Intervention de Claude Bellec sur le renouvellement de la délégation de service public relative à la restauration collective municipale

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A l’occasion du Conseil Municipal du Jeudi 11 Mai 2017, Claude BELLEC est intervenu au nom du groupe des élu-e-s communistes sur le renouvellement de la délégation de service public relative à la restauration collective municipale.

Veuillez trouver ci dessous son intervention :

«  Le Maire,

Cher-e-s collègues,

Nous devons approuver aujourd’hui la nouvelle délégation de service public auprès de la SBRS (filiale SODEXO) pour les années 2017-2021 relative à la restauration collective municipale.

La restauration a un impact social important en termes de santé, d’éducation, de développement durable et de fonctionnement des écoles. Elle découle de choix économiques certes, mais avant tout politiques. Les repas qu’elle propose reflètent l’évolution de la société quant aux habitudes alimentaires et diététiques.

Depuis 1984, le mode de gestion de la restauration collective fait l’objet d’une délégation de service public de la Ville de Brest.

Comme vous le savez, notre préférence naturelle s’est toujours portée sur un retour en gestion publique. Nous pensons que la remunicipalisation de la restauration collective serait un investissement de départ vite rentabilisé, qui serait un gage de qualité et qui permettrait d’optimiser au mieux le fonctionnement de notre cuisine centrale.

A ce titre, nous continuerons de porter ces ambitions afin que la restauration collective demeure un outil pour créer du commun.

Mais le débat que nous avons pu avoir au sein du comité de suivi à la lumière de ces objectifs a été plus que constructif.

Un cahier des charges en adéquation avec les besoins réels de notre collectivité a été établi et nous a permis d’avancer sur plusieurs points.

Les négociations ont évolué favorablement tout au long du processus. Les objectifs fixés dans cette nouvelle convention et les moyens pour y parvenir sont clairs. Ils répondent à nos attentes et nos demandes initiales : une alimentation de qualité en recourant prioritairement aux aliments de l’agriculture biologique et aux réseaux de proximité, une lutte accrue contre le gaspillage, un plus grand contrôle de la collectivité sur le suivi du contrat par la SBRS.

Nous notons positivement le recours à de nouveaux procédés techniques : la cuisson basse température permet d’optimiser l’utilisation de la cuisine centrale tout en améliorant la qualité des produits. Il en va de même pour le projet de légumerie auquel le délégataire s’engage en signant la convention. Une légumerie au sein de la cuisine centrale permettra d’éviter le transport de légumes sous vide et va favorisera la consommation de légumes frais. Ce sont des avancées.

En dépassant les 30 % d’achats bio et locaux, la ville Brest a toujours été en pointe. Cela va perdurer car nouveau contrat prévoit un « plan de progrès » ambitieux sur les enjeux de développement durable,  tant sur le recours au bio local que dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, ou encore sur l’insertion, les déplacements ou le recyclage des produits plastiques.

Enfin, une remarque sur le contrôle exercé par la collectivité et le CCAS dans le suivi  et le respect du contrat de délégation par la SODEXO. La mise en place d’un comité de suivi permanent et  la présence d’une ou d’un  élu-e au Conseil d’administration de la société va dans le sens de nos préconisations et répond à nos interpellations passées. Nous espérons que ce comité de suivi soit ouvert à l’ensemble des groupes de la majorité.

Au vue de ces avancées qui permettront d’améliorer dans la continuité, la qualité et le service des repas pour les enfants et les personnes bénéficiant du portage à domicile, le groupe des élu-e-s communistes votera cette délibération.

Je vous remercie. « 

 

BELLEVUE / LE RENOUVEAU: Le compte rendu de la 1ère concertation du 9 Mars

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Le 9 Mars dernier a commencé la première phase de concertation sur le projet de renouvellement urbain du Quartier de Bellevue. Le compte rendu de cette réunion est enfin sorti, et est consultable ICI. Rappelons que la seconde concertation à eu lieu hier, Mardi 9 Mai 2017, et que deux autres sont prévues les 6 Juillet, et 18 Octobre 2017. Afin de faciliter l’organisation, il est souhaitable de s’inscrire au 02 98 33 50 50 , ou sur concertation-bellevue.brest.fr

Voici une version résumée de ce compte rendu, reprenant les principaux thèmes abordés ce jour là:

