Bellevue : Au Bergot, les Bahamas continuent leur mue

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De gauche à droite : Christine Pellen (responsable de la mairie de quartier), Jacqueline Héré (élue de quartier), Gaëtan Lepetit (chef de projets à Brest métropole) et Thierry Fayret (vice-président de la métropole).

Depuis 2011, la collectivité rachète les commerces de la dalle des Bahamas. Le but : les raser et construire un autre projet avec les habitants du quartier.

Pourquoi ? Comment ?

Que reste-t-il sur la dalle des Bahamas ?

Aujourd’hui, trois commerces sont encore ouverts : la boulangerie, le bar-tabac et la pharmacie. La supérette est toujours debout, mais elle a fermé ses portes.

Que vont devenir ces commerces ?

« Pour tous les commerces, excepté la pharmacie, la phase d’acquisition est faite », explique Thierry Fayret, vice-président de Brest métropole, chargé de l’urbanisme. La collectivité les rachète un par un et, à terme, ils seront tous détruits. La pharmacie sera la dernière à quitter la dalle. « Tout sera rasé d’ici la fin de l’année », avance Thierry Fayret.

Raser, pour faire quoi ?

« Quand on aura libéré la dalle, il y a aura un nouveau projet, qui se fera en concertation avec les habitants », assure Jacqueline Héré, adjointe de quartier. Et les élus n’impulseront pas d’idée en particulier. « On part d’une feuille blanche, ce ne sera pas une consultation biaisée », promet-elle.

Est-ce la fin des commerces aux Bahamas ?

« Non », répondent d’emblée les élus. « Le projet n’est pas d’abandonner le commerce dans le quartier », rassure Thierry Fayret. Son souhait est, au contraire, de « décaler le projet sur le front de rue ». Les commerces donneraient donc directement sur l’avenue de Provence. Un promoteur immobilier a été trouvé et serait déjà en négociation avec une enseigne de supermarché.

Qui va partir ?

« On espère un maintien des commerces dans le quartier », avance Jacqueline Héré. L’auto-école, située quelques mètres plus loin, pourrait aussi s’installer dans les nouveaux locaux. Par contre, le bar et la boulangerie sont en partance.

Quid de la sécurité ?

La décision de rénover le quartier avait été prise en 2011. À l’époque, les rassemblements étaient récurrents sur la dalle, autour de laquelle sont regroupés quelque 700 appartements, et l’ancienne boulangerie avait été incendiée un an plus tôt. Aujourd’hui, les élus assurent que le quartier est « pacifié » et que « la dalle est apaisée depuis un peu moins d’un an ». Toutefois, « les gens ont du mal à revenir ».

Quel calendrier ?

« Il est difficile de donner une échéance. » Thierry Fayret ne préfère pas se hasarder mais il semble raisonnable de penser que « d’ici deux ans », la dalle sera transformée et les nouveaux commerces installés sur l’avenue de Provence.

© Ouest-France : paru dans le journal du 30 juin 2016 – Plus d’info sur www.ouest-france.fr

Bellevue : le « miroir » s’élève avenue Le Gorgeu

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L’assemblage de la cuve métallique commence à prendre forme avenue Le Gorgeu. Cet ouvrage, le premier de ce type en France, alimentera en énergie la mairie, l’hôpital Morvan et l’UBO.

Si le chantier a déjà démarré depuis la mi-avril, désormais les usagers du boulevard Le Gorgeu ne peuvent plus ignorer ce « miroir des énergies ». Un nom poétique, choisit lors d’un forum avec les conseils des quartiers brestois, qui désigne la cuve s’élevant au niveau de la faculté d’AES, à l’angle du boulevard et de la rue de Kergoat.

Une première en France

Pour l’instant, le passant a surtout l’impression de voir pousser deux petites tours. Mais dès lundi, ces deux demi-réservoirs seront fixés l’un à l’autre pour former le réservoir définitif, qui atteindra 20 m de haut pour 11 m de diamètre, avec, à son pied, un local technique.

