Budget primitif de la Métropole pour 2016

Les élu-e-s communistes se sont exprimés au Conseil de Brest Métropole, le 4 mars 2016, concernant le budget primitif pour l’année 2016 :

« Notre collectivité examine et vote aujourd’hui son 2ème budget en tant que Métropole. Nous l’observons depuis le projet métropolitain 2011, ce statut est important pour notre agglomération afin de contribuer au développement de l’Ouest breton.

Mais ce nouveau budget se présente comme les précédents dans un contexte d’austérité et de réduction des dépenses publiques imposées par le gouvernement.

Sans revenir dans le détail sur les politiques menées par celui-ci, nous voyons de jour en jour s’exprimer le mécontentement de nos concitoyens. Le peuple de gauche ne s’attendait pas, en 2012, à subir autant d’injustices et de contraintes. Si nous voyons, aujourd’hui encore, le MEDEF se réjouir de la politique menée par VALLS et MACRON, c’est qu’il n’y a rien de bon pour les salariés, retraités et demandeurs d’emploi (CICE – Réforme du Code du Travail – Allocation Pôle Emploi).

Cette austérité voulue se traduit également par les baisses des aides d’Etat. Pour la Métropole, la perte de la DGF sera de 5 millions d’euros et ne sera pas compensée par la péréquation nationale. Les finances de la Métropole sont certes saines et permettent de faire face à cette contrainte mais pour combien de temps encore ?

Pour 2016, les taux de TH-TF et CFE sont maintenus à leur niveau de 2015, conformément à nos engagements, et les charges de fonctionnement maîtrisées. Près de 70 millions d’euros seront consacrés à l’investissement, pour 48 millions l’an passé.

Citons les principaux : aménagement du plateau des Capucins et aménagement du parking, achèvement des travaux du téléphérique, extension du réseau de chaleur, programme en faveur des économies d’énergie. Tout ceci en limitant le recours à l’emprunt (16 millions d’euros) et en maintenant la capacité de désendettement de la Métropole en dessous de 10 ans.

Notre collectivité continue à mener des politiques de gauche, solidaires et utiles à la population mais elles sont fragilisées par les choix gouvernementaux et cela pourra affecter, à court terme, notre capacité à agir dans l’intérêt de toutes et tous.

Le Groupe des élu-e-s communistes et de progrès votera donc l’ensemble des budgets de Brest Métropole à l’exception du budget annexe des déchets et du taux d’enlèvement des ordures ménagères pour lesquels nous nous abstiendrons. Nous nous en expliquerons lors du vote de la délibération n°3.

Pour terminer, M. Le Président, notre groupe voudrait aussi intervenir sur le budget annexe des déplacements, notamment sur les baisse de recettes du versement transport s’appliquant aux employeurs (-1,6 millions d’euros sur 2015) et ceci du fait du relèvement du seuil de 9 à 11 salariés. Nous constatons également que la subvention de fonctionnement la plus importante versée aux organismes privées est celle de Bibus (27,9 millions d’euros : + 0,2% de BP à BP). Elle représente 45% du montant total de celle-ci.

C’est pour cela également, M. Le Président, que le groupe des élus communistes et de progrès se montre attentif à l’évolution du budget transports et déplacement puisque l’équilibre de celui-ci est obtenu par la participation du budget principal. La fin du contrat de la DSP Transport avec KEOLIS se terminant fin 2018, nous pensons, comme nous l’avons demandé pour la tarification sociale de l’eau et la restauration scolaire, qu’un groupe de travail doit se mettre en place dès cette année pour regarder l’évolution des transports en commun dans notre Métropole. Une étude étant actuellement en cours, nous pourrions, à partir de celle-ci, faire des propositions cohérentes dès le début de l’année 2018 en matière de déplacements. »

Voeux des élu-e-s 2016

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« Chers ami-e-s, chers camarades,

Nous sommes très heureux de vous accueillir ce matin pour vous présenter les vœux des élu-e-s communistes et de progrès. Nous sommes certainement les derniers à le faire et il nous semblait important de nous retrouver dans cette Maison du Peuple, lieu ô combien symbolique en ces temps de crises, de renoncements et de luttes nécessaires, en ces temps où des syndicalistes sont poursuivis pour avoir défendu leur emploi, ou des syndicalistes sont condamnés à de la prison ferme pour 30 h de séquestration et alors même que la direction avait retiré sa plainte. Alors oui, notre place est aujourd’hui ici.

