Inauguration du jardin inclusif de Kerzudal à Saint-Pierre – Une nouvelle aire de jeux pour tous

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Ce mercredi 17 avril, nous inaugurions aux côtés des collègues élus le jardin inclusif de Kerzudal situé en plein cœur du quartier de Saint-Pierre, dans un îlot de verdure de plus 15 000 m carré.

En présence des enfants des associations de loisirs du quartier, accompagnés des services de la collectivité (service des espaces verts et de la mairie de Saint-Pierre) dont il faut saluer le travail mené pour concevoir ce lieu en lien avec les structures locales et les habitants du quartier, nous avons pu redécouvrir cet important espace de loisirs, entièrement repensé et accessible, composé d’un jardin arboré, de terrains de sport (basket, gymnase, etc.) et d’une nouvelle aire de jeu ayant elle-même bénéficié d’un agrandissement l’année dernière.

Repensé au service du bien-être de toutes et de tous, dans une approche ludique et pédagogique, cette nouvelle aire de jeux se veut inclusive et permettra donc à tous les enfants, qu’il soit en situation de handicap ou non, de se retrouver et de jouer ensemble, en toute sécurité. Ce lieu se veut également accueillant pour tous les adultes accompagnants, tous les utilisateurs qui pourront également en profiter.

Deuxième aire de jeux inclusive de la Métropole inauguré sous ce mandat, nous tenons à saluer la qualité de la réalisation de ce projet qui nous tenait particulièrement à cœur. L’on y retrouve 3 zones particulières : une zone dédiée aux balançoires, une grande zone de jeux créée en connexion avec l’aire de jeu existante elle-même équipée de structures traditionnelles et d’un parcours sensoriel.

Avec ces nouveaux aménagements, le jardin de Kerzudal se veut donc aujourd’hui pleinement accessible et accueillant pour toutes et tous. Se reposer, s’adonner aux jeux collectifs, manipuler, découvrir, s’amuser, échanger, ce nouveau lieu offre pour toutes et tous, de nombreuses possibilités d’usage, dans un esprit de partage. Plus généralement, il répond à notre volonté de créer au sein de notre métropole de nouveaux espaces inclusifs mieux adaptées aux besoins et aux envies spécifiques de chacun.

 

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Commémoration du génocide arménien

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Nous participions ce jour au Monument au Mort à la cérémonie organisée à l’occasion de la journée nationale de commémoration du génocide arménien.

Ce génocide perpétré par les Turcs de l’Empire Ottoman en 1915 et 1916, durant la première Guerre Mondiale, marquera pour toujours l’histoire du peuple arménien. De par son histoire, Brest sait la douleur de telles tragédies.

Ce drame humain terrible doit être connu et doit être sans cesse rappelé. A chaque fois qu’elle le fait, notre République s’honore de son engagement contre toutes les réécritures de l’histoire, contre tous les replis et les exclusions qui portent en eux les germes de catastrophes humaines.

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Communiqué de presse

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Brest, le 23 avril 2024

En cas de qualification en Coupe d’Europe du Stade Brestois l’année prochaine, l’UEFA indique que celui-ci ne pourrait pas accueillir de public dans les trois tribunes tubulaires du Stade Francis Le Blé (Arkéa, Plein Ciel et RDK) lors des matchs européens. Le club serait néanmoins autorisé à ouvrir la tribune Foucauld (un peu moins de 5000 places).

Élues et élus communistes de la Ville de Brest, nous ne comprenons pas cette décision de l’instance européenne à l’égard de notre club.

Ce qui est donc autorisé par la Ligue de Football Professionnel, pour l’organisation des matchs de L1 à Brest, tous les week-ends, ne le serait donc plus demain par l’UEFA pour les matchs de Coupe d’Europe !?!

Pas vraiment encourageant pour le club brestois, dans son désir de progression, dans ses efforts de construction d’une histoire européenne.

Si le Stade Brestois obtient son ticket d’entrée en Coupe d’Europe à l’issue d’une saison extraordinaire, l’aventure européenne qui s’annonce sera un grand moment de cohésion et de fête pour toute la Ville, pour tous les Brestois et pour toutes les Brestoises.

