir aux enjeux et événements qui ont écrit l’Histoire se rappeler pour comprendre afin de construire demain un monde meilleur.

C’est mission remplie pour cette édition de la journée Mémoire et Citoyenneté à Brest !

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Sillage n°251 – Tribune des élues et élus communistes – Coupe du monde de football au Qatar, boycott ?

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Coupe du monde de football au Qatar, boycott ?

Alors que la Coupe du Monde va débuter au Qatar, la Ville de Brest a fait le choix de ne pas retransmettre ses matchs sur écran géant. Élus communistes, nous partageons cette décision.

L’organisation de cette compétition par le Qatar est en effet un non-sens et un scandale. Désastre humain, catastrophe environnementale, faillite morale, gabegie financière, cette édition cumule toutes les dérives d’un système économique capitaliste sans limite qui broie l’humain et la planète. En tant que supporters, nous disons qu’elle déshonore le football. Elle est une honte qui se révèle incompatible avec les valeurs d’humanisme, de solidarités, de progrès que portent la Ville de Brest dans toutes ses politiques publiques, en particulier dans ses actions au service d’un sport populaire, vecteur d’inclusion, d’émancipation individuelle et collective.

Par cette décision, notre municipalité fait ainsi le choix de ne pas participer à la promotion d’un régime autoritaire qui criminalise l’homosexualité, qui discrimine les femmes, qui exploite l’être humain, qui bafoue les droits fondamentaux. Si cette décision est un acte politique nécessaire et symbolique, le mouvement de contestation ne doit pas s’arrêter là.

Au-delà de la question du boycott qui appartient à chacun et à chacune, toutes les mobilisations pacifiques pour le progrès social et environnemental, pour les droits humains, qu’elles viennent d’États, de collectivités, de sportifs, de citoyens, sont utiles. Cette Coupe du Monde doit servir et être l’occasion de faire progresser les droits fondamentaux à l’échelle mondiale et au Qatar.

Pour l’avenir, il y a nécessité à revoir les conditions d’attribution des grandes compétitions sportives internationales sur la base de critères sociaux, environnementaux, démocratiques. Car ces questions se reposeront, le sport étant devenu un outil de propagande à visée géopolitique pour nombre de régimes.

Le groupe des élues et élus communistes

Eric GUELLEC, Mathilde MAILLARD, Jacqueline HERE, Jean-Michel LE LORC’H, Sandra LE ROUX, Taran MAREC, Anne-Catherine CLEUZIOU, Claudie BOURNOT-GALLOU

251- Tribune – Coupe du monde de football au Qatar, boycott

Les assos brestoises à la loupe !

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Les assos brestoises à la loupe !

La ville de Brest a bénéficié de l’observatoire national de la vie associative, pour prendre le pouls des associations locales. Un premier tour d’horizon, qui vient confirmer toute la vitalité du secteur associatif brestois.

Eric Guellec, adjoint au maire en charge de la dynamique associative : « La volonté des acteurs de se mobiliser pour renforcer la dynamique associative se confirme. Il est essentiel de continuer à développer le bénévolat : nous sommes convaincus que les associations sont le creuset de la vitalité démocratique ».

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Les assos brestoises à la loupe ! – Article du sillage 251

Hommage aux fusillés de Châteaubriant – 81ème anniversaire

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« Soyez dignes de nous, les 27 qui allons mourir » écrivait le tout jeune résistant Guy Môquet, fusillé à 17 ans par la barbarie fasciste, le 22 octobre 1941 à Châteaubriant.

Ne les oublions jamais.

Nous étions présents ce dimanche pour rendre hommage aux otages de Châteaubriant et du Mont-Valérien fusillés par les nazis il y a 81 ans.

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CONSEIL MUNICIPAL 12 OCTOBRE – DEROGATION AU REPOS DOMINICAL – ANNE-CATHERINE CLEUZIOU

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Lors du dernier conseil municipal, Anne-Catherine Cleuziou, conseillère municipale de la ville de Brest, a exprimé le vote CONTRE du groupe des élus communistes concernant la délibération 17 relative à l’ouverture des dimanches par les commerces de détails.