La tradition veut que je vous adresse tous nos vœux de bonheur et je le fais avec beaucoup de sincérité. Saint-Just, pendant la révolution française, disait que le bonheur était une idée neuve en Europe. Il semblerait qu’il reste encore à conquérir.

L’année 2015 s’est ouverte dans une tragédie et s’est terminée dans un bain de sang. C’est sans regret que nous lui tournons le dos. C’est sans regret que nous tournons le dos à une année qui a vu un gouvernement se disant de gauche concrétiser les rêves de la droite : 40 milliards pour des patrons qui n’ont pas créé d’emplois, le travail du dimanche, l’allongement de l’âge de départ à la retraite, le pilonnage du code du travail, la criminalisation de l’action syndicale, 8 millions de pauvres, des millions de mal-logés, un chômage qui ne fait que croître et des chômeurs montrés du doigt…. La liste est longue, trop longue pour que j’en fasse l’énumération ici.

C’est sans regret que nous tournons le dos à cette année terrible où la violence terroriste a semé la terreur sur notre territoire mais aussi au Liban, en Turquie, en Afrique. En ce début d’année 2016, nous devons avoir les yeux ouverts sur la réalité du monde. La France peut sortir de cette épreuve par le haut en s’appuyant sur les valeurs de la République. Notre devise « Liberté, Egalité, Fraternité » ne doit pas être qu’un slogan. Ses valeurs doivent s’incarner dans un Etat de droit et de justice plutôt que dans les politiques d’exception.

Ses valeurs doivent s’incarner dans le message que la France doit délivrer au monde en étant aux côtés des Kurdes, des Palestiniens, des démocrates de Turquie et d’Israël, des centaines de petits Aylan qui se noient en Méditerranée… Ses valeurs s’incarnent dans la solidarité avec les réfugiés qui fuient la guerre et l’obscurantisme.

La Liberté, ce n’est pas l’inscription de l’état d’urgence dans la constitution.

La Fraternité, ce n’est pas Calais ou Grande Synthe.

L’Égalité, ce n’est pas la déchéance de nationalité. Que l’on soit né de parents d’ici ou d’ailleurs, le droit du sol fait que nous sommes tous filles et fils de France. Nous devons refuser et lutter contre tout ce qui nous divise et sème la suspicion. Ce serait donner raison aux terroristes. La République est grande lorsqu’elle protège l’ensemble de ses enfants. Pas lorsqu’elle crée un statut de citoyen de seconde zone.

Dans ce contexte, les communistes ont, plus que jamais, un rôle à jouer. C’est ce que les élus communistes font sur le territoire métropolitain, à Brest et au Relecq Kerhuon. Tout en dénonçant la baisse des aides de l’Etat et la politique gouvernementale qui tourne le dos aux promesses du candidat Hollande, les élu-e-s sont  dans les majorités municipales pour être forces de propositions.

Eric Guellec, tout d’abord, notre vice-président chargé de la mise en œuvre de la politique de proximité territoriale. Vous savez, celui qui est chargé de resserrer les liens au sein du territoire métropolitain en améliorant la collaboration entre les quartiers, les communes et la métropole. Une politique de proximité qui touche les domaines de la voirie, des déplacements, des espaces verts et de l’écologie urbaine et qui assure un service public de qualité.

Gaëlle Abily, adjointe chargée des affaires culturelles à Brest. Parce que la culture est au cœur du vivre-ensemble, elle inscrit la ville de Brest, et au-delà la métropole, dans une dynamique culturelle durable et structurante avec le plateau des Capucins et sa médiathèque, les fêtes maritimes, l’obtention du label « Brest ville d’art et d’histoire » ainsi que l’organisation de nombreux festivals. Les nombreux équipements (Le Quartz, la Maison du théâtre, le Mac Orlan, le centre d’art Passerelle…) participent au rayonnement métropolitain.

Jacqueline Héré, adjointe sur le quartier de Bellevue, suit, en concertation avec la population, des projets destinés à améliorer le quotidien des habitants. L’agence nationale de rénovation urbaine a reconnu le quartier de Bellevue comme quartier d’intérêt national. L’année 2016 sera mise à profit pour travailler en concertation avec les habitants sur le Bergot et le centre commercial Bahamas, mais aussi plus largement sur Bellevue avec l’aménagement de certains espaces publics ou équipements publics.

