VŒUX 2018 DES ADJOINTS DE QUARTIER

Voeux Bellevue2
En ce début d’année, les élus communistes et de progrès se sont rendus à la présentation des vœux des sept adjoints de quartiers.
 
« Nous attachons la plus grande importance aux liens inter-quartiers.
 
C’est bien ce rapport étroit qui nous permet de mettre en œuvre des actions réfléchies et coordonnées au service des Brestoises et des Brestois. »
Voeux St Pierre2 Voeux Quatre Moulins2 Voeux Lambézellec Voeux Europe2

Communiqué de presse. Suppression des emplois aidés, un coup de Trafalgar contre les plus fragiles.

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Vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse du groupe des élu-e-s communistes qui a trait à la suppression des emplois aidés.

Le 31/08/2017,

Suppression des emplois aidés, un coup de Trafalgar contre les plus fragiles !

Le Gouvernement a décidé de tailler dans les contrats aidés. C’est inadmissible ! Cette mesure brutale est un coup de massue qu’Emmanuel Macron, le PDG de la République, assène aux collectivités, aux associations et aux personnes les plus vulnérables. A terme, près de 300 000 personnes risquent de se retrouver au chômage.

Sur Brest, la suppression des contrats aidés aura de violentes répercussions. Le secteur associatif qui remplit des missions d’utilité publique a recours aux contrats aidés. Comment pourra-t-’il mener ses actions au mieux s’il doit se priver d’une partie de ses salariés ? Il ne le pourra pas, bien évidemment.

D’autre part, au sein de notre collectivité, 70 agents sous contrat aidés contribuent au service public rendu aux habitants. En direction notamment des publics les plus fragiles, c’est à dire les enfants et les personnes âgées. Ces postes répondent à des besoins concrets et quotidiens des Brestois. Supprimer les postes ne supprimera pas les besoins !

La suppression des contrats aidés par Emmanuel Macron entrainerait une double peine pour les personnes les plus fragilisées. D’un côté, les services dont elles et leur famille bénéficient se verront amputer faute de moyens. D’autre part, ces personnes se retrouveront à la case chômage.

C’est en réalité un vaste plan social que nous dénonçons.

Nous, élu-e-s communistes, demandons à ce que l’Etat accompagne les associations pour transformer les contrats aidés en emplois sécurisés et qualifiés. Nous exhortons également le Gouvernement à doter les services publics et les collectivités locales de financements dignes de ce nom. Cela permettrait le recrutement de personnels sur des emplois durables, nécessaires à la satisfaction des besoins des populations.

 

Groupe des élu-e-s communistes de la Ville de Brest.

Jacqueline Héré, Eric Guellec, Claude Bellec, Jean-Michel Le Lorc’h, Gaëlle Abily

Le programme culturel estival du relecq-kerhuon est sorti

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Après avoir présenté le Pass’Média, Isabelle Mazelin , en tant qu’adjointe à la culture du Relecq-Kerhuon, présentait dans la foulée le programme culturel et sportif de la commune. Une programmation riche et variée, répondant aux attentes des Relecquois, mais aussi d’une grande partie des habitants de la métropole. L’évènement marquant et attendu de tous: les « Piques-niques Kerhorres »!
Plus d’informations sur le facebook Culture LRK

Paru dans le Télégramme le 19/04/2017
Paru dans le Télégramme le 19/04/2017

Réaction de Jacqueline Here

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« Dans votre article en date du 29 mars, vous avez interrogé quelques habitants du quartier de Bellevue dans le cadre de l’élection présidentielle.  

S’il ne m’appartient pas de commenter leurs points de vue, chacun étant libre de ses opinions, je souhaite cependant vous informer que certaines paroles ont choqué de nombreux habitants qui m’ont fait part de leur agacement de voir que le quartier de Bellevue est, une fois de plus, stigmatisé et montré du doigt comme une zone où il y a « trop de délinquance » et où on n’ose plus « sortir la nuit ».  

Ces propos sont bel et bien, dans le cadre de cette campagne, le relais des thèses sécuritaires du Front National .