Nous souhaitons que les matchs de coupe d’Europe se jouent dans notre bon vieux Francis Le Blé, notre chaudron rouge, rempli à bloc.

Pour l’année prochaine, nous demandons donc à l’UEFA d’accorder une dérogation au Stade Brestois 29 afin que les trois tribunes tubulaires soient autorisées à ouvrir.

Cette situation doit également de notre point de vue communiste nous inviter à engager un projet de rénovation réglementaire, maîtrisé et financièrement partagé du Stade Francis Le Blé.

Cette rénovation permettrait ainsi au Stade Francis le Blé de répondre aux exigences d’un football de haut niveau que nous souhaitons avant tout joyeux, populaire et ancré en ville.

Le Stade Francis Le Blé est un élément marquant de notre territoire, de notre culture populaire brestoise. Il incarne et doit continuer d’incarner non seulement l’identité du club, mais celle de Brest, tout simplement.

A nous, Ville de Brest, Brest Métropole, club, supporters, de le faire vivre de longues années encore et de continuer à y écrire les plus belles pages de l’histoire du Stade brestois et de notre ville ! Le meilleur reste à venir !

Les élues et élus communistes Ville de Brest et Brest métropole
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

 

Communiqué de presse – 23 avril 2024

Cérémonie d’hommage à Edouard Mazé

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Ce mercredi 17 avril, aux côtés de l’Union Locale CGT et de la section du PCF du Pays de Brest, nous honorions la mémoire d’Édouard Mazé, ouvrier du bâtiment, militant CGT et du PCF, tué par les forces de l’ordre d’une balle dans la tête rue Kérébécam lors des manifestations de 1950 pour réclamer de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail dans un Brest de l’Après Guerre alors en pleine reconstruction.

Des gerbes de fleurs ont été déposées en sa mémoire sur la stèle située lace Édouard Mazé devant la Maison du Peuple dont nous célébrions ensuite le centenaire de sa création. Une cérémonie particulièrement émouvante pour rendre hommage à ce jeune homme, tué à l’âge de 26 ans, dont les idéaux continuent d’irriguer nos combats d’aujourd’hui dans la construction d’une société de progrès social.

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100 ans de la Maison du Peuple

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Nous étions présents ce mercredi 17 avril 2024 pour célébrer le 100ème anniversaire de la création de la Maison du Peuple.

Haut lieu de l’engagement syndical et associatif, la Maison Peuple est intimement liée à l’histoire sociale, ouvrière et populaire de notre Ville.

Gérée et administrée par l’association « Les Amis de la Maison du Peuple » et ses infatigables militants, conçue pour doter les travailleurs et leurs familles d’un outil indépendant entièrement à leur service, ce lieu a su traverser les époques.

Depuis 100 ans, il a su se nourrir des activités extrêmement variées développées par tous ses locataires.

Sans dévier de ces objectifs, il a su s’adapter et s’enrichir des victoires sociales d’hier pour mieux conquérir celles de demain.

La Maison du Peuple, ce sont des femmes et des hommes, qui la font vivre au quotidien, qui portent un engagement remarquable au service des idéaux de solidarités, d’émancipation et de paix, au service d’un projet de société de justice et de progrès social.

Des valeurs, des principes et des objectifs que nous partageons.

Longue vie à la Maison du Peuple !

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Communiqué de presse

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Brest, le 16 avril 2024

Renforçons les associations !

A Brest, le tissu associatif maille tout le territoire de notre ville. Des milliers d’associations structurent le quotidien des Brestois et des Brestoises. Engagées dans tous les quartiers, les associations sont un bien commun précieux. Constitutives de notre ADN brestois, outil de socialisation, elles œuvrent au développement des solidarités et des dynamiques d’engagement comme levier d’émancipation individuelle et collective. Elles sont non seulement l’expression de la démocratie, mais la garantie de celle-ci.

