8 MARS – Pour l’égalité Femmes-Hommes, pour un monde plus juste, plus humain

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« L’émancipation de la femme comme celle de tout le genre humain ne deviendra réalité que le jour où le travail s’émancipera du capital ! » de Clara Zetkin en 1889 à Paris lors de la première conférence de l’Internationale ouvrière.

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Elles bousculent le monde ! Les femmes ont la parole dans l’Humanité de ce jeudi 8 Mars, journée internationale des droits des femmes.
A retrouver chez votre marchand de journaux ou sur le site de l’Humanité :http://bit.ly/2FBtcu7

COMMUNIQUE DU PCF FINISTERE – 16 FÉVRIER 2018

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CMB-ARKEA: un divorce évitable qui aurait des conséquences plus que périlleuses!

La volonté exprimée par les dirigeant du CMB-ARKEA et de la fédération du CMB de quitter la confédération Nationale du Crédit Mutuel s’affirme de jour en jour. Les administrateurs des caisses locales vont avoir à exprimer leur choix.

Les communistes qui ont été à l’origine de la création de plusieurs fédérations de Crédit Mutuel (Marseille, Valence, Angoulême), sont très attachés aux valeurs du mouvement mutualiste et souhaitent attirer l’attention de chacun(e) sur les enjeux du conflit en cours.

La scission comporte des risques et des interrogations multiples :

-Risque de dégradation de la note du CMB-ARKEA , comme Standars & Poors vient de le signifier, ce qui pèserait sur le coût des ressources, voire sur le ratio prudentiel à moyen terme

-Risque de voir exclues des fonds propres les parts sociales qui y sont actuellement intégrées

-Perte de la « marque » Crédit Mutuel qui est la banque préférée des français, pour quel statut bancaire (mutualiste, coopératif, banque classique…?

-Abandon de la solidarité nationale interfédérale

Enfin, et certainement la crainte la plus importante à nos yeux, les interrogations sur les conséquences à terme sur les salariés, leur conditions de travail et leurs emplois.

Les craintes que nous exprimons sont également exposées dans les conclusions du rapport commandé par la Direction Générale du Trésor et la Banque de France à Christian Noyer, gouverneur honoraire de la Banque de France : «  Le maintien de l’unité serait nettement préférable, tant pour la stabilité de l’ensemble du monde bancaire mutualiste et la crédibilité du modèle mutualiste eu sein de l’union bancaire, que d’un point de vue prudentiel dans la mesure ou la viabilité d’ARKEA dans un scénario de séparation reste à vérifier »

Le Crédit Mutuel, composé de multiples caisses départementales ou régionales a mis des décennies avant de trouver son unité nationale. Un retour en arrière aurait un effet désastreux sur l’image de cette « famille » mutualiste en risquant de fragiliser fortement les composantes essentielles et historiques que constituent le Crédit Mutuel de Bretagne et le CMB-ARKEA.

D’ores et déjà, la fédération du Crédit Mutuel Massif Central, qui fait partie d’ARKEA, jusqu’à présent, s’est désolidarisée de la démarche engagée.

Si les craintes que nous ne sommes pas les seuls à redouter venaient à se réaliser, les dirigeants du CMB-ARKEA, et singulièrement son Président, porteraient une très lourde responsabilité.

Il n’est jamais trop tard pour renouer un dialogue et entrer en négociation sur le champ d’autonomie qui pourrait être reconnu au CMB-ARKEA, ce que n’interdisent pas les statuts de la CNCM. La nomination d’un médiateur pourrait faciliter cette démarche, le gouvernement ne pouvant se désintéresser d’un sujet aussi brûlant.

CONSEIL MUNICIPAL 15 FÉVRIER – Plougastel

Vue aérienne de Plougastel-Daoulas

Intervention par Eric Guellec, , Vice-président de Brest Métropole, délégué à la proximité territoriale et à l’urbanisme réglementaire.

« Monsieur Le Maire,

Chers collègues,

Avant de passer à la présentation du rapport d’activité, on va prendre quelques minutes pour évoquer notre métropole dans le paysage actuel et l’évolution que nous souhaiterions être la sienne.

Aujourd’hui, avec environ 207 000 habitants, Brest métropole se place en 22ème position des métropoles françaises.

Son poids démographique interroge.

