Polémique J. Le Goïc : déclaration de la Féderation PCF du Finistère

Comme tous les militants progressistes, comme toutes celles et ceux que l’assassinat du père Hamel révulse, nous avons cru tout d’abord à un malentendu, voire à une provocation ; lorsque le tweet attribué à Madame Le Goïc où l’ignoble le dispute à la bêtise a commencé à circuler sur les réseaux sociaux.

Hélas, il a bien fallu se rendre à l’évidence.

En commentant une telle vilenie, Madame Le Goïc s’est rangée définitivement dans la catégorie des individus que l’on reconnaît au fait qu’ils osent tout. Elle s’est bien évidemment attirée les commentaires injurieux et menaçants de groupuscules d’extrême droite tout aussi condamnables.

Nous garderons longtemps en mémoire le chagrin et la dignité du Maire de Saint Etienne du Rouvray, notre camarade Hubert Wulfranc.

Nous porterons haut l’appel qu’il lançait hier lors de la cérémonie d’hommage au prêtre disparu :

« L’hommage à la mémoire de Jacques Hamel, le seul me dit sa famille, éprouvée, ce matin même, et que nous devons retenir, nous vivants, c’est l’impérieuse nécessité de dire et de faire ce qui est bon et bienveillant pour l’autre. En fraternité.

Nous sommes au travail, Jacques Hamel, aussi longtemps qu’il le faudra pour être les derniers à pleurer ».

S’il reste un minimum de lucidité à Madame Le Goïc, elle saura tirer toutes les conséquences de son attitude.

Brest le 29 juillet 2016,

Fédération du Parti Communiste du Finistère / 5 rue Henry Moreau / 29200 BREST

Attentats : Patrick Le Hyaric appelle au courage et à la responsabilité

Saint-Étienne-du-Rouvray, ville meurtrie par l’attaque de son église

L’émotion était à son comble dans cette commune populaire de l’agglomération rouennaise, dans laquelle deux personnes se revendiquant de l’« État islamique » ont assassiné un prêtre et grièvement blessé un paroissien.

L’horreur encore. L’insupportable encore ! Les larmes de l’abominable tuerie de Nice n’ont pas encore séché que le crime a de nouveau frappé la France. Après les symboles de la Révolution française, le soir du 14 Juillet, c’est aujourd’hui l’Église catholique qui est touchée en son cœur. En égorgeant un prêtre, dans son église de Saint-Étienne-du-Rouvray, la nébuleuse du fanatisme assassin, qui usurpe au Moyen-Orient la qualité d’État, assène un nouveau coup de sabre contre la société française.

La répétition macabre de l’horreur sanguinaire qui rythme ce mois de juillet en France, en Allemagne, à Kaboul ou Bagdad soulève le cœur. Elle provoque un effroi aussi légitime que compréhensible. Il ne doit pas émousser notre capacité à raisonner pour réagir de manière juste, efficace et solidaire.

Ce terrorisme ne s’embarrasse pas d’une ligne directrice, d’un seul et même mode opératoire. Cette fois, la cible est précisément choisie pour alimenter la mécanique dévastatrice d’une guerre de religion, pour donner raison aux théoriciens ultraconservateurs d’une prétendue « guerre de civilisations ». La secte des égorgeurs travaille d’arrache-pied à l’implosion de nos sociétés abîmées par un profond malaise. Ses missionnaires savent pouvoir y trouver un écho vengeur à leur funeste entreprise.

Mais Daech n’est ni la rébellion, ni la révolution, c’est la mort ! La France est visée pour ce qu’elle est : une Nation où se côtoient origines variées, athées, libres penseurs et croyants de religions diverses. Cette alchimie est insupportable aux yeux des fanatiques si elle fait la preuve de ses vertus. À chaque coup porté, Daech entend fracturer cet équilibre patiemment construit depuis plus de deux siècles, fortifié par l’idée républicaine et le principe de laïcité.