Affirmer que « les politiques se foutent de nous » est proprement choquant pour les élus qui,  en concertation avec les habitants, s’investissent quotidiennement pour améliorer notre quartier.

Avec des résultats probants, j’en veux pour preuve les réaménagements de parcs et aires de jeux sur le quartier , sur le jardin Royan, le square Youri Gagarine, l’espace Madeleine Porquet, les aménagements de sécurité et la création d’une zone bleue de stationnement sur la place Napoléon III en collaboration étroite avec les commerçants, la réfection totale du parking Changarnier, l’agrandissement et le réaménagement de la résidence Kerlévennez, l’installation d’ascenseur pour la mise aux normes d’accessibilité dans les écoles Quizac, Dupouy, cet ensemble totalisant des investissements proche de plus de 18 millions d’euros !

Sans compter nombre de projets, qui vont émaner des concertations en cours avec les habitants, dans le cadre du renouvellement urbain.

Bellevue évolue, Bellevue s’améliore et cela est le fruit d’une volonté politique concertée et porteuse d’avenir.  

Ici, n’en déplaise à certains, on continue de bien vivre.

Non sans difficultés, non sans problèmes, mais avec fierté et dans un esprit de solidarité.« 

Jacqueline Héré,

Adjointe au maire en charge de Bellevue

Bellevue Politique se foutent de nous 290317
L’article en question, paru le 29/03/2007 dans le Ouest France
Jacqueline Here réponse 040417
Paru dans le Ouest-France le 04/04/2017

Budget Primitif Métropolitain

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Lors du second Conseil de Métropole, du vendredi 17 mars dernier, le Budget primitif était voté. Le groupe des élu-e-s Communistes de Brest et de la métropole, par la voix d’Eric GUELLEC, a validé le budget proposé en soulignant le maintient d’un bon niveau d’investissement global permettant à notre métropole de proposer des services de qualité aux citoyens. Voici l’intervention faite en conseil:

« M. Le Président,

Cher-e-s collègues,

Je souhaite tout d’abord remercier les services pour la qualité des documents mis à notre disposition.

Le vote du Budget est un acte politique. Un acte politique qui renvoie à quelques exigences comme celle de la clarté de sa présentation. C’est le cas ici et nous tenons à le souligner.

Il va sans dire que ce vote intervient dans un contexte de tension. Un contexte budgétaire instable avec des baisses incessantes de dotations d’État que notre collectivité subit depuis 4 années. 41 Millions d’euros de pertes cumulés pour Brest Métropole. Près de 3 Millions de baisse supplémentaire pour cette année.

Cette contrainte s’impose à notre collectivité territoriale. Nous, élu-e-s communistes, déplorons ces choix gouvernementaux, vous le savez.

Notre majorité à Brest Métropole, elle, a élaboré un programme ambitieux, qui répond aux attentes des habitants et du territoire dans une période de turbulence.  Face à cette situation budgétaire tendue, nous n’avons pas fait le choix du renoncement. Nous nous attachons à mettre en œuvre nos engagements. Ce budget primitif 2017 en est la preuve.

Au-delà de l’augmentation modérée de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, qui permettra d’améliorer le financement des déchets, les impôts sur les ménages n’augmenteront à nouveau pas cette année.

Brest Métropole est en bonne santé financière. Cela nous permet d’envisager les projets de demain.

Le niveau d’investissement cette année illustre notre ambition pour le territoire et ses habitants. Près de 69 Millions d’euros sont déployés sur l’ensemble de nos budgets. Des investissements utiles à l’économie locale et à l’emploi. Des investissements utiles pour répondre aux besoins de la population.

Tout ce que nous faisons, nous le faisons pour toutes et pour tous, toujours.

Sans nos nombreux équipements, nos infrastructures, nos lieux de recherche, de culture, nos réseaux de transports, de télécommunication, la qualité de vie sur Brest Métropole et la vitalité de son territoire seraient bien moindres. C’est pour ces raisons que nous les soutenons  et que ces investissements ne servent pas de variables d’ajustement. Ils contribuent à bâtir  la Métropole de demain.