Avec l’actuelle baisse de dotations que nous connaissons, les 207 000 habitants ne s’avèreront-ils pas un jour trop peu nombreux pour que nous puissions continuer à développer, à améliorer les liaisons aériennes, portuaires, ferroviaires, à défendre nos grands équipements, comme le CHRU, l’UBO.

Nous pensons qu’il est nécessaire de consolider notre statut de Métropole. Afin de peser au niveau national dans l’intérêt de nos populations.

Pour pouvoir agir localement ensemble, porter notre politique de proximité territoriale, qui fait que les élus des communes sont bien au cœur du dispositif de gouvernance de l’espace public.

Espaces verts, voirie, éclairage, mais aussi distribution de l’eau, assainissement, collecte et traitement des déchets.

Autant de sujets qui touchent au plus près les habitants et qu’élus métropolitains et communaux, traitent ensemble.

Nous estimons que notre métropole doit peser d’un poids démographique plus important, afin donc de nous renforcer, pour maintenir nos équipements et services de qualité mais également pour les développer sur un territoire plus vaste.

On est dans une logique de gagnants-gagnants, en réalité.

Il est une question dont je n’ai pas parlé et que je veux évoquer : c’est celle des mobilités.

Lorsque François Cuillandre pose la question aux différentes communautés de communes du Pays de Brest si elles seraient volontaires pour rejoindre la Métropole, les mobilités sont au centre des réflexions. Pour une meilleure accessibilité aux équipements et aux services métropolitains.

Et si Crozon a fait montre de son intérêt pour qu’une étude sur la question future soit menée, la problématique des déplacements, avec la mise en place d’un transport Trans-Rade, n’y est pas étrangère.

Plus de liens, d’accessibilité, de solidarité, sur notre territoire. Cela ne peut que contribuer à favoriser notre développement, économique et social.

Pour finir, je le redis, maintenir les services existants, en les développant sur un territoire plus important, qui tienne compte des communes excentrées sur notre territoire. Permettre donc à plus de personnes de bénéficier de services de qualité, de l’ingénierie métropolitaine.

Et enfin lutter contre le décrochage est-ouest.

On a besoin d’une métropole forte à l’Ouest de la Bretagne. Notre région ne s’arrête pas à Rennes, vous en êtes ici bien convaincus, même si à Paris les choses semblent pour l’instant moins claires.

Voilà, Mr Le Maire, chers collègues, pourquoi la question de l’élargissement de notre inter-communauté sera fondamentale pour notre futur commun.

Je vous remercie. »

CONSEIL MUNICIPAL 8 FÉVRIER – Impacts des mesures gouvernementales et contexte social à Brest

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Intervention par Jacqueline Héré, Adjointe au Maire et Présidente du Groupe des élus communistes.

« Monsieur Le Maire,

Chers collègues,

Oui, vivre dignement au 21ème Siècle, c’est possible !

Oui, nous, notre majorité, pensons que servir le progrès social et humain prépare mieux l’avenir que de se plier aux visées égoïstes « des premiers de cordées ».

Les semaines se suivent et se ressemblent. Les textes votés, les mesures décidées, les ambitions affichées à Paris sont néfastes pour notre territoire, pour Brest, pour nos concitoyens.

Ces mesures, quelles sont-elles ?

La loi de finances 2018 d’abord, la première du quinquennat.

Le Gouvernement, en faisant le choix de baisser les APL, déstabilise de facto notre bailleur social, Brest Métropole Habitat, (- 4 millions d’euros cette année) ainsi que ses locataires ! Le rapport de la Fondation Abbé Pierre paru la semaine dernière, fait état d’une hausse du nombre de personnes touchées par le mal-logement ! C’est donc par la destruction du logement social que M. Macron entend répondre à ce fléau ? Ici à Brest, notre majorité l’a réaffirmé, nous voulons amplifier les politiques publiques d’habitat pour tous ! Construire plus de logements sociaux est la solution la plus efficace pour endiguer le mal-logement.

Cette loi de finances 2018 engage aussi la suppression de la taxe d’habitation, un danger pour la libre administration des collectivités dont nous avons eu cesse d’alerter.

Les ordonnances Macron, ensuite ! On connait la vieille rengaine selon laquelle pour pouvoir embaucher, il faut pouvoir licencier ! Comment ne pas être choqué, outré par la violence du plan de licenciement massif lancé par Carrefour, il touche majoritairement des femmes, brutalement remerciées après avoir servi cette enseigne plusieurs années.