Ce grand réservoir d’eau chaude sera le premier ouvrage de ce type en France, c’est-à-dire décentralisé et implanté à distance de l’unité de valorisation des déchets (UVED). « Une énergie de 2.500 Mwh/an qui serait perdue si elle n’était pas valorisée », précise Ivan Bardin, directeur général d’Éco Chaleur de Brest, filiale à 51 % de Dalkia et à 49 % de Sotraval.

Un coût total de 1.490.000 €

Ce « démonstrateur », positionné sur une branche d’alimentation de réseau de chaleur en centre-ville, servira à chauffer l’université, l’hôpital Morvan et l’hôtel de ville. Chargé au moment où la demande en chaleur est faible, il permettra d’éviter l’appoint par l’énergie gaz au démarrage du chauffage le matin et ainsi d’éviter les rejets de CO². Un dispositif qui devrait vite représenter un réel avantage pour l’université, où les dépenses de chauffage représentent un coût de 25.000 € par semaine. D’un coût total de 1.490.000 €, ce réservoir de 1.000 m³ devrait permettre de réduire de 12.700 tonnes les émissions en CO² de la métropole sur 20 ans.


Opérationnelle en octobre

Les travaux se poursuivront cet été, sans nécessité de coupure de circulation. Après essais, la cuve devrait être opérationnelle à la mi-octobre Avant cela, c’est en septembre que sera mis en place l’habillement architectural, constitué d’anneaux d’acier inoxydable poli donnant au projet cet aspect miroir si particulier. Des éléments fabriqués dans une ferronnerie d’art de Saint-Renan. En effet, hormis le réservoir de stockage, réalisation d’un chaudronnier d’Ille-et-Vilaine et le gros oeuvre qui a nécessité l’intervention d’une entreprise de Loire Atlantique, une attention particulière a été portée à employer des entreprises locales et Finistériennes.

© Le Télégramme : paru dans le journal du 28 juin 2016 – Plus d’information sur : www.letelegramme.fr

L’expression des élu-e-s sur les questions de l’accueil des migrants à Brest

Les élu-e-s communistes s’expriment sur les questions soulevées au Conseil municipal du 10 mars 2016 concernant la prise en charge des migrants à Brest :

« Nous avons volontairement pris un temps de recul avant de nous exprimer sur les évènements qui se sont déroulés lors du Conseil municipal du jeudi 10 mars.

Les élu-e-s communistes ont été apostrophé-e-s lors des échanges houleux avec le collectif de soutien aux demandeur-e-s d’asile. Dans ce contexte très particulier d’agressivité et d’invectives, dont l’écoute était absente, il ne nous a pas été possible de répondre.

Nous avons une permanence et adresse connue des citoyen-ne-s brestois-es et, à part un mail reçu le 14 mars sous un nom « d’emprunt » et signé de : « Zéro personne à la rue », nous n’avons pas été contacté-e-s avant le Conseil municipal, ni pour un échange, ni pour une demande de rendez-vous.

Pourtant cela nous aurait permis de connaître exactement les demandes du collectif.

C’est en continuité depuis 1989, que nous participons à la majorité municipale sur un programme élaboré plusieurs mois avant l’élection. C’est à partir de ce programme que chaque composante se détermine pour participer à cette majorité.

Brest Métropole Habitat, bailleur social de la métropole au sein duquel siège un-e de nos élu-e-s, loge ou reloge tous les demandeurs répondant aux critères du logement social. Le fichier de cet organisme compte plus de 2000 demandeurs, et les logements vacants attendent, en priorité, les plus précaires d’entre eux.

Les migrants y ont leur place, au même titre que les autres demandeurs et selon les mêmes critères.

Actuellement plus de 450 demandeurs/ses d’asile et migrant-e-s sont logé-e-s sur le territoire de Brest Métropole, en CADA (Centre d’accueil de demandeurs d’asile), en post-CADA (quand leur demande d’asile a été acceptée), mais aussi en hébergements d’urgence et « mises à l’abri ».

Une fois encore, nous considérons que ceux qui tiennent le devant de la scène médiatique sont rarement les plus efficaces. Les élu-e-s communistes ne sont pas insensibles, évidemment, à ce problème récurrent d’arrivée de migrants dans leur ville, mais ils cherchent, pour chaque situation à laquelle ils sont confrontés, à être pragmatiques et concrets. L’action médiatique et les propos démagogiques, voir insultants, desservent malheureusement bien souvent la cause de celles et ceux qu’ils sont censés défendre.

