Agenda : le 1er mai, ne manquez pas la fête !

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Dimanche 1er mai, au Patronage Laïque du Pilier Rouge, venez célébrer la journée des travailleurs et travailleuses dans un moment festif et fraternel !

Organisée par les Amis du Journal l’Humanité et la Section PCF du Pays de Brest, cette fête annuelle sera inaugurée à 12h30 autour d’un apéritif. S’en suivra le partage d’une grande paëlla et d’un concert de rock avecTRANSIT, groupe local qui animera l’après-midi sur des airs de Dire Straits, U2, Clapton, Deep Purple ou encore Police. S’y ajoutera un panel d’activités en continu : loterie, aquarelle, jeu du palet, buvette, espace associatif…

Le plat + dessert + café est à 15 €. Le menu enfant à 3 €. Un supplément de 2€ est à prévoir pour les repas non réservés.

Réservation à la Section PCF de Brest au 02 98 43 47 78 ou 02 98 43 05 41 ou par mail : pcf_brest@yahoo.fr.

 

 

 

 

 

Mixité : quatre élues devant des lycéens

article mixité Gaëlle Abily - TEL 050416
« La mixité s’exprime » s’invite dans les collèges et les lycées. Cette année il était question d’engagement féminin. Vendredi après-midi, au Patronage laïque du Pilier Rouge sont intervenues quatre élues femmes : Gaëlle Abily (PC), Véronique Bourbigot (Républicains), Annick Cléac’h (PS), Marif Lossouarn (Verts) ont évoqué leurs engagements de femmes, devant un parterre de lycéens de seconde de Kerichen, Dupuy-de-Lôme et de L’Iroise. Un échange fructueux qui a été apprécié. Ce projet était coordonné par la FOL et le réseau des médiathèques.
© Le Télégramme : article publié dans le journal du 5 avril 2016

ORB : de la peinture mais pas que

article Eric Guellec ORB - TEL 050416
« L’Office des retraités brestois (ORB), ici représenté par Gabriel Nicolas (au centre) et Louis Debarenot (à droite) et soutenu par la municipalité en la personne d’Eric Guellec, présente dès aujourd’hui des réalisations de l’atelier Roul’âge. Sont à voir, notamment, celles d’Edmond Findannée (à gauche).Les peintres de l’Office des retraités brestois (ORB) exposent dès aujourd’hui, pour dix jours, dans le hall de l’hôtel de ville. « Nous n’avons pas compté les toiles, je pense qu’il y en a environ 250, réalisées par les 57 membres des cinq ateliers de peinture (Saint-Marc, Pilier Rouge, Bellevue, Recouvrance et l’Ehpad Kerlevenez) sans thème imposé ni compétition, explique Gabriel Nicolas, responsable de l’activité peinture à l’ORB. Le public pourra voir des acryliques, pastels, aquarelles et huiles, tous les jours sauf dimanche, de 13 h à 18 h ».

Focus sur la récup

« Cette année, nous avons décidé de ne pas inviter de peintre d’honneur, continue le responsable. Et comme nous ne voulions pas nous cantonner à la peinture, nous avons décidé d’inviter Roul’âge ». « Il s’agit de notre atelier de réinsertion sociale et professionnelle, intervient Louis Debarenot, coprésident de l’ORB. Les membres récupèrent du matériel roulant et le retapent, pour l’envoyer ensuite dans les pays en voie de développement. L’atelier répare également des appareils électroménagers et du petit mobilier, pour les vendre ensuite à prix modique. Ici, seront exposées quelques créations à base d’éléments de récupération ».

À noter : exposition à voir jusqu’au 15 avril, tous les jours, sauf dimanche, de 13 h à 18 h, dans le hall d’honneur de l’hôtel de ville. Vernissage demain, à 18 h. »

© Le Télégramme, article publié dans le journal du 5 avril 2016

L’expression des élu-e-s sur les questions de l’accueil des migrants à Brest

Les élu-e-s communistes s’expriment sur les questions soulevées au Conseil municipal du 10 mars 2016 concernant la prise en charge des migrants à Brest :

« Nous avons volontairement pris un temps de recul avant de nous exprimer sur les évènements qui se sont déroulés lors du Conseil municipal du jeudi 10 mars.

