Réaction de Jacqueline Here

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« Dans votre article en date du 29 mars, vous avez interrogé quelques habitants du quartier de Bellevue dans le cadre de l’élection présidentielle.  

S’il ne m’appartient pas de commenter leurs points de vue, chacun étant libre de ses opinions, je souhaite cependant vous informer que certaines paroles ont choqué de nombreux habitants qui m’ont fait part de leur agacement de voir que le quartier de Bellevue est, une fois de plus, stigmatisé et montré du doigt comme une zone où il y a « trop de délinquance » et où on n’ose plus « sortir la nuit ».  

Ces propos sont bel et bien, dans le cadre de cette campagne, le relais des thèses sécuritaires du Front National .

Affirmer que « les politiques se foutent de nous » est proprement choquant pour les élus qui,  en concertation avec les habitants, s’investissent quotidiennement pour améliorer notre quartier.

Avec des résultats probants, j’en veux pour preuve les réaménagements de parcs et aires de jeux sur le quartier , sur le jardin Royan, le square Youri Gagarine, l’espace Madeleine Porquet, les aménagements de sécurité et la création d’une zone bleue de stationnement sur la place Napoléon III en collaboration étroite avec les commerçants, la réfection totale du parking Changarnier, l’agrandissement et le réaménagement de la résidence Kerlévennez, l’installation d’ascenseur pour la mise aux normes d’accessibilité dans les écoles Quizac, Dupouy, cet ensemble totalisant des investissements proche de plus de 18 millions d’euros !

Sans compter nombre de projets, qui vont émaner des concertations en cours avec les habitants, dans le cadre du renouvellement urbain.

Bellevue évolue, Bellevue s’améliore et cela est le fruit d’une volonté politique concertée et porteuse d’avenir.  

Ici, n’en déplaise à certains, on continue de bien vivre.

Non sans difficultés, non sans problèmes, mais avec fierté et dans un esprit de solidarité.« 

Jacqueline Héré,

Adjointe au maire en charge de Bellevue

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L’article en question, paru le 29/03/2007 dans le Ouest France
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Paru dans le Ouest-France le 04/04/2017

Quelle Agriculture pour demain?

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Un nouveau modèle agricole  est possible pour sortir de la crise !

On a cru pouvoir mettre en place une agriculture à moindre coût. Il n’en est rien. Rechercher à tout prix à produire des aliments tout-venant conforte un modèle à bout de souffle qui pollue, met en danger les paysans et réduit la biodiversité.

UNE CRISE D’AMPLEUR

Alors que les profits des groupes de la grande distribution flirtent avec les sommets, la paysannerie française est en grande difficulté. Par exemple, l’ensemble des filières d’élevage fait face aux chutes des prix qui cristallisent la colère des éleveurs. Le kilo de porc s’échange à 1 euro alors que l’accord de juillet 2015 devait aboutir à un prix d’achat producteur de 1,40 euros. Les producteurs de lait subissent des rémunérations inférieures à 0,30 euros par litre. En viande bovine les cours sont catastrophiquement bas depuis des années, aux alentours de 3,51 euros/kg. Les céréaliers…etc. Tous subissent la course aux prix bas.

DES AGRICULTEURS A BOUT DE SOUFFLE

Dans notre pays, 10 000 agriculteurs quittent le métier chaque année. Un agriculteur se donne la mort tous les deux jours. Un tiers d’entre eux touche moins de 350 € par mois. Nos producteurs ne sont pas victimes d’une simple fluctuation conjoncturelle des prix, mais d’une crise profonde et durable, conséquence des choix politiques libéraux au niveau européen : des marchés et des volumes sans régulation ; une valeur ajoutée captée en aval de la production ; une mise en concurrence permanente sur la base des prix mondiaux, avec des traités de libre-échange, comme le CETA entre l’Union Européenne et le Canada, qui prévoit notamment d’ouvrir la voie sans droits de douanes à des centaines de milliers de tonnes de viande bovine et porcine.

PRIX BAS POUR LES PAYSANS, PRIX HAUT POUR LES CONSOMMATEURS : PERDANT/PERDANT

Acheté 1 euro le kilo aux éleveurs, le prix du porc se situe entre 5 et 10 euros dans nos filets à provisions. Pour le bœuf, 3,5 euros deviennent entre 15 et 30 euros. Malgré les discours, rien n’a changé pour les enseignes de la grande distribution et les centrales d’achat ! Si tant est qu’elles achètent en France !

