Quartier de l’Europe : Eric GUELLEC consulte les habitant-e-s

La vitesse et le stationnement sont toujours d'actualité lors des visites de quartier

La visite de quartier s’est déroulée jeudi, en présence d’Hosny Trabelsi, adjoint au maire, d’Éric Guellec, vice-président de Brest Métropole chargé de la proximité, de membres du conseil consultatif de quartier et du personnel de la mairie. Une cinquantaine de personnes ont exprimé leurs attentes. Les observations des habitants ont porté sur les difficultés de stationnement à certains endroits et sur la vitesse jugée excessive sur plusieurs axes de circulation. Par ailleurs, des habitants ont fait part de l’incivisme de conducteurs qui stationnent sur le trottoir, obligeant les piétons et les personnes à mobilité réduite à circuler sur la chaussée.

Réaménagement rue Général-Paule

Cette visite a, par ailleurs, permis à certains habitants de prendre connaissance du projet de réaménagement de la rue Général-Paulet. Ce projet, dont les travaux devraient démarrer début 2017, a pour objectifs de réduire la vitesse, de sécuriser les déplacements des piétons et des véhicules débouchant sur cette rue.

© Télégramme : paru dans le journal du 10 octobre 2016, plus d’information sur www.letelegramme.fr

Gaëlle ABILY regrette le choix du nom de la nouvelle médiathèque

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Au Conseil municipal de mercredi dernier a été voté le nom de la nouvelle médiathèque des Capucins. Le nom proposé et retenu a été le nom de François MITTERAND. Gaëlle ABILY, adjointe à la culture à Brest a exprimé son regret :

« J’aurais souhaité que cette nouvelle médiathèque puisse porter le nom d’une femme. Ce n’est pas une question de mode, ce n’est pas une question de temps, mais une question de justice. L’espace public reste un terrain de conquête pour la visibilité des femmes, et c’était là une belle occasion. »

© Télégramme : paru dans le journal du 7 octobre 2016

Les élu-e-s communistes défendent le repos dominical des salarié-e-s brestois-es

Au Conseil Municipal de ce mercredi 5 octobre 2016, une dérogation pour l’ouverture des commerces certains dimanches en 2017 a été proposée. Le groupe des élu-e-s communistes a voté contre cette délibération pour les raisons suivantes :

« M. Le Maire, Cher-e-s collègues,

Laissez-moi, dans un premier temps, vous dire quelques mots sur la situation sociale de notre pays. Depuis maintenant 4 ans, nous observons  que le Gouvernement en place s’applique à détricoter, de manière méthodique et à coup de 49-3,  tous les acquis sociaux du Code du Travail, qui plus est, sans réelle majorité parlementaire, ni dans le pays. Loi Rebsamen, Loi Macron, Loi Travail, toutes inspirées par les préconisations du MEDEF, nous font dire que ce quinquennat a un goût amer pour toutes celles et ceux qui souhaitaient une politique de Gauche en 2012, pour la France des « invisibles » qui voulaient vivre mieux. Les aspirations du monde du travail n’ont jamais été prises en compte durant ces cinq années par l’exécutif en place et cela, nous le dénonçons.

Le Groupe parlementaire communiste, quant à lui, que ce soit à l’Assemblée ou au Sénat, a mené une bataille quotidienne contre toutes ces régressions sociales en rédigeant des centaines d’amendements, en formulant des contrepropositions pour empêcher notamment la généralisation du travail dominical imposée aux salariés, pour lutter contre ces régressions sociales organisées, véritable carburant des votes extrêmes.

Aujourd’hui, vous sollicitez notre avis pour une autorisation d’ouverture des commerces pour 3 dimanches durant l’année 2017, dérogation permise par l’une de ces lois rétrogrades : la loi Macron.

Vous vous doutez, M. Le Maire, que le groupe des élu-e-s communistes et de progrès ne peut souscrire à ces dérogations de repos dominical. Nous souhaitons nous en expliquer.

Premièrement, l’ouverture des commerces le dimanche sur la base du volontariat, n’offre en réalité pas le choix aux salariés. Lorsque le pays est dans une situation de crise économique prolongée, quand le chômage explose depuis deux quinquennats, que les fins de mois sont difficiles pour nombres de concitoyens ; quel choix a-t-on d’aller ou non travailler le dimanche ? Ce choix est biaisé par l’appât d’un peu plus de pouvoir d’achat. Nous savons aussi pertinemment, les études nous le prouvent, que le paiement double de ces heures ainsi que le repos compensateur ne sont pas respectés partout et par tous les employeurs.