Les élu-e-s communistes ont été apostrophé-e-s lors des échanges houleux avec le collectif de soutien aux demandeur-e-s d’asile. Dans ce contexte très particulier d’agressivité et d’invectives, dont l’écoute était absente, il ne nous a pas été possible de répondre.

Nous avons une permanence et adresse connue des citoyen-ne-s brestois-es et, à part un mail reçu le 14 mars sous un nom « d’emprunt » et signé de : « Zéro personne à la rue », nous n’avons pas été contacté-e-s avant le Conseil municipal, ni pour un échange, ni pour une demande de rendez-vous.

Pourtant cela nous aurait permis de connaître exactement les demandes du collectif.

C’est en continuité depuis 1989, que nous participons à la majorité municipale sur un programme élaboré plusieurs mois avant l’élection. C’est à partir de ce programme que chaque composante se détermine pour participer à cette majorité.

Brest Métropole Habitat, bailleur social de la métropole au sein duquel siège un-e de nos élu-e-s, loge ou reloge tous les demandeurs répondant aux critères du logement social. Le fichier de cet organisme compte plus de 2000 demandeurs, et les logements vacants attendent, en priorité, les plus précaires d’entre eux.

Les migrants y ont leur place, au même titre que les autres demandeurs et selon les mêmes critères.

Actuellement plus de 450 demandeurs/ses d’asile et migrant-e-s sont logé-e-s sur le territoire de Brest Métropole, en CADA (Centre d’accueil de demandeurs d’asile), en post-CADA (quand leur demande d’asile a été acceptée), mais aussi en hébergements d’urgence et « mises à l’abri ».

Une fois encore, nous considérons que ceux qui tiennent le devant de la scène médiatique sont rarement les plus efficaces. Les élu-e-s communistes ne sont pas insensibles, évidemment, à ce problème récurrent d’arrivée de migrants dans leur ville, mais ils cherchent, pour chaque situation à laquelle ils sont confrontés, à être pragmatiques et concrets. L’action médiatique et les propos démagogiques, voir insultants, desservent malheureusement bien souvent la cause de celles et ceux qu’ils sont censés défendre.

Les élu-e-s communistes restent disponibles pour rencontrer et échanger avec des responsables associatifs identifiés et respectueux des lois républicaines. »

Notre soutien au CHRU de Brest/Carhaix

Au Conseil municipal du mardi 22 mars 2016, le groupe des élu-e-s communistes a interpellé le Maire sur la situation sociale inquiétante du CHRU de Brest/Carhaix, à l’occasion de la délibération n°45 concernant le projet de convention pour la mise à disposition de l’unité mobile de dépistage du CHRU.

« Notre groupe profite de cette délibération, M. le Maire, pour vous interpeller en tant que Président du Conseil de Surveillance du CHRU, sur la situation sociale de celui-ci depuis la mise en place du plan de retour à l’équilibre en 2014.

Depuis de nombreux mois, les conditions de travail se détériorent dans tous les services et l’ensemble des personnels et des secteurs d’activité sont touchés.

La rigueur imposée par le plan de retour à l’équilibre amène une surcharge de travail pour le personnel et dégrade la qualité et le suivi des soins. De nombreux débrayages, tous syndicats confondus, ont eu lieu l’an passé et se sont amplifiés depuis le début de l’année pour dénoncer ces situations alors même que l’activité continue de progresser dans toutes les unités.

Le nouveau bâtiment des urgences à la Cavale-Blanche mis en service en octobre 2015 accueille un afflux important de patients. Le directeur du CHRU en a convenu lui-même en janvier, d’ailleurs lors des vœux présentés aux personnels, il avait annoncé des mesures de soutien qui sont restées très insuffisantes.

Des patients et leurs proches témoignent, dans la presse et sur les réseaux sociaux, des très mauvaises conditions d’accueil. Les soignants se sentent coupables alors qu’ils font le meilleur travail possible avec les moyens qu’on leur accorde.

Les 30 postes supplémentaires accordés, lors des négociations avec les syndicats, la semaine passée, sont encore très insuffisants par rapport aux 168 postes supprimés par le plan de retour à l’équilibre voté en 2014.

La population a été sollicitée, samedi dernier, pour apporter son soutien et un comité de soutien pour la défense de l’hôpital public va se créer dans les prochains jours.