Claude Bellec, elle, poursuit le travail entamé en 2015 sur le projet d’épicerie solidaire, projet qui a pour but de venir compléter les dispositifs d’aide alimentaire aux personnes en situation de précarité. A Brest métropole habitat, elle continue à œuvrer afin de permettre l’accès à l’habitat social pour une population dont les besoins en termes d’hébergement, de logement, sont de plus en plus pressants.

Au niveau de la métropole, l’action des élu-e-s communistes s’est faite sur l’accord, pendant ce nouveau mandat, de ne pas augmenter la pression fiscale. Nous serons attentifs aux politiques contractuelles menées. Nous pouvons citer, sans être exhaustifs, la tarification sociale de l’eau, les renouvellements de délégations de services publics de la restauration en 2017 et des transports en commun en 2018. Certaines de nos propositions ont été entendues, comme le titre intermédiaire TANGO chez Bibus et la desserte des nouveaux quartiers.D’autres, comme l’évolution de la taxe sur les hôtels et campings « grand standing », par exemple, n’ont pas encore trouvé l’écho escompté. Mais nous ne désespérons pas d’y arriver….

Nous réagissons également sur l’approche et le traitement de certains dossiers comme la baisse des subventions aux équipements de quartiers et aux associations. L’échange et le dialogue doivent prévaloir afin d’arriver à un accord et ainsi, permettre aux structures qui s’engagent dans la ville de continuer à créer du lien social et développer des actions innovantes reconnues sur notre territoire.

Vous le voyez, nous sommes attachés à être utiles, à travailler dans l’intérêt collectif. Nous poursuivrons avec détermination.

Cette année, nous fêterons les 80 ans du Front Populaire et les 70 ans de la mise en œuvre du programme du Conseil National de la Résistance. Profitons-en pour rappeler que la volonté et l’unité peuvent, malgré la crise, faire bouger des montagnes. Philippe Torreton, en réponse à Manuel Valls, écrivait dans l’Humanité : « Nous allons nous battre, nous autres les égarés, car notre espoir est grand et nos valeurs sont grandes… Notre espoir, cela pourrait être le nom de notre rassemblement, le nom de ce déclic salutaire du peuple de gauche. »

Il a raison. Il n’y aura d’avenir que si nous élargissons le cercle de ceux aux côtés de qui nous réaffirmerons nos valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. Puisons nos forces dans le partage de nos valeurs humanistes, dans l’internationalisme, dans nos combats et nos résistances.

2016 devra être une année de luttes.

Qu’elles nous apportent, qu’elles vous apportent, chers amis, chers camarades, bonheur et dignité. »

Isabelle Mazelin

Patrimoines : de nouvelles balades en ville

article Gaëlle patrimoines - TEL 300116
« Initiées par le service patrimoines de la ville en juin 2013, les balades en ville ont immédiatement trouvé leur public avec, en moyenne, 300 personnes à chaque rendez-vous. En 2016, sept balades et six visites vont être proposées aux curieux. Ces sorties abordent l’histoire, la géographie, le paysage, l’urbanisme, l’aménagement, mais aussi l’imaginaire collectif. La formule ne change pas : les balades, entre 20 h et 21 h 30, sont toujours gratuites et sans inscription. Le programme 2016 débutera, mardi, par une balade du château à la digue La  Pérouse, en compagnie de l’historien Alain Boulaire. Le samedi 5 mars sera consacré à la découverte des sentiers de l’Europe et des garennes de Kergaradec. Le mardi 7 juin s’attardera sur les remparts de Recouvrance, entre Kervallon et Laninon. Le mardi 5 juillet sera l’occasion de faire un tour dans les coulisses des fêtes maritimes. Bellevue et la Penfeld seront à l’honneur le  mardi 13 septembre, l’architecture d’hier et d’aujourd’hui se dévoilera le mardi 4 octobre et, enfin, le mercredi 2 novembre, l’exploration de Kérigonan sera l’occasion d’aborder l’évolution d’un quartier populaire.

Visites sur réservation

Les visites en matinée, exclusivement sur réservation et avec un groupe limité à  40 à 60 personnes selon le lieu, sont également gratuites. Elles montreront l’envers du décor du dépôt de tramway, le samedi 5 mars ; du Vauban, le samedi 30 avril ; de la caserne de Kérallan, le samedi 28 mai ; du fort du Questel, le samedi 25 juin et du centre du Spernot, le samedi 3 décembre. Exceptionnellement de nuit, la visite de la mairie se déroulera le jeudi 27 octobre, à la lumière des lampes de poche.