Ces investissements, indispensables, nous amènent à maîtriser les dépenses de fonctionnement. Nous veillons à ce que cela se fasse en concertation avec les agents de notre collectivité, dans le respect de leurs conditions de travail.

Nous aurons toujours à cœur de rendre des services de qualité à la population. Dans un souci sans cesse réaffirmé de proximité.

 Nous avons la conviction qu’une bonne articulation entre la vitalité économique, la recherche d’un développement équilibré et la culture de la solidarité est un atout évident pour le territoire. Que cette articulation est un cap à garder pour un avenir de progrès.

 Ce budget exprime cette dynamique et appuie cette conviction.

 C’est pour cette raison que le groupe des élu-e-s communistes et de progrès votera le Budget Primitif 2017 de la Métropole.

 Je vous remercie. »

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Paru dans le Télégramme le 18/03/17
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Paru dans le Ouest-France le 18/03/17
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Paru dans le Ouest-France le 18/03/17

Rénovation de la rue du Général Paulet

NL 1 - Eric Guellec

Depuis plusieurs années, Brest Métropole s’est engagé dans une opération de rénovation du quartier de l’Europe . Eric Guellec, Vice-Président métropolitain à la Proximité Territoriale, coordonne l’ensemble des travaux de voirie sur le secteur Est de la Métropole. La réhabilitation de la Rue du Général Paulet, qui avait commencé au mois de Février, continue.

En effet, depuis quelques années, cet axe présentait des difficultés : 10000 passages de voitures chaque jour sur une chaussée et des trottoirs endommagés, accidentogènes et peu accessibles aux Personnes à Mobilités Réduites (PMR). La Métropole se devait de répondre à une véritable attente des riverains en termes de sécurisation et d’accessibilité pour tous.

Les travaux ont  commencé, le 27 février dernier, et devraient durer plusieurs mois. La première phase consiste à rénover le réseau sous terrain d’eau potable et d’assainissement, ainsi que de continuer d’élargir le réseau de chaleur de la ville de Brest. Viendra par la suite la seconde phase, qui consistera  à réaménager la rue de façon à répondre aux problématiques de vitesse, d’accessibilité des PMR (véritable enjeu de société depuis la loi Handicap du 11 février 2005) et de sécurité des usagers.

Eric Guellec veillera au bon déroulement des travaux.

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Paru dans le Ouest France du 13/03/2017
Axe Paulet boulevard europe 2 130317
Paru dans le Télégramme du 13/03/2017

Notre santé n’a pas de prix !

Help

Mardi 7 Mars 2017, les personnels de santé appelaient à une journée nationale d’action intersyndicale pour la défense du Service public de la santé et de l’action sociale. Un rassemblement des personnels de santé et des usagers était organisé Place de la Liberté à 11h.

Urgences saturées, épidémie de grippe, mal vie au travail…de multiples expressions ces dernières semaines concrétisent la crise de l’hôpital. Les conditions de travail des personnels de santé et du social se détériorent de jour en jour. A Brest, plus de 40% du personnel hospitalier est ou a été en situation de souffrance au travail.

Ainsi mardi 7 Mars au matin, près de 500 personnes se sont rassemblées Place de la Liberté à Brest en soutien aux professionnels de santé. Les élu-e-s communistes se sont associés à ce rassemblement en dénonçant les politiques d’austérité infligées à l’Hôpital Public depuis de trop nombreuses années.

En effet, les plans d’économies drastiques et les contrats de retour à l’équilibre financier supprimant des milliers d’emplois au plan national ne sont pas sans effet sur les conditions de travail des personnels soignants. Plus largement, ils ont un impact négatif sur la qualité et la sécurité des soins pour les patients.