Le groupe des élu-e-s communistes et de progrès participera sans réserve à celui-ci pour obtenir des moyens nécessaires afin de répondre aux besoins des patients et soigner convenablement.

Nous rappelons enfin ce que chacune et chacun ici sait bien, c’est que si la santé a un coût, elle n’a pas de prix. »

Budget primitif de la Ville pour 2016

L’analyse des élu-e-s communistes sur le budget de la Ville de Brest pour l’année 2016, prononcée au Conseil du 10 mars :

« Après le budget de Brest Métropole voté la semaine dernière, nous examinons aujourd’hui celui de la Ville de Brest. Ce nouveau budget se présente donc également dans un contexte d’austérité et de réduction des dépenses publiques imposées par le gouvernement.

Malgré le mécontentement de plus en plus fort de nos concitoyen-ne-s, le gouvernement continue de mener des politiques anti-sociales qui vont à l’encontre de toutes promesses faites en 2012. La dernière en date est la réforme du code du travail qui fait l’unanimité contre elle. Les jeunes, premiers concernés par celle-ci, refusent le dictat et se mobilisent dignement pour infléchir cette ligne libérale imposée par Ms VALLS et MACRON.

Concernant notre collectivité, c’est donc la 3ème année consécutive que nous sommes impactés par ces baisses de dotations et compensations. Elles se chiffrent à moins 2,3 millions € pour la DGF et moins 1,4 millions € pour les compensations fiscales.

Nous ne cessons de le redire, la baisse massive des aides d’État n’est pas une bonne chose pour les collectivités locales qui portent, comme vous le savez, l’essentiel de l’investissement public.

Les finances de la Ville de Brest sont saines mais comme pour Brest Métropole, combien de temps pourra-t-elle faire face à ces contraintes non-voulues ?

Notre collectivité continue malgré tout à mener des politiques de gauche, solidaires et utiles à la population. Le maintien des taux de la Taxe Habitation et Taxe Foncière au niveau de 2015 est conforme à nos engagements pris en 2014, tout en se rappelant qu’ils avaient diminué l’an passé pour neutraliser la hausse votée par Brest Métropole.

Notre dette diminue depuis 2012 et notre capacité de désendettement est dans la zone verte (- de 4 années). La capacité d’autofinancement se chiffre à près de 10 millions €, l’emprunt s’effectuera à hauteur de 5,4 millions €, le tout permettant d’investir 18 millions € dans des projets tel que la Médiathèque des Capucins (+ 3 M€), l’EHPAD de Kerlevenez (+2 M€) et dans le maintien du patrimoine communal des secteurs scolaire, éducatif et sportif.

Enfin, concernant la baisse de subventions de fonctionnement aux associations conventionnées, notre groupe le redit, nous trouvons dommageable que l’information et l’échange n’aient pas prévalu dans l’approche du débat budgétaire. Depuis, une nouvelle méthodologie a été retenue concernant les associations gérant les structures de quartiers et les Fédérations d’éducation populaire. Nous en prenons acte pour la délibération n°42 et la n°43. Par contre, concernant la n°44, il aurait été également important que l’échange soit prioritaire avant l’annonce des montants des subventions, ce qui est négociable pour les uns doit l’être pour tous.

Aussi, M. Le Maire, compte-tenu de ce contexte particulier, nous pensons qu’il est possible d’améliorer l’information et surtout la communication pour ainsi faire partager à l’ensemble de la population et des acteurs locaux, le travail de l’équipe municipale.

Nous montrerons plus encore que les différentes dépenses engagées dans cet exercice, correspondent bien aux besoins de celle-ci et ceux-ci.

En conclusion, le groupe des élu-e-s communistes et de progrès votera le Budget Primitif 2016 de la Ville, ainsi que la délibération n°2 sur les taux de fiscalité. »

Jacqueline Here

Budget primitif de la Métropole pour 2016

Les élu-e-s communistes se sont exprimés au Conseil de Brest Métropole, le 4 mars 2016, concernant le budget primitif pour l’année 2016 :

« Notre collectivité examine et vote aujourd’hui son 2ème budget en tant que Métropole. Nous l’observons depuis le projet métropolitain 2011, ce statut est important pour notre agglomération afin de contribuer au développement de l’Ouest breton.

Mais ce nouveau budget se présente comme les précédents dans un contexte d’austérité et de réduction des dépenses publiques imposées par le gouvernement.