Contact : Service Patrimoines de la Ville, Direction culture – animation – patrimoines, tél. 02.98.00.80.80 »

© Le Télégramme : article publié dans le journal du 30 janvier 2016

Arac : ouvrir les rangs à toutes les générations

article ARAC - TEL 300116
« L’Association républicaine des anciens combattants (Arac) a tenu, le samedi 23 janvier, son assemblée générale à Kergoat, en présence de 40 adhérents. Une minute de silence a été observée pour les adhérents et adhérentes disparus, puis un rappel sur l’activité de la section a été présenté.

Des mesures inquiétantes

« Si les participants jugent positif l’inscription à la loi de finance 2016, du passage à 74 ans au lieu de 75, pour la demi-part supplémentaire accordée aux titulaires de la carte d’ancien combattant ou à leurs veuves, d’autres mesures, comme le dépouillement de l’Office national des Anciens combattants et victimes de guerre d’une partie de son patrimoine, posent problème, regrette Pierre Robin, responsable du Comité brestois de l’Arac. Et nul doute qu’une lecture approfondie du code des pensions civiles et militaires de retraite va receler des surprises désagréables. L’état d’urgence, la modification de la constitution, envisagée notamment pour les binationaux, ou la condamnation d’anciens salariés de Goodyear sont autant de raisons qui s’additionnent pour justifier leur présence aux manifestations du mardi 26 janvier ». Après la présentation des comptes financiers, en équilibre, par la trésorière, il ressort que 2016 doit marquer une nouvelle étape du renforcement de la section en ouvrant ses rangs également aux femmes et aux hommes de toutes les générations. Un appel à candidatures a été fait. L’assemblée, riche en débats, s’est terminée par la galette républicaine, fort appréciée.»

© Le Télégramme : article publié dans le journal du 30 janvier 2016

Débat d’orientation budgétaire de la Métropole pour 2016

Le 28 janvier 2016, les élu-e-s communistes ont fait entendre leur positionnement par rapport au débat d’orientation budgétaire de la Métropole. Leur intervention en Conseil :

« Une semaine après le débat budgétaire à la Ville, nous abordons celui de la Métropole avec les mêmes contraintes liées à la baisse des dotations d’État, décidée par le gouvernement.

Pour Brest Métropole, cette perte de recettes va se chiffrer à 5,6 millions d’euros pour 2016. Cette diminution de nos moyens a des effets récessifs qui coûtent plus à la société et à l’économie dans leur ensemble que l’effet induit par la réduction de la dotation.

Faut-il rappeler que ce sont bien les collectivités qui tirent, pour une bonne part, l’économie du pays en réalisant près de 70% de l’investissement public ?

Nous le redisons, la DGF doit être réformée avec un nouveau mode de péréquation s’appuyant sur la richesse financière produite, qui apportera ainsi de nouveaux moyens.

Pour le projet de BP 2016, et face à la contrainte qui pèse sur les recettes, la progression des dépenses de fonctionnement de notre Métropole sera limitée à 0,5 % et l’enveloppe des investissements s’élèvera à 47,7 millions d’euros pour 2016. Nous constatons que la capacité de désendettement restera en dessous des 10 années (zone orange), ce qui est fondamental pour préserver les capacités d’investissements futurs.

Dans cette optique, nous devons rester vigilants et respecter également les engagements que nous avons pris envers la population de notre agglomération : poursuivre la modération de la pression fiscale sur les ménages et garantir la qualité du service public rendu. Il n’y a pas de dépenses publiques inutiles mais de vrais besoins auxquels nous, élu.e.s, devons répondre. »

Voeux de Jacqueline HERE 2016

Voeux JH 2016 (6) (2)

Une année heureuse et solidaire

« Lors de la cérémonie des vœux de 2015, j’avais débuté mon intervention en parlant des attentats de janvier 2015. Personne n’imaginait qu’une telle barbarie puisse avoir lieu dans notre pays. Or, le 13 novembre, l’histoire s’est renouvelée et a touché toute une population de jeunes et de moins jeunes.

Face au terrorisme, nous resterons debout, nous ne céderons en rien et resterons uni-e-s autour de nos valeurs républicaines : Liberté, Egalité, Fraternité, et que vivent la laïcité et la démocratie.

En cette nouvelle année, permettez-moi de vous adresser mes meilleurs vœux. Que cette année soit pour vous source de satisfaction et de bonheur, tant sur le plan personnel que professionnel.

