Lors du second Conseil de Métropole, du vendredi 17 mars dernier, le Budget primitif était voté. Le groupe des élu-e-s Communistes de Brest et de la métropole, par la voix d’Eric GUELLEC, a validé le budget proposé en soulignant le maintient d’un bon niveau d’investissement global permettant à notre métropole de proposer des services de qualité aux citoyens. Voici l’intervention faite en conseil:
« M. Le Président,
Cher-e-s collègues,
Je souhaite tout d’abord remercier les services pour la qualité des documents mis à notre disposition.
Le vote du Budget est un acte politique. Un acte politique qui renvoie à quelques exigences comme celle de la clarté de sa présentation. C’est le cas ici et nous tenons à le souligner.
Il va sans dire que ce vote intervient dans un contexte de tension. Un contexte budgétaire instable avec des baisses incessantes de dotations d’État que notre collectivité subit depuis 4 années. 41 Millions d’euros de pertes cumulés pour Brest Métropole. Près de 3 Millions de baisse supplémentaire pour cette année.
Cette contrainte s’impose à notre collectivité territoriale. Nous, élu-e-s communistes, déplorons ces choix gouvernementaux, vous le savez.
Notre majorité à Brest Métropole, elle, a élaboré un programme ambitieux, qui répond aux attentes des habitants et du territoire dans une période de turbulence. Face à cette situation budgétaire tendue, nous n’avons pas fait le choix du renoncement. Nous nous attachons à mettre en œuvre nos engagements. Ce budget primitif 2017 en est la preuve.
Au-delà de l’augmentation modérée de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, qui permettra d’améliorer le financement des déchets, les impôts sur les ménages n’augmenteront à nouveau pas cette année.
Brest Métropole est en bonne santé financière. Cela nous permet d’envisager les projets de demain.
Le niveau d’investissement cette année illustre notre ambition pour le territoire et ses habitants. Près de 69 Millions d’euros sont déployés sur l’ensemble de nos budgets. Des investissements utiles à l’économie locale et à l’emploi. Des investissements utiles pour répondre aux besoins de la population.
Tout ce que nous faisons, nous le faisons pour toutes et pour tous, toujours.
Sans nos nombreux équipements, nos infrastructures, nos lieux de recherche, de culture, nos réseaux de transports, de télécommunication, la qualité de vie sur Brest Métropole et la vitalité de son territoire seraient bien moindres. C’est pour ces raisons que nous les soutenons et que ces investissements ne servent pas de variables d’ajustement. Ils contribuent à bâtir la Métropole de demain.
Ces investissements, indispensables, nous amènent à maîtriser les dépenses de fonctionnement. Nous veillons à ce que cela se fasse en concertation avec les agents de notre collectivité, dans le respect de leurs conditions de travail.
Nous aurons toujours à cœur de rendre des services de qualité à la population. Dans un souci sans cesse réaffirmé de proximité.
Nous avons la conviction qu’une bonne articulation entre la vitalité économique, la recherche d’un développement équilibré et la culture de la solidarité est un atout évident pour le territoire. Que cette articulation est un cap à garder pour un avenir de progrès.
Ce budget exprime cette dynamique et appuie cette conviction.
C’est pour cette raison que le groupe des élu-e-s communistes et de progrès votera le Budget Primitif 2017 de la Métropole.
Jeudi 2 mars 2017 se tenait le second Conseil Municipal de l’année. Le budget primitif était présenté au vote, Jacqueline HERE, au nom du groupe des élu-e-s communistes, est intervenu pour affirmer que malgrès la baisse de dotations de l’Etat, notre collectivité de mener une politique de gauche, solidaire et utile à la population :
« M. Le Maire,
Cher-e-s collègues,
Nous sommes réunis aujourd’hui pour examiner le Budget primitif 2017 de la Ville de Brest.
Ce Budget s’inscrit une fois de plus dans un contexte d’austérité et de réduction des dépenses publiques, imposées par le Gouvernement depuis le début du quinquennat.
Dès 2013, Le Gouvernement a décidé d’économiser 12 Milliards d’euros sur le dos des collectivités au nom de la règle absurde « des 3% » de déficit. Les collectivités locales comme la nôtre ont ainsi servi de variables d’ajustement dans l’application des lignes libérales imposées par M. Valls et M. Macron.
