Côté Brest : Fresques, Bellevue prend des couleurs

fresque-IMG_2026

Dans le cadre d’un projet mené par la maison de quartier, les graffitis vont fleurir sur les murs. Le premier vient d’être réalisé par Zest, artiste montpelliérain.

Zest, artiste montpelliérain, a réalisé, en trois jours (de vendredi 14 à dimanche 16 octobre), son graffiti baptisé Toy Story, sur le pignon d’une maison rue de Lanrédec à Bellevue. Bien visible lorsqu’on circule sur l’avenue Victor-Le-Gorgeu, en venant du carrefour des Quatre-Vents, de la Cavale-Blanche, Guilers, Saint-Renan.

« C’est une fresque basée sur l’énergie, le mouvement – parce que nous sommes juste en face de l’université qui bouge – avec des couleurs pêchues comme on les aime dans le graffiti », explique l’artiste. Qui a utilisé le rouleau pour les aplats et la bombe pour les dégradés de couleurs. De l’art abstrait que chacun appréciera selon ses codes.

Galerie à ciel ouvert

Mes graffitis, je les compose comme des toiles. Ce sont des tableaux géants dans une galerie à ciel ouvert, dont tout le monde peut profiter.

Comment Zest a-t-il débarqué à Brest pour ce projet ?

Je connaissais Thomas (Vanderwegen, animateur jeunesse à la maison de quartier de Bellevue et artiste, NDLR)  : voici une quinzaine d’années, je venais peindre avec les graffeurs locaux sur le port de commerce. Et eux venaient ensuite dans le Sud. Avec les Brestois, j’ai tout de suite accroché. Dans la mentalité et dans les réalisations, nous étions sur la même longueur d’ondes. C’est un plaisir de revenir.

Un bon niveau

Sa perception de la scène brestoise du street art ?

Il y a quinze ans, il y avait déjà un niveau de graffiti très élevé ici. Et il y a aujourd’hui encore une scène talentueuse de graffeurs.

Zest en action (© : Mathieu Le Gall-Brest métropole).

Zest en action (© : Mathieu Le Gall-Brest métropole).

Revaloriser l’image du quartier

L’œuvre est la première d’une démarche participative pilotée par la maison de quartier de Bellevue avec plusieurs structures partenaires (mairie de Quartier, conseil consultatif de quartier, patronage laïque du Bergot, Centre social Kaneveden, conseil architectural et urbain et service Culture de Brest métropole) pour « revaloriser l’image du quartier qui n’est pas bonne alors qu’on y vit bien et qu’il est dynamique », selon Laure Coat, chargée de développement à la mairie de Bellevue.

Une soixantaine de murs (publics et privés) pouvant recevoir une fresque ont été recensés par l’ensemble des acteurs. Le groupe de pilotage choisit les artistes : des locaux (et avec PakOne, Wen2, Guy Denning…, Brest a de nombreux talents) mais aussi graffeurs de renommée nationale, « pour apporter de la diversité, une autre patte ». Comme le Montpelliérain Zest.

Le projet, qui vise à mettre en valeur l’identité du quartier par une plus grande cohérence  des projets artistique,  ambitionne de s’inscrire sur une durée de trois ans. Le but est bien entendu d’embellir l’espace public.

Une deuxième fresque

Une deuxième fresque, conçue par Nazeem et des jeunes formés depuis deux ans à la maison de quartier à l’acquisition des techniques de graff par Thomas Vanderwegen, sera réalisée à partir du 27 octobre sur le gymnase, également situé le long de l’avenue Le-Gorgeu. « Dans un univers comix, avec un grand personnage. »

Le projet de Nazeem avec les enfants (© DR).

Le projet de Nazeem avec les enfants (© DR).

L’an  prochain, quatre autres fresques sont prévues.