Au plan de soutien à l’élevage de 700 millions d’euros de l’été 2015, 125 millions de plus ont été annoncés le 27 janvier dernier. 25 millions seront dédiés au report d’annuités bancaires ouvert aux producteurs de palmipèdes, 130 pour les éleveurs du Sud-Ouest affectés par la grippe aviaire. Au total 290 millions d’euros supplémentaires ont été annoncés le 27 janvier 2016. Les syndicats agricoles signalent pourtant que les éleveurs ne voient pas la couleur de ces aides conjoncturelles, au demeurant insuffisantes, qui se perdent dans les circuits…

LES PROPOSITIONS DU PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS :

Elles visent à répondre à la rémunération du travail paysan, à l’accès à tous à une alimentation de qualité, à l’urgence de réponses liées aux crises.

EN FRANCE

  • Encadrer les marges et pratiques abusives de la grande distribution.
  • Définir les prix agricoles (prix planchers) au travers de négociations annuelles et pluralistes, par des conférences sur les prix.
  • Les filières alimentaires relocalisées doivent être soutenues. L’indication d’origine des produits agricoles et de la mer, transformés ou non, doit être appliquée.
  • Protéger les producteurs des aléas climatiques, économiques et sanitaires à travers un système d’assurance mutuelle démocratique calamités.

Il faut porter collectivement une grande politique agricole et alimentaire, en France comme en Europe. Et pour cela, les moyens sont bien là ! Les 50 milliards d’euros que représente aujourd’hui le budget annuel de la PAC ne sont qu’une goutte d’eau au regard des richesses produites chaque année au sein de l’UE : 14 000 milliards d’euros. Ce sont les propositions que portent les parlementaires COMMUNISTES.

EN EUROPE

Les négociations sur le TAFTA (Europe/USA) ont repris à Bruxelles. On demande d’y porter une exception agricole, comme cela a été fait pour la culture. Si le TAFTA est signé, par exemple en matière de viande bovine, cela va signifier ici moins 50% de rémunération pour les producteurs.
Pour affirmer sa souveraineté alimentaire l’Europe doit se doter d’outils :

  • Mise en place de prix indicatifs.
  • Appliquer le principe de préférence communautaire ou de clauses de sauvegarde visant cet objectif.
  • Réaffirmer le besoin d’outils de gestion et de planification (stocks de sécurité alimentaire).
  • Conquérir de nouveaux droits sociaux pour les travailleurs de l’agriculture.
  • Condamner le dumping social par l’exploitation des travailleurs détachés

Hommage à Jean Nedelec

Jean nédelec

Le Groupe des élu-e-s Communistes a eu la tristesse d’apprendre le décès d’un camarade, et fervant militant, Jean Nédelec. Un dernier hommage lui sera rendu ce Mercredi 5 avril au Vern à 14h30. Les élu-e-s souhaitent adresser leur soutien aux proches de ce Militant infatigable de la laïcité et des idées progressistes, et apporter leur amitié dans ce moment douloureux.

Ismaël Dupont, secrétaire départemental de la fédération du Finistère du Parti Communiste Français, a écrit un texte pour lui rendre hommage:

« Notre camarade Jean Nédelec qui s’est éteint à 97 ans il y a trois jours est né le 1er mars 1920 dans la commune du Faou.

Quand il a six ou sept ans, ses parents quittent le Faou pour rejoindre Brest. Son père, Alexis Nédelec, était un ancien de la Marine militaire où il avait passé 15 ans de service. A onze ans, Jean Nédelec devient ami à l’école avec un fils de cheminot communiste, Georges Bozec, futur agrégé de Lettres. C’est Georges qui l’initie à la musique, à la politique, et fortifie en lui le goût des études. Le père de Jean Nédelec, alors ouvrier à l’arsenal, est adhérent de la SFIO et de la CGT au moment du Front Populaire, quand Jean Nédelec étudie au lycée en tant que boursier (le lycée était payant et accessible à très peu de jeunes à cette époque). Il a eu comme professeur Roparz Hémon (Louis Nemo) et Marcel Hamon, futur député communiste des Côtes-du-Nord (de 1945 à 1951 et de 56 à 58) et maire de Plestin-les-Grèves.