Conseil municipal 12 octobre 2022 – Dérogation au repos dominical

 

« Monsieur le Maire, chers collègues,

Dans la lignée des positions que nous avons prises depuis plusieurs années en tant qu’élus du groupe Communiste, nous voterons une nouvelle fois contre cette proposition de dérogation à la règle du repos dominical dans les commerces de détail de Brest.

En quoi cette proposition peut-elle être dite, je cite, « en faveur des salariés » ?

Dans les faits, ces ouvertures sont décidées par l’employeur au mépris des intérêts des travailleuses et des travailleurs.

Qu’est-ce que ces derniers y gagnent ? Quelques miettes des profits réalisés par les grands groupes et les grandes surfaces ? Au détriment des commerces de proximité ?

Cela vaut-il le sacrifice d’un jour de repos, d’un jour comme le dimanche qui constitue un repère collectif et social essentiel ?

Le dimanche doit rester en dehors des logiques marchandes et consuméristes dont nous subissons la prégnance tout le reste du temps.Anne-Catherine Cleuziou - Copie

Après deux années difficiles de crise sanitaire dans un contexte de guerre aux portes de l’Europe, et de crise écologique majeure, il y a nécessité à préserver et renforcer le lien social.

Le dimanche doit demeurer un temps de respiration, un temps libre, mais aussi un temps de partage et de solidarité dédié à la vie familiale, sociale, culturelle, sportive, associative ; un temps où il est permis à toutes et à tous de se retrouver et de s’adonner aux activités de son choix.

Nous n’oublions pas le lien de subordination auquel les travailleuses et les travailleurs sont soumis, et la précarité des contrats dans le secteur du commerce.

Les salarié.e.s, dont une grande majorité de femmes, n’ont en réalité pas le choix de décider si elles ou ils travailleront aux dates concernées par ces dérogations.

Voulons-nous une fois de plus faire peser le poids de la compétition et de la concurrence capitaliste sur les plus fragiles d’entre nous ?

Si nous partageons avec la ville de Brest le souci de soutenir notre commerce de proximité, nous pensons néanmoins que cela doit passer par d’autres moyens que par des dérogations au repos dominical.

La gratuité des transports publics serait, par exemple, une mesure bien plus efficace selon nous pour soutenir à la fois le pouvoir d’achat des brestoises et des brestois, qui fait très durement les frais de l’inflation que nous connaissons actuellement, et pour conforter l’attractivité et la vitalité des commerces du centre-ville ayant fait le choix de s’y installer.

Plutôt que la fuite en avant vers toujours plus d’exploitation des salarié.e.s, nous préférons la mise en place de mesures plus innovantes et socialement responsables pour créer de l’activité commerciale à Brest.

Élus communistes, nous voterons donc contre cette délibération.

Merci de votre attention. »

BREST’ASSOS – UNE DEMARCHE AU SERVICE DU RENFORCEMENT DE LA DYNAMIQUE ASSOCIATIVE A BREST

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Forum du bénévolat aux Ateliers Capucins, session de formation à destination des associations et de leurs bénévoles, rencontres dédiées aux jeunes autour des nouvelles formes d’engagement, ateliers de travail sur les défis associatifs de demain, « les rendez-vous associatifs » annuels de la démarche Brest’Assos, démarche imaginée par la Ville de Brest avec la Maison des Associations et accompagnée par le Mouvement Associatif de Bretagne et France Bénévolat, auront une nouvelle fois constitué un grand moment réunissant toutes les forces vives associatives du territoire dans un esprit de partage, de dialogue et de travail en commun au service du renforcement de la dynamique associative locale.