Les élu-e-s communistes restent disponibles pour rencontrer et échanger avec des responsables associatifs identifiés et respectueux des lois républicaines. »

Notre soutien au CHRU de Brest/Carhaix

Au Conseil municipal du mardi 22 mars 2016, le groupe des élu-e-s communistes a interpellé le Maire sur la situation sociale inquiétante du CHRU de Brest/Carhaix, à l’occasion de la délibération n°45 concernant le projet de convention pour la mise à disposition de l’unité mobile de dépistage du CHRU.

« Notre groupe profite de cette délibération, M. le Maire, pour vous interpeller en tant que Président du Conseil de Surveillance du CHRU, sur la situation sociale de celui-ci depuis la mise en place du plan de retour à l’équilibre en 2014.

Depuis de nombreux mois, les conditions de travail se détériorent dans tous les services et l’ensemble des personnels et des secteurs d’activité sont touchés.

La rigueur imposée par le plan de retour à l’équilibre amène une surcharge de travail pour le personnel et dégrade la qualité et le suivi des soins. De nombreux débrayages, tous syndicats confondus, ont eu lieu l’an passé et se sont amplifiés depuis le début de l’année pour dénoncer ces situations alors même que l’activité continue de progresser dans toutes les unités.

Le nouveau bâtiment des urgences à la Cavale-Blanche mis en service en octobre 2015 accueille un afflux important de patients. Le directeur du CHRU en a convenu lui-même en janvier, d’ailleurs lors des vœux présentés aux personnels, il avait annoncé des mesures de soutien qui sont restées très insuffisantes.

Des patients et leurs proches témoignent, dans la presse et sur les réseaux sociaux, des très mauvaises conditions d’accueil. Les soignants se sentent coupables alors qu’ils font le meilleur travail possible avec les moyens qu’on leur accorde.

Les 30 postes supplémentaires accordés, lors des négociations avec les syndicats, la semaine passée, sont encore très insuffisants par rapport aux 168 postes supprimés par le plan de retour à l’équilibre voté en 2014.

La population a été sollicitée, samedi dernier, pour apporter son soutien et un comité de soutien pour la défense de l’hôpital public va se créer dans les prochains jours.

Le groupe des élu-e-s communistes et de progrès participera sans réserve à celui-ci pour obtenir des moyens nécessaires afin de répondre aux besoins des patients et soigner convenablement.

Nous rappelons enfin ce que chacune et chacun ici sait bien, c’est que si la santé a un coût, elle n’a pas de prix. »

Budget primitif de la Ville pour 2016

L’analyse des élu-e-s communistes sur le budget de la Ville de Brest pour l’année 2016, prononcée au Conseil du 10 mars :

« Après le budget de Brest Métropole voté la semaine dernière, nous examinons aujourd’hui celui de la Ville de Brest. Ce nouveau budget se présente donc également dans un contexte d’austérité et de réduction des dépenses publiques imposées par le gouvernement.

Malgré le mécontentement de plus en plus fort de nos concitoyen-ne-s, le gouvernement continue de mener des politiques anti-sociales qui vont à l’encontre de toutes promesses faites en 2012. La dernière en date est la réforme du code du travail qui fait l’unanimité contre elle. Les jeunes, premiers concernés par celle-ci, refusent le dictat et se mobilisent dignement pour infléchir cette ligne libérale imposée par Ms VALLS et MACRON.

Concernant notre collectivité, c’est donc la 3ème année consécutive que nous sommes impactés par ces baisses de dotations et compensations. Elles se chiffrent à moins 2,3 millions € pour la DGF et moins 1,4 millions € pour les compensations fiscales.

Nous ne cessons de le redire, la baisse massive des aides d’État n’est pas une bonne chose pour les collectivités locales qui portent, comme vous le savez, l’essentiel de l’investissement public.

Les finances de la Ville de Brest sont saines mais comme pour Brest Métropole, combien de temps pourra-t-elle faire face à ces contraintes non-voulues ?