Thème n°1 : Le commerce

  • L’offre commerciale sur le quartier apparait comme globalement satisfaisante même si des manques sont pointés
  • La fréquentation de la place Napoléon III est fréquemment citée au détriment des autres secteurs du quartier, exception faite du secteur de Langevin fonctionnant pour partie avec les étudiants
  • Le commerce sur le quartier de Bellevue reste perçu par une grande majorité de participants comme une offre de proximité et de dépannage
  • Les approvisionnements les plus importants sont le plus souvent faits en dehors du quartier.
  • Malgré la diversité commerciale présente, le commerce sur le quartier de Bellevue manque d’attractivité
  • Une ambiance urbaine peu propice à attirer les clients
  • Le marché apparait comme un élément fort apportant une offre commerciale complémentaire ou alternative
  • Des remarques ont été émises sur son fonctionnement (localisation, horaires)
  • Demande d’une offre commerciale allant au-delà d’une offre qualifiée parfois « d’utilitaire »
  • Les éléments manquants les plus cités sont relatifs à une offre de restauration de qualité (restaurants, food trucks qui tournent) ainsi qu’à une offre relative aux produits biologiques
  • Présence des services à la population notamment les professionnels de santé à développer
  • Développer un pôle économique sur le quartier pour attirer des entreprises

 Thème n°2 : Les déplacements

Les déplacements actifs

  • Importance de la marche à pied dans le quartier pour des activités très diverses (loisirs, commerce, …). La proximité des équipements incite à plus facilement se déplacer à pied
  • Pour le vélo, les points de vue sont très divergents tant dans la pratique que dans la perception
  • Mise en avant de problèmes relatifs à l’aménagement des espaces publics sur des espaces bien spécifiques (trottoirs jugés trop petits, racines, etc…)
  • Les grands axes de circulation n’apparaissent pas sécurisants pour les déplacements à pied et de tels déplacements s’effectuent surtout sur les axes secondaires ou les raccourcis parmi les immeubles
  • Manque d’aménagements pour les cycles
  • Les équipements ne sont pas assez signalés ou visibles comme la maison de quartier, le centre social ou la médiathèque par exemple
  • Les balades sur les rives de la Penfeld sont jugées agréables mais le manque de connexion entre le quartier ou le campus vers les rives de la Penfeld ou le manque de mise en valeur est également cité

 Les transports en commun

  • Points de vue divergents notamment sur la qualité du service.
  • Quasi-unanimité pour dire que, quand le bus est utilisé, c’est surtout pour les déplacements hors quartier.
  • Problèmes d’affluence avec la desserte des facultés sur l’avenue Le Gorgeu
  • Le lien entre Bellevue et la rive droite via la ligne 6 est jugé trop long et pas assez fréquent rendant les déplacements en voiture plus avantageux
  • Souhait d’un bus vers les plages ou d’un transport fluvial via la Penfeld pour rejoindre le centre-ville

Faire barrage à l’extrême droite et continuer le combat face à E. Macron

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Voici le communiqué de presse du groupe des élu-e-s Communistes de Brest et sa Métropole, concernant leur position pour le second tour des présidentielles:

« Le second tour de l’élection présidentielle opposera la candidate de l’extrême-droite raciste et xénophobe, Marine Le Pen, à Emmanuel Macron, candidat que les milieux financiers se sont choisis pour amplifier les politiques libérales dont notre pays souffre depuis 40 ans. C’est une situation grave pour notre pays. L’extrême-droite est au second tour, la gauche est éliminée… 

Pour autant, le score de Jean Luc Mélenchon est synonyme de promesses pour l’avenir. Avec 19,58% et 7 millions de voix, c’est un résultat inédit depuis plus de 40 ans pour toute la Gauche de transformation sociale. A Brest, Jean Luc Mélenchon frôle les 23% et accroche la deuxième place derrière Emmanuel Macron, le candidat des amis de la finance. Ce vote d’adhésion massif  exprime un profond désir de changement, de solidarité, de justice sociale, de paix et de respect de l’environnement. Nous nous réjouissons d’ailleurs que Jean Luc Mélenchon obtienne ses meilleurs résultats dans les villes à municipalité communiste. Localement et partout sur le territoire, il faudra faire fructifier ce score afin de permettre l’élection d’un maximum de député de gauche.