Nous considérons cette richesse associative comme une grande force pour notre territoire. Et plus particulièrement, nous saluons la place centrale qu’occupent les solidarités concrètes et l’engagement militant dans la dynamique d’éducation populaire portée par nombre d’associations brestoises et leurs équipes de femmes et d’hommes, toutes et tous mobilisés au quotidien, afin de former des citoyens libres et responsables, émancipés, acteurs d’un projet de société de justice et de progrès social.

Ce sont là des valeurs, des principes et des objectifs, que nous partageons.

A l’heure où le Contrat d’Engagement Républicain provoque une telle levée de bouclier chez des acteurs du monde associatif qui ont le sentiment de voir leur liberté très fortement attaquée, où l’État diminue les moyens alloués aux associations (ainsi qu’aux collectivités !), nous n’insisterons jamais assez sur la nécessité d’une dynamique associative forte, solide, à la fois comme creuset démocratique et contrepouvoir au sein de notre société.

A Brest, nous avons construit au fil des années des outils importants à rebours des logiques capitalistes néolibérales.

Plutôt que la mise en concurrence, nous œuvrons en effet aux coopérations, avec l’action de la Maison des associations de la Ville de Brest, avec les Assises de la Vie Associative et de l’Éducation Populaire.

Plutôt que la généralisation de l’appel à projets, nous veillons à ce que le conventionnement pluriannuel demeure la norme.

Plutôt que l’austérité, nous avons fait le choix de renforcer le soutien financier global de notre collectivité aux associations.

Plutôt que la défiance, nous misons sur la confiance partagée, objet du travail mené avec le monde associatif autour d’une Charte d’Engagements Réciproques.

Le contexte difficile que nous traversons sur les plans économique, écologique, démocratique, social, crée toujours plus de défis.

Relevons-les ensemble, Ville de Brest, monde associatif !

Nous soutenons le monde associatif dans l’expression de sa diversité. Nous soutenons la capacité d’intervention associative, nous soutenons la liberté associative.

Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

Communiqué de presse – Renforçons les associations – 16 avril 2024

Sillage n°264 – Tribune des élues et élus communistes

264 - Page de garde

Panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian

La date du 21 février 2024 restera gravée par l’entrée au Panthéon de Missak et Mélinée Manouchian, héros et héroïne de la Résistance durant la 2nd Guerre Mondiale. A côté de leur caveau au sein de la nécropole républicaine, sont aussi inscrits en lettre d’or le nom des 22 communistes arméniens FTP-MOI et celui de Joseph Epstein, chef des FTP-MOI, toutes et tous fusillés par les nazis au Mont-Valérien, à l’instar de nombreux résistants brestois.

80 ans plus tard, cette panthéonisation marque la juste reconnaissance de la Nation à la Résistance communiste et étrangère, à son apport dans l’histoire de notre pays.

Aux côtés des organisations politiques et syndicales, dont le PCF, le MJCF et la CGT, des associations patriotiques, du député de Brest-centre et de plusieurs collègues élus et élues de la majorité municipale, nous étions présents au rassemblement organisé au Monument aux Morts à Brest le 21 février dernier pour rendre hommage à l’engagement héroïque des Manouchian, résistant et résistante communiste, militant et militante internationalistes et antifascistes.

Au travers ces gestes mémoriels essentiels, c’est une certaine idée de la France, celle des Droits de l’Homme, celle d’un projet politique d’émancipation et universel hérité de la Révolution et des Lumières, celle d’une France de l’accueil, qui est consacré.

Riche de son histoire, la Ville de Brest est profondément attachée à ces valeurs et principes républicains ainsi qu’au nécessaire devoir de transmission qui doit lier les générations pour se souvenir et ainsi ne jamais reproduire les drames du passé. Toute l’année, elle s’attache ainsi à organiser diverses initiatives mémorielles que nous estimons absolument fondamentales.

Pour faire suite à cette panthéonisation, nous serions favorables à ce que notre collectivité décide prochainement d’attribuer le nom d’une rue de notre ville à Missak et Mélinée Manouchian.

Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec,
Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

264 – Tribune Sillage – Panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian

Conseil municipal du 2 avril 2024 – Propos liminaires – Taran Marec

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Taran Marec, conseiller municipal de la ville de Brest, est intervenu lors du dernier conseil municipal pour exprimer le souhait des élus communistes pour la paix et un cesser le feu mondial.