La DGF a fondu. Et le manque à gagner pour la Ville est colossale : plus de 15 Millions d’euros de pertes cumulés depuis 4 ans. 700 000 euros de baisse de dotations encore cette année ! Cette saignée budgétaire est insupportable.
Les perspectives financières à venir, nous le savons tous, sont aussi incertaines. Une majorité de candidats à l’élection présidentielle semble partager la nécessité de réduire la dépense publique.
A ce titre, permettez-moi de revenir brièvement sur le soit disant candidat du renouveau et de la transformation du Pays dont les médias et les puissants ont fait leur favori, M. Macron. Emmanuel Macron a démontré la semaine dernière, en présentant enfin son projet économique, qu’il n’avait rien d’un progressiste, mais tout du meilleur défenseur de l’ultra libéralisme et de la démagogie. Démagogue, car il souhaite supprimer purement et simplement la Taxe d’habitation pour 80% des ménages quand celle-ci représente plus de 20 milliards de recettes annuelles pour le bloc communal. A titre d’exemple, la Ville de Brest va percevoir une recette fiscale de 37,2 Millions d’euros cette année au seul titre de la taxe d’habitation. 37,2 millions d’euros qui vont servir aux crèches, aux écoles, aux associations, à la culture, aux brestois… Sans cet impôt local, la Ville serait dans l’incapacité de mettre en œuvre toutes les politiques sociales, associatives…etc, tous les projets structurants dont les habitants et le territoire ont quotidiennement besoin.
Certes, la taxe d’habitation, telle qu’elle est conçue, n’est actuellement pas équitable pour les français. Mais nous, élu-e-s communiste, le redisons et le réclamons, c’est une grande réforme des valeurs locatives dont le Pays a besoin, pour justement rendre cette fiscalité locale plus équitable. Il ne faut pas supprimer cette taxe d’habitation mais la plafonner en fonction de la situation économique des familles… !
Avec M. Macron, nous sommes décidément En Marche forcée vers une nouvelle cure d’amaigrissement et d’austérité pour les collectivités locales.
Nous, élu-e-s communistes, ne cessons de le dire, de le répéter, la baisse massive des aides d’Etat, de la dépense publique n’est pas une bonne chose, non seulement pour la relance de l’économie française ; mais également pour les collectivités comme la nôtre qui portons l’essentiel de l’investissement public d’un Pays.
Pour autant, notre collectivité fait face. Ce budget en témoigne. Elle continue de mener des politiques de gauche, solidaires et utiles à la population, Elle s’attache à préserver la qualité du service public ainsi que la cohésion sociale alors que les effets de la crise se poursuivent et continuent de frapper de plein fouet beaucoup d’habitants.
Pour répondre à ce contexte budgétaire tendu, la collectivité aurait pu augmenter les impôts locaux, comme l’ont fait beaucoup de municipalités. Elle ne le fera pas pour la 8ème année consécutive. Nous en sommes satisfaits et souhaitons que cette stabilité fiscale perdure.
La dette de la Ville diminue depuis 2012. Sa capacité de désendettement est en zone verte. Sa santé financière reste donc solide et nous permet de diriger près de 17 Millions d’euros d’investissements dans le maintien du patrimoine communal scolaires, éducatifs et dans des projets structurants comme la rénovation du centre sportif du Petit Kerzu, ou encore le programme du groupe scolaire de Kerisbian…etc. Trop de collectivités ont dû baisser leurs investissements en raison de la réduction des dotations de l’État. A Brest, l’investissement demeure soutenu et d’autres projets voient le jour après l’achèvement de l’important chantier des Capucins.
Enfin, concernant les dépenses de fonctionnement, la stratégie budgétaire visant à maintenir la capacité d’épargne de la Ville pour garder un bon niveau d’investissement, impose de limiter leur progression à +0,4%. Les décisions prises ont été faites dans le dialogue et avec une méthode collective.
Un long travail a été engagé en 2016, entre la Ville et les associations gérant les structures de quartiers et les Fédérations d’éducation populaires, portant sur la préparation des conventions 2017-2021 et les attributions de subventions. Nous voulons souligner la dynamique portée par le G23 : l’échange, l’information et la concertation ont prévalu. Cette méthode de travail doit continuer car elle est transparente. Elle doit permettre d’aborder sereinement toutes les questions à venir portant sur l’enjeu des équipements de quartier de la Ville.
