Vendredi 25 octobre : Projection du film « Kurdistan, rêve de Printemps »

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En solidarité avec le peuple Kurde, projection du film «Kurdistan, rêve de printemps» suivie d’un débat animé par Mickaël Baudu, le réalisateur du film. La soirée est organisée par le collectif Paix au Moyen Orient.

CONSEIL MUNICIPAL 10 OCTOBRE – Rénovation des gymnases du quartier de Bellevue – Intervention de Jacqueline Héré

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Lors du dernier Conseil municipal du 10 octobre 2019, Jacqueline Héré, Adjointe au Maire en charge du quartier de Bellevue, a présentée les délibérations de 28 à 32 concernant 5 gymnases du quartier : Bellevue, Dupouy, Lanredec, Provence et Traon Quizac.

Lien vidéo du Conseil municipal 1:39:43 :
https://www.brest.fr/la-ville-de-brest/le-conseil-municipal-de-brest/les-precedents-conseil-municipaux-en-video-3984.html

« Monsieur le Maire, chers collègues,

Dans le cadre du renouvellement urbain, il est proposé de solliciter des subventions auprès du conseil départemental pour la réhabilitation des gymnases de Bellevue.

Une étude stratégique dénommée lieux de services à la population a eu pour but de définir l’offre de services à la population qu’il était judicieuse de proposer demain (une offre de services qui va bien sûr au-delà du sport, et qui se travaille également autour d’autres équipements du quartier tels la Médiathèque, le Centre social, la Mission locale…).

Une nouvelle offre, conçue comme un véritable levier de développement, qui contribue à redonner à notre quartier une image valorisée et une attractivité renouvelée.

A ce titre le programme de renouvellement urbain sur le quartier de Bellevue-Bords de Penfeld  répond à ces enjeux d’intervention :

  • Favoriser la mixité sociale, le vivre ensemble au travers de la politique sportive dans un quartier ou les pourcentages de jeunes et de ménages monoparentaux sont nettement supérieur aux moyennes de la ville et de l’agglomération autour de polarités sportives renforcées que sont les équipements (gymnase, terrain, patinoire et piscine).
  • Améliorer la qualité d’accueil des équipements sportifs du quartier.
  • Dans la délibération vous retrouver pour chaque gymnase, la nature et le coût des travaux a effectué, la date du commencement de ces travaux et le montant des subventions demandées au Conseil départemental.

Il est donc proposé au Conseil municipal, après avis des commissions compétentes, de solliciter ses subventions au Conseil départemental.

Avis favorable des commissions. »

Gymnases : Coût HT
Etudes et travaux Subventions Démarrage des travaux
Bellevue 330 400€ 99 120€ Début 2019
Dupouy 170 000€ 51 000€ 2022
Lanredec 200 000€ 60 000€ 2022
Provence 600 000€ 100 000€ 2021
Traon Quizac 210 000€ 63 000€ 2022

Soutenez vos coups de cœur !

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efea178d34e9e8b988a1a4dbf9a9b5b192e98ef0Il ne reste plus que quelques jours pour soutenir vos coups de cœur dans le cadre du budget participatif.

6 projets concernent directement le Quartier de Bellevue, je vous invite à les découvrir grâce aux liens suivants :

Un Kiosque à toilettes sèches par lombricompostage pour les rives de Penfeld
Bellevue fait le mur – Réalisation d’œuvres Street art
Une rampe d’accès pour les PMR et les cyclistes entre l’avenue Le Gorgeu et la rue Lanredec
Expérimenter un micro-quartier aux rues apaisées
Et si la Penfeld nous redonnait de l’énergie
Œuvres d’art oubliées

 Si vous souhaitez les soutenir, plusieurs solutions :

  • En ligne sur le site budgetparticipatif-brest.fr
  • En remplissant les bulletins papiers à l’accueil de l’hôtel de ville, dans les mairies de quartiers, à l’accueil de Brest métropole, à l’accueil du CCAS, au chalet budget participatif place de la Liberté

Vous trouverez donc une urne à la mairie de Quartier de Bellevue.