Nous sommes conscients des immenses batailles qui sont à venir et des responsabilités qui nous incombent. Pour cette raison, nous appelons le 7 mai prochain, lors du second tour de l’élection présidentielle, à faire battre Marine Le Pen, en utilisant le seul bulletin de vote qui lui sera malheureusement opposé. La menace que constitue le Front national pour la démocratie, la République et la paix, est trop grande. La PME familiale Le Pen souhaite avant tout une société de haine, du rejet de l’autre, du racisme et de la xénophobie, où les grands principes républicains seraient mis en péril.

Pour autant, cet appel ne vaut pas soutien. Il faudra continuer ardemment le combat face au programme rétrograde d’Emmanuel Macron. En effet, il porte un projet ultra libéral et anti social que nous avons combattu lorsqu’il était à Bercy et que nous combattrons de nouveau à chaque fois qu’il portera atteinte à nos services publics, au monde du travail.  Rappelons que M. Macron souhaite supprimer 120 000 fonctionnaires et prescrire une cure d’amaigrissement de 10 milliards d’euros aux collectivités territoriales. La Ville de Brest et Brest Métropole seraient directement impactés.

Les élections législatives de Juin seront donc cruciales pour empêcher ce scénario. Après avoir fait barrage le 7 Mai au clan Le Pen, il nous faudra élire au mois de juin, des députés de combat, rassembleur, aux avants postes pour résister au Président du grand patronat et de la finance. »

 Le groupe des élu-e-s communistes de la Ville de Brest et de Brest Métropole

La Fête du 1er Mai a donné le ton pour le PCF

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La traditionnelle fête du 1er Mai organisée par la section de Brest du PCF au patronage laïque du Pilier Rouge avait cette année une teneur particulière.

Vous trouverez en bas de page le discours qu’à prononcé en ouverture Eric GUELLEC, candidat aux élections législatives sur Brest Centre. Il était entouré des autres candidats PCF (Jean Paul Cam et Pierre Yves Liziard) sur les circonscriptions de Brest Rural et Landivisiau, de la Présidente du groupe des élu-e-s communistes Jacqueline HERE ainsi que de l’exécutif de la Section du PCF Brest/ Relecq Kerhuon.

Une bonne ambiance d’abord, où la solidarité était le maitre mot. 150 repas ont été servi ; pas moins de 300 personnes au total sont passées sur la Fête.

 Mais après avoir défilé Place de la Liberté, l’heure était avant tout à la mobilisation politique. Toutes les organisations de gauche avaient été conviées à l’inauguration de la fête et au repas. L’UDB, le PS, EELV et BNC ont répondu positivement présent à cette invitation…

De nombreux acteurs locaux étaient présents (responsables associatifs, responsables syndicaux, représentant des usagers, élu-e-s…).

Eric GUELLEC a présenté un discours offensif (voir plus bas). Il a rappelé que le PCF a toujours combattu l’extrême droite, et le combattra toujours. Dans les urnes et sur le terrain ! Il a souligné l’importance que la Gauche se rassemble dès les élections législatives afin d’élire un maximum de députés qui soient aux avant-postes pour résister au Président E. Macron. Rassemblée, oui la Gauche est en mesure de gagner des centaines de circonscriptions en France.

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DISCOURS D’ERIC GUELLEC POUR LA FETE DU 1ER MAI

« Mesdames, Messieurs, chers amis, chers camarades

Tout d’abord au nom de la section du PCF du Pays de Brest je tiens à  remercier le Patronage Laïque du Pilier Rouge pour son accueil.

Merci également à nos annonceurs, aux bénévoles qui rendent cette fête du 1er mai possible tous les ans, aux associations présentes dont nous partageons  les valeurs et qui ont répondu à notre invitation.

Je salue la présence ici de syndicalistes et de membres des forces politiques de gauche de notre métropole.

Il y a 8 jours, les Françaises et les Français se sont rendus aux urnes. Les finalistes qualifiés à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle ne sont pas de notre goût, c’est le moins qu’on puisse dire.

Mais il reste donc deux bulletins de vote sur la table, ou dans la machine, c’est selon.

Qui, parmi nous ici fraternellement rassemblés, se retrouve dans le programme de casse sociale, de fragilisation des services publics et de confortement de la finance que nous mijote le candidat Macron? Personne, évidemment.

 Mais attention mes camarades, en face c’est l’extrême-droite…

 Ne nous racontons pas d’histoires. Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle sont éloquents. La victoire du Front national du clan Le Pen  n’est plus un fantasme ou une hypothèse trop improbable pour être considérée sérieusement.