Disons-le, ces associations de quartier sont une richesse incroyable pour la vie sociale brestoise. Le renouvellement et la sanctuarisation du budget qui leur est alloué chaque année par la collectivité est une affirmation forte en direction de l’éducation populaire et de la cohésion sociale. Il est important que cette démarche positive continue.
En conclusion de ces éléments, le groupe des élu-e-s communistes et de progrès votera le Budget Primitif 2017 de la Ville, ainsi que la délibération numéro 2 sur les taux de fiscalité (+0%).
Vendredi 3 février avait lieu le premier conseil de métropole pour l’année 2017. Lors du conseil était abordé le Débat sur les Orientations Budgétaires de la métropole. Isabelle MAZELIN est intervenue au nom du groupe des élu-e-s communistes de Brest et de la Métropo
« Mr. Le Président,
Cher-e-s collègues,
Après les débats d’orientations budgétaires qui ont eu lieu dans les différentes communes de la Métropole, nous abordons aujourd’hui celui de cette dernière avec les mêmes contraintes, liées à la baisse des dotations d’Etat imposée par le Gouvernement.
Celui-ci a décidé de faire peser sur les collectivités et les ménages le redressement des comptes publics de l’Etat pour ainsi ramener le déficit public sous la barre fatidique des 3 % imposée par Bruxelles. Je ne reviendrai pas en détail sur cette stratégie de désendettement mortifère pour les collectivités et sur le caractère absurde de cette règle des 3%.
Permettez-moi juste de douter des décisions gouvernementales quand des organisations telles que le FMI, la Commission Européenne, ou l’OFCE, préconisent exactement l’inverse. Ces organisations le disent, il faut faire de la dépense publique en direction de l’investissement et du portemonnaie des ménages pour relancer l’économie et l’emploi.
Quand certains voudraient nous enfermer dans la croyance qu’il n’y aurait pas d’alternative, nous le disons clairement : l’austérité budgétaire n’est pas le remède miracle à la crise. Bien au contraire, elle a des effets récessifs conséquents. Elle affaisse l’économie et affaiblit durablement les collectivités comme la nôtre qui sont les cibles toutes choisies depuis cinq ans.
Faut-il rappeler que ce sont les collectivités qui tirent, pour une bonne part, l’économie du Pays en étant le premier des investisseurs publics (environ 70% de l’investissement public national) ? Faut-il rappeler que ce sont les collectivités qui mettent en place quotidiennement des politiques de proximité et des politiques structurantes pour le territoire ? Faut-il rappeler que ce sont les collectivités qui sont garantes de la gestion des services publics du quotidien pour répondre aux besoins du plus grand nombre ?
Ces politiques menées au sommet de l’Etat ont été catastrophiques pour l’ensemble des échelons locaux et indirectement pour nos concitoyens. Nous, élu-e-s communistes, dénonçons cette stratégie budgétaire d’appauvrissement des collectivités.
Pour Brest Métropole, la perte de recettes va se chiffrer à 2,4 M d’euros cette année malgré la division par deux de la baisse de dotations initialement prévue. La saignée continue pour les collectivités telles que la nôtre. Plus de 40 M d’euros de pertes cumulés pour la Métropole depuis 4 années… Cela est profondément insupportable.
Cette réduction prolongée des ressources allouées à notre collectivité l’amène à une contraction de sa capacité d’autofinancement.
Dans le même temps, nous constatons que la capacité de désendettement de la Métropole atteint 7,2 années et reste donc en dessous des 8 années prévues dans le tableau de la solvabilité financière des collectivités. Nous sommes en zone verte. Cette maitrise de l’évolution de la dette nous permet ainsi de préserver nos capacités d’investissements futurs pour bâtir les projets de demain. C’est un bon signal pour l’avenir.
