Avril a vu la concrétisation du projet de jardins partagés, mené en collaboration avec le Centre Social, Brest métropole et la municipalité. Créés avec la volonté de favoriser le lien social et animer le jardin attenant à la nouvelle zone résidentielle de Goarem goz, ces jardins se devaient d’être officialisés par la signature d’une convention entre les différents partenaires. C’est chose faite depuis hier matin, en présence des parties et de jardiniers qui attendent déjà impatiemment les premières récoltes.
Le stationnement anarchique est une vieille pratique inscrite dans les gênes dans la rue de la corniche. Pour y remédier, Brest métropole a lancé un programme d’aménagements, en étroite collaboration avec la commune. Une zone de rencontre va notamment voir le jour.
En bord de mer, l’espace est contraint et les possibilités d’aménagement limitées. La présence d’un café-restaurant très prisé, avec sa vue magnifique sur le pont de l’Iroise, ajoute encore au flux de véhicules qui s’arrêtent le long de la rue, parfois de façon indisciplinée. Pour essayer de désengorger le secteur, en 2015, la municipalité a décidé de mettre la rue du Gué fleuri en sens unique. Puis, cette année, la collectivité et les services métropolitains ont mis l’accent sur la signalisation du parking, ouvert au public, de plus de 100 places, sur le site du Centre international d’études des langues. « Malheureusement, certains ont du mal à faire 200 mètres à pied », déplore Johan Richard, adjoint en charge de la vie quotidienne et de la sécurité. Raison pour laquelle une nouvelle étape s’est engagée, cette semaine, avec l’agrandissement des deux alvéoles de stationnement, le long de la corniche, ce qui permettra de gagner cinq places de parkings. Et pour empêcher les stationnements anarchiques, et préserver la circulation piétonne, des potelets seront disposés le long des trottoirs.
Une zone de rencontre à 20 km/h
Ces travaux sont réalisés en régie par Brest métropole, avec des crédits spécifiques à la politique de proximité. Ils seront complétés par la réalisation d’une place pour les personnes à mobilité réduite ; mais aussi, par la création d’une zone de rencontre limitée à 20 km/h, à la manière de celle que l’on trouve déjà dans le quartier Saint-Marc, à Brest. « C’est surtout du marquage au sol et des panneaux », explique Éric Guellec, vice-président de Brest métropole, délégué à la proximité territoriale, qui pilote cette politique mise en place depuis le début du mandat. « Les élus municipaux sont en prise directe avec les habitants. Ensuite, on a des allers-retours très fréquents. Cela permet d’être plus réactif », souligne l’élu.
D’autres travaux en juillet
D’autres travaux sont à venir dans la foulée. Les employés de voirie de la métropole étant moins mobilisés sur Brest durant les fêtes maritimes, Ils en profiteront pour refaire tout l’enrobé de la rue Le-Reun, mais aussi le haut de la rue de Keroumen. De son côté, le département s’est aussi engagé à refaire la route de la mairie, du rond-point de l’église au pont, en septembre prochain. Enfin, fin octobre, la chaussée du boulevard Gambetta sera reprise, entre la rue d’Estienne-d’Orves et l’intersection avec la rue de la Corniche.
Suite aux récents Congrès local et national du PCF, une conférence de presse a eu lieu hier à Brest en présence de l’exécutif local. Voici l’article du Ouest-France d’aujourd’hui.
La Section PCF du pays de Brest a participé, hier, à une conférence de presse pour revenir sur les grands axes de ses récents Congrès, local et national. L’article du Télégramme d’aujourd’hui :
« Les élections internes au Parti communiste français ont permis à Jean-Paul Cam de conserver son siège de secrétaire de la section locale brestoise. Il a été élu à la quasi-unanimité récemment et annonce les ambitions du parti.
Restez-vous mobilisés contre la loi Travail ?
« Plus que jamais. Le mouvement social s’amplifie et nous le soutenons à fond, comme nous serons aux manifestations à venir, dont celle, nationale, du 14 juin. Nous tenons à dire aussi notre indignation contre les violences policières de toute sorte, contre les enfants, les journalistes, les manifestants. Elles sont tout à fait inacceptables dans une république démocratique ».
Il y a certes ce mouvement, mais après ?
« Après, nous devons construire une alternative à Hollande. Nous avons mis en place une consultation de grande envergure « Que demande le peuple », qui est en ligne ou que l’on distribue sur les marchés. C’est un questionnaire que nous allons dépouiller pour bâtir un projet qui devra rassembler toute la gauche qui ne croit plus en Hollande, Valls et Macron. Le front de gauche, nous, les frondeurs, une partie d’EELV mais aussi tout le réseau associatif. Nous voulons l’appeler « Le front populaire et citoyen » ».