De plus, quel intérêt économique à de telles dérogations ? On nous a fait croire à la recette magique : cela créerait plus d’activité, plus d’emploi, de la consommation, de la croissance et une baisse du chômage. C’est pourtant l’inverse qui se produit comme le souligne une étude du CREDOC (Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de Vie), si les jours d’ouvertures des magasins augmentent, ce n’est pas le cas du pouvoir d’achat des français-e-s.

En réalité, si on parle de l’intérêt de telles dérogations sur le repos dominical, il faudrait plutôt parler de l’intérêt du MEDEF, du patronat, de précariser encore un peu plus les conventions collectives pour réduire à néant les équilibres de la vie familiale, associative, citoyenne pourtant si utile à la vitalité, à la création de la richesse, et au bien-être de notre pays.

Enfin, la Révolution numérique est également passée par là. Sur Internet, tous les magasins sont ouverts 24 heures sur 24. Les habitudes d’achat de nos concitoyens s’en retrouvent forcément bouleversées avec un accès illimité à la consommation virtuelle. Pourquoi donc précariser davantage la situation professionnelle des salarié-e-s avec une ouverture trois dimanches de plus ?

La banalisation du travail le dimanche c’est donc l’augmentation de l’isolement social et de la précarisation des salarié-e-s les plus fragiles. Cela, nous ne pouvons l’accepter.

Nous souhaitons que les salarié-e-s, dans leur ensemble, prennent du temps pour eux, pour leur famille, pour leurs activités dominicales, le groupe des élu-e-s communistes et de progrès, M. Le Maire, votera contre l’autorisation d’ouverture des commerces de détails les dimanches de 2017.

Je vous remercie. »

Jacqueline HERE

Logement : Déclaration de l’Association nationale des élus communistes et républicains

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UN ÉCHEC CRUEL :

Logement : le président Hollande n’a pas tenu ses engagements

Les deux mesures phares des promesses de campagne du Président de la République sur le logement, le doublement des aides à la pierre, afin de revenir au niveau d’avant Nicolas Sarkozy ; et la construction de 500 000 logements par an n’ont pas été tenues.

L’an passé, dans un numéro de claquette, François Hollande était venu au congrès HLM expliquer qu’il augmentait l’aide à la pierre alors que le budget l’inscrivait à la baisse. En réalité c’est bien l‘abandon des politiques publiques du logement qu’il officialisait, troquant le principe de la solidarité par l’impôt pour la scandaleuse logique du financement du logement social par le logement social.

Cette année, c’est Manuel Valls qui est venu pour ne rien dire. Dans le domaine du logement comme dans bien d’autres, le temps est désormais aux grands discours jamais suivis de faits. Cela prêterait à sourire si la situation n’était pas aussi grave. Jamais l’écart n’aura été si grand entre l’urgence vécue par des millions de français et l’absence de volonté politique pour s’attaquer à la crise du logement. C’en est assez !

Les élu-e-s communistes et apparenté-e-s s’engageront pleinement pour que la question du logement, aujourd’hui complètement absente du débat publique, revienne en tête des priorités politiques en 2017.

A l’occasion du débat national qui s’engage, nous continuerons à exiger :

Dés maintenant :

  • L’abandon du projet de remise en cause des APL pour 650 000 familles
  • L’abandon du durcissement surloyer Boutin dans la loi Egalité et Citoyenneté

Pour la prochaine mandature :

  • La création d’un Service Public du Logement
  • La mise en place d’un Pôle public financier
  • La création d’une Agence foncière nationale décentralisée
  • Le retour des aides à la pierre pour la construction et les réhabilitations

 

ANECR : Association Nationale des élu-e-s communistes et républicain-e-s

Appel à manifester contre la xénophobie et la haine

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Les communistes doivent être aux premières loges du combat contre les campagnes xénophobes du Front National et de l’extrême-droite. Pour cela, les élu-e-s communistes relayent l’appel à manifester de la Fédération PCF 29 :

Le FN 29 appelle à manifester à Trégunc le jeudi 6 octobre à 18h30, place de la mairie, pour s’opposer à la proposition de mise à disposition pour des réfugié-e-s d’un centre de vacance vide par la mairie.