Il faut une politique authentiquement de gauche, alternative à l’austérité, promouvant le service public. Le remboursement à 100% par la sécurité sociale des soins prescrits est l’ambition à atteindre. Alors que les profits du CAC 40 battent tous les records, l’argent existe pour mettre en œuvre cette politique

Claude BELLEC et Jacqueline HERE, présentes, ont ainsi pu échanger avec les usagers et les personnels de santé sur ces enjeux.

Car oui, une autre politique de santé et de protection sociale est possible en France, qui replace l’humain au cœur du dispositif !

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Voici les articles parus dans le Télégramme et le Ouest France sur la manifestation, ainsi que la Tribune du groupe des élu-e-s communistes parue dans Sillage ce mois-ci.

Article sillage hopital
Paru dans Sillage du mois de Mars
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Paru dans le Télégramme le 08/03/201
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Paru dans le Ouest-France du 08/03/2017

Budget Primitif Municipal

Image publiée dans le Télégramme du 03/03/17

Jeudi 2 mars 2017 se tenait le second Conseil Municipal de l’année. Le budget primitif était présenté au vote, Jacqueline HERE, au nom du groupe des élu-e-s communistes, est intervenu pour affirmer que malgrès la baisse de dotations de l’Etat, notre collectivité de mener une politique de gauche, solidaire et utile à la population :

« M. Le Maire,

Cher-e-s collègues,

Nous sommes réunis aujourd’hui pour examiner le Budget primitif 2017 de la Ville de Brest.

Ce Budget s’inscrit une fois de plus dans un contexte d’austérité et de réduction des dépenses publiques, imposées par le Gouvernement depuis le début du quinquennat.

Dès 2013, Le Gouvernement a décidé d’économiser 12 Milliards d’euros sur le dos des collectivités au nom de  la règle absurde « des 3% » de déficit. Les collectivités locales comme la nôtre ont ainsi servi de variables d’ajustement dans l’application des lignes libérales imposées par M. Valls et M. Macron.

La DGF a fondu. Et le manque à gagner pour la Ville est colossale : plus de 15 Millions d’euros de pertes cumulés depuis 4 ans. 700 000 euros de baisse de dotations encore cette année ! Cette saignée budgétaire est insupportable.

Les perspectives financières à venir, nous le savons tous, sont aussi incertaines. Une majorité de candidats à l’élection présidentielle semble partager la nécessité de réduire la dépense publique.

A ce titre, permettez-moi de revenir brièvement sur le soit disant candidat du renouveau et de la transformation du Pays dont les médias et les puissants ont fait leur favori, M. Macron. Emmanuel Macron a démontré la semaine dernière, en présentant enfin son projet économique, qu’il n’avait rien d’un progressiste, mais tout du meilleur défenseur de l’ultra libéralisme et de la démagogie. Démagogue, car il souhaite supprimer purement et simplement la Taxe d’habitation pour 80% des ménages quand celle-ci représente plus de 20 milliards de recettes annuelles pour le bloc communal. A titre d’exemple, la Ville de Brest va percevoir une recette fiscale de 37,2 Millions d’euros cette année au seul titre de la taxe d’habitation. 37,2 millions d’euros qui vont servir aux crèches, aux écoles, aux associations, à la culture, aux brestois… Sans cet impôt local, la Ville serait dans l’incapacité de mettre en œuvre toutes les politiques sociales, associatives…etc, tous les projets structurants dont les habitants et le territoire ont quotidiennement besoin.

Certes, la taxe d’habitation, telle qu’elle est conçue, n’est actuellement pas équitable pour les français. Mais nous, élu-e-s communiste, le redisons et le réclamons, c’est une grande réforme des valeurs locatives dont le Pays a besoin, pour justement rendre cette fiscalité locale plus équitable. Il ne faut pas supprimer cette taxe d’habitation mais la plafonner en fonction de la situation économique des familles… !

Avec M. Macron, nous sommes décidément En Marche forcée vers une nouvelle cure d’amaigrissement et d’austérité pour les collectivités locales.

Nous, élu-e-s communistes, ne cessons de le dire, de le répéter, la baisse massive des aides d’Etat, de la dépense publique n’est pas une bonne chose, non seulement pour la relance de l’économie française ; mais également pour les collectivités comme la nôtre qui portons l’essentiel de l’investissement public d’un Pays.