Fin des votes le 22 octobre.  A vos bulletins !!

BELLEVUE : Démolition du bar des Bahamas

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La démolition du bar les Bahamas est en cours… une nouvelle étape va être franchie dans le cadre du renouvellement urbain sur ce secteur.

Le groupe de mobilisation existant depuis le début de la démarche de cohésion sociale repart au travail.

Avant de rentrer dans la concertation du projet de réaménagement du quartier du Bergot et en préalable 2 idées en réflexion pour la dalle :

– Expo photos et jardinage (embellissement de l’espace)

– Au printemps : Création d’un jardin éphémère en lien avec les écoles et les habitants

CONSEIL MUNICIPAL 10 OCTOBRE – Renouvellement urbain de Bellevue – Intervention par Jacqueline Héré

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Jacqueline Héré, Adjointe au Maire en charge du quartier de Bellevue est intervenue durant le conseil municipal du 10 octobre :

Lien vidéo du Conseil municipal 1:30:59 :
https://www.brest.fr/la-ville-de-brest/le-conseil-municipal-de-brest/les-precedents-conseil-municipaux-en-video-3984.html

« Monsieur Le Maire, chers collègues,

 Comme vient de le dire Tyfenn Quiger, une concertation tellement bien menée qu’au regard de l’excellence de cette démarche, l’ANRU nous a accordé une majoration de notre subvention.

 Les concertations à Bellevue

Ce sont des multiples rencontres qui ont permis aux habitants, aux structures de quartier, aux professionnels d’’exprimer leurs besoins et leurs propositions, parfois de les conforter ou arriver à définir une proposition pour l’intérêt commun.

Qui connaît mieux son quartier que celui qui y vit ou qui y travaille.

Toutes les contributions apportées ont permis aux professionnels d’avoir une très bonne connaissance du territoire et de proposer des projets qui répondre aux attentes de chacun et aux enjeux de notre territoire (réunion 18 avril 2018).

Avec une priorité d’actions proposée et fixée par les habitants, la place Napoléon 3, le cœur du quartier ou plutôt la place du village, un secteur sur lequel nous n’avions pas imaginé devoir intervenir.

 La concertation a démarré en mars 2017 pour se terminer en décembre 2017. Elle a permis de faire un état des lieux partagé.

8 rencontres ont eu lieu sous forme de tables rondes sur les thèmes suivants : les espaces publics, l’habitat public ou privé, les déplacements, le commerce, les services et activités.

Le fait de travailler par tables de 10 a permis à chacun de s’exprimer, d’apprendre à écouter l’autre et aussi de comprendre les contraintes techniques qui peuvent apparaître sur l’espace public.

Ces rencontres ont pu avoir lieu grâce à un engagement fort du service aménagement de la Métropole, de la Mairie de quartier et du DSU, mais aussi d’agents des collectivités, du CCAS qui ont accepté d’assurer le rôle d’animateurs et de modérateurs dans ces groupes.

La restitution de ces ateliers a eu lieu le 18 avril 2018. Elle s’est bien déroulée, les projets proposés étant bien en lien avec les contributions travaillées lors des ateliers.

 Pendant cette période d’autres formes de participation ont été mises en place sur des sujets spécifiques :

  •  La place de Metz et ses alentours:

Une étude des usages sur la place a été réalisée par une étudiante de l’UBO. Une réunion sous forme d’ateliers a été organisée sur la place. Un vote sur des éléments de programme du projet (exemple sur l’aire de jeux avec le vote des écoles du quartier). Puis une restitution sous forme de réunion publique.

  •  Le terrain synthétique à Provence

Deux réunions dont l’une sur la présentation du nouvel espace avec l’appui du service des sports début juillet 2019.