Il n’y a qu’à voir avec quelle indifférence et quelle résignation coupable ces résultats ont été en général accueillis sur les plateaux de télévision dimanche dernier.

Nous le rappelons s’il en est besoin : le Parti Communiste a toujours combattu et combattra toujours l’extrême-droite.

Cette lutte permanente fait partie de notre essence même, elle est une pièce de notre colonne vertébrale.

 Et le 7 mai, combattre le Front National, ce n’est pas se contenter de dire : « Aucune voix pour Le Pen. » Les mots ont leur importance.

 Et derrière ces mots, il y aurait, pourquoi pas, le vote blanc, l’abstention.

 Ce luxe-là, celui du vote blanc, de l’abstention, nous ne pouvons pas nous le permettre.

 Il va dans le sens de ce à quoi travaille inlassablement l’entreprise familiale Le Pen : la banalisation de l’extrême-droite pour finir par s’imposer par les urnes!

 Le Parti Communiste a été très clair là-dessus, dès le soir du premier tour par la voix de Pierre Laurent. Faisons barrage à Le Pen.

 Alors, on entend, ici ou là, certains s’insurger. Ils ne supporteraient plus de telles prises de position fermes. Il ne faudrait surtout pas inviter les citoyens à nous écouter sur le sujet. Et, de toute façon,le second tour serait déjà plié.

 Nous, nous affirmons au contraire que c’est le devoir et l’honneur du Parti Communiste de faire porter haut et fort son message de combat et de résistance.

L’histoire de notre Parti, bientôt centenaire, a été mouvementée, forgée au fer et au feu des luttes antifascistes, du combat pour la paix, de la lutte contre le capitalisme et pour l’émancipation du genre humain.

Nous avons toujours participé aux batailles qui ont permis de grandes avancées sociales.

Il faut donc battre Le Pen.

Mais il faut également la maintenir à un score le plus bas possible. Score qui sera déjà bien trop haut à nos yeux. Chaque voix compte. Un Front National à 30% et un Front National à 45%, et bien non, ça n’est pas la même chose!

 Et ce serait une illusion dangereuse de croire qu’avec une extrême droite au pouvoir ou simplement renforcée, le peuple en serait plus combatif. L’histoire nous transmet des preuves tragiques et permanentes du contraire.

Ne banalisons pas l’extrême-droite, combattons toujours l’idée qu’elle puisse accéder au pouvoir.

Ne jouons pas avec ce feu-là.

 Le 7 mai, utilisons sans état d’âme le bulletin de vote Macron pour battre Le Pen.

 Mais soyons clairs, la gauche ne se livre pas au candidat Macron. Le vote Macron sera de notre part tout sauf un vote d’adhésion.

 Si certains en 2012 ont pu être très rapidement surpris et déçus par François Hollande, nous savons qu’Emmanuel Macron lui, s’il est élu président, ne nous surprendra pas et ne nous décevra pas!

Nous ne sommes pas dupes! Il est notre adversaire.

Nos revendications, notre projet d’une société plus juste et enfin fraternelle, nous continuerons à les porter.

Comme nous les avons portés lors du rassemblement de ce matin.

Comme nous les portons ici-même en ce moment!

 Nous avons combattu M. Macron comme ministre, puis comme candidat, dans la rue, à l’Assemblée nationale, dans les urnes.

Nous combattrons demain tous ses choix antisociaux, favorables à la loi de l’argent et à la minorité qui en profite de façon scandaleuse. Le bon score obtenu dimanche dernier par le candidat soutenu par le Parti Communiste est l’expression d’un vote politique, conscient, un vote d’appartenance et d’exigence sociale.

Il est le fruit d’une belle campagne et également de ce travail de terrain de longue haleine que le PCF, ses militants et ses élus n’ont jamais cessé de mener, aux côtés d’autres progressistes. Jean-Luc Mélenchon obtient d’ailleurs ses meilleurs scores dans des municipalités communistes.

Ce qui est certain, c’est que des perspectives nouvelles à gauche ont émergé de cette campagne présidentielle.

Au-delà du second tour, il faut construire dès maintenant le maximum de victoires législatives les 11 et 18 juin prochains.

Les droites sont en ordre de bataille pour les élections législatives.

C’est à nous, Parti communiste, France insoumise, Ensemble!, forces du Front de gauche, socialistes désireux de rompre avec la politique menée pendant ces 5 dernières années, de créer les conditions de ces victoires.