Pour autant, notre collectivité fait face. Ce budget en témoigne. Elle continue de mener des politiques de gauche, solidaires et utiles à la population, Elle s’attache à préserver la qualité du service public ainsi que la cohésion sociale alors que les effets de la crise se poursuivent et continuent de frapper de plein fouet beaucoup d’habitants.

Pour répondre à ce contexte budgétaire tendu, la collectivité aurait pu augmenter les impôts locaux, comme l’ont fait beaucoup de municipalités. Elle ne le fera pas pour la 8ème année consécutive. Nous en sommes satisfaits et souhaitons que cette stabilité fiscale perdure.

La dette de la Ville diminue depuis 2012. Sa capacité de désendettement est en zone verte. Sa santé financière reste donc solide et nous permet de diriger près de 17 Millions d’euros d’investissements dans le maintien du patrimoine communal scolaires, éducatifs et dans des projets structurants comme la rénovation du centre sportif du Petit Kerzu, ou encore le programme du groupe scolaire de Kerisbian…etc. Trop de collectivités ont dû baisser leurs investissements en raison de la réduction des dotations de l’État. A Brest, l’investissement demeure soutenu et d’autres projets voient le jour après l’achèvement de l’important chantier des Capucins.

Enfin, concernant les dépenses de fonctionnement, la stratégie budgétaire visant à maintenir la capacité d’épargne de la Ville pour garder un bon niveau d’investissement, impose de limiter leur progression à +0,4%. Les décisions prises ont été faites dans le dialogue et avec une méthode collective.

Un long travail a été engagé en 2016, entre la Ville et les associations gérant les structures de quartiers et les Fédérations d’éducation populaires, portant sur la préparation des conventions 2017-2021 et les attributions de subventions. Nous voulons souligner la dynamique portée par le G23 : l’échange, l’information et la concertation ont prévalu. Cette méthode de travail doit continuer car elle est transparente. Elle doit permettre d’aborder sereinement toutes les questions à venir portant sur l’enjeu des équipements de quartier de la Ville.

Disons-le, ces associations de quartier sont une richesse incroyable pour la vie sociale brestoise. Le renouvellement et la sanctuarisation du budget qui leur est alloué chaque année par la collectivité est une affirmation forte en direction de l’éducation populaire et de la cohésion sociale. Il est important que cette démarche positive continue.

En conclusion de ces éléments, le groupe des élu-e-s communistes et de progrès votera le Budget Primitif 2017 de la Ville, ainsi que la délibération numéro 2 sur les taux de fiscalité (+0%).

Je vous remercie. »

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Extrait de l’article paru dans le Ouest-France du 03/03/17
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Télégramme du 03/03/17
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Ouest France du 03/03/17
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Ouest France du 03/03/17
Conseil Municipal 5 030317
Ouest France du 03/03/17

Télégramme: Campus en Jeux d’hiver jeudi 9 février

Paru dans le Télégramme le 07/02/17

Jacqueline Héré en tant que maire adjointe au quartier de Bellevue soutient cette initiative universitaire. En effet, alors que Campus en Jeux existe depuis maintenant 6 ans, cet évènement tend à se diversifier, et propose désormais une édition d’hiver!

Sur fond de préventions des risques liés aux consommations excessives de Drogues et alcools, les étudiants sont invités à venir passer un moment de détente tout en pratiquant une activité physique. Le concept connaît déjà un certain succès sur ces éditions d’octobre, nous lui souhaitons le même pour sa première édition d’hiver qui aura lieu le jeudi 9 février 2017 au Rïnkla Stadium à Bellevue, dès 19h!