En effet, la politique d’investissement pour 2017 demeure soutenue avec une enveloppe de 53,9 M d’euros établie dans la PPI + 16,6 M Hors Plan de Mandat. L’aménagement du Plateau des Capucins et de ses Ateliers, l’arrivée du siège d’IFREMER, le Pôle des Excellences Maritimes, sont autant de projets qui renforcent l’attractivité, la vitalité et la visibilité de notre territoire. En effet, la Métropole reste parmi les premières places mondiales de la recherche et de l’innovation dans le secteur maritime : 1,7M sont encore mobilisés cette année pour le développement du « Pôle des excellences maritimes ». Ce pôle va permettre de diffuser la connaissance marine et maritime. Ce type de projet structurant dessine le visage de la Métropole de demain qui se veut déjà à la pointe en matière d’économie de la Mer. Il faut impérativement continuer de préserver un haut niveau d’investissement public car c’est celui-ci qui renforcera, développera et dynamisera notre territoire.
Concernant les dépenses de fonctionnement. La stratégie budgétaire, visant à maintenir la capacité d’épargne de la Ville pour garder un bon niveau d’investissement, et sans recourir au levier fiscal sur les ménages, nous impose de limiter la progression de ces dépenses à +0.8% cette année.
Certes, des priorités devront être repensées et des décisions devront être prises, mais en aucun cas la limitation des dépenses de fonctionnement ne doit conduire à une restriction drastique du service public rendu à nos concitoyens ainsi que des politiques structurantes mises en place pour notre territoire. N’oublions pas que l’action métropolitaine répond chaque jour aux besoins de chacun, qu’elle répond aux besoins de ses territoires en termes de développement et d’aménagement.
A ce titre, nous serons attentifs à ce que toutes les décisions prises se fassent dans le dialogue et dans l’échange.
Sur la fiscalité, nous voulons souligner l’engagement pris devant les électeurs de ne pas augmenter la pression fiscale sur les ménages. Nous nous félicitons de cette politique de modération et nous souhaitons que cette stabilité perdure jusqu’à la fin du mandat.
Malgré le contexte budgétaire tendu imposé par le Gouvernement, le Groupe des élu-e-s communistes restera vigilant à ce que la dépense publique soit utile et orientée au maintien de services publics de qualité et au maintien des grandes missions structurantes pour notre territoire.
Notre groupe veillera, dans l’utilisation de l’argent public, à ce que l’action métropolitaine prenne et continue de prendre en considération la recherche d’un développement équilibré, complémentaire et solidaire des territoires. Au-delà d’un « pôle de compétitivité stratégique et économique », la Métropole doit continuer d’œuvrer pour un aménagement territorial harmonieux et pour la préservation de notre cadre de vie.
Concernant les perspectives financières à venir, nous le savons tous, elles sont incertaines. Une majorité de candidats à l’élection présidentielle semble partager la nécessité de réduire la dépense publique et ainsi faire perdurer le risque d’asphyxie financière qui touche les collectivités locales comme la nôtre. Pourtant, il n’y a pas de « dépenses inutiles », il y a des besoins auxquels nous, élu-e-s, devons répondre.
Nous devons donc continuer à défendre un programme de réorientation des choix économiques et de rupture avec l’austérité territoriale qui nous est imposé depuis trop d’années. 2017 en est l’occasion.
Quoiqu’il en soit, nous resterons déterminés dans nos engagements et nos combats au service de l’action publique et des besoins de la population.
Lors du Conseil Municipal de rentrée, qui s’est tenu le 19 janvier 2017, avait lieu la délibération sur les orientations budgétaire de la ville. Le groupe des élu-e-s Communistes, par la voix de Claude BELLEC s’est exprimé de façon critique face à la politique menée par le gouvernement, tout en se félicitant du maintient du niveau d’investissement de la ville dans ce contexte contraint:
« Mr. Le Maire,
Cher-e-s collègues
Depuis le début du quinquennat, le Gouvernement a décidé de faire participer l’ensemble des collectivités au plan de réduction des dépenses publiques de l’État et ainsi ramener le déficit public de l’État sous la barre fatidique des 3 % imposé par Bruxelles.
Sur le plan européen, nous critiquons le pacte de stabilité et cette fameuse règle des 3% qui impose aux États européens de limiter leur déficit public à ce niveau. Cette règle est absurde. Elle empêche tout plan de relance ambitieux et enferme les économies mondiales dans la récession. Les cures d’austérité imposées aux États ont aggravé la crise plutôt que ne l’ont endiguée. Aujourd’hui, même des organismes tel que le FMI, la Commission européenne, gardiens de l’orthodoxie libérale, et l’OFCE, encouragent les États à faire plus de dépenses publiques en direction de l’investissement, ainsi qu’à améliorer pouvoir d’achat afin de faire repartir l’économie et l’emploi, soit exactement le contraire de ce qu’a fait le gouvernement français durant ces 5 dernières années.