Plusieurs organisations locales appellent à un rassemblement de soutien aux migrant-e-s :
Jeudi 6 oct. 2016 – à partir de 18h00 – Place du Marché/Mairie – Trégunc.
Venez avec des gilets de sauvetage.

La Fédération PCF du Finistère

Photo : manifestation pour les droits des migrants, Paris, décembre 2015 © Le Monde : journal du 19 déc. 2015

Face à la Charte de la Honte du FN, aidons « les étrangers, nos frères… » (Aragon)

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Les élu-e-s FN n’ont plus de limites. Ils continuent de surfer sur la désinformation. Sous l’initiative de S. Briois, les élu-e-s frontistes proposent de faire voter une Charte « Ma commune sans migrants ». À travers cette Charte, les communes sont appelées à « s’opposer par tous les moyens légaux à l’installation de migrants ».

Nous estimons que cette « Charte de la Honte » représente ce qu’il y a de pire pour la société : le rejet de l’autre, la division de l’humanité, l’absence de solidarités vers les peuples qui souffrent de la misère et de la guerre. Quoi de plus facile pour le FN que de pointer du doigt les étranger-e-s comme responsables de tous nos maux ? Des réfugié-e-s déjà bien vulnérables…

Face aux tragédies du monde, cette surenchère sécuritaire est insupportable à nos yeux. Elle est d’ores et déjà abondamment relayée par la fédération du Front National du Finistère.

Alors que le Gouvernement a décidé de démanteler la « Jungle de Calais » et de disséminer ses 12 000 réfugié-e-s, nous estimons qu’il faut, au plus vite, porter une vraie politique d’accueil digne d’un pays comme la France. Ce démantèlement est encore une fois, malheureusement, une fausse mesure humaniste.

Devant cette situation d’urgence humanitaire, l’association nationale des élu-e-s communistes et républicains entend continuer de se battre pour l’ouverture, partout où cela est possible, de nouveaux centres d’accueil.

Nous, élu-e-s communistes brestois, soutenons toutes les initiatives d’accueil et de solidarité mises en place, par de simples citoyen-ne-s sur les territoires, comme jeudi prochain à Trégunc en Finistère, ainsi que par les élu-e-s locaux. Plus d’humanité en direction des étranger-e-s, tels sont les mots d’ordre de ces mobilisations.

Il est important de rappeler que nous avons un véritable devoir d’entraide envers ces populations. N’oublions pas, en effet, la part de responsabilité des grandes puissances mondiales dans l’embrasement de ces régions du globe et le désordre qui en a découlé, poussant des millions de personne à fuir leur pays et la guerre.

Toutes ces personnes réfugiées sont venues au péril de leur vie trouver secours et sécurité chez nous, fuyant la mort et la misère sociale. Sachons les accueillir avec dignité comme notre Pays a déjà su le faire !

Nous saluons d’ailleurs l’initiative de la Maire de Paris et du Maire d’Ivry sur Seine d’ouvrir rapidement des centres d’accueil d’urgence.

Pour répondre à de tels défis, il faut, plus que jamais, rester une Terre d’accueil et continuer de lutter sans cesse contre le discours de haine du Front National envers les réfugiés.

La poste à Brest : défendre à tout prix les services publics de proximité

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Il est prévu que le bureau de poste du port de Brest ferme ses portes dès le 1er octobre. D’autres fermetures sont également prévues, notamment celle du bureau des 4 Moulins. Ces décisions sont préoccupantes. Les élu-e-s communistes jugent ces fermetures intolérables. Objectif zéro fermeture de bureau de poste !

Sur le plan national, on note partout sur les territoires que la poste abandonne progressivement ses bureaux. Beaucoup de communes sont dans l’obligation de reprendre ces activités avec toutes les réductions d’horaires qui vont avec ; ainsi qu’avec un coût financier important en période de contraintes budgétaires : la double peine !