 

 

 

Conseil municipal du 2 avril 2024 – Propos liminaires – Taran Marec

« Monsieur le Maire, mes chers collègues,

En ce début de Conseil Municipal, élus communistes, nous souhaitions dire quelques mots sur la gravité du contexte international actuel et des guerres qui font rage dans plusieurs régions du monde.

L’humanité, qui nous rassemble, toute et tous ici, Monsieur le Maire, mes chers collègues, doit conduire notre Conseil à porter un message de paix, celui d’un cessez-le-feu global, car oui, il y a urgence aujourd’hui à ce que les armes se taisent, partout dans le monde.

En Ukraine, tout d’abord.

La Guerre déclenché par le dictateur Poutine contre l’Ukraine, il y a maintenant deux ans, est odieuse.

Nous l’avons durement condamnés. Ce choix est un crime contre la souveraineté et l’intégrité territoriale d’un pays et contre le droit international.

Il a entrainé le retour de la guerre sur le sol européen.

Ce conflit abominable plonge les populations, notamment ukrainienne, dans un cauchemar insoutenable. Il menace aujourd’hui la sécurité de toute l’Europe et du monde car le risque d’une escalade guerrière incontrôlable et donc d’un conflit généralisé, augmente de jour en jour.

L’évolution de la situation montre en effet qu’en dépit de l’aide militaire fournie, cette escalade de la guerre n’a pas apporté de réponses solides ni aux aspirations des ukrainiens à vivre libre et en sécurité, ni à la nécessité de rétablir la paix.

Pire, le risque de généralisation du conflit n’a jamais été aussi fort.

Les déclarations récentes bellicistes du Président de la République, et la signature d’un accord militaire entre la France et l’Ukraine, lourd de conséquences, vont dans cette direction, celle d’une stratégie guerrière aussi aventureuse que périlleuse.

Tout cela a de quoi nous inquiéter au regard des conséquences dramatiques qu’un conflit et une guerre généralisés emporterait pour toutes les populations. Taran Marec - Copie

Ici à Brest, nous le savons malheureusement trop bien. Notre Ville, entièrement détruite puis reconstruite, les Brestois et les Brestoises, gardent en mémoire les stigmates de la Seconde Guerre Mondiale et comment elle a profondément bouleverser le court des choses, des vies, des destinées.

Communistes, nous souhaitons donc porter de nouveau notre message au sein de cette Assemblée :

Il n’y a pas de solution militaire au conflit engagé aux frontières de l’Europe, sauf à consentir à l’engrenage d’une guerre qui sera généralisée, européenne, et possiblement nucléaire.

A rebours des va-t’en guerre, nous disons que tout doit être entrepris afin d’éviter une fuite en avant militariste, synonyme, pour toutes et tous, de grand saut dans l’inconnu.

Tout doit être entrepris, au niveau national, au niveau européen, pour déployer de nouveaux moyens diplomatiques et trouver une solution pacifique à ce conflit.

La paix n’est pas une capitulation mais la défaite des fauteurs de guerre.

Oui, notre pays doit aider les Ukrainiens à résister contre l’invasion russe, à geler le front, mais il faut, parallèlement, en lien avec l’ONU, porter la voix d’un règlement diplomatique et durable de ce conflit, avec un cessez-le-feu, absolument nécessaire, avec un retrait des troupes russe, avec un traité de Paix et de sécurité collective, respectant la souveraineté de chaque pays.

200 000 morts, en deux ans, civils, militaires, il faut que cette guerre cesse !

En Palestine et en Israël, également, la situation est chaotique.

Après les attaques terroristes du Hamas qui ont tué près de 1400 israéliens, l’offensive de l’armée israélienne est dévastatrice.

Plus de 30 000 Palestiniens dont 3000 enfants sont morts. 75 000 sont blessés.

Ce bilan terrible s’alourdit de jour en jour.

Quelle est la situation aujourd’hui dans la bande de Gaza ?

Les bombardements sont incessants, quotidien.