  •  Des diagnostics en marchant

Au Bergot (sur la dalle, l’espace public espaces verts, stationnement…)
Sur la place Napoléon 3 : un diagnostic avec les habitants, un diagnostic  avec les jeunes plus 2 ateliers de travail sur la couleur et la projection (une marche sensible et un atelier couleur).

  •  Des entretiens chez l’habitant et des permanences en pied d’immeubles à Kerbernier.
  •  Rencontres avec professionnels

Questionnaire aux commerces et professions libérales pour une étude commerces). Deux rencontres : une restitution de l’étude et un atelier de contribution.
Pour l’anecdote, lors de la distribution des questionnaires certains commerçants ou professions libérales de la rue Langevin ont découvert qu’ils faisaient partie du quartier de Bellevue. Ils ont été nombreux d’ailleurs à répondre au questionnaire.

  •  La réunion du 19 septembre

Le rappel de la démarche engagée, le projet de renouvellement urbain faisant suite au comité d’engagement du 13 juin et à la signature d’engagement avec les partenaires le 4 juillet.
Une réunion publique dans une ambiance studieuse, sans agressivité et l’envie de continuer à travailler ensemble, de construire le Bellevue de demain.

  • Trois Polarités définies

Polarité centralité de quartier : secteur Napoléon 3, Kergoat Kerhallet
Polarité cœur de Campus : secteur de Kerbernier, la place de Metz et alentours, Campus
Polarité entrée de ville : secteurs du Bergot, de  Provence, de Gascogne

  •  Programme d’actions en cours

Terrain synthétique à Provence, travaux en cours. Place de Metz, des travaux qui démarrent.
Kerbernier, les rencontres avec les habitants concernant les démolitions ont commencé. Des rencontres personnalisées sont prévues en lien avec BMH.

La concertation est très importante sur l’opération de renouvellement, elle a pris du temps, elle a mobilisé de nombreux partenaires. Mais la concertation à Bellevue fait partie de notre façon de travailler. Ce qui ressort de cette manière de travailler : de la satisfaction pour ceux qui ont participé aux échanges, la preuve que leurs demandes peuvent être entendues, étudiées, des bonnes relations avec la mairie de quartier, les services et les élus. Les habitants ont droit à la parole.

 Ces projets lancés dans le cadre du renouvellement urbain doivent bien sûr s’articuler avec le projet de tramway, le projet cœur de Campus, les interventions sur les copropriétés privées, le groupe fresque « Bellevue fait le mur « (une nouvelle fresque sera réalisée début novembre sur l’ amphithéâtre de l’UBO, des travaux de rénovation énergétique dans les écoles Aubrac, Langevin et des travaux également à l’ école Quizac, des travaux hors PNRU (sur la Mairie de quartier, la Maison de quartier, la Patinoire, le collège )…. Et bien d’autres encore…

Je souhaite remercier celles et celui qui ont accompagné ce projet et qui vont continuer à œuvrer sur les opérations à venir, pour l’excellence de leur travail.  Stéphanie Luneau, Gaétan Le Petit du service aménagement à la Métropole, Christine Pellen responsable de la mairie de quartier de Bellevue.

Après Bellevue, au tour de Recouvrance.

Je vous remercie. »

CONSEIL MUNICIPAL 10 OCTOBRE – Dérogation à la règle du repos dominical – Intervention par Jean-Michel Le Lorc’h

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Lors du Conseil municipal du 10 octobre, Jean-Michel Le Lorc’h, Conseiller municipal, est intervenu pour signifier le vote CONTRE des élus communistes sur les délibérations 10 et 11 :

Lien vidéo du Conseil municipal 2:14:55 :
https://www.brest.fr/la-ville-de-brest/le-conseil-municipal-de-brest/les-precedents-conseil-municipaux-en-video-3984.html

« Monsieur Le Maire, Chers collègues,

 Vous connaissez notre opposition au travail dominical dans le commerce. Qu’il concerne le commerce de détail ou le secteur des concessions automobiles.