Les défis associatifs de demain sont en effet nombreux. « Avec la démarche Brest’ Assos, il s’agit de travailler en profondeur à la prise en compte des besoins du monde associatif et à la construction des réponses dans la durée, car la dynamique associative est fondamentale dans notre société : c’est le creuset de la démocratie » rappelle Eric Guellec, adjoint au maire en charge de la dynamique associative.

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Pilier du vivre-ensemble et de la cohésion sociale, les associations ont un grand rôle à jouer dans le renforcement du lien, des solidarités et de la vitalité démocratique. La démarche Brest’Assos n’est qu’un début. La Ville de Brest va continuer à travailler main dans la main avec les associations pour encore renforcer le tissu associatif local. A la fin 2023 auront lieu les Assises de la Vie Associative et de l’Education Populaire. La démarche Brest’Assos porte également l’ambition de parvenir à la création d’une charte d’engagements partagée entre la Ville de Brest et le tissu associatif brestois.

CONSEIL DE LA METROPOLE 3 OCTOBRE – DECLARATION LIMINAIRE – ERIC GUELLEC

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Eric Guellec, Président du groupe des élues et élus communistes, est intervenu en propos liminaires durant le dernier conseil de la métropole du 3 octobre dernier.

Conseil métropole 3 octobre 2022 – Déclaration liminaire

 

« Monsieur le Président, chers collègues,

L’inflation est là et s’installe durablement dans notre pays comme partout en Europe. Tirés par la reprise économique post-covid et par les logiques de guerre commerciale et militaire qui sévissent en Ukraine notamment, les prix continuent de s’envoler et d’agir comme du poison pour le portemonnaie des classes populaires et des classes moyennes à l’approche d’un hiver qui s’annonce compliqué.

Pendant ce temps-là, le dérèglement climatique menace… Ce sont les leçons de l’été : la sécheresse et les pénuries d’eau ont frappé notre territoire métropolitain également.

Territoire de Brest métropole ainsi confronté à de nouveaux risques qu’il nous faut dorénavant collectivement anticiper, réduire, compenser au travers de chacune des politiques publiques que nous menons et que nous serons amenés à développer.

Saluons à ce sujet le travail remarquable des équipes d’Eau Du Ponant et de Brest métropole qui ont mis en œuvre avec efficacité les décisions adéquates et proportionnées de gestion de la ressource en eau que nous avons dû prendre en plein cœur de l’été.

Bouleversements climatiques, crise sociale et économique, crise de l’énergie, ces temps durs que nous vivons entraînent des effets boomerangs aux répercutions violentes dans le quotidien des habitantes et des habitants de Brest métropole : la vie chère, la difficulté à se loger, la difficulté à se chauffer, la difficulté à se nourrir, la difficulté à se déplacer, c’est la réalité concrète de la vie de tous les jours pour beaucoup de nos concitoyennes et de nos concitoyens. 

Nous vivons une période de crises multiples o combien révélatrice, selon les communistes, d’un système d’organisation de notre société, le système capitaliste, incapable de répondre aux besoins humains des populations d’ans leur ensemble comme aux immenses défis écologiques, démocratiques et de civilisation qui se présentent. Dangereux pour les gens et pour le devenir de l’Humanité et de la Planète.

Aujourd’hui, les difficultés quotidiennes sont immenses. Avec cette spirale inflationniste, beaucoup de nos concitoyennes et de nos concitoyens tirent la langue pour payer leurs factures, les fins de mois sont de plus en plus difficiles à boucler et ce ne sont pas les mesurettes gouvernementales, à coup de chèque énergie ou de bouclier tarifaire, qui résoudront la situation dans la durée. Eric - Copie

Pour les collectivités locales, la situation devient également compliquée. Les contraintes sur nos budgets des services publics locaux se multiplient avec les hausses de dépenses d’énergies, des denrées alimentaires, des fournitures, etc. Cela intervient alors que nous ne bénéficions d’aucun soutien ni accompagnement digne de ce nom de la part de l’Etat pour faire face. 