La suppression des contrats aidés annoncée en plein ccœur de l’été par le Gouvernement est également une mesure brutale. 800 emplois étaient menacés dans le Pays de Brest, combien en reste-t-il aujourd’hui ? Trop peu…

Les Ehpad. Nous l’avons vu la semaine dernière, à Brest et dans le Finistère, la mobilisation tenue à l’appel de toutes les organisations syndicales et des directions d’établissements dit combien la situation est aujourd’hui indigne pour les personnels comme pour les personnes prises en charge. Nous avons toutes et tous des témoignages qui affluent, des exemples de notre vie personnelle : nos soignants sont en détresse, nos Ehpad en souffrance !

Brest est une ville amie des ainées. Nous avons investi 17 millions d’euros dans l’EHPAD de Kerlévénez. Un engagement fort ! Maintenant, c’est à l’Etat de prendre ses responsabilités, de fournir à ces structures, à leur personnel les moyens de fonctionner et de s’occuper dignement de nos anciens !

La rallonge de 50 millions d’euros annoncée par la Ministre de la Santé parait bien dérisoire pour assurer cette meilleure qualité de soins pour les usagers, de vie pour les soignants. C’est un plan en milliards dont la santé a besoin. 4 milliards d’euros, c’est justement le coût de la suppression de l’ISF dont bénéficie 5% les plus riches.

Aux mobilisations qui ont jalonné notre ville depuis quelques semaines, j’aurais également pu ajouter celle des gardiens de prisons, qui ont jeté les clés par-dessus le mur, usés, eux aussi, du manque de moyens alloués et du peu de considération des hautes administrations à leurs égards. J’aurais pu ajouter celle des enseignants mobilisés avant-hier contre la réforme du bac et contre la transformation de l’Université en club privé. Celle des enseignants Staps de l’UBO, soutenus par leurs étudiants, qui ont fait entendre leur désarroi car les postes de titulaires sont encore trop insuffisants. J’aurais pu parler de l’Hôpital public, de notre CHRU, de son personnel dévoué, victimes des coups de rabot pratiqués depuis tant d’années !

Mais le grand dénominateur commun de tous ces mécontentements légitimes, ce sont bien les plans de dynamitage successifs de la fonction publique, dont celui annoncé au début du mois par le Président : recours accru à la contractualisation, plan de départ volontaire, suppression de 120 000 fonctionnaires dans nos institutions et dans nos collectivités. Au final, nous allons avoir des pans entiers de service public qui vont être privatisés, soumis aux lois du marché.

En réalité, derrière cela, c’est le statut des fonctionnaires qui est de nouveau attaqué. Ce statut, initié par Maurice Thorez en 1946, élargi par Anicet le Pors en 1982, n’a pas été inventé pour le plaisir. Le fonctionnaire est dans une position statutaire et non contractuelle car il porte des missions de service public guidées par l’intérêt général. Ce socle progressiste et protecteur, fait de principes républicains, est le garant de la neutralité du service public. Il est le garant de la responsabilité à l’égard des usagers et donc de l’efficacité de la fonction publique.

Elus communistes, nous le disons, la fonction publique, les fonctionnaires, les agents de notre collectivité, sont essentiels à la cohésion de notre société. Ils sont essentiels pour répondre aux besoins présents et aux besoins d’avenir de nos concitoyens.

Nous, élus au sein d’une majorité de gauche, devons être les relais de ces aspirations.

 Je vous remercie. »

CONSEIL MUNICIPAL 8 FÉVRIER – Vœu Rapport Duron sur la mobilité

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Intervention par Eric Guellec, Vice-président de Brest Métropole, délégué à la proximité territoriale et à l’urbanisme réglementaire.

« Monsieur Le Maire,

Cher-e-s collègues,

L’importance du vœu présenté ce soir par la majorité et par le groupe RPB n’aura échappé à personne, espérons-le.

Il marque l’unité de différentes composantes de ce Conseil municipal pour rendre pleinement effective l’accessibilité de Brest et du Finistère.

Cette accessibilité constitue une condition essentielle de l’attractivité du territoire et de la qualité de vie de ses habitants.

Mettre la pointe bretonne à 3h de Paris, à 1h30 de Rennes, par le rail, est une nécessité, une priorité.