Bellevue : un quartier qui fait « ensemble »

Je tiens à vous remercier toutes et tous ici présent-e-s pour votre engagement au service du quartier et de ses habitants.

Je voudrais d’abord m’adresser à toute l’équipe de la mairie de Bellevue, une équipe soudée avec pour nouvelle responsable Christine PELLEN, dont j’apprécie le professionnalisme, le dynamisme et les qualités humaines.

Merci à tou-te-s les agent-e-s de la collectivité d’accomplir au quotidien leurs missions de service public, et ce, parfois dans des conditions difficiles. Nous devons toutes et tous, élu-e-s et fonctionnaires, être attentifs/ves à la qualité du service rendu : cela est indispensable pour maintenir la cohésion sociale, surtout en cette période de crises.

Cette année, sur l’espace public, nous avons partagé un certain nombre de dossiers qui ont fait l’objet de concertation avec les habitants et différents partenaires (écoles, jeunes, associations et membres du conseil consultatif de quartier). Ces démarches de proximité sont longues mais nécessaires et bénéfiques, elles sont devenues incontournables pour notre collectivité car elles améliorent le quotidien des habitants.

Je voudrais aussi m’adresser aux partenaires du quartier : vous, les membres du CCQ qui êtes engagés à nos côtés sur de nombreux projets, dont certains à votre initiative (je pense notamment à la balade autour de l’art urbain qui a connu un vif succès). Vous êtes toutes et tous des bénévoles et je vous remercie pour votre implication au service du quartier.

Les CCQ sont aujourd’hui devenus de véritables conseils citoyens, qui permettent d’associer tous les habitants.

Parmi les actions de l’année 2015

Je profite de cette cérémonie pour revenir sur quelques projets de l’année écoulée et de celle à venir.

  • Le Projet éducatif local [PEL] : Dans le cadre du Projet éducatif local, les directeurs d’écoles, des associations et d’autres partenaires éducatifs élaborent ensemble de nombreux projets pour les enfants et les jeunes du quartier. C’est ainsi qu’ont pu voir le jour, sur les temps scolaires et de TAP : les animations sportives de rue, les activités aquatiques avec la piscine de Kerhallet, les ateliers percussions en collaboration avec la Carène, les ateliers artistiques avec le plasticien burkinabé Issouf DIARO, etc. …et je sais que de nouveaux projets émergent déjà !
  • Brest Métropole Habitat en lien avec le service internet Multi Média, la mairie de quartier et les associations, a déployé le projet internet en habitat social sur les secteurs du Bergot, Aquitaine, Quizac, Fougères et Kerbernier.
  • « Le dimanche au bord de l’eau » le 14 juin, une vraie réussite, une vraie fête des familles avec la grande mobilisation de tous les acteurs de Bellevue.
  • « Noël casse la Baraque » le 19 décembre, une première qui, je l’espère, ne sera pas la dernière.
  • Ouverture de la filière bilingue à l’école Aubrac.
  • Une soirée avec l’ensemble MATHEUS, un programme qui nous a fait embarquer pour un voyage entre l’Europe baroque et Rio de Janeiro, une vraie surprise pour les spectateurs, étonnés que l’on puisse venir leur proposer ce genre de spectacle à Bellevue.

Déjà prévu pour 2016

Des travaux

  • La fin des travaux à l’EPHAD de Kerlevenez
  • La construction de la tour de stockage d’eau chaude pour le réseau de chaleur avenue Le Gorgeu
  • Le Bergot : le rachat imminent des dernières cellules commerciales va permettre la libération de la dalle et le début du réaménagement urbain de ce secteur en collaboration étroite avec les habitants.
  • Le réaménagement du parking Changarnier
  • Et bien sûr des travaux sur les espaces verts et notamment le réaménagement d’une aire de jeux en collaboration avec des élèves en BTS et le CCQ.

Des animations nouvelles

  • L’Improbable Orchestra avec l’ensemble Sillage (Philippe Arri-Blachette), proposera deux spectacles, l’un ici à la baraque et l’autre au Conservatoire, l’aboutissement de deux ans de travail dans le cadre du PEL.
  • Accueil d’un bloco samba (musiques brésiliennes) en création résidence avec des jeunes de toute la ville ici même en vue de Brest 2016.
  • Patricia ADAM, dans le cadre de sa réserve parlementaire, nous a proposé de soutenir des projets de quartier (15 000 €). Nos deux propositions ont été retenues, l’une concerne l’achat d’une malle animation pour le quartier avec pour objectif de faciliter et développer l’organisation d’animations de rues, comme « le graffiti à Bellevue », avec pour objectif de valoriser le territoire à travers ses ressources artistiques.

