VŒUX 2018 – CONSTRUIRE L’AVENIR

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 La présentation des vœux s’est tenue samedi dernier au Vauban devant un public fourni au cœur duquel était présent de nombreuses forces politiques de gauche. Cette année, le groupe a souhaité donner la parole au Secours populaire français, une force vive des actions de solidarité avec laquelle nous partageons des valeurs communes.

 Après une introduction de Jacqueline Héré et de Claude Bellec sur les enjeux politiques de lutte contre les inégalités, la parole a été donnée à Annie Marin, représentante du Secours Populaire Français. Elle a dressé une photographie des inégalités persistantes au sein de la société française. Elle est revenue sur les actions que mène le Secours populaire français tout au long de l’année pour contrer l’exclusion. Introduction politique Voeux 18 Jacqueline Héré et Claude Bellec

 Eric Guellec a ensuite conclu la cérémonie par un discours politique. Il a notamment insisté sur la force du rassemblement de la Gauche à Brest pour continuer à faire évoluer positivement le territoire et la vie des brestoises et des brestois. Discours politique Voeux 2018 Eric Guellec

Secours populaire

CONSEIL MÉTROPOLE 11 DÉCEMBRE – Politique sociale de l’Eau

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Intervention commune par les élus du Parti Communiste, de l’Autre Gauche, Brest Nouvelle Citoyenneté, et d’Europe Ecologie Les Verts, réalisée par Claude Bellec, élue communiste.

« Monsieur le Président,

Cher-e-s collègues,

 Les élus de l’Autre Gauche, Brest Nouvelle Citoyenneté, Europe Ecologie Les Verts et du Parti Communiste se rassemblent pour une intervention commune sur cette délibération. Membres du groupe de travail, nous souhaitons rappeler notre volonté partagée d’aboutir à une politique sociale de l’eau réductrice d’inégalités et soucieuse de préserver la ressource.

L’expérimentation d’une politique sociale dans le cadre offert par la loi Brottes de 2013, à laquelle Brest métropole a choisi de participer, arrive à son terme en avril 2018. Nous en prenons date.

Vient donc le temps de dresser le bilan du travail mené. Nous notons une forte volonté de notre collectivité sur tout ce qui concerne l’évolution des actions et des moyens alloués aux associations pour des animations de prévention et d’incitation à la consommation d’eau responsable.

Pour le moment, nous avons concentré l’essentiel de nos actions pour une aide uniquement curative via l’abondement du Fonds de Solidarité Logement par la SPL Eau du Ponant à hauteur de 150 000€. Pourtant, selon le rapport annuel de la SPL aux actionnaires environ 11 000€ seulement de ce fonds ont été utilisés l’année dernière. Nous en sommes pour le moins étonnés compte tenu du nombre de personnes en situation de précarité sur notre territoire. Ce dispositif à vocation curative doit être rapidement amélioré, afin de permettre une meilleure accessibilité et un élargissement de ses conditions d’accès aux populations en situation de précarité. Sûrement aussi avons-nous des actions de communication sur ce dispositif à mener auprès des travailleurs sociaux.

Notre bilan devra aussi se faire au regard de ce qui a pu être expérimenté ailleurs comme à Rennes, Nantes, Le Havre, Dunkerque, pour ne citer qu’elles parmi les 50 collectivités qui se sont lancées.

Nous, élu.e.s communistes, élu.e.s de l’Autre-Gauche Brest Nouvelle Citoyenneté, élu.e.s d’Europe Ecologie Les Verts, souhaitons rappeler la hauteur des enjeux sociaux et environnementaux liés à la politique sociale de l’eau. L’eau n’est pas un bien de consommation comme les autres, c’est un bien commun, vital.  Il en va de la justice sociale, de la préservation de la ressource et du respect d’un droit fondamental. D’ailleurs, l’article L. 210-1 du code de l’environnement dispose en effet que « (…) chaque personne physique, pour son alimentation et son hygiène, a le droit d’accéder à l’eau potable dans des conditions économiquement acceptables par tous ».

Alors, ne nous sommes-nous pas éloignés de notre ambition de départ et de l’objet même de l’expérimentation, à savoir la mise en place de nouveaux outils tarifaires ?

Car, au regard des enjeux sociaux et environnementaux, les réponses doivent être préventives. Et là-dessus les deux seuls leviers d’actions réels restent bien la tarification solidaire, avec l’instauration d’un chèque eau qui prenne en compte la composition des ménages, leurs ressources, et la mise en place d’une tarification progressive. Un dispositif d’aide à l’installation de compteurs individuels nous parait également tout à fait essentiel.