Pour une gauche de résistance et de combat forte à l’Assemblée nationale, en élisant le maximum de députés prêts à défendre les intérêts des classes populaires, les aspirations de nos concitoyens au progrès et à la justice sociale.

A l’expérience, les citoyens de notre pays savent que ce sont les députés communistes et Front de gauche qui ont été les adversaires les plus déterminés du ministre Macron et de la loi El Khomri.

Ce sont des députés qui sont restés fidèles aux engagements pris devant leurs électrices et électeurs. Ils ont grandement contribué à maintenir la gauche debout.

Les élections législatives seront cruciales. La reconquête engagée le 23 avril peut donc se poursuivre à une condition : que les femmes et les hommes qui ont permis ensemble le score de Jean-Luc Mélenchon envoient très vite un signal fort de mise en commun de leurs forces dans cette nouvelle bataille.

C’est l’appel que nous n’avons de cesse de lancer aux formations progressistes, et notamment, mais pas uniquement, à la France Insoumise. Nous l’avons rencontrée régulièrement et nous continuons bien sûr d’échanger avec ses représentants brestois.

Ils savent notre souhait d’avancer avec eux sur les législatives.

Nous œuvrons quotidiennement à développer des dynamiques locales, qui nous permettront de porter haut nos projets communs de progrès social.

 Néanmoins, le temps presse.

 Le Parti Communiste prendra bien sûr part à la bataille des législatives.

Dans l’espoir toujours maintenu de parvenir à des candidatures concertées, issues des forces progressistes que j’ai citées tout à l’heure, et soutenues par elles, le PCF met à disposition du rassemblement  les candidatures de  Maxime Paul sur la circonscription de Chateaulin, de Pierre Yves Liziar sur celle de Landivisau,  de Jean-Paul Cam sur la circonscription de Brest Abers Iroise et de moi-même Eric Guellec sur celle de Brest Centre.

Notre Parti, ses militants, porteront au besoin ces candidatures jusqu’aux élections législatives.

 Mais en  mettant leurs énergies en commun, toutes les forces qui ont contribué au beau score de la gauche de progrès le 23 avril et qui auront à travailler ensemble demain amplifieraient les résultats à venir.

Unis, dans le respect et la reconnaissance de chacune de nos formations politiques, nous avons, aujourd’hui, les moyens de porter à l’Assemblée nationale un nombre important de députés de gauche. Députés s’appuyant sur une plate-forme commune, sociale, écologiste et démocratique.

Avant de conclure, insistons là-dessus :

      Toutes les composantes de la gauche de changement doivent dépasser leurs intérêts propres. Elles peuvent et doivent s’unir en proposant au peuple, un pacte pour une majorité de combat et de progrès. Il nous faut pour cela rejeter tout désir hégémonique.

      C’est un contrat d’assurance, un pacte de reconquête. L’assurance pour le peuple, pour les millions de Françaises et de Français qui, le 23 avril, ont fait le choix de la rupture démocratique, écologique et sociale, d’être défendus et protégés.

      Pour en terminer, je rappellerai que le partage, la solidarité, le bien-être commun et la préservation de notre planète sont juste ce que la plus large majorité de nos concitoyens espèrent, désirent et veulent porter en juin dans les urnes et à l’Assemblée nationale.

Chers amis, chers camarades, je vous invite dès à présent à partager le verre de l’amitié. Passons ensemble une bonne journée fraternelle et conviviale !

Je vous remercie. « 

Eric Guellec.

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Le programme culturel estival du relecq-kerhuon est sorti

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Après avoir présenté le Pass’Média, Isabelle Mazelin , en tant qu’adjointe à la culture du Relecq-Kerhuon, présentait dans la foulée le programme culturel et sportif de la commune. Une programmation riche et variée, répondant aux attentes des Relecquois, mais aussi d’une grande partie des habitants de la métropole. L’évènement marquant et attendu de tous: les « Piques-niques Kerhorres »!
Plus d’informations sur le facebook Culture LRK

Paru dans le Télégramme le 19/04/2017
Paru dans le Télégramme le 19/04/2017

Jean Michel Le Lorc’h, Conseiller municipal en charge des Conseils consultatifs de quartiers.