« Organisée depuis 2010, Campus en jeux, qui se déroulait chaque premier jeudi d’octobre, aura également, pour la première fois, une édition hivernale. Intitulée « Campus en jeux d’hiver », elle se déroulera ce jeudi, de 19 h à 22 h, au Rïnkla stadium. Lors de la présentation de cette animation mardi dernier, Raphaël Cabon, le trésorier de l’Office des sports, en a rappelé l’origine, à savoir le « souhait de remédier aux jeudis alcoolisés qui se déroulaient place de la Liberté » en proposant, avec le concours des associations étudiantes, une manifestation le jeudi soir au complexe sportif de l’UBO. 
« Campus en jeux ne pourrait avoir lieu sans les aides financières et, notamment, celles de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives. Or, à partir de 2017, les subventions Mildeca seront attribuées uniquement aux associations organisant un minimum de deux manifestations par an. D’où la mise en place d’un deuxième Campus en jeux. La patinoire, située non loin de l’UBO, nous a semblé la meilleure opportunité pour faire découvrir de nouvelles activités aux étudiants », explique Raphaël Cabon. Au programme de la soirée, il y aura du kart à pédales sur glace, du curling, un parcours de biathlon laser, du ballon-balai et du patinage libre. La piste de 1.800 m² sera divisée en plusieurs espaces de façon à pouvoir donner libre accès à l’ensemble des activités, accès qui sera gratuit. »

© Le Télégramme

 

Le Débat d’Orientations Budgétaire de la Métropole

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Vendredi 3 février avait lieu le premier conseil de métropole pour l’année 2017. Lors du conseil était abordé le Débat sur les Orientations Budgétaires de la métropole. Isabelle MAZELIN est intervenue au nom du groupe des élu-e-s communistes de Brest et de la Métropo

« Mr. Le Président,

Cher-e-s collègues,

Après les débats d’orientations budgétaires qui ont eu lieu dans les différentes communes de la Métropole, nous abordons aujourd’hui celui de cette dernière avec les mêmes contraintes, liées à la baisse des dotations d’Etat imposée par le Gouvernement.

Celui-ci a décidé de faire peser sur les collectivités et les ménages le redressement des comptes publics de l’Etat pour ainsi ramener le déficit public sous la barre fatidique des 3 % imposée par Bruxelles. Je ne reviendrai pas en détail sur cette stratégie de désendettement mortifère pour les collectivités et sur le caractère absurde de cette règle des 3%.

Permettez-moi juste de douter des décisions gouvernementales quand des organisations telles que le FMI, la Commission Européenne, ou l’OFCE, préconisent exactement l’inverse. Ces organisations le disent, il faut faire de la dépense publique en direction de l’investissement et du portemonnaie des ménages pour relancer l’économie et l’emploi.

Quand certains voudraient nous enfermer dans la  croyance qu’il n’y aurait pas d’alternative, nous le disons clairement : l’austérité budgétaire n’est pas le remède miracle à la crise. Bien au contraire, elle a des effets récessifs conséquents. Elle affaisse l’économie et affaiblit durablement les collectivités comme la nôtre qui sont les cibles toutes choisies depuis cinq ans.

Faut-il rappeler que ce sont les collectivités qui tirent, pour une bonne part, l’économie du Pays en étant le premier des investisseurs publics (environ 70% de l’investissement public national) ? Faut-il rappeler que ce sont les collectivités qui mettent en place quotidiennement des politiques de proximité et des politiques structurantes pour le territoire ? Faut-il rappeler que ce sont les collectivités qui sont garantes de la gestion des services publics du quotidien pour répondre aux besoins du plus grand nombre ?

Ces politiques menées au sommet de l’Etat ont été catastrophiques pour l’ensemble des échelons locaux et indirectement pour nos concitoyens. Nous, élu-e-s communistes, dénonçons cette stratégie budgétaire d’appauvrissement des collectivités.

Pour Brest Métropole, la perte de recettes va se chiffrer à 2,4 M d’euros cette année malgré la division par deux de la baisse de dotations initialement prévue. La saignée continue pour les collectivités telles que la nôtre. Plus de 40 M d’euros de pertes cumulés  pour la Métropole depuis 4 années… Cela est profondément insupportable.

Cette réduction prolongée des ressources allouées à notre collectivité l’amène à une contraction de sa capacité d’autofinancement.