© Côté Brest : article paru dans le journal du 17 octobre 2016, plus d’information sur www.cotebrest.fr

Quartier de l’Europe : Eric GUELLEC consulte les habitant-e-s

La vitesse et le stationnement sont toujours d'actualité lors des visites de quartier

La visite de quartier s’est déroulée jeudi, en présence d’Hosny Trabelsi, adjoint au maire, d’Éric Guellec, vice-président de Brest Métropole chargé de la proximité, de membres du conseil consultatif de quartier et du personnel de la mairie. Une cinquantaine de personnes ont exprimé leurs attentes. Les observations des habitants ont porté sur les difficultés de stationnement à certains endroits et sur la vitesse jugée excessive sur plusieurs axes de circulation. Par ailleurs, des habitants ont fait part de l’incivisme de conducteurs qui stationnent sur le trottoir, obligeant les piétons et les personnes à mobilité réduite à circuler sur la chaussée.

Réaménagement rue Général-Paule

Cette visite a, par ailleurs, permis à certains habitants de prendre connaissance du projet de réaménagement de la rue Général-Paulet. Ce projet, dont les travaux devraient démarrer début 2017, a pour objectifs de réduire la vitesse, de sécuriser les déplacements des piétons et des véhicules débouchant sur cette rue.

© Télégramme : paru dans le journal du 10 octobre 2016, plus d’information sur www.letelegramme.fr

Gaëlle ABILY regrette le choix du nom de la nouvelle médiathèque

article Gaëlle ABILY - TEL 071016

Au Conseil municipal de mercredi dernier a été voté le nom de la nouvelle médiathèque des Capucins. Le nom proposé et retenu a été le nom de François MITTERAND. Gaëlle ABILY, adjointe à la culture à Brest a exprimé son regret :

« J’aurais souhaité que cette nouvelle médiathèque puisse porter le nom d’une femme. Ce n’est pas une question de mode, ce n’est pas une question de temps, mais une question de justice. L’espace public reste un terrain de conquête pour la visibilité des femmes, et c’était là une belle occasion. »

© Télégramme : paru dans le journal du 7 octobre 2016

La section brestoise du PCF fait sa rentrée

article PCF - OF 310816

A peine rentrés de l’université d’été du parti, les membres brestois du Parti communiste français (PCF) font leur rentrée politique.

Premier rendez-vous, la fête de l’Humanité, du 9 au 11 septembre, à La Courneuve. « La fédération PCF du Finistère animera un débat sur le thème de la culture et de la langue bretonne », précise Ismaël Dupont, secrétaire départemental, qui espère faire de l’évènement, « qui rassemble une population beaucoup plus large que les sympathisants communistes », un « levier pour convaincre ». Des billets à tarif réduit (25 € au lieu de 35 €) sont disponibles via la vignette militante du parti.

Autre échéance important, la reprise de la mobilisation contre la loi travail. Une manifestation nationale, à laquelle participera le parti, est prévue le 15 septembre à Paris. « Mais il devrait y avoir d’autres évènements, le même jour, dans les grandes villes du Finistère », explique Erwan Rivoalan, membre de la direction départementale.

© Ouest-France : paru dans le journal du 31 août 2016

PCF du Finistère : les législatives en ligne de mire

erwan-rivoualan-paul-paimbeni-jacqueline-here-et-ismael_3067272
Erwan Rivoualan, Paul Paimbéni, Jacqueline Héré et Ismaël Dupont dépouilleront, avec les sections locales, les questionnaires remplis depuis avril.

La Fédération finistérienne du Parti communiste fait sa rentrée. L’occasion de parler des points à développer, les élections présidentielle et législatives en ligne de mire. « Pendant l’été, nous avons fait remplir le questionnaire  » Que demande le peuple ?  » sur les marchés et autres événements qui avaient lieu dans le département, pose Ismaël Dupont. Le but de ce questionnaire, lancé au niveau national, est de connaître les envies et attentes du peuple de gauche. Nous en avons récupéré 1.000 dans le Finistère. Ils seront dépouillés après la fête de l’Humanité (du 9 au 11 septembre à la Courneuve, NDLR) et serviront à construire un pacte d’engagements communs pour 2017 ». Ce pacte comportera « quelques dizaines de propositions phare » et sera voté au mois d’octobre. « Le choix du candidat ou de la candidate sera induit par son ralliement à ce pacte », complète le secrétaire départemental.