C’est une nécessité pour le développement économique, pour le développement social, de notre territoire.

C’est une priorité car le rail, rapide et moins polluant que d’autres moyens de transport, doit être systématiquement favorisé.

Placer Brest, Quimper et leurs territoires à 3 heures de Paris, est un objectif stratégique, reconnu d’ailleurs d’intérêt national (par un comité d’aménagement et de développement du territoire en 2003).

Tout nouveau retard constituerait un lourd handicap pour la Bretagne et en particulier pour sa partie occidentale.

Il serait perçu comme un déni d’aménagement du territoire, un déni de traitement équitable de la pointe bretonne.

Aujourd’hui, le rapport Duron reporte à 2038 l’étude d’une ligne à grande vitesse à l’Ouest de Rennes.

Ce n’est qu’un rapport, certes. Mais comment ne pas s’en inquiéter.

Il renvoie en effet aux calendes grecques les actions essentielles à mener sur notre territoire.

Ce que nous portons donc ici est bien la réaffirmation du caractère prioritaire du projet LNOBPL, et du scénario qui permet de mettre la cité du Ponant à 3h de Paris.

Pour mémoire, chers collègues, c’est ce que nous portions au conseil de communauté du 21 novembre 2014.

Ce jour-là, le conseil délibérait sur un « Projet de contribution de Brest métropole océane au débat public du projet ferroviaire Liaisons Nouvelles Ouest Bretagne Pays de la Loire ».

Nous étions sur la ligne que nous défendons aujourd’hui.

Les votants, Monsieur le Maire, s’étaient alors exprimés de manière favorable, à l’unanimité !

Comment donc attendre autre chose que l’unanimité du Conseil municipal ce soir sur ce vœu ?

Je vous remercie. »

CONSEIL MUNICIPAL 8 FÉVRIER – Débat d’orientations budgétaires

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Intervention par Jean-Michel Le Lorc’h, Conseiller Municipal en charge des CCQ.

« Monsieur Le Maire,

Cher-e-s collègues,

Tout d’abord, nous souhaitons remercier les services pour la qualité du document d’orientations budgétaires qui nous a été remis.

Ce débat d’orientations budgétaires, traditionnel du début d’année, fait suite au vote de la 1ère loi de finances du quinquennat Macron.

Il fait suite à la loi de programmation des finances publiques 2018-2022.

Cette loi de programmation, nous l’avons dit lors du DOB de notre Métropole, a au moins le mérite d’être claire : continuer la réduction drastique des dépenses publiques. Elle n’est plus ni moins qu’un énième entêtement au respect des règles sacro saintes économiques imposés par la Commission européenne. Des règles absurdes, érigées en totem, qui ont été fixées arbitrairement sans jamais tenir compte de la vie des êtres humains et des défis à relever.

Cette trajectoire, annoncée par le gouvernement, est bien loin de répondre aux attentes de l’immense majorité des Français, à qui tous les gouvernements, depuis la crise de 2008, ont demandé des efforts considérables. Pas un mot pour faire reculer la pauvreté alors que celle-ci atteint des records, pas une ligne pour fixer des objectifs de réduction du chômage et des inégalités, terreau de la détresse et de l’injustice.

Au contraire, un budget qui pratique invariablement la méthode des coups de rabot et une austérité toujours plus poussée.

Disons-le, le nouveau coup porté à nos collectivités est violent, injuste, insupportable. 13 milliards d’économies sont à nouveau imposés aux administrations publiques locales. Entre 2013 et 2016, rappelons que la baisse du déficit de l’Etat a été pour 85 % le fruit de l’effort que les collectivités locales ont fourni. Nous avons assez payé !

Aujourd’hui, si la méthode des baisses unilatérales de dotations change, les économies sur le dos de nos services publics locaux perdurent ! Non plus, il est vrai, par la baisse de nos recettes mais par une limitation stricte de nos dépenses de fonctionnement annuelles (à une évolution de 1,2 %).

Pour ce faire, l’État nous propose la ratification d’un contrat de 3 ans qui limiterait l’évolution de nos dépenses à 1,2 % (modulable à la baisse). En volume de dépenses, cela nous amènerait à une baisse de – 0,2 % par an. Un vrai tour de passe-passe budgétaire qui aura la même nocivité pour nos budgets et pour le service public local.