Dans le même temps, nous constatons que la capacité de désendettement de la Métropole atteint 7,2 années et reste donc en dessous des 8 années prévues dans le tableau de la solvabilité financière des collectivités. Nous sommes en zone verte. Cette maitrise de l’évolution de la dette nous permet ainsi de préserver nos capacités d’investissements futurs pour bâtir les projets de demain. C’est un bon signal pour l’avenir.

En effet, la politique d’investissement pour 2017 demeure soutenue avec une enveloppe de 53,9 M d’euros établie dans la PPI + 16,6 M Hors Plan de Mandat. L’aménagement du Plateau des Capucins et de ses Ateliers, l’arrivée du siège d’IFREMER, le Pôle des Excellences Maritimes,  sont autant de projets qui renforcent l’attractivité, la vitalité et la visibilité de notre territoire. En effet, la Métropole reste parmi les premières places mondiales de la recherche et de l’innovation dans le secteur maritime : 1,7M sont encore mobilisés cette année pour le développement du « Pôle des excellences maritimes ». Ce pôle va permettre de diffuser la connaissance marine et maritime. Ce type de projet structurant dessine le visage de la Métropole de demain qui se veut déjà à la pointe en matière d’économie de la Mer. Il faut impérativement continuer de préserver un haut niveau d’investissement public car c’est celui-ci qui renforcera, développera et dynamisera notre territoire.

Concernant les dépenses de fonctionnement. La stratégie budgétaire, visant à maintenir la capacité d’épargne de la Ville pour garder un bon niveau d’investissement, et sans recourir au levier fiscal sur les ménages, nous impose de limiter la progression de ces dépenses à +0.8% cette année.  

Certes, des priorités devront être repensées et des décisions devront être prises, mais en aucun cas la limitation des dépenses de fonctionnement ne doit conduire à une restriction drastique du service public rendu à nos concitoyens ainsi que des politiques structurantes mises en place pour notre territoire. N’oublions pas que l’action métropolitaine répond chaque jour aux besoins de chacun, qu’elle répond aux besoins de ses territoires en termes de développement et d’aménagement.

A ce titre, nous serons attentifs à ce que toutes les décisions prises se fassent dans le dialogue et dans l’échange.

Sur la fiscalité, nous voulons souligner l’engagement pris devant les électeurs de ne pas augmenter la pression fiscale sur les ménages. Nous nous félicitons de cette politique de modération et nous souhaitons que cette stabilité perdure jusqu’à la fin du mandat.

Malgré le contexte budgétaire tendu imposé par le Gouvernement, le Groupe des élu-e-s communistes restera vigilant à ce que la dépense publique soit utile et orientée au maintien de services publics de qualité et au maintien des grandes missions structurantes pour notre territoire.

Notre groupe veillera, dans l’utilisation de l’argent public, à ce que l’action métropolitaine prenne et continue de prendre en considération la recherche d’un développement équilibré, complémentaire et solidaire des territoires. Au-delà d’un « pôle de compétitivité stratégique et économique », la Métropole doit continuer d’œuvrer pour un aménagement territorial harmonieux et pour la préservation de notre cadre de vie.

Concernant les perspectives financières à venir, nous le savons tous, elles sont incertaines. Une majorité de candidats à l’élection présidentielle semble partager la nécessité de réduire la dépense publique et ainsi faire perdurer le risque d’asphyxie financière qui touche les collectivités locales comme la nôtre. Pourtant, il n’y a pas de « dépenses inutiles », il y a des besoins auxquels nous, élu-e-s, devons répondre.

Nous devons donc continuer à défendre un programme de réorientation des choix économiques et de rupture avec l’austérité territoriale qui nous est imposé depuis trop d’années. 2017 en est l’occasion.

Quoiqu’il en soit, nous resterons déterminés dans nos engagements et nos combats au service de l’action publique et des besoins de la population.

Je vous remercie. »

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Paru dans le Ouest France le 04/02/17
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Paru dans le Télégramme le 04/02/17