Main tendue aux écologistes

Pour les législatives, « la main est déjà et sera tendue aux écologistes, outre les lettres que nous avons déjà envoyées au Front de Gauche, aux camarades d’Ensemble, à l’UDB et, au niveau brestois, à Brest nouvelle citoyenneté (BNC) », explique Jacqueline Héré du comité de direction. « Il s’agit d’une base programmatique, ce n’est pas une question d’alliance électorale », précise Paul Paimbéni, de la section du pays de Brest. « Il y a des fils rouges concernant les personnes à soutenir, continue Jacqueline Héré. L’âge, car on a la chance d’avoir des adhérents jeunes et une certaine diversité professionnelle et sociale… il ne faut pas que des profs à l’Assemblée ! ».

Un rajeunissement

C’est que la fédération a vu, « depuis le mouvement contre la Loi Travail » ? la prochaine manifestation est prévue le 15 septembre ? un rajeunissement de ses adhérents dont le nombre « reste stable », avec « une cinquantaine d’adhésions en 2015 mais aussi pas mal de départs pour des raisons multiples ». « Le communisme ne fait plus peur aux jeunes, contrairement à avant où c’était synonyme de stalinisme », conclut Erwan Rivoualan.

À noter : Fête de l’Humanité : vignette trois jours. Tarif : 25 €. Contact : Ismaël Dupont, dupont.ismael@yahoo.fr

© Le Télégramme : article paru dans le journal du 31 août 2016www.letelegramme.fr

Relecq-Kerhuon : 2000 personnes à la fête de la Fraternité

manier-le-pinceau-demande-beaucoup-de-serieux_3064382_436x330p

La mairie du Relecq-Kerhuon, par l’implication d’Isabelle Mazelin, adjointe à la culture, a organisé la fête de la Fraternité le 26 août 2016. Un véritable succès :

« Entre ateliers artistiques et feu d’artifice, les 2.000 participants ont pris le temps d’engloutir 500 kg de merguez et 90 kg de frites !

Le public s’est un peu fait attendre vendredi à la Fête de la fraternité qui s’est déroulée sur l’esplanade de la médiathèque François-Mitterrand. Le dernier week-end des vacances et le beau temps ont peut-être incité les Relecquois à prendre leur temps… Débutée à 18 h, ce n’est que deux heures plus tard que les tables ont été prises d’assaut par 1.500 personnes environ, rejointes un peu plus tard par quelques centaines d’autres pour le spectacle. Ce qui a engendré un vrai « coup de feu » du côté du barbecue qui a eu à griller quelque 500 kg de saucisses et merguez pendant que les friteuses doraient 90 kg de pommes de terre. Mais petits et grands ont eu le temps de s’arrêter dans les ateliers artistiques. Du poète public, aux textes lus par La Criée en passant par la patouille, la peinture, la rédaction de messages, la confection d’une œuvre commune, la soirée dansante, la prestation du DJ… Tous ont pris plaisir à s’exprimer.

Superbe feu d’artifice

Certaines personnes ont apprécié de pouvoir admirer le feu d’artifice dès 22 h, horaire qui a permis aux plus jeunes de ne pas veiller jusqu’à plus de 23 h. Ce feu d’artifice aurait dû être tiré le 16 juillet, mais la municipalité avait choisi de reporter l’animation en raison du deuil national décrété à la suite de l’attentat survenu à Nice deux jours plus tôt. L’hymne national applaudi « Nous avons voulu offrir aux habitants un moment festif, souligne le maire. C’est l’association l’Union pour le Relecq-Kerhuon qui l’a organisé. Le bénéfice qui en sera dégagé sera reversé à des structures caritatives ». Après une introduction sur le triptyque « Liberté, Égalité, Fraternité », le feu d’artifice a démarré sur les couleurs républicaines. En fond musical, l’hymne national a été très applaudi et chanté par de nombreux spectateurs. »

© Le Télégramme : article paru dans le journal du 29 août 2016  – Plus d’information sur www.letelegramme.fr

PCF Brest : le projet se nourrit sur les marchés

A Kerinou hier ou Saint-Louis ce matin, les camarades du parti communiste vont à la rencontre des citoyens pour recueillir leurs exigences.
À Kerinou samedi, ou à Saint-Louis dimanche, les « camarades du Parti communiste vont à la rencontre des citoyens pour recueillir leurs exigences ».