En effet, en France, le Gouvernement a décidé de faire peser sur les collectivités et les ménages, le redressement des comptes publics de l’État. Nous sommes devenus les variables d’ajustement de la stratégie de désendettement de l’État. L’investissement et le pouvoir d’achat ont ainsi fondu comme neige au soleil. Dans le même temps des milliards d’euros ont été versés aux grandes entreprises, notamment via le CICE, sans effet notoire sur la courbe du chômage.
Pour 2017, malgré le « petit cadeau de départ » du Président de la République qui a divisé par deux la baisse de dotations initialement prévue, la saignée va continuer pour les collectivités.
Nous le redisons fermement dans cette Assemblée, l’austérité budgétaire n’est pas le remède miracle à la crise. Bien au contraire, elle affaiblit durablement les collectivités.
Malgré tout, notre politique d’investissement pour 2017 demeure soutenue, avec une enveloppe de 16,6 Millions d’euros. C’est une bonne chose. Coûte que coûte, il faut maintenir un niveau d’investissement public soutenu. Trop de collectivités ont dû baisser leurs investissements en raison de la réduction des dotations de l’État. Ce n’est pas le cas à Brest, il faut le souligner et garder à l’esprit que c’est l’investissement public qui fait vivre un territoire, qui le rend attractif, qui permet la croissance et l’emploi. La reprise économique passera dans tous les cas par des plans d’investissements massifs.
Après la fin du chantier de la Médiathèque des Capucins, d’autres projets voient le jour : un nouveau terrain synthétique, la rénovation du Petit Kerzu, le programme du groupe scolaire Kérisbian….
Concernant les dépenses de fonctionnement. La stratégie budgétaire visant à maintenir la capacité d’épargne de la Ville pour garder un bon niveau d’investissement, impose de limiter la progression des dépenses de fonctionnement à +0.8%.
Sur ce point, les perspectives financières de la Collectivité avec le fameux catalogue d’économies ont fait la une des médias en 2016. En 2017, l’heure sera aux décisions politiques. Nous serons attentifs à ce que toutes les décisions prises (nouveaux conventionnements…etc.) se fassent dans le dialogue et l’échange et non dans la contrainte.
Sur la fiscalité, nous voulons également souligner l’engagement pris devant les électeurs de ne pas augmenter la pression fiscale sur les ménages. En effet, nous estimons qu’une fiscalité locale qui exploserait pourrait lourdement impacter le pouvoir d’achat des habitants, les fins de mois étant déjà très difficiles pour nombre d’entre eux. La décision a été prise pour 2017 de ne pas toucher aux taux. Nous nous en félicitons.
Dans ce contexte budgétaire contraint et imposé par le Gouvernement, le Groupe des élu-e-s communistes restera vigilant à ce que la dépense publique soit utile et orientée pour garantir et maintenir des services publics de qualité à nos concitoyens. Nous pensons notamment aux dispositifs sociaux essentiels pour de nombreux habitants…
Concernant l’avenir, ne soyons pas de doux rêveurs, la plupart des candidats à la prochaine élection présidentielle semblent partager la nécessité de continuer à réduire la dépense publique.
Nous devons donc continuer à défendre, au niveau national, un programme de réorientation des choix économiques et budgétaires. 2017 en est l’occasion. Nous resterons déterminés dans nos engagements et nos combats au service de l’action publique, de l’utilité de nos dépenses et des besoins de la population.
Lors du dernier conseil de métropole, le 16 décembre 2016, une délibération concernait la mise en place de nouvelles mesures sur l’expérimentation de la tarification sociale de l’eau sur notre métropole. Le groupe des élu-e-s communistes, par la voix de Claude BELLEC, a voulu montrer sa satisfaction envers ses améliorations:
« Mr. Le Président,
Cher-e-s collègues,
Notre métropole s’est portée volontaire pour mener à bien la mise en place d’une expérimentation concernant la tarification sociale de l’eau prévue par la loi BROTTES votée au printemps 2013.