L’importance du dialogue dans un cadre budgétaire contraint

Pour en revenir à notre collectivité, vous le savez, c’est dans un cadre plus rigide que nous préparons le budget 2016. Notre équipe municipale s’est engagée à ne pas augmenter la pression fiscale sur les ménages brestois.

Nous avons conscience de l’importance de la vie associative et de sa contribution à la dynamique locale et à la solidarité entre tous. La ville de Brest est le principal financeur de nombreuses associations. Le conventionnement est nécessaire en fonction des évolutions budgétaires, mais ce temps de travail doit se faire dans le dialogue et l’échange commun.

Je vous renouvelle une fois encore tous mes vœux et ceux de la municipalité pour cette année qui débute. »

Débat d’orientation budgétaire de la Ville pour 2016

Au premier Conseil municipal de l’année 2016, le 21 janvier, le groupe des élu-e-s communistes et de progrès s’est exprimé sur le débat d’orientation budgétaire de la Ville :

« Ce débat d’orientation budgétaire obligatoire avant le vote du budget de notre collectivité en mars, nous permet d’avoir un échange politique autour des finances publiques.

Le gouvernement a décidé de faire participer l’ensemble des collectivités au plan de réduction des dépenses publiques de l’Etat. Pour la 2ème année consécutive, ce sont 3,5 milliards d’euros de concours financiers en moins pour les collectivités locales. Ce qui rend l’équilibre budgétaire de plus en plus contraint pour celles-ci.

Nous le redisons une fois de plus, l’austérité budgétaire n’est pas le remède à la crise financière, au contraire elle affaiblit encore plus nos collectivités alors qu’elles sont garantes de l’investissement et de la gestion des services publics de proximité. La réforme de la DGF (dotation globale de fonctionnement) a été reportée car la mouture proposée n’apportait aucune solution aux difficultés rencontrées. De fait, elle entérinait toujours la réduction de l’enveloppe globale.

La DGF doit être certes réformée, mais avec une nouvelle forme de péréquation en s’appuyant notamment sur la richesse financière produite et pas seulement sur l’activité productrice qui est aujourd’hui défavorable à la création d’emplois.

Concrètement donc, pour la Ville de Brest, la baisse globale de dotations va s’élever à 2,4 millions d’euros pour 2016.

Cette réduction de ressources amène à une contraction de la capacité d’épargne, même si dans le même temps, celle du désendettement reste bien en dessous des 8 années prévus dans le tableau de la solvabilité financière des collectivités.

Le budget d’investissement prévisionnel est de 18 millions d’euros avec la fin de deux gros chantiers : la médiathèque des Capucins et l’EHPAD de Kerlévenez.

Concernant les dépenses de fonctionnement, la progression est limitée à 1%, incluant : les charges de personnel, les périmètres de dépenses contraintes et surtout non contraintes (avec la baisse des subventions de fonctionnement versées aux organismes publics et privés). Nous pensons que c’est dans l’échange et le dialogue et non dans la contrainte que les nouveaux conventionnements doivent se réaliser dans cette période d’efforts financiers imposés, puisque nous avons également pris l’engagement devant nos électeurs.trices de ne pas augmenter la pression fiscale sur les ménages.

Enfin, pour la mise en place du plan de mandat 2016-2020, il nous semble que l’effort d’investissement entre les politiques publiques de la Ville est réparti de manière équitable et représentera plus de 83 millions d’euros d’investissements nouveaux sur la période.

Pour autant, le groupe des élu.e.s communistes restera vigilant pour que nos dépenses publiques soit utiles et orientées pour garantir et maintenir des services de qualité à nos concitoyens. »

 

 

Contre la fermeture du collège de Kérichen

Notre intervention au Conseil municipal du 17 décembre 2015, en réponse au Vœu de la droite contre la fermeture du Collège de Kérichen :

« Le groupe des élu-e-s communistes et de progrès a rencontré le collectif qui s’oppose à la fermeture du collège de Kérichen. Après échanges, et en tenant compte des éléments fournis et vérifiés, nous sommes convaincus que la fermeture du collège de Kérichen n’est pas une bonne chose.