Nous redoutons en effet que ces ouvertures dominicales dérogatoires, permises et reconduites d’année en année par notre conseil, ouvrent la voie à une généralisation et à une banalisation pure et simple du travail le dimanche dans notre ville.

Nous le réaffirmons, l’interdiction du travail le dimanche a été, et reste, une conquête sociale majeure.

Nous regrettons que ces deux délibérations prévoient une nouvelle fois d’affaiblir cette règle – chère à nos yeux – du repos dominical.

Après plusieurs années d’application, nous ne saisissons toujours pas les intérêts que présenteraient ces ouvertures dominicales pour l’emploi local, pour le commerce de proximité, pour les salariés, pour les Brestoises et les Brestois dans leur ensemble.

L’ouverture des commerces le dimanche ne permet pas de développer l’emploi local ni d’accroitre le pouvoir d’achat des Brestoises et des Brestois. Elle n’a pas d’effets économiques avérés car il n’y a pas plus de pouvoir d’achat en France.

Elle fragilise par ailleurs les droits et les conditions de travail des salariés des secteurs concernés.  Ce sont principalement des salariés employés à temps partiels gagnant moins de 1000 euros par mois qui sont impactés par ces dérogations à la règle du repos dominical. Ils n’auront pas donc pas d’autres choix que d’accepter de se rendre au travail ces dimanches d’ouverture, au détriment de leur vie personnelle et familiale.

Enfin, chacun peut constater que l’ouverture des commerces le dimanche se fait au détriment du commerce de proximité car c’est la grande distribution qui capte une majorité de consommateurs ces jours-là.

A la lumière de ces éléments, il nous semblerait nécessaire qu’une évaluation approfondie des effets de ces ouvertures dominicales dans notre ville soit réalisée :

Quels commerces sont amenés à utiliser ces dérogations ?

Quels impacts ont-elles sur les salariés concernés ?

Nous ne voulons pas d’une société de la mise en concurrence du tous contre tous, des grands commerces contre les petits commerces, des salariés entre eux.

Nous ne voulons pas d’une société où le consommateur remplace le citoyen.

Nous voulons que le dimanche reste un repère collectif dédié au temps libre commun, aux temps familiaux, aux temps culturels, aux temps personnels, si importants à l’émancipation de chacun.

Monsieur Le Maire, mes chers collègues, nous voterons donc contre ces deux délibérations.

 Je vous remercie. »

CONSEIL MUNICIPAL 10 OCTOBRE – Déclaration liminaires – Intervention par Jacqueline Héré

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Durant le Conseil municipal du 10 octobre, Jacqueline Héré, Adjointe au Maire en charge du quartier de Bellevue, a réalisé une déclaration liminaire.

Lien vidéo du Conseil municipal 41:16 :
https://www.brest.fr/la-ville-de-brest/le-conseil-municipal-de-brest/les-precedents-conseil-municipaux-en-video-3984.html

 « Monsieur Le Maire, Chers collègues,

« Les maires sont les élus préférés des Français » : c’est l’un des éléments que nous livre l’enquête « La voix des territoires » menée le mois dernier auprès de nos concitoyens par un organisme de sondage.

Bien sûr, s’il nous faut toujours regarder et questionner avec recul les résultats qui émergent des enquêtes d’opinion, celle-ci vient faire écho à ce que nous, élus communaux, ressentons au quotidien de l’attachement de nos administrés à l’égard de leur commune.

Les communes sont les creusets démocratiques de notre République.

Elles occupent un rôle à part aux yeux de nos concitoyens ; faits de proximité, de dialogue et d’engagement au service de l’intérêt général d’un territoire.

Elus locaux, nous sommes souvent les premiers et uniques interlocuteurs de nombreux d’habitants.

C’est la qualité de notre service public local qui répond en grande partie à leurs besoins les plus quotidiens.