Sans revenir dans le détail sur les politiques menées par celui-ci, nous voyons de jour en jour s’exprimer le mécontentement de nos concitoyens. Le peuple de gauche ne s’attendait pas, en 2012, à subir autant d’injustices et de contraintes. Si nous voyons, aujourd’hui encore, le MEDEF se réjouir de la politique menée par VALLS et MACRON, c’est qu’il n’y a rien de bon pour les salariés, retraités et demandeurs d’emploi (CICE – Réforme du Code du Travail – Allocation Pôle Emploi).

Cette austérité voulue se traduit également par les baisses des aides d’Etat. Pour la Métropole, la perte de la DGF sera de 5 millions d’euros et ne sera pas compensée par la péréquation nationale. Les finances de la Métropole sont certes saines et permettent de faire face à cette contrainte mais pour combien de temps encore ?

Pour 2016, les taux de TH-TF et CFE sont maintenus à leur niveau de 2015, conformément à nos engagements, et les charges de fonctionnement maîtrisées. Près de 70 millions d’euros seront consacrés à l’investissement, pour 48 millions l’an passé.

Citons les principaux : aménagement du plateau des Capucins et aménagement du parking, achèvement des travaux du téléphérique, extension du réseau de chaleur, programme en faveur des économies d’énergie. Tout ceci en limitant le recours à l’emprunt (16 millions d’euros) et en maintenant la capacité de désendettement de la Métropole en dessous de 10 ans.

Notre collectivité continue à mener des politiques de gauche, solidaires et utiles à la population mais elles sont fragilisées par les choix gouvernementaux et cela pourra affecter, à court terme, notre capacité à agir dans l’intérêt de toutes et tous.

Le Groupe des élu-e-s communistes et de progrès votera donc l’ensemble des budgets de Brest Métropole à l’exception du budget annexe des déchets et du taux d’enlèvement des ordures ménagères pour lesquels nous nous abstiendrons. Nous nous en expliquerons lors du vote de la délibération n°3.

Pour terminer, M. Le Président, notre groupe voudrait aussi intervenir sur le budget annexe des déplacements, notamment sur les baisse de recettes du versement transport s’appliquant aux employeurs (-1,6 millions d’euros sur 2015) et ceci du fait du relèvement du seuil de 9 à 11 salariés. Nous constatons également que la subvention de fonctionnement la plus importante versée aux organismes privées est celle de Bibus (27,9 millions d’euros : + 0,2% de BP à BP). Elle représente 45% du montant total de celle-ci.

C’est pour cela également, M. Le Président, que le groupe des élus communistes et de progrès se montre attentif à l’évolution du budget transports et déplacement puisque l’équilibre de celui-ci est obtenu par la participation du budget principal. La fin du contrat de la DSP Transport avec KEOLIS se terminant fin 2018, nous pensons, comme nous l’avons demandé pour la tarification sociale de l’eau et la restauration scolaire, qu’un groupe de travail doit se mettre en place dès cette année pour regarder l’évolution des transports en commun dans notre Métropole. Une étude étant actuellement en cours, nous pourrions, à partir de celle-ci, faire des propositions cohérentes dès le début de l’année 2018 en matière de déplacements. »

Voeux des élu-e-s 2016

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« Chers ami-e-s, chers camarades,

Nous sommes très heureux de vous accueillir ce matin pour vous présenter les vœux des élu-e-s communistes et de progrès. Nous sommes certainement les derniers à le faire et il nous semblait important de nous retrouver dans cette Maison du Peuple, lieu ô combien symbolique en ces temps de crises, de renoncements et de luttes nécessaires, en ces temps où des syndicalistes sont poursuivis pour avoir défendu leur emploi, ou des syndicalistes sont condamnés à de la prison ferme pour 30 h de séquestration et alors même que la direction avait retiré sa plainte. Alors oui, notre place est aujourd’hui ici.

La tradition veut que je vous adresse tous nos vœux de bonheur et je le fais avec beaucoup de sincérité. Saint-Just, pendant la révolution française, disait que le bonheur était une idée neuve en Europe. Il semblerait qu’il reste encore à conquérir.