Vous êtes défiant vis-à-vis de l’exécutif. Pourtant à Brest, vous êtes l’allié d’une mairie socialiste…
« Nous avons été élus dans une majorité, nous devons travailler dans cette majorité. Ce qui n’empêche pas que lorsque nous avons des désaccords, nous le disons, nous n’hésitons pas. Mais nous observons que la majorité s’était engagée à ne pas augmenter la pression fiscale et s’y tient. Ce qui change entre le national et le local, c’est l’approche du rapport au réel. C’est le point d’appui pour la défense de ce que nous faisons ». »
« Serrée entre une pile de draps et un amoncellement de pulls, je me suis repliée tout l’hiver. Si mes voisins ont pu s’échapper de l’armoire, moi, on m’a laissé hiberner depuis septembre dernier… Mais j’avais hâte de pouvoir déplier mes carreaux rouge et blanc pour aller m’étaler généreusement dans la verdure. Bien sûr, je ne suis qu’une nappe mais quand arrivent les beaux jours, je deviens la reine et le symbole des Pique-niques kerhorres ». Imaginés avec la complicité d’une dizaine de compagnies de théâtre de rue, quatre rendez-vous gratuits sont donnés au public qui devra pourtant attendre que les festivités maritimes brestoises soient terminées, pour profiter des spectacles.
Deux lieux inédits : Ces derniers sont le résultat d’une écriture commune entre le Centre national des arts de la rue et le service culturel qui, malgré huit éditions qui se sont installées dans divers lieux de la commune, en ont déniché deux où la nappe ne s’était pas encore déployée. La commune recèle des espaces verts qui n’attendaient que cette neuvième saison pour servir de cadre à l’art, à la convivialité. L’été de théâtre de rue débutera dans le parc du Carmel. Ce nouveau partenariat avec la municipalité et l’Arche à Brest sera l’occasion de découvrir un site remarquable où des balades et des surprises attendront les convives. Le Fourneau les emmènera ensuite au foirail, puis dans la prairie de Kériguel et, enfin, à l’entrée relecquoise du pont Albert-Louppe.
« Depuis deux ans, dans le cadre du projet éducatif local et avec le soutien de la Fondation de France, l’ensemble Sillage mène une action en faveur de la musique avec les écoles du quartier de Bellevue, à savoir Freinet, Dupouy et Quizac, le collège de Kerhallet et aussi le Patronage laïque du Bergot. Au sein de chaque établissement, des ateliers ont été créés tandis qu’une participation sur mesure était conçue par le compositeur Jean-François Charles pour la création de l’Improbable Orchestr’A. Le public de la salle Outremer, au centre social, avait pu juger, le 29 mars dernier, le travail déjà accompli. Mercredi après-midi, tous les responsables de cette opération se sont retrouvés à la mairie de Bellevue autour de Jacqueline Héré, adjointe du quartier, et de Jean-Claude Lardic, adjoint à la jeunesse et à l’animation, afin d’élaborer la suite du programme.
Un grand moment de fête demain et mardi
Demain, à 17 h, à l’auditorium du conservatoire, enfants, adolescents et musiciens professionnels de l’ensemble Sillages se retrouveront sur scène. Et mardi, à 18 h, tous se produiront à la Baraque, mairie de Bellevue. Un grand moment de fête pour un voyage dans des contrées musicales improbables. Chants mahorais, choeurs d’enfants, « Hommes orchestre », instrumentistes seront accompagnés par les directeurs et les enseignants des écoles. »
Le journal numérique national des élu-e-s communistes et républicains, le CIDEFIL, a publié aujourd’hui, mardi 31 mai 2016, un article de notre groupe brestois. Retrouver-le ci-dessous, ou en cliquant sur ce lien : http://www.elunet.org/spip.php?article97897.
Le mouvement social des ATSEM à Brest
Pendant 5 semaines, les agent-e-s territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ASTEM) de Brest ont été en grève tous les midis. Ce mouvement avait pour objectif d’actualiser des revendications datant de 2012 sur les conditions de travail des personnels chargés de la petite enfance. Celles-ci s’étaient dégradées plus encore en 2014, suite à la mise en place des Temps d’activités périscolaires (TAP) et à la réorganisation du temps d’éducation du secteur de la petite enfance. Sans avancées concrètes de la collectivité depuis 2 ans, les agent-e-s ATSEM ont décidé de se mettre en grève mi-avril avec 2 revendications précises :
Le remplacement des agent-e-s dès le 1er jour d’absence en grande section de maternelle (celui-ci avait été supprimé à la rentrée 2015)
Une indemnité de sujétion particulière reconnaissant l’évolution du métier d’ATSEM depuis 4 ans.