Dans ce contexte, la dégoûtante surenchère politicienne sur le dos des morts et des principes démocratiques et républicains risque de se payer très cher. Comment un ancien président de la République peut-il avoir l’outrecuidance de qualifier notre droit d’« arguties juridiques »? Les lois et règles de droit font justement de notre République l’antithèse du projet de type fasciste, porté par Daech. Que cette droite haineuse, lancée dans une folle et imbécile course à l’échalote avec l’extrême droite, prenne garde. Elle entre dans la zone rouge de la division qui pourrait faire d’elle l’alliée de cette secte fanatisée qui sème la mort, des salles de spectacles jusqu’aux églises.

Le terrorisme fondamentaliste est un problème majeur dont les solutions sont tout autant géopolitiques, de sécurité intérieure, que sociales et politiques. Le courage et la responsabilité commandent d’assumer cette complexité, au risque de laisser la démagogie progresser, au détriment de tous et au bénéfice du pire.

Les femmes et hommes de paix de par le monde doivent se retrouver pour impulser de nouvelles initiatives politiques et diplomatiques afin d’assécher le terrorisme. Des actes pour la reconstruction et le co-développement doivent être pris sans attendre. Les forces progressistes ont la responsabilité d’opposer au terrorisme un nouvel internationalisme de progrès social et environnemental. Le besoin de développement humain, de services publics de l’éducation, de la culture ou de la sécurité doit surpasser d’urgence l’austérité. C’est à un pacte de solidarité et de fraternité qu’il faut travailler.

Éditorial de Patrick Le Hyaric (Journal L’Humanité du 27 juillet 2016)

Prolongation de l’État d’Urgence : Communiqué du PCF Finistère

Nous ne devons pas sombrer dans l’État sécuritaire et l’état d’exception permanent : il faut une stratégie globale contre le terrorisme qui préserve les libertés fondamentales.

Une semaine après la terrible tuerie de Nice, qui a vu les vies de 84 femmes, hommes et enfants fauchées et des centaines d’autres blessées ou marquées pour toujours, notre nation reste endeuillée et profondément choquée. Cette folie terroriste aveugle a plongé le pays dans un angoissant questionnement sur les motivations du meurtrier Mohamed Lahouij-Bouhlel et sur les moyens de faire face à la terreur que cherchent à imposer de tels actes.

Au chagrin s’est mêlée depuis la colère devant les polémiques et les surenchères indécentes auxquelles se sont livrés sans recul nombre de responsables politiques.

C’est dans ce contexte que, dans une précipitation extrême et sans faire de vrai bilan de l’expérience de l’état d’urgence des mois passés, le gouvernement a décidé, sans débat, de prolonger de 6 mois l’état d’urgence, sous la pression de la droite et de l’extrême droite qui veulent durcir encore le régime d’exception.

Or, force est de constater que l’état d’urgence n’a pas permis d’éviter le carnage de Nice, dans une ville que les élus de droite ont faite laboratoire de leurs expérimentations sécuritaires et qu’il a pu servir en revanche à lutter contre des mobilisations sociales et des militants qui n’avaient rien à voir avec le terrorisme.

Avant d’annoncer précipitamment sa prolongation, le président de la République venait de la déclarer inutile en indiquant que les lois récemment votées après son déclenchement permettaient de prendre le relais. Le risque s’accroît donc d’une dérive répressive sans efficacité pour la sécurité de nos concitoyen-ne-s, et d’une atteinte à nos libertés publiques fondamentales.

Les parlementaires du PCF à l’Assemblée Nationale et au Sénat ont voté contre cette prolongation de l’état d’urgence qui ne nous semble pas répondre au légitime besoin de sécurité de nos concitoyens.

Il faut avoir le courage de mettre un terme à cette procédure d’exception en ouvrant le débat sur les moyens politiques, économiques et sociaux pour faire face sur le long terme à la menace, pour limiter au maximum le risque.

Cette mobilisation pour assurer la sécurité de nos concitoyens exige tout d’abord des moyens : il faut renforcer les moyens humains et matériels des renseignements et autorités judiciaires spécialisées, accroître les effectifs de police et des douanes.

La justice doit être redressée. Quels sont aujourd’hui les moyens en suivi psychologique ? Où en est la protection judiciaire de la jeunesse ?

Derrière l’affichage contre la radicalisation, l’affaiblissement de notre appareil judiciaire, pénitentiaire et policier est patent.

L’école, nos collectivités et le mouvement associatif sont bien sûr aux premières loges de cette bataille. C’est un grand effort financier qui doit être engagé pour mobiliser tous ces acteurs. Le projet de loi de finances pour 2017 devrait en être la traduction.