L’année 2015 s’est ouverte dans une tragédie et s’est terminée dans un bain de sang. C’est sans regret que nous lui tournons le dos. C’est sans regret que nous tournons le dos à une année qui a vu un gouvernement se disant de gauche concrétiser les rêves de la droite : 40 milliards pour des patrons qui n’ont pas créé d’emplois, le travail du dimanche, l’allongement de l’âge de départ à la retraite, le pilonnage du code du travail, la criminalisation de l’action syndicale, 8 millions de pauvres, des millions de mal-logés, un chômage qui ne fait que croître et des chômeurs montrés du doigt…. La liste est longue, trop longue pour que j’en fasse l’énumération ici.

C’est sans regret que nous tournons le dos à cette année terrible où la violence terroriste a semé la terreur sur notre territoire mais aussi au Liban, en Turquie, en Afrique. En ce début d’année 2016, nous devons avoir les yeux ouverts sur la réalité du monde. La France peut sortir de cette épreuve par le haut en s’appuyant sur les valeurs de la République. Notre devise « Liberté, Egalité, Fraternité » ne doit pas être qu’un slogan. Ses valeurs doivent s’incarner dans un Etat de droit et de justice plutôt que dans les politiques d’exception.

Ses valeurs doivent s’incarner dans le message que la France doit délivrer au monde en étant aux côtés des Kurdes, des Palestiniens, des démocrates de Turquie et d’Israël, des centaines de petits Aylan qui se noient en Méditerranée… Ses valeurs s’incarnent dans la solidarité avec les réfugiés qui fuient la guerre et l’obscurantisme.

La Liberté, ce n’est pas l’inscription de l’état d’urgence dans la constitution.

La Fraternité, ce n’est pas Calais ou Grande Synthe.

L’Égalité, ce n’est pas la déchéance de nationalité. Que l’on soit né de parents d’ici ou d’ailleurs, le droit du sol fait que nous sommes tous filles et fils de France. Nous devons refuser et lutter contre tout ce qui nous divise et sème la suspicion. Ce serait donner raison aux terroristes. La République est grande lorsqu’elle protège l’ensemble de ses enfants. Pas lorsqu’elle crée un statut de citoyen de seconde zone.

Dans ce contexte, les communistes ont, plus que jamais, un rôle à jouer. C’est ce que les élus communistes font sur le territoire métropolitain, à Brest et au Relecq Kerhuon. Tout en dénonçant la baisse des aides de l’Etat et la politique gouvernementale qui tourne le dos aux promesses du candidat Hollande, les élu-e-s sont  dans les majorités municipales pour être forces de propositions.

Eric Guellec, tout d’abord, notre vice-président chargé de la mise en œuvre de la politique de proximité territoriale. Vous savez, celui qui est chargé de resserrer les liens au sein du territoire métropolitain en améliorant la collaboration entre les quartiers, les communes et la métropole. Une politique de proximité qui touche les domaines de la voirie, des déplacements, des espaces verts et de l’écologie urbaine et qui assure un service public de qualité.

Gaëlle Abily, adjointe chargée des affaires culturelles à Brest. Parce que la culture est au cœur du vivre-ensemble, elle inscrit la ville de Brest, et au-delà la métropole, dans une dynamique culturelle durable et structurante avec le plateau des Capucins et sa médiathèque, les fêtes maritimes, l’obtention du label « Brest ville d’art et d’histoire » ainsi que l’organisation de nombreux festivals. Les nombreux équipements (Le Quartz, la Maison du théâtre, le Mac Orlan, le centre d’art Passerelle…) participent au rayonnement métropolitain.

Jacqueline Héré, adjointe sur le quartier de Bellevue, suit, en concertation avec la population, des projets destinés à améliorer le quotidien des habitants. L’agence nationale de rénovation urbaine a reconnu le quartier de Bellevue comme quartier d’intérêt national. L’année 2016 sera mise à profit pour travailler en concertation avec les habitants sur le Bergot et le centre commercial Bahamas, mais aussi plus largement sur Bellevue avec l’aménagement de certains espaces publics ou équipements publics.

Claude Bellec, elle, poursuit le travail entamé en 2015 sur le projet d’épicerie solidaire, projet qui a pour but de venir compléter les dispositifs d’aide alimentaire aux personnes en situation de précarité. A Brest métropole habitat, elle continue à œuvrer afin de permettre l’accès à l’habitat social pour une population dont les besoins en termes d’hébergement, de logement, sont de plus en plus pressants.