En 1939, Jean Nédelec devient instituteur, nommé à Plogoff. Il est mobilisé, puis, après l’armistice, il est envoyé quelques temps dans un camp en Dordogne où il fait la connaissance du futur responsable communiste et résistant breton Daniel Trellu, instituteur lui aussi. En janvier 1941, Jean Nédelec revient à Brest, où il retrouve en 1942 une affectation d’instituteur. Son père est arrêté par la Gestapo en 1942, puis relâché assez vite. Il était soupçonné un moment d’être un espion et un résistant à l’arsenal pour avoir fait un dessin assis face à la rade. Comme beaucoup de bretons, son père écoute la BBC. En 1943, Jean Nédelec est muté à Landeleau. Il se marie avec Marguerite le 27 septembre 1943. Jean Nédelec entre dans un groupe de résistance en 1944 avant le débarquement. Il est ensuite envoyé en poste à Loqueffret et c’est là qu’il vit la libération de la Bretagne. Il est à nouveau mobilisé pour protéger et surveiller des prisonniers Allemands à Erquy en mai 1945, puis envoyé en poste à Collorec comme directeur d’école. « C’est dans cette commune de Collorec, écrit-il dans ses mémoires (1920-1980, 60 ans de vie militante dans le Finistère), qu’il allait vivre sept années de combat qui ont fait de lui un militant laïque, un militant politique ».

Il adhère dans l’immédiate après-guerre au Parti Communiste. Le militant communiste du centre-Finistère, Alain Cariou, ridiculise André Monteil, député du MRP, en créant une connivence avec le public d’une réunion publique contradictoire en lui parlant et plaisantant avec lui en breton, langue que ne comprend pas Monteil. Jean Nédelec crée l’amicale laïque de Collorec et commence à militer à la Fédération des oeuvres laïques tout en devenant ami avec un abbé progressiste, l’abbé Dolou, entraîneur d’une équipe de foot comme lui, à qui il se plaint qu’on ait labouré le terrain de foot des jeunes laïques de l’Union sportive de Collorec en forme d' »attentat clérical ». Ses relations sont beaucoup plus tendues avec le directeur de l’école privée. Abonné de la rue Ar Falz, il organise avec Armand Kéravel, son président, la représentation du pièce de théâtre en breton à Collorec. Les 10 et 11 août 1946, Jean Nédelec assiste à neuvième conférence fédérale du Parti Communiste en présente de Jeannette Vermeesch, femme de Maurice Thorez. Le militant communiste du centre-Finistère au breton truculent, Alain Cariou, y est la cible des réprimandes de Jeannette Vermeersch, puis quatre ans plus tard à la conférence fédérale de Douarnenez de Jacques Duclos. Jean Nédelec goûte peu la sévérité des reproches infligés à Alain Cariou, les injonctions à l’auto-critique, et l’autoritarisme de certains dirigeants. C’est un militant communiste ouvert, d’esprit unitaire et sans sectarisme, critique vis-à-vis de certains réflexes politiques staliniens. Au début des années 50, il s’implique beaucoup au SNI- FEN/CGT et à l’Union départementale CGT.

A la fin des années 50 et jusqu’en 1961, Jean Nédelec s’implique ardemment pour la Paix en Algérie. Il luttera toute sa vie pour la paix, y compris pendant la première guerre du golfe en 1991, en créant un Comité Pour la Paix à Brest. Un des grands moments de combat pour la paix pour lui a été la mobilisation autour du procès d’Henri Martin (1950-1953), qui avait dénoncé la guerre coloniale en Indochine par des distributions de tracts aux marins à Toulon en 47. D’abord jugé à Toulon par un tribunal militaire, il est condamné à 5 ans de prison puis, après deux ans d’emprisonnement à la centrale de Melun, il est rejugé à Brest le 2 juillet 1951. A cette époque, le Parti Communiste, dont le responsable finistérien est Daniel Trellu, « ancien Colonel Chevalier de la Résistance qui n’était pas homme de demi-mesure », milite avec ardeur pour la libération d’Henri Martin et Brest est envahi par les CRS. Le tribunal de Brest confirma le jugement de Toulon mais Henri Martin fut finalement libéré le dimanche 2 août 1953. En 1963, Jean Nédelec se porte volontaire pour récupérer en Algérie des dossiers d’enseignants ayant servi pendant l’occupation française. Il écrit des billets politiques élogieux et optimistes sur la construction du socialisme en Algérie pour sa revue syndicale. Jean Nédelec participe avec passion aux travaux du Comité d’action Laïque, au côté du socialiste Charles Drapier, partisan d’une ligne très anti-cléricale qui n’est pas la ligne majoritaire, de Jean Kervizion, d’Alain Cariou et de Louis Le Roux. Il dénonce avec des camarades d’Ecole Emancipée la loi Debré adoptée en 1959 accordant des subventions aux établissements privés. 170 000 signatures contre la loi Debré sont récoltées à cette époque dans le Finistère. 