Vous le savez, nous ne pouvons souscrire à cette volonté d’asphyxie des échelons locaux. Comment accepter la signature, les yeux fermés, de tels contrats en l’état ? Comment l’accepter alors qu’aucune contrepartie nette, conséquente n’a été mise à l’ordre du jour par le Gouvernement ?

Nos budgets ont toujours été géré avec sérieux malgré le contexte austéritaire imposé et nos faibles recettes de fonctionnement passées. La Ville est en bonne santé financière. Elle a déployé ces dernières années une politique d’investissement soutenue avec la réalisation de projets importants : la Médiathèque des Capucins qui ne désemplit pas, l’Ehpad de Kerlévenez (dont l’État devrait plus se préoccuper au passage).

Nos engagements de mandats au service des brestois et du territoire, nous les tenons, nous les tiendrons.

Nous n’avons pas augmenté la fiscalité ménage comme nous nous y étions engagés dans notre programme commun. La solution de facilité pour faire face aux baisses imprévues de dotations de l’Etat aurait pourtant été de le faire. Mais nous estimons que le coup de bambou fiscal n’a jamais été la solution, encore moins en période de crise. Ainsi, pour 2018, les taux appliqués par notre collectivité seront à nouveau stable. Cette politique de modération fiscale doit perdurer jusqu’à la fin du mandat.

Nous continuerons à faire évoluer le territoire par une politique d’investissement soutenue. 18 millions d’euros d’investissement public sont à nouveau programmés pour 2018 : la reconstruction de la crèche de l’Europe, la construction du nouveau Gymnase Foch. Des projets qui collent à la vie quotidienne des brestois. Il est vital de conserver ce haut niveau d’investissement public.

Pour réaliser ces engagements, nous sommes contraints de préserver notre capacité d’épargne et de limiter nos dépenses de fonctionnement à 1,2 %.  Ne nous le cachons pas, ces contraintes imposées par l’Etat rendent cet effort conséquent, notre exercice inconfortable. Mais nous continuerons d’être les garants de la juste utilisation de l’argent publique.

C’est notre devoir d’élus au service des habitants, du territoire, de l’intérêt général. La dépense publique inutile ou exagérée, dogme macron-économique répété à longueur de journée, n’existe pas. Les besoins permanents des populations, eux, existent et nous nous devons d’y répondre.

Les orientations budgétaires présentées ce soir démontrent que la Ville de Brest est en bonne santé financière. Elles nous permettent d’envisager et d’imaginer les projets à venir, toujours au service des brestois et d’un développement solidaire de leur ville.

Je vous remercie. »

CONSEIL MUNICIPAL 8 FÉVRIER – Vœu pour la libération de Salah Hamouri

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Intervention par Claude Bellec, Conseillère de la Ville de Brest et de Brest Métropole.

« Monsieur Le Maire,

Chers collègues,

A l’initiative de l’Association départementale des élus communistes et républicains, près de 180 élus du Finistère ont demandé au mois d’octobre dernier, dans une lettre collective adressée à la Présidence de la République, une action rapide de la France auprès du Gouvernement israélien pour la libération de Salah Hamouri.

Nous sommes satisfaits aujourd’hui que notre Conseil Municipal se saisisse de cette exigence et nous appelons à un large consensus autour du vote de ce vœu.

La détention administrative de notre compatriote franco-palestinien, sans aucune inculpation, ni jugement, rappelons-le, est purement arbitraire. Le régime de la détention administrative, procédure renouvelable à l’infini, est contraire au droit international.

Aujourd’hui, face à un tel arbitraire, Salah Hamouri ne peut compter que sur les autorités françaises et la mobilisation citoyenne pour retrouver la liberté.

Le Quai d’Orsay n’est pas resté inactif. Lors de sa rencontre avec le 1er ministre israélien le 10 décembre dernier à Paris, le Président de la République a demandé la libération de Salah Hamouri. Sans réponse pour le moment…

2 mois après cette rencontre, celui-ci est toujours incarcéré. La mobilisation continue. Une « nuit de la liberté pour Salah » est organisée le 16 février à Ivry.

Aujourd’hui, nous demandons à ce que la diplomatie française mette en acte des gestes nouveaux pour obtenir la libération rapide de notre compatriote.

Je vous remercie. »