La riposte sécuritaire ne peut être le cœur de l’action politique, il faut, a-t-il dit, étudier, comprendre et concevoir des réponses globales dans une démarche de prévention du terrorisme.

De la même manière, riposter à la violence terroriste et au projet politique meurtrier et dictatorial de Daesh, par la seule voie militaire, par l’engagement de notre pays dans une logique de guerre aveugle, sans stratégie politique visant le retour de la paix et de la sécurité internationale est une grave erreur. Il y a beaucoup à faire dans la recherche de solutions de sortie de guerre au Proche-Orient et dans la lutte contre les réseaux de financement du terrorisme, qui s’appuient sur des paradis fiscaux et des réseaux capitalistes internationaux.

A Brest, le 21 juillet 2016

Fédération du Parti Communiste du Finistère/ 5 rue Henri Moreau / 29200 Brest

Pour lutter contre la barbarie : l’éducation, la culture, les services publics

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Lors du rassemblement qui s’est tenu le 18 juillet à Bagneux après la tuerie de Nice, Yasmine BOUDJENAH, élue Front de gauche, communistes et citoyens et 1ere adjointe a exprimé « la grande émotion, la profonde tristesse et l’indignation » des habitant-e-s de Bagneux. Au-delà du drame, elle dénonce les « polémiques stériles et de récupérations en tout genre » pratiquées par les médias et politiques dont les intérêts financiers et de pouvoir passent avant le respect des victimes et de leurs proches. Extrait de son discours :

« Qu’on se le dise pour qu’on ne l’oublie pas : l’auteur de cette tuerie n’est le mandataire d’aucun peuple, d’aucune culture, d’aucune religion ni d’aucune civilisation. Il n’est qu’un lâche exécutant téléguidé et enrôlé par la Haine de soi, la Haine de l’autre, la Haine du Monde. (…)

Je veux dire mon indignation quant au traitement médiatique abjecte dont certaines chaînes télévisées se sont rendues coupables. Les images chocs, les théories hasardeuses et la quête tant incessante qu’indécente du « pic d’audimat » sont en totale contradiction avec les valeurs les plus élémentaires. Celles-ci exigent de nous – exigent de tous ! – respect, dignité et compassion.

Je veux dire aussi mon indignation quant aux dérives politiciennes qui ont immédiatement suivi cette triste soirée de Fête Nationale. Les appels à armer de lance-roquettes les soldats en patrouille dans les villes, les appels à des expulsions systématiques et arbitraires, les appels à remettre en cause la laïcité et la tolérance ou à limiter les libertés fondamentales, les appels à une vengeance aveugle aux quatre coins du monde, sur des territoires déjà en guerre ou en proie à la souffrance, ne sont que des appels de haine, irresponsables et indignes de notre République.

C’est à davantage de moyens pour l’éducation, pour la culture et pour les services publics en général que nous appelons. Nous demandons à faire davantage d’efforts pour instaurer la paix que pour faire la guerre de par le monde. Nous appelons à limiter la circulation des armes, plutôt qu’à en démultiplier le nombre. Et nous appelons simplement à la tolérance de l’autre, plutôt qu’à la haine du voisin. Cherchons là l’efficacité pour faire reculer la barbarie. »

Lire l’intégralité du discours de Yasmine BOUDJENAH

Le souhait d’une restauration collective municipale transparente et optimisée

Les élu-e-s communistes sont intervenu-e-s au Conseil municipal du 30 juin 2016, suite à la présentation du rapport d’activité de la restauration scolaire, péri-scolaire et portage à domicile :

« Cette délibération nous demande de prendre acte du rapport d’activité et des résultats financiers de la restauration collective municipale par l’année scolaire 2014-2015 dont la gestion est déléguée jusqu’en juillet 2017 à la SODEXO. Nous profitons donc de celle-ci pour redonner notre avis sur le prochain renouvellement de contrat DSP où notre préférence allait à un retour en gestion publique de la restauration collective municipale.

Pour autant, un groupe de travail s’est mis en place pour travailler à un nouveau cahier des charges qui permettrait d’avoir un contrôle et une transparence de l’outil de travail plus précis qu’aujourd’hui.