Maisons, infrastructures, Gaza est presqu’entièrement détruite.

L’eau, l’électricité et les communications sont coupées, l’aide humanitaire  régulièrement bloquée.

Les largages par avion sont très insuffisants, inefficaces et dangereux.

Les hôpitaux, dont les 2/3 ne sont plus opérationnels et lorsqu’ils ne sont pas pris pour cible par Israël, sont débordés et impuissants.

Le territoire est en proie aux épidémies et à la famine. L’OMS annonce que 93 % de la population de Gaza souffre de « faim extrême » et 25 % de « famine ».

Plus de 1,5 million de Palestiniens, chassés de force de leurs maisons, ont dû fuir ces dernières semaines au sud de Gaza et trouver refuge à Rafah que le gouvernement Netanyahou menace d’attaquer à tout moment.

Des millions de personnes ont ainsi été déplacés et des massacres de masse ont été provoqués par le gouvernement israélien pour se faire.

De risque de génocide, nous sommes passés à un génocide tout court. La rapporteuse spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens relate en effet dans son rapport paru le 26 mars des « actes de génocides » commis par l’Etat d’Israël dans la bande de Gaza.

Mme Albanese a été menacée depuis…

Par ailleurs, l’on dénombre encore 132 otages israélien détenus par le Hamas dans la bande de Gaza.

En Cisjordanie, la situation est tout aussi catastrophique, l’armée et les colons chassent les Palestiniens de leurs terres, multiplient les arrestations, les détentions arbitraires et pratiquent la torture.

Chacun et chacune ici ne peut que le constater, ce qui se déroule actuellement au Proche-Orient est une véritable tragédie et il sera bientôt trop tard pour agir.

Soyons très clairs sur le drame qui se déroule en ce moment même au Proche-Orient : le droit du Peuple Israélien à vivre en sécurité est crucial. Les attaques terroristes dont il a été victime de la part du Hamas sont effrayantes, monstrueuses.

Mais il n’autorise pas le gouvernement israélien d’extrême droite de Netanyaou à massacrer des civils innocents et à étouffer le droit à l’auto-détermination du peuple palestinien, le droit de celui-ci à disposer de lui-même, avec un Etat.

Communistes, nous disons que les attaques terroristes du Hamas comme les crimes de Guerre d’Israël sont injustifiables, inexcusables.

A la vérité, le Hamas et le gouvernement israélien d’extrême droite israélien ne sont que les deux côtés d’une même pièce dont nous doutons qu’elle soit la garantie d’une paix durable dans la région.

L’on souhaite bien sûr que les pourparlers actuels aboutissent.

Le Conseil de Sécurité de l’ONU a récemment adopté une résolution appelant à un cessez le feu immédiat et à la libération des otages israéliens.

Face à la spirale de violence, la vote de cette résolution est une avancée et un appui diplomatique important pour faire avancer la Paix.

Cette résolution doit être respectée, en premier lieu par le Hamas et l’Etat d’Israël, de plus en plus isolés.

De nombreuses voix en faveur de la paix se font entendre pour exiger un cessez-le-feu immédiat et permanent. La revendication d’une solution à deux États gagne en ampleur.

Communistes, nous partageons ces mots d’ordre.

Nous demandons la libération de tous les otages israéliens détenus dans la bande de Gaza à la suite des attaques terroristes commis par le Hamas le 7 octobre dernier.

Nous demandons aussi la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens, dont Marwan Bargouti.

Populaire et fédérateur, soucieux des peuples, Marwan Bargouti se veut être un homme de la Paix, comme Nelson Mandela le fut en Afrique du Sud après des années d’emprisonnement.

Il y a besoin de voies et de visages porteurs de Paix. C’est pourquoi la libération de Marwan Bargouti, s’impose.

Avec tous les collègues de la majorité, nous accueillions également à l’été 2023 Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, emprisonné en Israël des années durant, sans jugement.

Nous échangions avec lui quant à nos espoirs communs de paix dans la région.

Cette petite flamme de la Paix, elle ne doit jamais s’éteindre.