Le principe de solidarité ne vaut que si nous nous donnons les moyens de le mettre en œuvre de façon effective.

Je vous remercie. »

CONSEIL MUNICIPAL 7 DÉCEMBRE – Vœu contre la mise sous tutelle des communes par l’État

Intervention par Jacqueline Héré, Adjointe au Maire et Présidente du Groupe des élus communistes.

« Monsieur Le Maire,

Cher-e-s collègues,

Ce vœu présenté par les groupes de la majorité est sans équivoque.

Nous sommes effectivement, en tant que collectivité, en proie à un contexte incertain et préoccupant. Notre première inquiétude concerne la pression et le cadre contraint que nous impose le gouvernement.

Nous ne sommes pas des services déconcentrés de l’Etat !

Rappelons, à ce titre, l’article 72 de la Constitution retranscrit dans le vœu. Il précise que « les collectivités s’administrent librement et bénéficient de ressources dont elles peuvent disposer librement ». Rappelons également les lois de décentralisation de 1982 qui ont formalisé la liberté des collectivités territoriales.

Aujourd’hui, les mesures annoncées par Emmanuel Macron, c’est-à-dire l’encadrement par l’Etat (sous forme de contrat !) de nos dépenses ainsi que la suppression de la taxe d’habitation, jettent par-dessus bord cette philosophie. Elles rompent la confiance qui existe entre les élu-e-s locaux et l’Etat.

Mais surtout, et c’est encore plus grave, elles visent à nous lier les mains pour recentraliser les décisions, pour faire de la démocratie locale une simple variable d’ajustement économique. Cela, au prix de l’avenir de nos services publics locaux et donc de la cohésion des territoires de la République.

Pour les élu-e-s communistes, les contrats qui vont être proposés par l’Etat aux 319 principales collectivités locales de France s’apparentent dès lors à une mise sous tutelle et à une rupture de l’égalité républicaine entre les territoires. Ils marquent le retour d’un « pouvoir d’appréciation » de l’Etat sur les politiques que nous menons chaque jour pour les brestois et les brestoises.

Partout sur les territoires, l’opposition est unanime. Elle est visible dans toutes les assemblées qui regroupent des élu-e-s locaux : l’Association des Maires de France, l’Association des départements de France, l’Association des petites villes de France…etc. Je pourrais ajouter les mobilisations du Congrès des HLM ou encore l’Appel de Grigny concernant la politique de la ville.

Elu-e-s locaux, par le vote de ce vœu, ici à Brest, nous affirmons notre opposition à toutes ces mesures et notre volonté de protéger nos collectivités de cette mise sous tutelle étatique.

Notre voix doit donc être forte et unie.

Je vous remercie. »

CONSEIL MUNICIPAL 7 DÉCEMBRE – Intervention sur la règle du repos dominical

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Jean-Michel Le Lorc’h, Conseiller Municipal en charge des CCQ, est intervenu pour signifier le vote CONTRE des élu-e-s communistes sur cette délibération.

« Monsieur Le Maire,

Cher-e-s collègues,

 Notre avis est aujourd’hui sollicité pour autoriser l’ouverture des commerces 6 dimanches de l’année 2018. Dérogations permises par la loi Macron II. Vous vous en doutez, le groupe des élu-e-s communistes ne souscrit pas à ces dérogations.

Quel est l’intérêt réel de ces dérogations ? Sinon d’accentuer la précarisation du travail et l’isolement social.

On nous défend que l’ouverture des commerces le dimanche favoriserait le commerce de proximité ? Non. Ces dérogations profitent avant tout aux grands groupes et à la grande distribution. On nous soutient la règle magique selon laquelle ces ouvertures dominicales boosteraient la consommation, l’activité, et donc l’emploi ? Nous ne sommes pas de cet avis. Si les jours d’ouvertures des magasins augmentent, le pouvoir d’achat des français n’est pas extensible. Si on n’a pas d’argent, rajouter une journée d’ouverture n’aura aucun effet, si ce n’est étaler sur 7 jours des dépenses faites auparavant sur 6.