Nous ne partons pas de rien, certes, notamment autour des achats bio où l’on dépasse les 30% (+ 2,7% sur l’année précédente) et les achats locaux : 33 % (+ 3,30%). Mais soyons vigilants, ces achats doivent aussi être garants de qualité. La proximité ne doit pas être le seul critère retenu. Et nous le redisons aussi, nous pensons que la cuisine centrale, qui est l’outil de production appartenant à la collectivité, n’est pas assez optimisée dans son fonctionnement. Tout ce travail en amont, avant juillet 2017, devra permettre d’améliorer un tant soit peu la qualité et le service des repas pour le bien-être des enfants dans les écoles et des personnes qui bénéficient du service du portage des repas à domicile. »

Claude BELLEC

Maintenir un dialogue de qualité entre la Ville et les associations

Au Conseil municipal du 30 juin 2016, Eric GUELLEC a pris la parole pour rappeler l’importance de maintenir un dialogue solide entre la Ville et les associations et patronages laïques :

Monsieur le Maire, cher-e-s collègues,

Lors du Conseil Municipal du 17 décembre dernier, le groupe des élu-e-s communistes demandait que du temps soit accordé au dialogue entre la Ville de Brest et les associations de notre territoire, dans le cadre de leurs re-conventionnements. Au premier rang de ces associations, se trouvent bien sûr celles qui animent les équipements de quartiers.

Du temps pourquoi ?

Pour se mettre autour d’une table, renouer le dialogue, réaffirmer les axes de travail et les liens qui nous unissent depuis bien des années.

Pour voir comment, dans ce contexte difficile qui nous est imposé par les choix politiques du gouvernement, on peut agir ensemble, s’organiser, pour que les associations continuent à remplir leurs missions, à élaborer leurs projets et à revoir leur mode de fonctionnement.

Les structures associatives, et notamment celles qui portent les valeurs de l’éducation populaire, celles qui travaillent tous les jours à l’inclusion sociale, doivent retenir toute notre attention.

Nous nous félicitons donc que le dialogue se soit consolidé, que des échanges réguliers et constructifs aient lieu entre les associations et la Ville de Brest.

Je vous remercie.

Le soutien de nos élu-e-s au collège Kerhallet

Au Conseil municipal du 30 juin 2016, par la voix de Jacqueline HERE, le groupe des élu-e-s communistes a exprimé son soutien au collège Kerhallet dans sa demande d’être reconnu en Réseau d’éducation prioritaire Plus (REP +) par l’État :

« Monsieur le Maire, cher-e-s collègues,

Je ne vais pas revenir sur les chiffres cités par les uns et les autres. En tant qu’élue de quartier, je partage les difficultés rencontrées par l’équipe éducative du collège de Kerhallet.

Depuis plusieurs années nous travaillons ensemble dans un quartier dit sensible. Travailler ensemble, ça veut dire accompagner pour nous collectivités leurs demandes, leurs projets, mais c’est aussi du côté du collège une participation active à la vie du quartier, que ce soit en lien avec les projets du quartier mais également sur les cellules de veille organisées régulièrement. C’est un collège ou les associations également  ont leur place (Don Bosco, la Maison de quartier, le patronage laïque du Bergot…).

Le collège c’est une équipe éducative motivée, qui a construit des projets avec les jeunes, les associations et les partenaires du quartier, qui fait son possible pour leur réussite malgré un manque de moyens importants depuis plusieurs années.

Bellevue a été reconnu parmi les 200 quartiers d’intérêt national du NPNRU. Bellevue a vu 4 écoles élémentaires passées en REP à la rentrée dernière. Pourquoi nous refuser le passage du collège en REP + ?

Ce passage nous permettrait de conforter le travail déjà mené et d’accompagner la dynamique qu’avec l’État nous avons déjà engagée pour le quartier.

Va-t-on voir une équipe lasse de s’investir partir ?

Va-t-on voir un collège sombré dans les difficultés et intervenir quand il sera trop tard ?!

C’est inacceptable ! La Ministre et le Recteur doivent entendre notre demande.