Sa première responsabilité à la Fédération des Œuvres Laïques date de 1961. Il enseigne alors à l’école primaire des Quatre-Moulins à Brest, dans un cours préparatoire de 48 élèves! Il va aussi s’impliquer fortement au Patronage Laïque de Saint-Pierre et des Quatre moulins. De 1964 à 1967, il est responsable du service culturel de la F.O.L. Et de 1967 à 1979, Jean Nédelec exerce les fonctions de secrétaire général de la Fédération des Œuvres Laïques du Finistère. Quand il écrit ses mémoires, en 2002, à déjà 82 ans, Jean Nédelec les conclut avec ces paroles si belles et si sages:  

« J’ai pris des responsabilités, je les ai assumées de mon mieux, conscient d’avoir été un maillon de la chaîne de solidarité qui unit entre eux les femmes et les hommes de bonne volonté, d’avoir apporté ma pierre à la construction d’un monde meilleur, d’une France Laïque, tolérante, luttant contre le racisme, pour la paix dans le monde, essayant d’établir une égalité des citoyens et des citoyennes en tous domaines, ce qui est hélas loin d’être réalisé, mais pourquoi pas…

VIVE L’UTOPIE! »

Jean Nedelec, la Fédération du Parti Communiste rend hommage à ta vie de militantisme au service de l’Humain et de l’émancipation. Nous exprimons à ta famille notre sympathie dans la peine qu’elle traverse.

Ismaël Dupont, secrétaire départemental de la fédération du Finistère Parti Communiste Français. »ob_07c940_jean-nedelec-iere-de-couverture

La Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM)

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Lors du conseil de Métropole la 17 Mars dernier, les élus étaient appelés à se prononcer sur le taux de la TEOM. Le Groupe des élu-e-s Communistes s’est abstenu pour signifier son point de vue concernant ce mode de tarification des ordures ménagères. En effet, aujourd’hui à Brest Métropole les usagers payent une TEOM à taux unique. Dans une perspective écologique et économique, de nouveaux modes de tarifications incitatives existent, permettant justement de faire payer l’utilisateur en fonction de sa production de déchets. Claude BELLEC est donc intervenue au nom du groupe lors du conseil afin de relancer une démarche de travail à ce sujet:

« M. Le Président,

Cher-e-s collègues,

Nous devons nous prononcer ce soir sur le taux de la TEOM. Nous profitons de cette délibération pour rappeler quelques points concernant la fiscalité des ordures ménagères.

Nous pensons toujours, comme nous l’avons dit l’an dernier lors de ce même débat, qu’il est possible d’améliorer la prise en charge collective des coûts de prévention et de gestion des déchets.

La loi du 17 août 2015 relative à la Transition énergétique indique des objectifs ambitieux de progression des tarifications incitatives en promouvant ces modes de financement du service public des déchets. Il est temps de s’en saisir. Une TEOM incitative permettrait de faire payer l’utilisateur en fonction de sa production de déchets.

Nous pensons qu’une telle tarification prenant en compte volume, poids, levée et ressources serait plus équitable pour l’ensemble des usagers. Plus de la moitié d’entre eux verrait leur facture baisser. Dès à présent, elle constituerait un outil écologique indéniable.

Nous sommes conscients que la mise en place de ce mode de financement nécessite des investissements importants (presque 2 Millions d’euros) et pose des difficultés concernant l’habitat collectif. Mais ces difficultés et cette complexité peuvent être dépassées. La problématique de l’habitat collectif nécessite un important travail en amont par la collectivité ; que les services sont en mesure de réaliser en lien avec les syndicats de copropriété. Les solutions techniques existent et sont satisfaisantes à termes. Les études publiées par l’ADEME dernièrement le démontrent clairement.

Elles démontrent aussi qu’au niveau environnemental, la TEOM incitative a un impact fort sur la performance de la collecte, qu’elle permet une amélioration des taux de valorisation matière et organique, ainsi qu’une diminution des quantités stockés. L’effet est également positif sur l’émission des gaz à effet de serre…

L’engagement de la Métropole dans l’appel à projets « Territoire zéro gaspillage, zéro déchets » ouvrait des perspectives qui n’ont malheureusement pas été exploité.

Aussi, nous souhaitons vivement qu’un travail redémarre dans le sens d’une fiscalité incitative. Notre groupe suivra donc tout particulièrement ces évolutions et, à ce titre, s’abstiendra sur cette délibération.