Au contraire, avec les perspectives du projet de loi de finances 2023 présenté par le Gouvernement, c’est un nouveau tour de vis à l’endroit des collectivités locales, l’austérité sans le dire en quelque sorte… 

Là aussi, les mesures annoncées par le Gouvernement sont insuffisantes. Toutes les collectivités locales devraient avoir accès aux tarifs réglementés de l’électricité. 

Malgré les contraintes qui vont continuer de peser sur les budgets du service public local, (vous l’avez rappelé M. Le Président), notre collectivité fera tout ce qui est son pouvoir pour répondre aux besoins de ses administrés.

L’hiver approche, la décision de rallumer son chauffage va constituer pour beaucoup autant un dilemme qu’une crainte. Elus communistes, dans ce contexte, nous disons que le renforcement de nos dispositifs d’aide au paiement des factures d’énergie pour les usagers devient primordial.

Alors que la sobriété est brandie comme nouvel étendard d’un avenir heureux, elle est de fait déjà subie par beaucoup : 12 millions de personnes vivent dans une situation de précarité énergétique, près d’un français sur deux a des difficultés à payer ses dépenses d’énergie… La sobriété est peut-être heureuse lorsqu’elle choisie, rarement vous en conviendrez quand elle est imposée.

Dans ce contexte, nous insistons donc sur le fait que chacune de nos décisions sera guidée par la nécessité de protéger nos concitoyennes et nos concitoyens pour répondre aux urgences qui se présenteront.

Dans le même temps, il nous faudra bien évidement continuer d’investir massivement pour mener les grands chantiers de transition nécessaires à notre métropole. 

Inscrits à notre Plan de Mandat, ils sont indispensables d’une part pour répondre aux difficultés qui frappent nos concitoyennes et nos concitoyens du fait de la crise : difficulté à se déplacer, difficulté à se loger, difficulté à se chauffer.

D’autre part, pour transformer durablement et au plus juste le fonctionnement de nos modes de production et de notre modèle de développement.

Et cela passera par une évolution dans nos manières de nous déplacer et de vivre au quotidien dans Brest métropole.

Notre agglomération n’a jamais été en reste sur ce sujet et n’a pas attendu qu’on lui dise quoi faire pour préparer les grands changements de transition énergétique de demain. Pas un conseil de Brest métropole sans que ne soient abordées ici la question climatique et la question énergétique au travers de nombreuses délibérations.

Nous allons continuer.

Nous allons continuer d’œuvrer à acquérir une part d’indépendance énergétique avec l’extension du réseau de chaleur urbain, avec l’installation de panneaux photovoltaïques sur nos bâtiments, avec l’utilisation d’une tranche croissante d’énergies renouvelables dans les consommations de nos collectivités.

Nous allons continuer d’investir dans la filière des Energies Marines Renouvelables.

Nous allons continuer la rénovation énergétique de nos bâtiments, de nos équipements, de nos infrastructures, qu’ils soient municipaux ou métropolitains, avec l’appui de Brest métropole Aménagement dont le savoir-faire profite et va continuer de profiter à d’autres collectivités, c’est une bonne chose.

Nous allons continuer de mener une politique de gestion durable de la ressource en eau avec les investissements nécessaires mais aussi, en ce qui concerne les élus communistes, avec une grande vigilance quant à l’évolution du prix de l’eau ces prochains mois afin que celle-ci ne pénalise pas les usagers les plus modestes. 

Sur ce sujet, nous serons force de proposition quant à l’évolution des grilles tarifaires de l’eau vers davantage de solidarités ainsi que sur la création de nouveaux dispositifs au sein de la politique sociale de l’eau.

L’eau est un bien commun que nous avons sorti des griffes du marché il y a plusieurs années en créant Eau du Ponant, société publique et bel outil de coopération locale au service des populations plutôt que de la course aux profits.