Au niveau de la métropole, l’action des élu-e-s communistes s’est faite sur l’accord, pendant ce nouveau mandat, de ne pas augmenter la pression fiscale. Nous serons attentifs aux politiques contractuelles menées. Nous pouvons citer, sans être exhaustifs, la tarification sociale de l’eau, les renouvellements de délégations de services publics de la restauration en 2017 et des transports en commun en 2018. Certaines de nos propositions ont été entendues, comme le titre intermédiaire TANGO chez Bibus et la desserte des nouveaux quartiers.D’autres, comme l’évolution de la taxe sur les hôtels et campings « grand standing », par exemple, n’ont pas encore trouvé l’écho escompté. Mais nous ne désespérons pas d’y arriver….

Nous réagissons également sur l’approche et le traitement de certains dossiers comme la baisse des subventions aux équipements de quartiers et aux associations. L’échange et le dialogue doivent prévaloir afin d’arriver à un accord et ainsi, permettre aux structures qui s’engagent dans la ville de continuer à créer du lien social et développer des actions innovantes reconnues sur notre territoire.

Vous le voyez, nous sommes attachés à être utiles, à travailler dans l’intérêt collectif. Nous poursuivrons avec détermination.

Cette année, nous fêterons les 80 ans du Front Populaire et les 70 ans de la mise en œuvre du programme du Conseil National de la Résistance. Profitons-en pour rappeler que la volonté et l’unité peuvent, malgré la crise, faire bouger des montagnes. Philippe Torreton, en réponse à Manuel Valls, écrivait dans l’Humanité : « Nous allons nous battre, nous autres les égarés, car notre espoir est grand et nos valeurs sont grandes… Notre espoir, cela pourrait être le nom de notre rassemblement, le nom de ce déclic salutaire du peuple de gauche. »

Il a raison. Il n’y aura d’avenir que si nous élargissons le cercle de ceux aux côtés de qui nous réaffirmerons nos valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. Puisons nos forces dans le partage de nos valeurs humanistes, dans l’internationalisme, dans nos combats et nos résistances.

2016 devra être une année de luttes.

Qu’elles nous apportent, qu’elles vous apportent, chers amis, chers camarades, bonheur et dignité. »

Isabelle Mazelin

Patrimoines : de nouvelles balades en ville

article Gaëlle patrimoines - TEL 300116
« Initiées par le service patrimoines de la ville en juin 2013, les balades en ville ont immédiatement trouvé leur public avec, en moyenne, 300 personnes à chaque rendez-vous. En 2016, sept balades et six visites vont être proposées aux curieux. Ces sorties abordent l’histoire, la géographie, le paysage, l’urbanisme, l’aménagement, mais aussi l’imaginaire collectif. La formule ne change pas : les balades, entre 20 h et 21 h 30, sont toujours gratuites et sans inscription. Le programme 2016 débutera, mardi, par une balade du château à la digue La  Pérouse, en compagnie de l’historien Alain Boulaire. Le samedi 5 mars sera consacré à la découverte des sentiers de l’Europe et des garennes de Kergaradec. Le mardi 7 juin s’attardera sur les remparts de Recouvrance, entre Kervallon et Laninon. Le mardi 5 juillet sera l’occasion de faire un tour dans les coulisses des fêtes maritimes. Bellevue et la Penfeld seront à l’honneur le  mardi 13 septembre, l’architecture d’hier et d’aujourd’hui se dévoilera le mardi 4 octobre et, enfin, le mercredi 2 novembre, l’exploration de Kérigonan sera l’occasion d’aborder l’évolution d’un quartier populaire.

Visites sur réservation

Les visites en matinée, exclusivement sur réservation et avec un groupe limité à  40 à 60 personnes selon le lieu, sont également gratuites. Elles montreront l’envers du décor du dépôt de tramway, le samedi 5 mars ; du Vauban, le samedi 30 avril ; de la caserne de Kérallan, le samedi 28 mai ; du fort du Questel, le samedi 25 juin et du centre du Spernot, le samedi 3 décembre. Exceptionnellement de nuit, la visite de la mairie se déroulera le jeudi 27 octobre, à la lumière des lampes de poche.

Contact : Service Patrimoines de la Ville, Direction culture – animation – patrimoines, tél. 02.98.00.80.80 »

© Le Télégramme : article publié dans le journal du 30 janvier 2016