Si cette enquête rappelle toute l’importance que revêt la commune dans l’esprit de nos concitoyens, nous faisons aujourd’hui face à des difficultés liées aux choix sévères de désengagement réalisés par l’Etat à l’encontre de nos territoires.

Emmanuel Macron a lancé une nouvelle étape du combat idéologique qui est mené contre nos services publics locaux et de proximité, derniers remparts contre les inégalités.

Elle prend des formes variées. Toujours guidée par cette volonté quasi-dogmatique de réduire coûte que coûte, et peu importe ce qu’il en coûte, la dépense publique.

Depuis 2012, nos collectivités locales subissent ainsi une baisse drastique et historique de leurs dotations d’état. Cette fois-ci par le biais de « contrats financiers » qui nous obligent à limiter nos dépenses de fonctionnement sous peine de pénalités financières.

Au moment où nos concitoyens demandent davantage de services publics de proximité, le gouvernement fait le choix de mettre à la diète ceux qui les portent quotidiennement dans l’intérêt de tous.

Comment ne pas y voir une forme d’injustice ?

Nous pourrions également ajouter au panel de mesures gouvernementales la suppression de la taxe d’habitation.

Avec notre Président, les vieux réflexes électoralistes ne sont jamais loin.

A défaut de réformer la taxe d’habitation sur des principes plus justes, le gouvernement, en actant sa suppression, affaiblit le lien qui unit les collectivités et leurs habitants.

Payer l’impôt local fait de chaque citoyen un membre à part entière de la communauté locale. Chaque citoyen, en fonction de ses moyens, doit pouvoir participer à la vie de sa commune.

En supprimant l’autonomie fiscale de nos communes, Emmanuel Macron procède en vérité à un nouvel acte de recentralisation autoritaire.

Nous avons aujourd’hui de sérieux doutes quant au niveau de compensation de cette suppression, promis apparemment « à l’euro prêt » par le gouvernement…

Monsieur le Maire, chers collègues, il y a un autre sujet sur lequel l’Etat n’est pas au rendez-vous, et nous le savons important et d’actualité pour les Brestoises et les Brestois, c’est celui de la tranquillité publique.

Permettez-moi de revenir brièvement sur la succession d’épisodes à laquelle nous avons été confrontés à la fin de l’été.

Les actes qui ont été commis, sur fond de rivalités de bandes et de trafics de drogue, sont graves. Très graves.

Nous les condamnons avec la plus grande fermeté.

Ce type d’agissement n’a pas et n’aura jamais sa place dans notre ville.

Nous le réaffirmons ici, la loi de la rue ne prédominera jamais sur l’état de droit.

Nous saluons à ce titre la qualité du travail des forces de police nationale et de la justice qui ont fait preuve d’une grande réactivité.

Nous comprenons et partageons l’exaspération et la colère qu’ont pu ressentir les habitants.

Ces actes délinquants sont d’autant plus révoltants que ce sont les habitants les plus modestes de notre ville qui en subissent les conséquences.

Notre souhait est que soient déployés davantage de policiers nationaux à Brest car le compte n’y est toujours pas !

Sur ce point, M. Le Maire, vous avez fait part au Ministre de l’Intérieur de la volonté de la ville d’engager des sommes conséquentes en faveur de la rénovation des locaux de la police nationale si notre commune bénéficiait en contrepartie de l’arrivée d’effectifs policiers supplémentaires.

Cette proposition donnant-donnant nous paraît juste. Nous espérons qu’elle sera entendue par le Ministre de l’Intérieur.

Rappelons qu’assurer la sécurité de nos concitoyens est une responsabilité qui incombe à l’Etat.

N’en déplaise à Marc Coatanéa, une police municipale n’a pas compétence à agir sur ces questions-là.

Notre cœur de métier, celui que la loi confie aux communes, ce sont les actions de médiation, le soutien à la sphère socio-éducative, le travail de prévention que nous menons sur l’espace public, dans les quartiers, en lien et en complémentarité avec nos partenaires institutionnels.