Jean Michel le lorc'h

Depuis le Conseil Municipal du 02 mars 2017, j’ai la chance d’être conseiller municipal en remplacement de Jean Claude LARDIC démissionnaire. Je salue d’ailleurs Jean Claude Lardic pour le travail et l’action  de qualité qu’il a mené sur la Ville de Brest et notamment auprès de la Jeunesse.

Ma délégation consiste à l’accompagnement des Conseils Consultatifs de Quartier. Des instances de réflexion, de débat et d’initiative sur le cadre de vie, l’animation, les aménagements… les CCQ favorisent avant tout l’intervention citoyenne dans les politiques publiques et les projets que nous impulsons chaque jour.

Les élus communistes ont compris très tôt que le champ des décideurs politiques devait être élargi, au niveau local comme au niveau national, et que la représentation politique devait se faire dans un dialogue permanent avec les habitants.

C’est tout le sens de ces Conseils consultatifs de quartier où l’on échange, où l’on dialogue, où l’on co-construit la Ville de demain, ensemble. Je suis très heureux d’être en charge de ces lieux d’effervescence démocratique.

Ils sont ouverts à tous les habitants brestois. J’invite chacun à se saisir de ce formidable outil citoyen et à intégrer les groupes de travail qui existent. En octobre 2017, il y aura également  un appel à candidature pour le renouvellement des membres des CCQ . Prenez y toute votre place !

Ce dispositif  s’organise à l’échelon quartier et inter quartiers, au plus proche des habitants et des questionnements de chacun :

  • 7 mairies de quartier, 7 CCQ coprésidés par l’adjoint.e au Maire et un habitant, 5 à 6 élus de proximités associés aux travaux de chaque CCQ
  • Un adjoint au Maire en charge de la coordination des mairies de quartier : JL Polard
  • Un conseiller municipal délégué à l’accompagnement des CCQ : JM Le Lorc’h
  • Une articulation avec une vice-présidente de Brest métropole pour la participation de membres des conseils citoyens aux instances de gouvernance du Contrat de Ville : I Melscoët
  • Chaque CCQ est animé par un bureau composé de 11 personnes (habitants, élu-e-s, représentants d’association…etc.)
  • Chaque quartier définit ses thèmes de travail et son organisation en groupes projets
  • L’inter quartier est utilisé pour des informations générales (le budget de la collectivité, son organisation …), sur des dossiers spécifiques en amont d’une démarche de travail proposée par la collectivité aux CCQ (stationnement payant, plan piéton, territoire zéro déchet zéro gaspillage, Nord Penfeld …) ou sur des sujets d’information en lien avec des partenaires de la collectivité (déploiement des compteurs Linky et Gaspar …°).

Ces démarches sont plus longues mais rencontrent la satisfaction de tous. Je suis attachée à cette proximité qui permet l’expression de tous. Elle est vitale pour notre démocratie.

Depuis ma nomination, c’est dans cet esprit que j’ai animé mes 3 premières  réunions ( Zéro déchets / Réseaux sociaux et Gaspar). Toujours à l’écoute des idées, des avis, pour enrichir l’action que nous portons, faire intelligence collective et surtout construire ensemble les projets et les initiatives de demain.

Jean Michel Le Lorc’h, Conseiller Municipal délégué à l’accompagnement des Conseils consultatifs de quartiers.

BELLEVUE / LE RENOUVEAU : La concertation s’engage pour construire ensemble le Bellevue de demain

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Je convie chacun des habitants, des acteurs locaux, à venir participer à la réunion de concertation que nous organisons le 9 MAI 2017 DE 18h à 20h à la Baraque sur notre projet urbain.

Informer, bien sûr ; consulter, aussi ; mais bâtir ensemble l’avenir de notre quartier, c’est encore mieux.

Prenez y toute votre place !  Échanger, proposer, confronter, dans un esprit de dialogue et de confiance, c’est ce qui nous permettra de dresser ensemble des pistes d’aménagement qui feront notre quartier de demain. Où le bien vivre et la solidarité  resteront les maitres mots, n’en déplaise à certains !

Vous trouverez ci dessous la méthode participative que nous mettons en place pour permettre à chacun de donner son avis ainsi que les grandes étapes de la consultation qui s’engage.

Je vous attends nombreuses et nombreux,

Jacqueline Héré, Maire Adjointe en charge du Quartier de Bellevue.