Le collège de Kérichen est un service public d’éducation de proximité très important et ni le nombre d’effectifs concernés, ni les problèmes d’économies éventuelles réalisées par le Conseil Départemental, ni la possible répartition des élèves dans des établissements plus ou moins proches, ne constituent de raisons suffisantes pour justifier sa fermeture.

Nous apportons donc ce soir, une fois de plus, tout notre soutien aux enseignants et aux parents d’élèves qui se battent pour le maintien de ce collège. Nous partageons cette démarche avec les groupes de la majorité municipale d’Europe Ecologie Les Verts et de Brest Nouvelle Citoyenneté.

Pour autant, ce soir, notre groupe d’élu-e-s ne votera pas le vœu présenté par Mme MALGORN et son groupe. Nous nous en expliquons :

Nous ne remettons pas en cause les éléments développés dans la quintessence du texte, nous avons la même approche des chiffres et des conséquences. Mais nous dénonçons cette proposition de vœu faite de manière démagogique et politicienne de la part du groupe d’opposition de la Droite.

En effet, il n’échappe à personne que ce vœu n’a été présenté que pour tenter de mettre en difficulté le groupe politique majoritaire au Conseil municipal de Brest avec celui de l’Assemblée Départementale du Finistère.

Nous rappelons que le Conseil Départemental de l’Education Nationale a émis un avis défavorable à la fermeture du collège de Kérichen. Nous notons qu’au mois de janvier, le Conseil Départemental du Finistère donnera son avis à son tour, mais qu’en finalité, c’est le préfet qui prendra la décision de fermeture ou non du collège.

Pour conclure, nous rappelons que le souhait des élu-e-s communistes est bien entendu la poursuite de l’activité du collège.

Nous assurons aux personnels enseignants et parents d’élèves tout notre soutien pour conserver ouvert le collège de Kérichen. »

Eric GUELLEC

Les 40 ans du tout premier Conservatoire Botanique National

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Une institution unique à renommée planétaire

Le 14 décembre dernier, le Conservatoire Botanique Nationale de Brest a fêté ses 40 ans d’activité. Depuis 1975, ce sont des centaines de personnes qui se sont mobilisées autour de ce vallon pour la sauvegarde et l’étude d’espèces menacées du monde entier.

Pour ce faire, le CBN a su accomplir des exploits, comme celui d’acclimater à la météo brestoise des plantes subtropicales. Dans différentes ambiances reconstituées, qui sont autant de régions du monde, le vallon du Stang Alar abrite aujourd’hui 2800 plantes. Sur 32 hectares, on voyage de la Chine au Chili, de la Nouvelle-Zélande à l’Afrique du Sud.

Premier jardin botanique mondial dédié à la conservation de plantes en danger, le CBN de Brest a inspiré la création de 11 autres conservatoires en France. En quelques années, il est arrivé à la pointe des efforts internationaux et constitue la plus importante collection au monde de plantes des îles océaniques.

Un travail collectif passionné

L’établissement compte aujourd’hui une équipe de 40 salarié.e.s, dans laquelle jardiniers, phytosociologues, botanistes, informaticien.ne.s et éducateurs/trices travaillent main dans la main pour mieux comprendre, protéger et communiquer sur les richesses de la flore de Bretagne et d’ailleurs.

Depuis 1991, un important réseau de passionnés s’allie à l’effort collectif en inventoriant des espèces végétales et animales sur leur temps libre. Le travail de ces 650 bénévoles représente 50% des informations présentes sur nos bases de données.

Soutenu par la Communauté Urbaine de Brest, aujourd’hui Brest Métropole, et le tout jeune Ministère de l’Écologie, ce projet exceptionnel a pu voir le jour grâce à des visionnaires comme Jean-Yves Le Souëf, mais aussi grâce à une culture volontariste et un faire-ensemble qui sont les marques de notre territoire brestois.

Et demain ?

Cette célébration est aussi l’occasion de tracer quelques perspectives d’avenir.

Dans un futur très proche, notre établissement accompagnera trois évolutions structurelles majeures initiées par l’État :

  • Les récentes réformes territoriales, notamment le nouveau découpage régional qui aura des conséquences sur nos actions en Normandie ;
  • L’éventuelle création d’agences régionales de la biodiversité qui pourraient accompagner une agence nationale, aujourd’hui en cours de discussion au Parlement ;
  • La construction d’un nouveau système d’information national sur la nature et les paysages, qui s’appuiera sur des plates-formes régionales. Forts de nos compétences dans le domaine, nous tenons à être partie prenante du dispositif.

