Le 28 janvier 2016, les élu-e-s communistes ont fait entendre leur positionnement par rapport au débat d’orientation budgétaire de la Métropole. Leur intervention en Conseil :
« Une semaine après le débat budgétaire à la Ville, nous abordons celui de la Métropole avec les mêmes contraintes liées à la baisse des dotations d’État, décidée par le gouvernement.
Pour Brest Métropole, cette perte de recettes va se chiffrer à 5,6 millions d’euros pour 2016. Cette diminution de nos moyens a des effets récessifs qui coûtent plus à la société et à l’économie dans leur ensemble que l’effet induit par la réduction de la dotation.
Faut-il rappeler que ce sont bien les collectivités qui tirent, pour une bonne part, l’économie du pays en réalisant près de 70% de l’investissement public ?
Nous le redisons, la DGF doit être réformée avec un nouveau mode de péréquation s’appuyant sur la richesse financière produite, qui apportera ainsi de nouveaux moyens.
Pour le projet de BP 2016, et face à la contrainte qui pèse sur les recettes, la progression des dépenses de fonctionnement de notre Métropole sera limitée à 0,5 % et l’enveloppe des investissements s’élèvera à 47,7 millions d’euros pour 2016. Nous constatons que la capacité de désendettement restera en dessous des 10 années (zone orange), ce qui est fondamental pour préserver les capacités d’investissements futurs.
Dans cette optique, nous devons rester vigilants et respecter également les engagements que nous avons pris envers la population de notre agglomération : poursuivre la modération de la pression fiscale sur les ménages et garantir la qualité du service public rendu. Il n’y a pas de dépenses publiques inutiles mais de vrais besoins auxquels nous, élu.e.s, devons répondre. »