Pensons également aux salariés qui iront travailler ces dimanches sur la base dite « du volontariat ». Permettez-nous de douter de cette notion de « volontariat » pour le moins bancale. Nous savons tous que le libre du choix du salarié est surtout contraint. Notamment du fait de la relation inégale qui existe entre lui et son employeur. Egalement du fait de la généralisation des bas salaires au sein de notre pays. Nombre de salariés n’ont pas d’autres choix que d’aller travailler le dimanche pour toucher quelques euros de plus, quitte à sacrifier leur vie de famille, leur repos et leur santé.

Enfin, rappelons que le repos dominical, c’est avant tout le temps libre commun : celui de la vie familiale, amicale, associative, culturelle, si utile à la vitalité et à la cohésion sociale de nos territoires. Il nous apparait fondamental de ne pas rompre ces équilibres qui servent tout autant le bien-être du pays.

Le groupe des élu-e-s communistes votera donc contre l’autorisation d’ouverture des commerces les 6 dimanches de 2018. Il votera également contre l’ouverture des concessions automobiles les dimanches de 2018.

Nous ne sommes, bien entendu, pas opposés à la vente de véhicules, mais nous encourageons les consommateurs, désireux d’acheter une voiture, de venir le faire à Brest, à un autre moment de la semaine.

 Je vous remercie. »

BREST, LABELLISÉE VILLE D’ART ET D’HISTOIRE !

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Hier après-midi, Françoise Nyssen, Ministre de la Culture, a annoncé que le Label Ville d’Art et d’Histoire était attribué à Brest !

« Ville palimpseste (terme qui désigne la capacité d’une ville à absorber les strates de son passé pour se réinventer), Brest possède un patrimoine multiple qui mérite d’être mieux connu et reconnu (et lui vaut) l’attribution du label Ville d’art et d’histoire »

C’est la concrétisation et le succès d’un long travail mené par Gaëlle Abily, Adjointe à la culture, et l’ensemble du service Culture-Animation de la Ville de Brest, en vue de l’obtention de ce label.

« La Ville de Brest était une candidature participative, portée avec les habitantes et habitants, les artistes, les historiennes et historiens. »  Gaëlle Abily

COMMUNIQUE DE PRESSE DES GROUPES DE LA MAJORITE

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« Notre appartenance à la majorité est fondée sur un socle de valeurs communes et sur une confiance partagée. Ce qui n’interdit pas nos différences de s’exprimer dans le respect mutuel.

L’ensemble des groupes qui fondent la majorité ont constaté que Pierre Karleskind et, plus récemment, Marc Coatanéa soutiennent des politiques (emplois aidés, APL, fiscalité, loi Pinel…) qui fragilisent les territoires et les solidarités. Ce faisant, ils se placent en dehors de nos valeurs communes et par la même en dehors de notre collectif. Le refus de Pierre Karleskind de voter un vœu soutenant la politique d’habitat social de notre territoire en est un triste exemple.

Le retrait des délégations de Marc Coatanéa et de Pierre Karleskind est la conséquence de leurs actes et de leur positionnement politique. L’honnêteté eût été, pour eux, de démissionner de leur propre chef mais les deux élus préfèrent jouer l’opportunisme individuel contre l’intérêt général ; la carrière personnelle contre l’intérêt de Brest.

Il n’y a là nul sectarisme, mais une exigence de clarté devant nos concitoyens, un souci de préserver la cohésion et la cohérence, dans le respect de l’ambition collective que nous portons ensemble pour Brest, les brestoises et les brestois.

Nous, membres de la majorité réaffirmons notre soutien plein et total à la décision de François Cuillandre. »

L’ensemble des groupes de la majorité

CONTRE L’OUVERTURE DES COMMERCES LE DIMANCHE

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« 3, 6, 12, 24 ou 48 dimanches, nous votons contre l’ouverture des commerces le dimanche ! »

Il était proposé au dernier Bureau de Métropole d’émettre un avis favorable sur l’ouverture des commerces lors de 6 dimanches de l’année 2018.

Eric Guellec, Vice-Président de Brest Métropole délégué à l’urbanisme commercial, est intervenu pour signifier le vote CONTRE des élu-e-s communistes sur cette délibération.

La banalisation du travail le dimanche, c’est l’augmentation de l’isolement social et la précarisation des salariés !

BREST – UNE VILLE SOLIDAIRE

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La réunion de mi-mandat sur le thème des Solidarités s’est déroulée à la Mairie de l’Europe. Une soixantaine de personnes sont venus rencontrer François Cuillandre, Maire de Brest. L’occasion de revenir durant cette soirée sur ce qui fait de Brest une ville solidaire et inclusive. Une discussion franche, utile et respectueuse a conclu la soirée.