Je vous remercie. »

Budget Primitif Métropolitain

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Lors du second Conseil de Métropole, du vendredi 17 mars dernier, le Budget primitif était voté. Le groupe des élu-e-s Communistes de Brest et de la métropole, par la voix d’Eric GUELLEC, a validé le budget proposé en soulignant le maintient d’un bon niveau d’investissement global permettant à notre métropole de proposer des services de qualité aux citoyens. Voici l’intervention faite en conseil:

« M. Le Président,

Cher-e-s collègues,

Je souhaite tout d’abord remercier les services pour la qualité des documents mis à notre disposition.

Le vote du Budget est un acte politique. Un acte politique qui renvoie à quelques exigences comme celle de la clarté de sa présentation. C’est le cas ici et nous tenons à le souligner.

Il va sans dire que ce vote intervient dans un contexte de tension. Un contexte budgétaire instable avec des baisses incessantes de dotations d’État que notre collectivité subit depuis 4 années. 41 Millions d’euros de pertes cumulés pour Brest Métropole. Près de 3 Millions de baisse supplémentaire pour cette année.

Cette contrainte s’impose à notre collectivité territoriale. Nous, élu-e-s communistes, déplorons ces choix gouvernementaux, vous le savez.

Notre majorité à Brest Métropole, elle, a élaboré un programme ambitieux, qui répond aux attentes des habitants et du territoire dans une période de turbulence.  Face à cette situation budgétaire tendue, nous n’avons pas fait le choix du renoncement. Nous nous attachons à mettre en œuvre nos engagements. Ce budget primitif 2017 en est la preuve.

Au-delà de l’augmentation modérée de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, qui permettra d’améliorer le financement des déchets, les impôts sur les ménages n’augmenteront à nouveau pas cette année.

Brest Métropole est en bonne santé financière. Cela nous permet d’envisager les projets de demain.

Le niveau d’investissement cette année illustre notre ambition pour le territoire et ses habitants. Près de 69 Millions d’euros sont déployés sur l’ensemble de nos budgets. Des investissements utiles à l’économie locale et à l’emploi. Des investissements utiles pour répondre aux besoins de la population.

Tout ce que nous faisons, nous le faisons pour toutes et pour tous, toujours.

Sans nos nombreux équipements, nos infrastructures, nos lieux de recherche, de culture, nos réseaux de transports, de télécommunication, la qualité de vie sur Brest Métropole et la vitalité de son territoire seraient bien moindres. C’est pour ces raisons que nous les soutenons  et que ces investissements ne servent pas de variables d’ajustement. Ils contribuent à bâtir  la Métropole de demain.

Ces investissements, indispensables, nous amènent à maîtriser les dépenses de fonctionnement. Nous veillons à ce que cela se fasse en concertation avec les agents de notre collectivité, dans le respect de leurs conditions de travail.

Nous aurons toujours à cœur de rendre des services de qualité à la population. Dans un souci sans cesse réaffirmé de proximité.

 Nous avons la conviction qu’une bonne articulation entre la vitalité économique, la recherche d’un développement équilibré et la culture de la solidarité est un atout évident pour le territoire. Que cette articulation est un cap à garder pour un avenir de progrès.

 Ce budget exprime cette dynamique et appuie cette conviction.

 C’est pour cette raison que le groupe des élu-e-s communistes et de progrès votera le Budget Primitif 2017 de la Métropole.

 Je vous remercie. »

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Paru dans le Télégramme le 18/03/17
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Paru dans le Ouest-France le 18/03/17
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Paru dans le Ouest-France le 18/03/17

BELLEVUE / LE RENOUVEAU

bellevue de nuit

Ça y est ! Le grand projet de rénovation urbaine du quartier de Bellevue, porté par Jacqueline HERE maire-adjointe au quartier de Bellevue, est lancé!

Aidé par l’État, Brest Métropole a engagé le projet urbain de Bellevue pour la période 2016-2024. Le projet, reconnu d’intérêt national, a pour but d’améliorer la vie dans le quartier, en travaillant sur le renouvellement de l’habitat, le développement économique et social, l’appropriation de l’espace public et l’amélioration du cadre de vie. Le projet part du constat que le quartier de Bellevue subit un processus de décrochage par rapport au reste de la ville-centre, et de la métropole de façon plus générale. L’attractivité du quartier s’en trouve impactée. C’est en cela qu’un projet d’une telle envergure trouve tout son sens afin de redorer un quartier qui regorge de potentialités.