Notons que le Budget consacré à l’eau est conséquent pour nos concitoyens. Dans le meilleur des cas, il représente environ 1% du revenu des ménages. On considère qu’il ne doit pas dépasser 3% des revenus, ce qui est souvent le cas pour les personnes en situation de précarité et de détresse économique en raison de la faiblesse de leur revenu.
Il est donc indispensable de porter une ambition politique à hauteur des enjeux sociaux actuels. C’était d’ailleurs tout le défi auquel cette expérimentation devait répondre, quand la collectivité a décidé d’être volontaire sur ce sujet.
Il y a maintenant plus d’un an, dans cette Assemblée, nous soulevions le fait que ce dispositif expérimental nous semblait manquer d’ambition au regard des attentes de nos concitoyens. Manque d’ambition en termes de moyens qui y étaient consacrés – 126 000 euros annuel en retirant les coûts de gestion de l’expérimentation et une fois soldé les créances irrécouvrables. Manque d’ambition aussi car seul le volet curatif (certes indispensable pour une collectivité progressiste comme la nôtre) d’un tel dispositif était abordée. Il nous semblait important que celui-ci soit rapidement complété par des volets préventif et incitatif, permettant équité et cohérence.
Ce soir nous allons délibérer sur l’ajout de nouvelles mesures au dispositif de cette expérimentation pour 2017.
Nous nous félicitons de l’amélioration du dispositif expérimental : les moyens supplémentaires octroyés aux associations et les appels à projet sont des points forts pour la prévention. En effet, il est essentiel d’accompagner davantage l’usager dans la gestion de sa consommation d’eau : pour que sa facture d’eau soit moins élevée mais aussi au regard des enjeux écologiques touchant notre Planète.
L’an dernier, nous proposions une refonte de la grille tarifaire afin de permettre une tarification sociale, globale et familiale qui visait à redonner du pouvoir d’achat aux ménages, notamment aux plus modestes.
Nous proposions également la création d’un dispositif spécifique pour les familles nombreuses, forcées de consommer un volume d’eau plus important, sous la forme de « chèque eau ».
Sur ces deux points, le plus gros du travail reste à faire en particulier sur la mise en place d’un dispositif d’aide financière systématique, pour les allocataires de la CAF. C’est le cap que nous devons nous efforcer de suivre et que nous ré-appuierons au sein du groupe de suivi. Cela affirmerait un engagement politique ferme de la collectivité dans la gestion publique de l’eau, dans une logique durable, sociale et démocratique.
Nous voulons continuer à porter cette volonté et cette exigence d’une politique sociale de l’eau, forte et réductrice des inégalités. Des avancées ont été faites. Mais il faut aller plus vite et plus loin.
Notre groupe votera cette délibération tout en continuant à travailler pour l’amélioration du dispositif.
Le 16 Décembre 2016 s’est tenu le dernier conseil de Brest Métropole de l’année. Au cours de celui-ci avait lieu une délibération sur le projet de renouvellement urbain de Bellevue-Bords de Penfeld. Le groupe des élu-e-s communistes, par la voix d’Eric GUELLEC, s’est exprimé pour montrer son enthousiasme envers ce projet:
« Mr. Le Président,
Cher-e-s collègues,
Nous sommes ce soir amenés à délibérer sur les objectifs et les modalités de la concertation publique concernant le projet de renouvellement urbain de Bellevue- Bords de Penfeld.
Nous souhaitons intervenir pour faire part de notre satisfaction.
Nous notons que Brest Métropole s’est pleinement saisi de ce nouveau programme national de renouvellement urbain porté par l’Agence Nationale de la Rénovation urbaine.
Bellevue a ainsi été retenu comme projet d’intérêt national.
Ce quartier est au cœur de l’agglomération et a de nombreux atouts. Des rives de la Penfeld au cœur du campus universitaire, il mêle étudiants, retraités, actifs, citoyens de tous les horizons. On peut dire que c’est un « quartier d’avenir ». Pour autant, Bellevue a subi un décrochage par rapport aux autres quartiers de la ville centre.
Il était donc indispensable de proposer un projet urbain à l’échelle même de ce quartier pour repenser intelligemment ses problématiques d’habitat, de déplacement, d’attractivité économique…etc.