Nous avons consolidé dernièrement ces dispositifs en votant une série de délibération au sein de ce conseil. Il conviendra prochainement d’en réaliser une évaluation afin de nous poser la question de leur élargissement.

Monsieur Le Maire, chers collègues, je souhaiterai conclure cette intervention en exprimant également tout notre soutien aux mobilisations des retraités et des salariés et dirigeants des structures de prise en charge des personnes âgées.

300 personnes se sont réunies mardi dernier Place de la Liberté.

Comme nous, collectivités locales, ils ont à subir les coupes sombres du Gouvernement.

C’est cette même logique qui semble se profiler dans les prochains projets de loi de finances et de financement de la Sécurité sociale pour l’année 2020.

Les personnels des EHPAD, hospitaliers, et de l’aide à domicile sont actuellement au bord de l’épuisement physique et moral du fait du manque de moyens alloués. Pendant ce temps-là, le groupe Orpéa, leader européen des EHPAD privés lucratif,  implanté dans notre ville, se frotte les mains. Il n’a jamais été aussi rentable pour ses actionnaires.

Ce parallèle et ce décalage entre d’un côté ceux qui triment et de l’autre ceux qui en profitent est choquant.

Il est urgent que le Gouvernement débloque maintenant des moyens supplémentaires à la hauteur des besoins, dans les EHPAD, dans les services hospitaliers, dans les structures de l’aide à domicile.

Voilà M. Le Maire, chers collègues, chacun et chacune peut le constater, le nouveau monde à la Macron n’épargne pas grand monde.

Ici à Brest, nous faisons le choix de mener des projets utiles à tous : le projet de 2ème ligne de TRAM, les projets de renouvellement urbain que connaissent les quartiers de Bellevue, de Recouvrance et du Haut Jaurès, la rénovation énergétique de nos écoles publiques, pour n’en citer que quelques-uns.

Ces projets démontrent tout l’engagement de notre majorité en faveur d’une société plus juste, qui ne laisse personne sur le bord de la route. Ils démontrent toute sa détermination à poursuivre la construction d’une ville de solidarité, accueillante et résolument tournée vers l’avenir.

 Je vous remercie. »

CONSEIL MÉTROPOLE 4 OCTOBRE – Approbation entre Brest métropole et la Région Bretagne pour le soutien d’Autocruise – Intervention par Isabelle Mazelin

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Lors du Conseil métropole du 4 octobre, Isabelle Mazelin, conseillère métropolitaine, est intervenue sur la délibération 49 – Approbation entre Brest métropole et la Région Bretagne pour le soutien d’Autocruise :

Lien vidéo du Conseil métropole 3:52:51 :
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« Monsieur le Président, chers collègues,

Le groupe des élus communistes s’abstiendra sur cette délibération.

Si nous partageons le volontarisme de notre collectivité en matière d’accompagnement de nouvelles filières d’innovation sur son territoire et dans son soutien à la création d’emplois locaux, nous nous interrogeons néanmoins aujourd’hui quant à l’attribution de cette aide publique à la société Autocruise.

Cette société a-t-elle déjà bénéficié par le passé d’aides publiques d’état de type Crédit Impôt Recherche et/ou le Crédit Impôt pour la Compétitivité et Emploi ?  Ces crédits d’impôts ont été mis en place précisément pour permettre à des entreprises comme Autocruise de se développer, de monter des projets de recherche et d’embaucher du personnel pour mener à bien ces projets.

Par ailleurs, nous n’avons aujourd’hui que peu d’éléments quant aux modalités de la convention d’attribution de l’aide conclue avec le bénéficiaire, la Région en assurant le portage administratif et financier.

Aucune certitude donc quant à l’utilisation de l’aide que notre collectivité entend apporter à cette société au titre de son projet LIDAR. Notamment, en ce qui concerne l’emploi local.

Au vue de ces éléments, il nous parait donc compliqué de nous prononcer en faveur de cette délibération.

 Je vous remercie. »