Notre collectivité continue malgré tout à mener des politiques de gauche, solidaires et utiles à la population. Le maintien des taux de la Taxe Habitation et Taxe Foncière au niveau de 2015 est conforme à nos engagements pris en 2014, tout en se rappelant qu’ils avaient diminué l’an passé pour neutraliser la hausse votée par Brest Métropole.

Notre dette diminue depuis 2012 et notre capacité de désendettement est dans la zone verte (- de 4 années). La capacité d’autofinancement se chiffre à près de 10 millions €, l’emprunt s’effectuera à hauteur de 5,4 millions €, le tout permettant d’investir 18 millions € dans des projets tel que la Médiathèque des Capucins (+ 3 M€), l’EHPAD de Kerlevenez (+2 M€) et dans le maintien du patrimoine communal des secteurs scolaire, éducatif et sportif.

Enfin, concernant la baisse de subventions de fonctionnement aux associations conventionnées, notre groupe le redit, nous trouvons dommageable que l’information et l’échange n’aient pas prévalu dans l’approche du débat budgétaire. Depuis, une nouvelle méthodologie a été retenue concernant les associations gérant les structures de quartiers et les Fédérations d’éducation populaire. Nous en prenons acte pour la délibération n°42 et la n°43. Par contre, concernant la n°44, il aurait été également important que l’échange soit prioritaire avant l’annonce des montants des subventions, ce qui est négociable pour les uns doit l’être pour tous.

Aussi, M. Le Maire, compte-tenu de ce contexte particulier, nous pensons qu’il est possible d’améliorer l’information et surtout la communication pour ainsi faire partager à l’ensemble de la population et des acteurs locaux, le travail de l’équipe municipale.

Nous montrerons plus encore que les différentes dépenses engagées dans cet exercice, correspondent bien aux besoins de celle-ci et ceux-ci.

En conclusion, le groupe des élu-e-s communistes et de progrès votera le Budget Primitif 2016 de la Ville, ainsi que la délibération n°2 sur les taux de fiscalité. »

Jacqueline Here

Voeux des élu-e-s 2016

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« Chers ami-e-s, chers camarades,

Nous sommes très heureux de vous accueillir ce matin pour vous présenter les vœux des élu-e-s communistes et de progrès. Nous sommes certainement les derniers à le faire et il nous semblait important de nous retrouver dans cette Maison du Peuple, lieu ô combien symbolique en ces temps de crises, de renoncements et de luttes nécessaires, en ces temps où des syndicalistes sont poursuivis pour avoir défendu leur emploi, ou des syndicalistes sont condamnés à de la prison ferme pour 30 h de séquestration et alors même que la direction avait retiré sa plainte. Alors oui, notre place est aujourd’hui ici.

La tradition veut que je vous adresse tous nos vœux de bonheur et je le fais avec beaucoup de sincérité. Saint-Just, pendant la révolution française, disait que le bonheur était une idée neuve en Europe. Il semblerait qu’il reste encore à conquérir.

L’année 2015 s’est ouverte dans une tragédie et s’est terminée dans un bain de sang. C’est sans regret que nous lui tournons le dos. C’est sans regret que nous tournons le dos à une année qui a vu un gouvernement se disant de gauche concrétiser les rêves de la droite : 40 milliards pour des patrons qui n’ont pas créé d’emplois, le travail du dimanche, l’allongement de l’âge de départ à la retraite, le pilonnage du code du travail, la criminalisation de l’action syndicale, 8 millions de pauvres, des millions de mal-logés, un chômage qui ne fait que croître et des chômeurs montrés du doigt…. La liste est longue, trop longue pour que j’en fasse l’énumération ici.

C’est sans regret que nous tournons le dos à cette année terrible où la violence terroriste a semé la terreur sur notre territoire mais aussi au Liban, en Turquie, en Afrique. En ce début d’année 2016, nous devons avoir les yeux ouverts sur la réalité du monde. La France peut sortir de cette épreuve par le haut en s’appuyant sur les valeurs de la République. Notre devise « Liberté, Egalité, Fraternité » ne doit pas être qu’un slogan. Ses valeurs doivent s’incarner dans un Etat de droit et de justice plutôt que dans les politiques d’exception.