A ce titre, les élu-e-s communistes se félicite que la Métropole, avec le concours de l’État, porte un projet aussi ambitieux, tant sur les objectifs présentés que sur la démarche de concertation publique prévue avec les habitants. En effet, l’implication étroite du citoyen est essentielle pour qu’il soit un vrai acteur de la transformation de son quartier.
Il faut aussi souligner le travail remarquable mené par les services.
Nous ne doutons pas que ce renouvellement urbain de Bellevue permettra, à terme, de révéler tout le potentiel de ce quartier, de revaloriser son image, et de le rendre encore plus attractif.
Le 8 Décembre 2016 s’est tenu le dernier conseil municipal de l’année 2016. Au cours de celui-ci, une délibération proposait l’autorisation d’ouverture de concessions automobiles cinq dimanches dans l’année 2017. Le groupe des élu-e-s communistes, par la voix d’Eric GUELLEC, s’est exprimé contre cette autorisation:
« M. Le Maire,
Cher-e-s collègues,
Aujourd’hui, vous sollicitez notre avis pour une autorisation d’ouverture des concessions automobiles pour 5 dimanches durant l’année 2017.
Rappelons que la loi permet depuis peu une extension dominicale de l’ouverture de ces commerces.
Le groupe des élu-e-s communistes et de progrès ne peut souscrire à ces dérogations de repos dominical. Nous rejoignons les arguments que nous avions déjà formulés lors du dernier Conseil Municipal.
Premièrement, l’ouverture des commerces le dimanche sur la base du volontariat, n’offre en réalité pas le choix aux salariés. Lorsque le pays est dans une situation de crise économique prolongée, quand le chômage a explosé depuis deux quinquennats, le salarié n’a pas réellement le choix de travailler le dimanche.
De plus, ces dérogations au repos dominical participent à la remise en cause des équilibres de la vie familiale, associative, citoyenne. Nous ne pensons pas que le confort de quelques consommateurs 5 dimanches par an justifie les sacrifices imposées par la force des choses à de nombreux travailleurs.
La banalisation du travail le dimanche c’est donc l’augmentation de l’isolement social et de la précarisation des salarié-e-s les plus fragiles. Cela, nous ne pouvons l’accepter.
Comme nous l’avons déjà dit, nous souhaitons que les salariés prennent du temps pour eux, pour leur famille, pour leurs activités dominicales.
Nous ne sommes, bien entendu, pas opposé à la vente de véhicules, mais nous encourageons les consommateurs, désireux d’acheter une voiture, de venir le faire à Brest, à un autre moment de la semaine.
Le groupe des élu-e-s communistes et de progrès, M. Le Maire, votera contre l’autorisation d’ouverture des concessionnaires automobiles les 5 dimanches de 2017.
Les élu-e-s communistes ont, lors du dernier Conseil Municipal du 8/12/16, déposé un vœu qui a trait à la défense du Service Postal sur la Région de Brest et qui se prononce contre la fermeture programmée du bureau de Poste du Phare de l’Europe.
Concernant le service public Postal sur la région de Brest, les élu-e-s communistes sont très vigilants depuis plusieurs mois. Ils craignaient que les décisions de transformation des bureaux de Poste du Port et des 4 Moulins ne préparent d’autres fermetures. En effet, le Bureau de poste du Phare de l’Europe est lui aussi menacé.
Ils ont donc mené un important travail politique au sein de la collectivité, auprès des différentes composantes de la majorité, afin de faire voter en Conseil Municipal un vœu sur la défense du Service public Postal et la non fermeture de ce bureau.
Ce travail a payé car ce vœu a été voté à l’unanimité par le Conseil du Municipal du 8/12/16. Les élu-e-s communistes s’en réjouissent ! Il s’agit maintenant de populariser et d’utiliser toute la force politique de ce vote afin d’éviter de nouvelles transformations de bureau de Poste sur Brest, si elles étaient envisagées par la direction de la Poste Bretagne.
Au Conseil de Brest Métropole du 14 octobre 2016, le groupe des élu-e-s communistes s’est joint au vote d’un vœu pour l’installation d’une unité de production de lait en poudre de l’usine SILL à Guipavas. Eric GUELLEC est intervenu pour expliquer ce vote :
« Monsieur le Président, Cher-e-s collègues,
Il nous est demandé aujourd’hui de nous prononcer sur un vœu dans lequel il est proposé au Conseil de Métropole d’affirmer son soutien à l’installation de l’usine de la SILL à Guipavas.