Ce dernier s’inscrivant dans une démarche participative, la première phase consiste à réaliser des concertations avec tous les acteurs du quartier;  habitants, commerçants; associations etc… L’objectif de ces concertations est d’impliquer la population dans la mue de leur quartier. Ainsi, elle aura l’occasion de nourrir l’ensemble des phases de l’étude menée, du diagnostic aux propositions pré-opérationnelles qui seront élaborées. Soit d’avoir un visuel sur le projet et d’être force de propositions pour celui-ci.

Cette première phase, qui s’étale sur 18 mois, a commencée le jeudi 9 mars dernier à la salle de quartier La Baraque à côté de la Mairie. Cette première rencontre, qui fut un succès (plus de 150 personnes présentes), s’est déroulée en deux temps. Un premier sur les commerces et les services dans le quartier, un second sur les déplacements (a pied, vélo, bus …). Les débats furent très constructifs, et dans une ambiance agréable. Un compte rendu de cette première concertation va prochainement sortir.

Les prochaines concertations auront lieu les 9 Mai et 6 Juillet prochain. Afin de faciliter l’organisation, il est souhaitable de s’inscrire au 02 98 33 50 50 , ou sur concertation-bellevue.brest.fr

Paru dans le Ouest-France le 14/03/2017
Paru dans le Ouest-France le 14/03/2017
Paru dans le Télégramme le 11/03/2017
Paru dans le Télégramme le 11/03/2017

Rénovation de la rue du Général Paulet

NL 1 - Eric Guellec

Depuis plusieurs années, Brest Métropole s’est engagé dans une opération de rénovation du quartier de l’Europe . Eric Guellec, Vice-Président métropolitain à la Proximité Territoriale, coordonne l’ensemble des travaux de voirie sur le secteur Est de la Métropole. La réhabilitation de la Rue du Général Paulet, qui avait commencé au mois de Février, continue.

En effet, depuis quelques années, cet axe présentait des difficultés : 10000 passages de voitures chaque jour sur une chaussée et des trottoirs endommagés, accidentogènes et peu accessibles aux Personnes à Mobilités Réduites (PMR). La Métropole se devait de répondre à une véritable attente des riverains en termes de sécurisation et d’accessibilité pour tous.

Les travaux ont  commencé, le 27 février dernier, et devraient durer plusieurs mois. La première phase consiste à rénover le réseau sous terrain d’eau potable et d’assainissement, ainsi que de continuer d’élargir le réseau de chaleur de la ville de Brest. Viendra par la suite la seconde phase, qui consistera  à réaménager la rue de façon à répondre aux problématiques de vitesse, d’accessibilité des PMR (véritable enjeu de société depuis la loi Handicap du 11 février 2005) et de sécurité des usagers.

Eric Guellec veillera au bon déroulement des travaux.

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Paru dans le Ouest France du 13/03/2017
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Paru dans le Télégramme du 13/03/2017

Notre santé n’a pas de prix !

Help

Mardi 7 Mars 2017, les personnels de santé appelaient à une journée nationale d’action intersyndicale pour la défense du Service public de la santé et de l’action sociale. Un rassemblement des personnels de santé et des usagers était organisé Place de la Liberté à 11h.

Urgences saturées, épidémie de grippe, mal vie au travail…de multiples expressions ces dernières semaines concrétisent la crise de l’hôpital. Les conditions de travail des personnels de santé et du social se détériorent de jour en jour. A Brest, plus de 40% du personnel hospitalier est ou a été en situation de souffrance au travail.

Ainsi mardi 7 Mars au matin, près de 500 personnes se sont rassemblées Place de la Liberté à Brest en soutien aux professionnels de santé. Les élu-e-s communistes se sont associés à ce rassemblement en dénonçant les politiques d’austérité infligées à l’Hôpital Public depuis de trop nombreuses années.

En effet, les plans d’économies drastiques et les contrats de retour à l’équilibre financier supprimant des milliers d’emplois au plan national ne sont pas sans effet sur les conditions de travail des personnels soignants. Plus largement, ils ont un impact négatif sur la qualité et la sécurité des soins pour les patients.

Il faut une politique authentiquement de gauche, alternative à l’austérité, promouvant le service public. Le remboursement à 100% par la sécurité sociale des soins prescrits est l’ambition à atteindre. Alors que les profits du CAC 40 battent tous les records, l’argent existe pour mettre en œuvre cette politique

Claude BELLEC et Jacqueline HERE, présentes, ont ainsi pu échanger avec les usagers et les personnels de santé sur ces enjeux.