La méthode de la poste pour casser le service public postal : constater  d’abord son inefficacité, non pas sur les critères traditionnels du service public (réponses aux besoins, égalité des territoires, accessibilité) mais sur des critères de pure rentabilité ! C’est exactement cette démarche qu’elle entreprend sur Brest en réduisant d’abord les horaires d’ouverture, signe avant-coureur d’une fermeture prochain. Après avoir cassé les bureaux de poste en zone rurale, la poste s’y emploie méthodiquement en zones urbaines au nom du dogme de la compétitivité, et alors même qu’elle réalise 700 millions d’euros de bénéfice et qu’elle perçoit des aides publics considérables au titre du CICE ! Les particuliers payent une fois de plus le prix fort…

Censés être un rempart contre la loi de la jungle capitaliste et être un vrai facteur d’égalité, on voit que les services publics sont attaqués de toute part, sur Brest en particulier, avec une réelle menace sur le Port et les 4 Moulins. Pourtant, ils ont à voir avec notre bien-être : que deviendrait le droit de pouvoir communiquer sans ces bureaux de poste du Port et des 4 Moulins, pour les personnes les plus précaires, parfois peu adeptes de l’outil numérique ? Car si les services publics existent, c’est bien pour gommer les inégalités et les fractures de notre société !

Nous craignons que ces décisions préparent d’autres fermetures et ne soient qu’une première étape vers un service public postal au rabais sur le bassin brestois, pourtant vecteur de création d’emplois et de mieux-vivre.

Face à cela, nous réagissons.

Le groupe des élu-e-s communistes soutient activement le collectif qui s’est formé et se montrera très attentif à l’évolution des services publics postaux sur la commune. Le contact est pris avec ce collectif pour penser de futures actions, en lien avec la population brestoise, les syndicats, les associations, afin de préserver le service public postal de proximité et qu’il profite  à tous.

Plus généralement, nous entendons nous battre pour une hausse des ressources du fond de péréquation ainsi que son élargissement. Cela permettrait ainsi de financer les rénovations dans les bureaux de poste sur l’ensemble des territoires.  A ce titre, nous allons signer l’Appel lancé à la fête de l’Humanité pour préserver l’Avenir du service public postal. Il faut en effet mener ce combat de manière efficace et organisée au plan national.

Pour signer l’appel, demander des renseignements complémentaires auprès de Nicolas BONNET : nicolas.bonnet@paris.fr

La Fête de l’Humanité comme pied à l’étrier

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En rentrant sur la Fête de l’Huma, on est d’abord surpris par l’immensité du site : on arpente des labyrinthes de stands tenus par des communistes venu-e-s de tout le territoire, d’associations, on plonge dans un délice de senteurs en traversant le « Village du Monde », on découvre des forums, des expositions, des médias alternatifs, on assiste à des débats politiques, des conférences, la projection de films, on participe à des rencontres littéraires au Marché du livre, qui se veut ici militant et culturel, on court 10 km le matin, au départ du Village des sports, entouré de milliers de sourires, et ce n’est que le début…

La Fête n’est qu’une photographie du grand mouvement social qui rassemblent les français-es depuis des mois. Elle donne un espace, le temps de trois jours, aux vrais débats : pas ceux qui nous divisent mais ceux qui nous unissent, pas ceux qui nous uniformisent mais ceux qui font de notre diversité une richesse.

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Jacqueline HERE et Claude BELLEC au stand du Finistère

Beaucoup d’élu-e-s communistes étaient présent-e-s à ce rendez-vous politique, notamment au stand de l’ANECR (Association nationale des élus communistes et républicains), dont Jacqueline HERE est la Présidente au niveau départementale. Une des priorités du weekend : faire remonter les aspirations populaires, via l’outil de la Grande consultation citoyenne, pour éviter le piège électoral que nous tend le Front National pour 2017. En ligne de mire : le Congrès de l’ANECR en novembre à Saint-Étienne qui sera un temps d’élargissement et de clarification pour sortir des débats qu’on veut nous imposer.

« La fête aura été un tremplin vers les manifestations pour la paix du 24 septembre. Un tremplin aussi pour la réussite de la nouvelle journée d’action unitaire, ce 15 septembre, pour que la loi de précarisation du travail n’entre pas en application et qu’on invente les moyens d’une sécurité de vie, avec un projet de sécurité sociale professionnelle. »

Patrick LE HYARIC

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Bonne ambiance au stand du Finistère !