Bien au au contraire, elle doit se raviver, avec force, avec notre soutien, Monsieur le Maire, mes chers collègues,

D’ici là, vous pouvez compter sur les communistes pour œuvrer et soutenir toutes les actions de solidarités avec le peuple palestinien, qui seront mener ici localement;

S’inscrivant dans cette longue tradition de solidarité internationale, la Ville de Brest s’est honoré en accueillant en fin d’année dernière, au groupe scolaire du Forestou, 24 enfants Ukrainiens, pour leur offrir une période de répit et de réconfort.

Elus communistes, nous souhaitons bien sûr voir ce type d’initiative de solidarité internationale se reproduire, pour des jeunes gazaouis notamment.

Peut être sous une forme différente, cela est à réfléchir.

De la même manière, notre collectivité hissait le drapeau ukrainien sur l’hôtel de ville au début du conflit.

Pourquoi ne pas réfléchir à hisser un drapeau symbolisant la Paix, marquant notre attachement à la paix, notre vœu le plus cher pour les peuples palestiniens et israéliens, ukrainiens, pour toutes les régions du Monde !

Car oui, au plan mondial, l’urgence pour l’Humanité est que les armes se taisent !

Oui, il faut un cessez le feu pour l’humanité car il n’y aura aucune solution militaire à ces conflits.

Oui, il faut un cessez le feu pour l’humanité parce que l’impact de toutes ces guerres, avec une nouvelle course à l’armement des grandes puissances, détruit des êtres humains, détruit la Planète et détournent des richesses indispensables à la lutte pour le progrès social, humain et écologique,

Oui, au lieu de guerres sans fin, choisissons la voix de la Paix, de l’Humanité, de l’intérêt des Peuples et de leur coopération.

Les hommes et les femmes « qui poussent la volonté de paix sont les serviteurs du progrès social », disait Jean Jaurès.

Le Président de la République, La France, avec l’Union Européenne, doivent être à cette initiative, celle d’un plan pour la paix, mondial.

Monsieur le Maire, mes chers collègues, je vous remercie. »

Sillage n°263 – Tribune des élues et élus communistes

263 - Page de garde

Crise du logement, agir vite !

70 ans après l’appel de l’Abbé Pierre pour venir en aide aux sans-logis durant l’hiver glacial 1954, où en sommes-nous concernant la situation du logement en France ? Les politiques publiques nationales menées ont-t-elles pris la juste mesure de ce qui est en train de se passer ?

Le 29ème rapport de la Fondation Abbé Pierre sur l’état du mal logement en France est paru et dresse un lourd constat.

15 millions de personnes sont toujours menacées par la crise du logement, 4 millions en souffrent directement, dans leur quotidien. En 10 ans, le nombre de sans-abris a plus que doublé. Partout, la tension sur le logement gagne. De nombreux ménages qui ne sollicitaient pas, jusqu’à présent, l’aide publique, sont aujourd’hui contraints de le faire.

Pour contrer ces situations d’exclusion grandissantes, la solidarité citoyenne et associative est vitale mais ne pourra pas, à elle seule, tout résoudre.

En effet, ce sont des politiques publiques ambitieuses qu’il s’agit de mener, à tous les niveaux, avec tous les partenaires, pour répondre à l’ampleur du défi.

Très tôt, notre collectivité a souhaité développer une action volontariste sur le logement, des dispositifs d’accompagnement des ménages les plus modestes mis en place jusqu’aux choix d’investissement réalisés, avec BMH, en faveur d’une forte production de logement public, etc. Oui, notre majorité a fait de l’accès au logement pour tous et toute une priorité de son action, un engagement historique que nous entendons aujourd’hui accélérer et renforcer.

Mais du côté de l’Etat, le compte n’y est toujours pas ! Après les mauvais coups portés au logement social par Macron et son équipe, nous alertons… En tant que garant de la solidarité nationale, l’Etat doit assurer aux collectivités, aux organismes HLM, des moyens financiers dignes de ce nom pour agir. Au-delà des effets d’annonce dont la Macronie est coutumière, nous attendons des actes concrets.

Le groupe des élues et élus communistes

Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

263 – Tribune Sillage – Crise du logement, agir vite