Les prochaines concertations auront lieu les 9 Mai et 6 Juillet prochain. Afin de faciliter l’organisation, il est souhaitable de s’inscrire au 02 98 33 50 50 , ou sur concertation-bellevue.brest.fr

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Une ambition culturelle au Relecq Kerhuon

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Isabelle Mazelin, Adjointe à la Culture du Relecq Kerhuon présentait la semaine dernière la nouvelle carte Pass’ Média permettant d’élargir les abonnements à 6 villes voisines dont Brest. Les adhérents  pourront maintenant emprunter dans 13 médiathèques différentes du territoire métropolitain. Cette nouvelle carte permet un élargissement conséquent de l’offre culturelle aux habitants kerhorres.

 

Paru dans le Ouest France le 17/04/17
Paru dans le Ouest France le 17/04/17

Discours d’ouverture de la semaine contre le mal-logement

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Claude BELLEC est intervenue ce mardi 04 avril à l’occasion de la « Semaine du mal-logement ». Brest a été retenue par la fondation Abbé-Pierre pour organiser une journée durant laquelle des tables rondes et des stands permettaient de présenter ce qui se fait dans la métropole pour lutter contre le mal-logement. Métropole qui a fait du mal-logement un des axes prioritaires durant ces dix dernières années en proposant une politique facilitant l’accès a un logement digne pour tous. Ce fut également l’occasion pour l’association de présenter son 22ème rapport sur l’état du mal logement en France.

Voici le discours qu’elle a prononcé :

« Bonjour et bienvenue à toutes et à tous.

Merci à la Fondation Abbé Pierre d’avoir choisi la mairie de Brest, pour ses actions dans le cadre de la semaine contre le mal logement.

Nous sommes heureux de vous y accueillir aujourd’hui.

Ce forum des initiatives solidaires sur la lutte contre le mal-logement va, par la richesse de ses débats et la qualité de ses intervenants, être un succès et nous faire avancer ensemble, j’en suis persuadée.

A ce titre je remercie toutes les associations présentes aujourd’hui. Je ne les nommerai pas, j’aurai peur d’en oublier. Elles sont nos partenaires et elles permettent chaque jour par leur dynamisme, la mise en œuvre d’actions innovantes pour lutter contre le mal logement et la précarité. Vous pourrez les rencontrer, échanger avec elles toute la journée, sur leur stand, dans les allées de ce forum.

Cette année marque les 10 ans de la disparition de l’Abbé Pierre. Résistant dans le Vercors, député, militant associatif, il a toujours consacré sa vie aux plus démunis. L’Abbé Pierre s’était engagé avec humilité pour l’humanité et ses mots de l’hiver 54 appelant à l’insurrection de la bonté sont encore dans nos mémoires. 63 ans après la lutte contre le mal-logement continue d’être indispensable.

Les enjeux sont énormes, car le fait de ne pas avoir de logement, ou de vivre dans un logement indécent voire insalubre, est un facteur majeur d’accroissement des inégalités.

Dans la 1ère table ronde nous aurons l’occasion de revenir sur l’Etat du mal logement en France, son aggravation, puisque sont touchées  aujourd’hui, non seulement les classes populaires, mais aussi les classes moyennes, et que le désengagement de l’Etat ne cesse d’augmenter, même si la loi SRU sur les logements sociaux est devenue plus pressante et plus coercitive pour les communes réfractaires.

Parce que le logement social est le moyen le plus sûr de rendre concret le droit au logement.

On mettra aussi à l’actif de l’État, la loi sur le droit au logement opposable (DALO). Là  aussi c’est une grande avancée.

Brest et sa métropole ont fait de cette lutte contre l’exclusion par le logement (une parmi les autres) une priorité depuis de nombreuses années. En effet nous savons que faciliter l’accès au logement digne pour tous est le pivot de toute politique progressiste de l’Habitat

BMH (Brest métropole Habitat) et l’ensemble des organismes HLM présents sur le territoire se mobilisent pour proposer  et produire des logements destinés à la location et à l’accession sociale à la propriété, avec pour objectif de la diversité, de la qualité, de la solidarité (handicap, personnes âgées, jeunes, habitat participatif, pensions de famille).

Nous devons répondre aux besoins d’une population de plus en plus précaire et aux revenus souvent très bas et nous souhaitons leur proposer comme à tous,  un logement digne. La rénovation énergétique est un de nos axes d’intervention, car se chauffer devient pour certains de plus en plus dur.

Nous agissons pour améliorer ce qui existe déjà et nous produisons des logements neufs.