Le groupe des élu-e-s communistes et de progrès de Brest Métropole a apporté son soutien au mouvement à plusieurs reprises, notamment lors du Conseil de la Métropole du 29 avril par la voix d’Éric GUELLEC, vice-président déléguée à la proximité territoriale, et au Conseil municipal de Brest le 12 mai par celle de Jacqueline HERE, adjointe au Maire et présidente du groupe des élu-e-s communistes.
Les agent-e-s ont obtenu leur remplacement en grande section maternelle dès le premier jour d’absence et la mise en place d’un groupe de travail pour arriver à une nouvelle organisation des rythmes scolaires sans modification des horaires de travail.
Conscient-e-s que tout conflit doit avoir une fin, ils et elles ont repris leur activité le 23 mai, mais seront particulièrement vigilant-e-s sur la finalité des propositions qui découleront de ce groupe de travail.
Le groupe des élu-e-s communistes et de progrès de la Ville de Brest et de Brest Métropole
« Les réponses d’Éric Guellec, vice-président de Brest métropole délégué à la proximité territoriale, et de Léo Magueur et Olivier Nimal, de la direction des Espaces verts.
Combien d’aires de jeux compte-t-on dans le territoire de Brest métropole?
Elles sont 155 dans les espaces publics (soit environ 580 agrès, du canard à ressort à la cabane). Auxquelles il faut ajouter 55 aires de jeux implantées par Brest métropole habitat dans ses résidences, et toutes les structures situées dans les écoles, les crèches, les centres de loisirs…
En quoi sont-elles importantes ?
Les enfants sont aussi des usagers de l’espace public, qu’ils doivent pouvoir s’approprier de la façon la plus agréable possible.
Quelles sont les tendances en la matière ?
Notre idée désormais n’est plus d’essaimer des canards à ressort un peu partout mais plutôt d’investir dans des aires plus importantes tout en pensant aux cheminements. Et permettre des déplacements doux afin de les rejoindre facilement. L’idée est d’augmenter l’attractivité des espaces et de capter les enfants le plus longtemps possible.
Sur la conception même des structures, la tendance est aux gammes nature, avec des jeux en bois. Mais ils ne sont pas adaptés à tous les sites et demandent de l’entretien. Or, les aires de jeux sont souvent la cible d’incivilité… On constate aussi une attente forte concernant la pratique sportive : agrès de musculation, plateau de foot et basket, skate park…
Avez-vous beaucoup de latitude dans les choix ?
Pas tant que ça, car le sujet est très “normé”, pour des questions évidentes de sécurité. Cependant, nous constatons que nous sommes souvent plus audacieux dans nos propositions que les habitants qui ont une vision très stéréotypée des jeux. Et qui ont des réticences dès que l’on s’éloigne des habitudes.
Les enfants sont-ils associés aux décisions ?
Les acteurs de quartier le sont systématiquement, mais pas toujours les enfants directement. Toutefois, ils ont été consultés pour le nouveau projet du Stang-Alar (lire ci-dessous) et viendront visiter le chantier.
Facile de prendre en compte les désirs des habitants ?
Non, car ils sont parfois antinomiques : on aimerait de la nature, mais sans que les enfants se salissent ! Les graviers et copeaux amortissent davantage les chutes, mais ils sont mal perçus par les adultes qui leur préfèrent les sols souples.
DES NOUVEAUTES
■ Au Stang-Alar
Une nouvelle aire de jeux est en cours d’aménagement dans la partie nord du vallon du Stang-Alar à Brest. « L’objectif est de l’ouvrir cet été, mais l’avancée des travaux dépend des conditions météo », prévient Olivier Nimal. « La gamme de jeux installée, très “nature” laisse beaucoup de liberté aux enfants et est conçue pour développer leur imaginaire. » En plus des structures en bois pour enfants, cette aire de jeux comprendra aussi un terrain de pétanque et un plateau sportif.
■ À Bellevue
Autre projet dans les cartons : la reconstruction complète de l’aire de jeux de la rue de Quizac dans le quartier de Bellevue. « La réflexion débute, précise Éric Guellec. Nous devons déterminer comment y impliquer les habitants. » L’ouverture de ce nouvel espace n’est pas à attendre avant 2017. »
« La mixité s’exprime » s’invite dans les collèges et les lycées. Cette année il était question d’engagement féminin. Vendredi après-midi, au Patronage laïque du Pilier Rouge sont intervenues quatre élues femmes : Gaëlle Abily (PC), Véronique Bourbigot (Républicains), Annick Cléac’h (PS), Marif Lossouarn (Verts) ont évoqué leurs engagements de femmes, devant un parterre de lycéens de seconde de Kerichen, Dupuy-de-Lôme et de L’Iroise. Un échange fructueux qui a été apprécié. Ce projet était coordonné par la FOL et le réseau des médiathèques.