Nous demandons, nous élu-e-s du groupe communiste que la Ministre accorde le REP + pour la rentrée prochaine. Nous resterons vigilants sur ce dossier et accompagnerons les mobilisations qui seront organisées. »

Jacqueline HERE

PCF Brest : le projet se nourrit sur les marchés

A Kerinou hier ou Saint-Louis ce matin, les camarades du parti communiste vont à la rencontre des citoyens pour recueillir leurs exigences.
À Kerinou samedi, ou à Saint-Louis dimanche, les « camarades du Parti communiste vont à la rencontre des citoyens pour recueillir leurs exigences ».

« Que demande le peuple ? »

C’est la grande question lancée par le Parti communiste. À moins d’un an de l’élection présidentielle, cette grande consultation est relayée dans les territoires par les militants locaux qui proposent un questionnaire aux citoyens. Ceux-ci doivent cocher leurs préoccupations, leurs idées, mais aussi se prononcer sur les propositions du parti. « On veut partir des aspirations des Français, et permettre à chacun d’écrire la politique afin de faire émerger de vraies exigences populaires », résume Jean-Paul Cam, secrétaire de la section brestoise qui promeut l’enquête actuellement sur les marchés brestois, avec d’autres camarades.

Le cas Mélenchon

L’objectif est d’arriver à 500.0000 questionnaires remplis d’ici fin août. Cette enquête fera ensuite l’objet de dépouillements locaux et d’une restitution nationale programmée lors de la Fête de l’Humanité de septembre prochain. Dans cette attente, la question du futur candidat à la présidentielle demeure encore prématurée aux yeux des militants locaux, qui regardent donc d’un oeil circonspect la démarche personnelle initiée par Jean-Luc Mélenchon, qui a pris tout le monde de cours avec sa « France insoumise ». « Qu’il se mette d’abord dans une démarche collective qui parte des citoyens. Nous, notre objectif est de réussir à amener un candidat de gauche au second tour », avance Erwan Rivoalan, membre de la direction fédérale. De prime abord, les candidats socialistes à la « primaire des gauches et des écologistes » ont leur place dans ce processus, « mais uniquement ceux qui se situent à gauche de l’exécutif actuel », comme Montebourg, Hamon, Lienemann ou Filoche. Le comité directeur du PCF 29 doit se réunir jeudi. À l’ordre du jour, notamment, la programmation de rencontres avec d’autres forces politiques, syndicales et de la vie citoyenne défendant « la transformation sociale » afin de constituer un « pacte d’engagements communs ».

© Le Télégramme : article paru dans le journal du 3 juillet 2016www.letelegramme.fr

Bellevue : écoles, les élèves échangent avec le maire

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Dans le cadre du projet éducatif local (PEL) de Bellevue, six écoles élémentaires du quartier (Quizac, Kerhallet, Dupouy, Aubrac, Langevin et Freinet) ont travaillé ensemble sur un parcours citoyen. À l’exception des élèves de l’école Langevin, retenus par un autre projet, les représentants des différentes classes ont exposé leur travail à François Cuillandre et Jacqueline Here, mardi après-midi, à la mairie de quartier. « Dans le cadre du PEL, on a depuis quelques années, sur le territoire de Bellevue, on travaille beaucoup sur un passeport culturel qui recense toutes les structures de la ville de Brest. Les élèves les complètent au fur et à mesure de leur parcours scolaire. Cette année, on s’est longuement étendus sur la démocratie », a précisé Pierrick Friquet, conseiller pédagogique.

Les élèves font leurs demandes

Via des diaporamas, des panneaux, ou à l’oral, les élèves ont, à tour de rôle, évoqué la vie au sein de leur établissement, formulant au passage des demandes destinées à améliorer leur cadre de vie. À ce titre, une fresque a été demandée pour Quizac et Kerhallet, tout simplement des poubelles adaptées, des pinceaux ou encore une salle de science plus fonctionnelle. Les représentants d’Aubrac ont, pour leur part, évoquée les origines géographiques très diverses des élèves de l’école. Des questions très directes ont également été posées au maire de Brest, comme celle de savoir s’il avait déjà rencontré le président de la République, et aussi celle de savoir s’il allait se représenter pour un quatrième mandat.

© Le Télégramme : article paru dans le journal du 1er juillet 2016 – Plus d’info sur : www.letelegramme.fr