Dans le cadre d’un dispositif regroupant l’ensemble de nos partenaires, dont la Fondation Abbé Pierre fait partie, la CASAL, (Commission d’Accompagnement Social et d’Accès au Logement) nous mettons en œuvre une politique volontariste, et  ce depuis déjà longtemps en matière d’hébergement d’urgence, d’hébergement temporaire, de logements d’insertion et d’habitat adapté, d’hébergement pour les demandeurs d’asile.

Des publics qu’avec l’aide des travailleurs sociaux et des associations, nous accompagnons vers l’insertion et l’autonomie.

Quelques chiffres pour 2016 : la CASAL a traité 800 dossiers, a fait 125 propositions de relogements, a fait 99 admissions de ménage en CHRS.

En tout ce sont environ 1500 places estimées pour des solutions de logement et d’hébergement accompagnés avec nos partenaires sur l’ensemble du territoire.

1500 places cela paraît beaucoup et pourtant c’est peu, au regard du temps qu’il faut aux familles pour devenir ou redevenir autonomes !

Depuis janvier de cette année, nous avons en charge pour la métropole le FSL (fonds de solidarité Logement) qui aide au maintien durable dans un logement en tenant compte de la nature des difficultés des ménages.

Nous essayons de répondre au mieux à la grande diversité des situations, parfois grâce à des passerelles avec le parc privé conventionné (liens privilégiés avec une AIVS).

Un constat toutefois : les parcours de vie rendent parfois difficiles les orientations vers un logement plus pérenne.

Le parc privé est aussi l’objet de nos préoccupations : création du cellule de lutte contre l’habitat indigne, avec un volet de travail important sur la précarité énergétique (pour les publics les plus fragiles, copropriétés en difficulté… Nous finançons des études, animons des dispositifs et aidons financièrement les particuliers.

Le traitement des immeubles dégradés et vacants sont des objectifs prioritaires du renouvellement urbain et pour cela le travail avec la cellule est essentiel. 

S’il semble utile d’examiner ce que nous avons accompli et ce que nous accomplissons dans notre collectivité, c’est bien pour continuer à tracer des perspectives d’avenir et d’action pour un droit au logement digne pour tous, celui-ci étant au cœur de la vie des gens.

Il doit redevenir une grande cause nationale, un barrage au creusement des inégalités. Cela signifie des moyens : retour des aides à la pierre au niveau nécessaire pour un Habitat public digne de ce nom, encadrement des prix du foncier destiné au logement social, par exemple.

Plus de 70% des Français ouvrent droit à l’accès au logement social et 81% souhaitent qu’on développe cette forme d’habitat.

Cela passe aussi par un renforcement de l’encadrement des loyers. Bien souvent la proportion des charges et du loyer dépasse 30% du budget des familles. Il y a 30 ans on considérait que les dépenses de logement ne devaient pas dépasser 20% du budget des ménages, 25% il y a 15 ans, aujourd’hui on considère que 30% des revenus d’un ménage sont acceptables.

Que dire du « reste à vivre » sinon qu’il est bien souvent un « reste  à survivre ».

Le logement doit permettre l’autonomie, pas l’inverse.

Enfin je voudrais souligner un point d’actualité. Alors que la trêve hivernale des expulsions a pris fin le 31 mars dernier, une circulaire interministérielle rappelle les obligations de prévention à mettre en place pour tendre au « zéro expulsion sans relogement » pour les locataires du logement social.

Inutile de rappeler ici que la préoccupation du bailleur principal du territoire BMH en l’occurrence est bien d’agir en amont dès les premiers signes de difficultés, afin d’aider les ménages à faire face à cette situation et à garantir le maintien dans le logement. En 2016  le taux a tout de même augmenté de 15%, même si la négociation et l’écoute permettent le règlement à l’amiable d’un tiers de ces situations.

Il à noter que la situation de ces ménages « exclue » du logement dit de droit commun se retrouve dans nos commissions CASAL qui réceptionnent  et traitent une part non négligeable d’entre elles.

Voilà pour conclure et laisser la place à la richesse des échanges.

Le mal logement n’est pas une fatalité, mais la route est encore longue et plus nous serons nombreux à nous y engager, plus nous produirons d’avancées concrètes qui serviront à celles et ceux pour lesquels nous agissons.

C’est à cela que va nous servir cette journée.

Je vous remercie. »