À ces trois défis, s’ajoutent ceux d’étendre et renouveler nos connaissances, de les partager, de former et accompagner nos partenaires jusqu’à l’étranger, d’offrir un jardin toujours plus attractif… Pour tous ces projets, le soutien que nous apportent nos partenaires financiers, techniques et bénévoles est indispensable.

Nos évolutions passées et celles à venir rendent nécessaires l’évolution parallèle de nos infrastructures et équipements. C’est le sens d’un autre gros projet, en cours de discussion au sein de Brest Métropole : celui de la rénovation et l’extension de nos locaux scientifiques et techniques.

« Pour conclure, je dirai que le CNB de Brest, après 40 ans de travail passionné, est désormais référent dans son domaine. Il se projette avec enthousiasme vers demain, dans un esprit de service public, au service de la biodiversité, c’est-à-dire au service de tou.te.s.

L’année des 40 ans s’achève, vivement la cinquantaine, que nous espérons radieuse ! » (extrait de son discours)

Eric Guellec, Président du Conservatoire Botanique National de Brest

Préservons le repos dominical des brestois.es

Notre intervention au Conseil municipal du 17 décembre 2015, au sujet de l’ouverture des commerces le dimanche à Brest :

« Vous sollicitez aujourd’hui notre avis pour une autorisation d’ouverture des commerces le dimanche en 2016. La mise en application de la loi MACRON II aura au moins le mérite de permettre l’échange et le débat sur la dérogation à la règle du repos dominical, puisque c’est dans ce cadre que le Conseil municipal doit délibérer ce soir (pour rappel : auparavant, un arrêté du Maire suffisait à autoriser ces ouvertures).

La loi MACRON II peut permettre l’ouverture des commerces jusqu’à 12 dimanches par an hors zones dites « touristiques », même si dans le département du Finistère, certaines autorisations sont encore réglementées par des arrêtés préfectoraux.

M. le Maire, le groupe des élu-e-s communistes et de progrès ne souscrit pas à ces dérogations et s’en explique.

Rappel : Depuis 1989, un consensus s’était fait sur ces dérogations surtout pour Noël : si ce dernier tombait un lundi, l’ouverture de dimanche était accordée. Cet amendement dit « Kerdraon » a été validé pendant de nombreuses années (Elu-e-s, commerçants et syndicats des salariés). Puis pendant les 2 années de travaux du tram au centre-ville, des dérogations exceptionnelles ont été prises après concertation de toutes et tous y compris les groupes politiques représentés au sein de notre assemblée.

Depuis, des demandes récurrentes de commerçant-e-s sont faites, le vote des lois MACRON I et II les y encouragent, pour ouvrir le maximum de dimanches autorisés.

Quel est l’intérêt réel de ces dérogations ? Sinon d’accentuer la précarisation dans les conventions collectives du commerce, pouvant même amener à une nouvelle régression sociale et ne répondant en rien à l’objectif de créations d’emplois et de réduction du chômage.

Sur le fonds, certes la conjoncture économique est difficile, mais pas seulement pour les commerçants. Le pouvoir d’achat des salariés, retraités et demandeurs d’emplois est en baisse constante depuis plusieurs années. Le constat est même fait par des dirigeants d’enseignes commerciales : « Le porte-monnaie des consommateurs n’est pas extensible, et ce qui est acheté le dimanche ne l’est pas le samedi ou le lundi. »

Tout le monde connait également l’évolution des habitudes de nos concitoyens (révolution internet y compris le dimanche), qui diminue de fait le déplacement des acheteurs. Ce constat a été relevé aux Assises du commerce.

Enfin, pensons aussi aux salarié-e-s du commerce qui viendront travailler ces dimanches sur la base dite du « volontariat ». Nous savons tous que celui-ci est souvent contraint par différentes pressions et que le paiement double des heures travaillées, ainsi que le repos compensateur s’y référant, ne sont pas respectés partout.

C’est pour toutes ces raisons, Monsieur le Maire, que le groupe des élu-e-s communistes et de progrès votera contre l’autorisation d’ouverture les dimanches en 2016, des commerces de détails, ainsi que des concessionnaires automobiles prévus dans la délibération suivante.

Et nous n’approuvons pas davantage l’ouverture des commerces dimanche prochain, ouverture que vous avez autorisée, M. le Maire. »

Claude BELLEC