Les solidarités, nous les faisons vivre tous les jours à Brest. Grâce aux interventions sociales que nous mettons en œuvre en direction des personnes en difficulté ou par le soutien que nous apportons à la dynamique associative sur ces questions.

– La SOLIDARITE DES AGES. La population vieillit. Dans 20 ans, 1/3 de la population de la Métropole aura plus de 60 ans. Ce vieillissement global de la population doit être anticipé dans toutes les politiques que nous mettons en place. Pour cela, la Ville de Brest a mis en place la démarche « Bien vieillir à Brest » qui a comme objectif de donner toute sa place à la personne en vieillissement. Notamment, en agissant sur les problématiques de perte d’autonomie. En lien avec le Clic, nous aidons au maintien à domicile des personnes âgées. Nous avons investi 17 millions d’euros dans un nouvel EHPAD à Kerlévénez à destination des personnes pour qui la perte d’autonomie s’accentue.

Mais la retraite est avant tout synonyme de temps pour les activités et de loisirs. Ainsi, la Ville soutient financièrement et techniquement l’Office des retraités brestois, une association qui propose aux personnes âgées du pays de Brest des activités sportives, culturelles, informatiques, de solidarité et de loisirs. Rappelons qu’Eric Guellec, élu communiste, représente le maire de Brest au conseil d’administration de l’ORB.

– La SOLIDARITE pour les personnes en situation de précarité, ensuite. L’action du CCAS vient directement répondre aux besoins des personnes connaissant des difficultés, difficultés à se nourrir, à se loger et à se soigner. Claude BELLEC, conseillère municipale communiste déléguée aux associations du secteur social, s’attache à ce que ces politiques sociales, jouent au mieux leur rôle de réduction des inégalités. Plus de 6 millions d’euros ont été consacrés à la santé et à l’action sociale en 2017.

– La SOLIDARITE par le soutien de la Ville aux associations qui les portent au quotidien. Non seulement par l’attribution de moyens de fonctionnement, mais aussi par des moyens techniques et matériels (bâtiments,etc). Les associations de quartier sont une richesse inestimable pour la vie sociale brestoise. Le renouvellement et la sanctuarisation du budget qui leur est alloué chaque année par la collectivité est une affirmation forte en direction de l’éducation populaire et de la cohésion sociale.

– La SOLIDARITE par le contrat de Ville, qui égraine des engagements et des actions fortes à l’attention des territoires en difficulté : emploi, accès aux soins, éducation, sécurité/médiation.

– LA SOLIDARITE par le projet de renouvellement urbain que nous menons sur les quartiers populaires de Bellevue et Recouvrance en lien avec l’ANRU et qui doit aboutir à un changement durable du cadre de vie des habitants.

– LA SOLIDARITE par l’accès aux services publics. L’absence de revenus ne doit pas être un obstacle pour accéder aux services publics. Ainsi, une tarification sociale a été mise en place dans les équipements culturels de la ville, au sein du réseau de transport public. 25% des élèves bénéficient de la gratuité de la restauration scolaire.

RÉUNION MI MANDAT – LE RELECQ KERHUON

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Éric Guellec, Vice-Président de Brest Métropole délégué à la proximité territoriale et à l’urbanisme commercial et réglementaire, représentait Brest Métropole à l’occasion de la réunion de mi-mandat organisée par Yohann Nédélec, maire du Relecq-Kerhuon, et son équipe municipale.

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Une équipe municipale, « L’Union pour le Relecq-Kerhuon », composée de nombreux camarades :

  • Isabelle Mazelin, 2ème adjointe – vie culturelle, animations, lecture publique, médiathèque;
  • Marie Christine Mahmutovic, 8ème adjointe – urbanisme, travaux;
  • Claudie Bournot Gallou, 9ème adjointe – gestion des salles communales, relations avec les associations;
  • Pierre-Yves Liziar, conseiller municipal – handicaps;
  • Larry Réa, conseiller municipal délégué – travaux;
  • Pascal Segalen, conseiller municipal;
  • Jocelyne Vilmin, conseillère municipale déléguée – ressources humaines;
  • Jocelyne Le Guen, conseillère municipale

200 personnes présentes. Yohann Nédélec et Johan Richard, adjoint au Maire, sont revenus sur l’étroite collaboration entre les élu-e-s du Relecq-Kerhuon et ceux de Brest Métropole, notamment sur les politiques de travaux-aménagements de voirie et de gestion des espaces verts.