« Que demande le peuple ? »

C’est la grande question lancée par le Parti communiste. À moins d’un an de l’élection présidentielle, cette grande consultation est relayée dans les territoires par les militants locaux qui proposent un questionnaire aux citoyens. Ceux-ci doivent cocher leurs préoccupations, leurs idées, mais aussi se prononcer sur les propositions du parti. « On veut partir des aspirations des Français, et permettre à chacun d’écrire la politique afin de faire émerger de vraies exigences populaires », résume Jean-Paul Cam, secrétaire de la section brestoise qui promeut l’enquête actuellement sur les marchés brestois, avec d’autres camarades.

Le cas Mélenchon

L’objectif est d’arriver à 500.0000 questionnaires remplis d’ici fin août. Cette enquête fera ensuite l’objet de dépouillements locaux et d’une restitution nationale programmée lors de la Fête de l’Humanité de septembre prochain. Dans cette attente, la question du futur candidat à la présidentielle demeure encore prématurée aux yeux des militants locaux, qui regardent donc d’un oeil circonspect la démarche personnelle initiée par Jean-Luc Mélenchon, qui a pris tout le monde de cours avec sa « France insoumise ». « Qu’il se mette d’abord dans une démarche collective qui parte des citoyens. Nous, notre objectif est de réussir à amener un candidat de gauche au second tour », avance Erwan Rivoalan, membre de la direction fédérale. De prime abord, les candidats socialistes à la « primaire des gauches et des écologistes » ont leur place dans ce processus, « mais uniquement ceux qui se situent à gauche de l’exécutif actuel », comme Montebourg, Hamon, Lienemann ou Filoche. Le comité directeur du PCF 29 doit se réunir jeudi. À l’ordre du jour, notamment, la programmation de rencontres avec d’autres forces politiques, syndicales et de la vie citoyenne défendant « la transformation sociale » afin de constituer un « pacte d’engagements communs ».

© Le Télégramme : article paru dans le journal du 3 juillet 2016www.letelegramme.fr

Bellevue : écoles, les élèves échangent avec le maire

les-representants-des-eleves-de-cinq-ecoles-du-quartier-ont_2973747

Dans le cadre du projet éducatif local (PEL) de Bellevue, six écoles élémentaires du quartier (Quizac, Kerhallet, Dupouy, Aubrac, Langevin et Freinet) ont travaillé ensemble sur un parcours citoyen. À l’exception des élèves de l’école Langevin, retenus par un autre projet, les représentants des différentes classes ont exposé leur travail à François Cuillandre et Jacqueline Here, mardi après-midi, à la mairie de quartier. « Dans le cadre du PEL, on a depuis quelques années, sur le territoire de Bellevue, on travaille beaucoup sur un passeport culturel qui recense toutes les structures de la ville de Brest. Les élèves les complètent au fur et à mesure de leur parcours scolaire. Cette année, on s’est longuement étendus sur la démocratie », a précisé Pierrick Friquet, conseiller pédagogique.

Les élèves font leurs demandes

Via des diaporamas, des panneaux, ou à l’oral, les élèves ont, à tour de rôle, évoqué la vie au sein de leur établissement, formulant au passage des demandes destinées à améliorer leur cadre de vie. À ce titre, une fresque a été demandée pour Quizac et Kerhallet, tout simplement des poubelles adaptées, des pinceaux ou encore une salle de science plus fonctionnelle. Les représentants d’Aubrac ont, pour leur part, évoquée les origines géographiques très diverses des élèves de l’école. Des questions très directes ont également été posées au maire de Brest, comme celle de savoir s’il avait déjà rencontré le président de la République, et aussi celle de savoir s’il allait se représenter pour un quatrième mandat.

© Le Télégramme : article paru dans le journal du 1er juillet 2016 – Plus d’info sur : www.letelegramme.fr