Au plan national, c’est ce même mouvement de réappropriation qui doit l’emporter en ce qui concerne l’électricité et le gaz : sortir du marché libéralisé européen de l’énergie et créer un grand service public, avec EDF et GDF, qui permettrait d’agir avec force sur la régulation des tarifs aux usagers tout en s’appuyant sur les savoir-faire des travailleurs.

L’énergie, au sens large, est un bien commun essentiel, qui se doit d’être accessible à toutes et à tous, tant concernant le porte-monnaie qu’en termes d’accès territorial.

Je parlais des investissements nécessaires en matière de gestion durable de la ressource en eau : nous venons d’inaugurer, Monsieur le Président, le jardin inondable de Kertatupage. Ce projet est l’exemple que la dépense publique peut être utile et à la préservation de la Planète, à la prévention des risques et à l’amélioration du quotidien des habitants et habitantes de notre métropole.

Nous allons aussi continuer de promouvoir le recours aux transports publics collectifs comme alternative crédible à la voiture, avec le développement d’une deuxième ligne de Tram et d’une ligne de Bus à Haut Niveau de Service.

Nous souhaitons que ces deux projets soient menés de front durant le mandat, car nous estimons qu’ils sont de nature à répondre aux difficultés du moment qu’éprouvent nombre de nos concitoyennes et de nos concitoyens pour se déplacer au quotidien, pour aller travailler, en raison du montant toujours trop élevé des prix de l’essence.

Sur le financement du projet de deuxième ligne du tram et de BHNS, notons, Monsieur le Président, l’annonce du Gouvernement concernant la création d’un Fonds Vert doté d’1,5 milliard d’euros pour financer de nouveaux projets de transition énergétique sur l’ensemble du territoire français.

Plutôt que de servir au financement de ZFE, ces dispositifs profondément antisociaux qui vise à exclure certaines catégories de voitures et donc d’automobilistes de certains secteurs de nos villes, réunissons-nous, mes chers collègues, pour solliciter ces nouveaux fonds afin de soutenir notre projet couplé du Bus à Haut Niveau de Service et du tram.

Un projet qui, à l’inverse des ZFE, participera au droit à se déplacer pour tous dans notre agglomération.

Un sujet que nous avons déjà évoqué à plusieurs reprises, c’est celui de la gratuité d’accès aux transports publics collectifs. Nous y voyons une réponse forte aux problématiques présentes et aux enjeux à venir, qu’ils soient sociaux, écologiques, économiques aussi.

Nous proposons dans un premier temps d’avancer sur une expérimentation de la gratuité les WE, comme notre collectivité l’avait déjà mise en place les WE précédant les Fêtes de Noel et du jour de l’an. Nous en ferions le bilan à l’issue de la première année avec les usagers, les commerçants, afin d’en tirer les enseignements.

Oui, la gratuité coûte de l’argent public. Au même titre que d’autres projets, que d’autres actions. Cela relève effectivement de choix politiques.

Nous allons aussi continuer d’agir contre la précarité énergétique, avec Ener’gence, avec Tinergie en ce qui concerne la rénovation de l’habitat privé et avec les bailleurs sociaux, en ce qui concerne le logement public. Via des opérations de rénovations, avec de nouveaux projets d’habitat, accessibles à toutes et à tous et plus efficaces sur le plan énergétique.

Produire du logement, et en particulier du logement très social, pour continuer d’offrir des solutions à toutes celles et ceux qui souhaitent venir vivre ou rester vivre dans notre métropole. C’est aussi cela le droit à la ville pour tous.

Enfin, au programme de notre équipe métropolitaine Brest au Cœur, la COP 26 territoriale doit se dérouler le mois prochain dans notre métropole. 

Elle sera l’occasion de réfléchir sur toutes les questions des transitions. Il n’y aura pas de réponse à la crise climatique sans justice sociale. Oui, il est possible de garantir l’accès aux besoins fondamentaux de toutes et de tous, tout en répondant au défi climatique. 

C’est le message que nous, élus communistes, nous portons et nous continuerons de porter. 

Je vous remercie. »