Car oui, une autre politique de santé et de protection sociale est possible en France, qui replace l’humain au cœur du dispositif !

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Voici les articles parus dans le Télégramme et le Ouest France sur la manifestation, ainsi que la Tribune du groupe des élu-e-s communistes parue dans Sillage ce mois-ci.

Article sillage hopital
Paru dans Sillage du mois de Mars
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Paru dans le Télégramme le 08/03/201
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Paru dans le Ouest-France du 08/03/2017

Budget Primitif Municipal

Image publiée dans le Télégramme du 03/03/17

Jeudi 2 mars 2017 se tenait le second Conseil Municipal de l’année. Le budget primitif était présenté au vote, Jacqueline HERE, au nom du groupe des élu-e-s communistes, est intervenu pour affirmer que malgrès la baisse de dotations de l’Etat, notre collectivité de mener une politique de gauche, solidaire et utile à la population :

« M. Le Maire,

Cher-e-s collègues,

Nous sommes réunis aujourd’hui pour examiner le Budget primitif 2017 de la Ville de Brest.

Ce Budget s’inscrit une fois de plus dans un contexte d’austérité et de réduction des dépenses publiques, imposées par le Gouvernement depuis le début du quinquennat.

Dès 2013, Le Gouvernement a décidé d’économiser 12 Milliards d’euros sur le dos des collectivités au nom de  la règle absurde « des 3% » de déficit. Les collectivités locales comme la nôtre ont ainsi servi de variables d’ajustement dans l’application des lignes libérales imposées par M. Valls et M. Macron.

La DGF a fondu. Et le manque à gagner pour la Ville est colossale : plus de 15 Millions d’euros de pertes cumulés depuis 4 ans. 700 000 euros de baisse de dotations encore cette année ! Cette saignée budgétaire est insupportable.

Les perspectives financières à venir, nous le savons tous, sont aussi incertaines. Une majorité de candidats à l’élection présidentielle semble partager la nécessité de réduire la dépense publique.

A ce titre, permettez-moi de revenir brièvement sur le soit disant candidat du renouveau et de la transformation du Pays dont les médias et les puissants ont fait leur favori, M. Macron. Emmanuel Macron a démontré la semaine dernière, en présentant enfin son projet économique, qu’il n’avait rien d’un progressiste, mais tout du meilleur défenseur de l’ultra libéralisme et de la démagogie. Démagogue, car il souhaite supprimer purement et simplement la Taxe d’habitation pour 80% des ménages quand celle-ci représente plus de 20 milliards de recettes annuelles pour le bloc communal. A titre d’exemple, la Ville de Brest va percevoir une recette fiscale de 37,2 Millions d’euros cette année au seul titre de la taxe d’habitation. 37,2 millions d’euros qui vont servir aux crèches, aux écoles, aux associations, à la culture, aux brestois… Sans cet impôt local, la Ville serait dans l’incapacité de mettre en œuvre toutes les politiques sociales, associatives…etc, tous les projets structurants dont les habitants et le territoire ont quotidiennement besoin.

Certes, la taxe d’habitation, telle qu’elle est conçue, n’est actuellement pas équitable pour les français. Mais nous, élu-e-s communiste, le redisons et le réclamons, c’est une grande réforme des valeurs locatives dont le Pays a besoin, pour justement rendre cette fiscalité locale plus équitable. Il ne faut pas supprimer cette taxe d’habitation mais la plafonner en fonction de la situation économique des familles… !

Avec M. Macron, nous sommes décidément En Marche forcée vers une nouvelle cure d’amaigrissement et d’austérité pour les collectivités locales.

Nous, élu-e-s communistes, ne cessons de le dire, de le répéter, la baisse massive des aides d’Etat, de la dépense publique n’est pas une bonne chose, non seulement pour la relance de l’économie française ; mais également pour les collectivités comme la nôtre qui portons l’essentiel de l’investissement public d’un Pays.

Pour autant, notre collectivité fait face. Ce budget en témoigne. Elle continue de mener des politiques de gauche, solidaires et utiles à la population, Elle s’attache à préserver la qualité du service public ainsi que la cohésion sociale alors que les effets de la crise se poursuivent et continuent de frapper de plein fouet beaucoup d’habitants.

Pour répondre à ce contexte budgétaire tendu, la collectivité aurait pu augmenter les impôts locaux, comme l’ont fait beaucoup de municipalités. Elle ne le fera pas pour la 8ème année consécutive. Nous en sommes satisfaits et souhaitons que cette stabilité fiscale perdure.