Nos élu-e-s communistes, en proposant sans cesse de nouveaux dispositifs législatifs aux échelles nationale et européenne, se battent pour un autre modèle de développement.
Un modèle de développement durable et écologique, outil de transformation sociale.
Notre vœu à nous est de réaliser la transition du modèle agricole et agro-alimentaire. Nous estimons que la réponse productiviste aux besoins des populations n’est pas une finalité !
Mais, alors que notre pays souffre d’un chômage de masse, comment ne pas soutenir la création d’emplois ? Une soixantaine sur le territoire de notre Métropole dans le projet de la SILL.
L’emploi étant au cœur de nos priorités, le groupe des élu-e-s communistes sera pragmatique et votera pour le vœu déposé par le groupe des élu-e-s socialistes.
Vendredi 14 octobre 2016 s’est tenu le Conseil de rentrée de Brest Métropole. Une délibération proposait l’adoption de l’augmentation des tarifs d’Océanopolis. Le groupe des élu-e-s communistes, par la voix de Claude BELLEC, s’est exprimé contre cette augmentation et pour une tarification plus cohérente :
« Monsieur le Président, Cher-e-s collègues,
Vous nous sollicitez aujourd’hui sur l’approbation des tarifs 2017 d’Océanopolis. Depuis deux ans, notre groupe s’exprime sur les tarifs pratiqués depuis 2012. Force est de constater que, chaque année, la grille tarifaire connaît une forte hausse. Déjà en 2016 celle-ci était de 2,41% et aujourd’hui, il nous est encore proposé une augmentation moyenne de +2% pour l’année prochaine.
Ces évolutions tarifaires à répétition ont une répercussion sur la fréquentation de notre équipement métropolitain, et notamment pour les familles à revenu modeste. Cela se vérifie dans les rapports de gestion 2013 et 2014.
En 2015, il faut s’en réjouir, la fréquentation d’Océanopolis reprend des couleurs, elle a progressé de 11% par rapport à 2014. Nous sommes heureux de cet attrait certain du public et des retombées de recettes qui en ont découlé.
Cependant, vous l’avez mentionné à la presse la semaine dernière, M. le Président, on parle de « trou d’air » pour cette année, avec une fréquentation sans doute en dessous des 400 000 visiteurs. Cela est problématique pour un équipement de cette envergure.
Vous parlez de « phénomènes d’usure », que « d’importants investissements vont être difficiles à réaliser compte tenu de nos budgets », nous vous rejoignons entièrement sur ces points : nos budgets locaux sont contraints. Il faut donc être vigilant.
Mais justement, compte tenu de cette mauvaise année en termes de fréquentation de l’infrastructure, et malgré la programmation de quelques investissements, est-il judicieux d’augmenter encore ces tarifs quand on veut attirer plus de monde ? Nous estimons à l’inverse que cette hausse continue et globale des tarifs, renouvelée pour l’année 2017, est bien trop importante dans un tel contexte.
2ème constat, nous nous étonnons toujours qu’au sens de la politique tarifaire d’Océanopolis, la majorité soit atteinte dès l’âge de 14 ans ! En effet, un jeune entre 14 ans et 18 ans ne bénéficie d’aucun tarif préférentiel (soit +7,40 euros par rapport à un enfant de moins de 14 ans). Cette politique tarifaire est pénalisante pour les jeunes. Elle n’incitera surement pas notre jeunesse à venir découvrir cet équipement, à se cultiver à moindre coût, ni à participer à l’augmentation de sa fréquentation.
Ce n’est donc pas en augmentant les tarifs que nous rendrons Océanopolis plus attractif l’année prochaine, bien au contraire… Une réelle tarification jeune, dépassant le seul cadre étudiant, nous paraitrait un bon levier pour permettre à tous les jeunes de pouvoir se rendre régulièrement à Océanopolis. Ainsi, la fréquentation pourrait repartir à la hausse rapidement.
C’est pour l’ensemble de ces raisons que le groupe communiste et de progrès votera contre cette hausse généralisée des tarifs d’Océanopolis pour la 3ème année consécutive.