La dette de la Ville diminue depuis 2012. Sa capacité de désendettement est en zone verte. Sa santé financière reste donc solide et nous permet de diriger près de 17 Millions d’euros d’investissements dans le maintien du patrimoine communal scolaires, éducatifs et dans des projets structurants comme la rénovation du centre sportif du Petit Kerzu, ou encore le programme du groupe scolaire de Kerisbian…etc. Trop de collectivités ont dû baisser leurs investissements en raison de la réduction des dotations de l’État. A Brest, l’investissement demeure soutenu et d’autres projets voient le jour après l’achèvement de l’important chantier des Capucins.

Enfin, concernant les dépenses de fonctionnement, la stratégie budgétaire visant à maintenir la capacité d’épargne de la Ville pour garder un bon niveau d’investissement, impose de limiter leur progression à +0,4%. Les décisions prises ont été faites dans le dialogue et avec une méthode collective.

Un long travail a été engagé en 2016, entre la Ville et les associations gérant les structures de quartiers et les Fédérations d’éducation populaires, portant sur la préparation des conventions 2017-2021 et les attributions de subventions. Nous voulons souligner la dynamique portée par le G23 : l’échange, l’information et la concertation ont prévalu. Cette méthode de travail doit continuer car elle est transparente. Elle doit permettre d’aborder sereinement toutes les questions à venir portant sur l’enjeu des équipements de quartier de la Ville.

Disons-le, ces associations de quartier sont une richesse incroyable pour la vie sociale brestoise. Le renouvellement et la sanctuarisation du budget qui leur est alloué chaque année par la collectivité est une affirmation forte en direction de l’éducation populaire et de la cohésion sociale. Il est important que cette démarche positive continue.

En conclusion de ces éléments, le groupe des élu-e-s communistes et de progrès votera le Budget Primitif 2017 de la Ville, ainsi que la délibération numéro 2 sur les taux de fiscalité (+0%).

Je vous remercie. »

Conseil Municipal 5 030317
Extrait de l’article paru dans le Ouest-France du 03/03/17
Conseil Municipal 1 030317
Télégramme du 03/03/17
Conseil municipal 2 030317
Ouest France du 03/03/17
Conseil municipal 3 030317
Ouest France du 03/03/17
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Ouest France du 03/03/17
Conseil Municipal 5 030317
Ouest France du 03/03/17

Télégramme: Campus en Jeux d’hiver jeudi 9 février

Paru dans le Télégramme le 07/02/17

Jacqueline Héré en tant que maire adjointe au quartier de Bellevue soutient cette initiative universitaire. En effet, alors que Campus en Jeux existe depuis maintenant 6 ans, cet évènement tend à se diversifier, et propose désormais une édition d’hiver!

Sur fond de préventions des risques liés aux consommations excessives de Drogues et alcools, les étudiants sont invités à venir passer un moment de détente tout en pratiquant une activité physique. Le concept connaît déjà un certain succès sur ces éditions d’octobre, nous lui souhaitons le même pour sa première édition d’hiver qui aura lieu le jeudi 9 février 2017 au Rïnkla Stadium à Bellevue, dès 19h!

« Organisée depuis 2010, Campus en jeux, qui se déroulait chaque premier jeudi d’octobre, aura également, pour la première fois, une édition hivernale. Intitulée « Campus en jeux d’hiver », elle se déroulera ce jeudi, de 19 h à 22 h, au Rïnkla stadium. Lors de la présentation de cette animation mardi dernier, Raphaël Cabon, le trésorier de l’Office des sports, en a rappelé l’origine, à savoir le « souhait de remédier aux jeudis alcoolisés qui se déroulaient place de la Liberté » en proposant, avec le concours des associations étudiantes, une manifestation le jeudi soir au complexe sportif de l’UBO. 
« Campus en jeux ne pourrait avoir lieu sans les aides financières et, notamment, celles de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives. Or, à partir de 2017, les subventions Mildeca seront attribuées uniquement aux associations organisant un minimum de deux manifestations par an. D’où la mise en place d’un deuxième Campus en jeux. La patinoire, située non loin de l’UBO, nous a semblé la meilleure opportunité pour faire découvrir de nouvelles activités aux étudiants », explique Raphaël Cabon. Au programme de la soirée, il y aura du kart à pédales sur glace, du curling, un parcours de biathlon laser, du ballon-balai et du patinage libre. La piste de 1.800 m² sera divisée en plusieurs espaces de façon à pouvoir donner libre accès à l’ensemble des activités, accès qui sera gratuit. »

© Le Télégramme