Ses valeurs doivent s’incarner dans le message que la France doit délivrer au monde en étant aux côtés des Kurdes, des Palestiniens, des démocrates de Turquie et d’Israël, des centaines de petits Aylan qui se noient en Méditerranée… Ses valeurs s’incarnent dans la solidarité avec les réfugiés qui fuient la guerre et l’obscurantisme.

La Liberté, ce n’est pas l’inscription de l’état d’urgence dans la constitution.

La Fraternité, ce n’est pas Calais ou Grande Synthe.

L’Égalité, ce n’est pas la déchéance de nationalité. Que l’on soit né de parents d’ici ou d’ailleurs, le droit du sol fait que nous sommes tous filles et fils de France. Nous devons refuser et lutter contre tout ce qui nous divise et sème la suspicion. Ce serait donner raison aux terroristes. La République est grande lorsqu’elle protège l’ensemble de ses enfants. Pas lorsqu’elle crée un statut de citoyen de seconde zone.

Dans ce contexte, les communistes ont, plus que jamais, un rôle à jouer. C’est ce que les élus communistes font sur le territoire métropolitain, à Brest et au Relecq Kerhuon. Tout en dénonçant la baisse des aides de l’Etat et la politique gouvernementale qui tourne le dos aux promesses du candidat Hollande, les élu-e-s sont  dans les majorités municipales pour être forces de propositions.

Eric Guellec, tout d’abord, notre vice-président chargé de la mise en œuvre de la politique de proximité territoriale. Vous savez, celui qui est chargé de resserrer les liens au sein du territoire métropolitain en améliorant la collaboration entre les quartiers, les communes et la métropole. Une politique de proximité qui touche les domaines de la voirie, des déplacements, des espaces verts et de l’écologie urbaine et qui assure un service public de qualité.

Gaëlle Abily, adjointe chargée des affaires culturelles à Brest. Parce que la culture est au cœur du vivre-ensemble, elle inscrit la ville de Brest, et au-delà la métropole, dans une dynamique culturelle durable et structurante avec le plateau des Capucins et sa médiathèque, les fêtes maritimes, l’obtention du label « Brest ville d’art et d’histoire » ainsi que l’organisation de nombreux festivals. Les nombreux équipements (Le Quartz, la Maison du théâtre, le Mac Orlan, le centre d’art Passerelle…) participent au rayonnement métropolitain.

Jacqueline Héré, adjointe sur le quartier de Bellevue, suit, en concertation avec la population, des projets destinés à améliorer le quotidien des habitants. L’agence nationale de rénovation urbaine a reconnu le quartier de Bellevue comme quartier d’intérêt national. L’année 2016 sera mise à profit pour travailler en concertation avec les habitants sur le Bergot et le centre commercial Bahamas, mais aussi plus largement sur Bellevue avec l’aménagement de certains espaces publics ou équipements publics.

Claude Bellec, elle, poursuit le travail entamé en 2015 sur le projet d’épicerie solidaire, projet qui a pour but de venir compléter les dispositifs d’aide alimentaire aux personnes en situation de précarité. A Brest métropole habitat, elle continue à œuvrer afin de permettre l’accès à l’habitat social pour une population dont les besoins en termes d’hébergement, de logement, sont de plus en plus pressants.

Au niveau de la métropole, l’action des élu-e-s communistes s’est faite sur l’accord, pendant ce nouveau mandat, de ne pas augmenter la pression fiscale. Nous serons attentifs aux politiques contractuelles menées. Nous pouvons citer, sans être exhaustifs, la tarification sociale de l’eau, les renouvellements de délégations de services publics de la restauration en 2017 et des transports en commun en 2018. Certaines de nos propositions ont été entendues, comme le titre intermédiaire TANGO chez Bibus et la desserte des nouveaux quartiers.D’autres, comme l’évolution de la taxe sur les hôtels et campings « grand standing », par exemple, n’ont pas encore trouvé l’écho escompté. Mais nous ne désespérons pas d’y arriver….

Nous réagissons également sur l’approche et le traitement de certains dossiers comme la baisse des subventions aux équipements de quartiers et aux associations. L’échange et le dialogue doivent prévaloir afin d’arriver à un accord et ainsi, permettre aux structures qui s’engagent dans la ville de continuer à créer du lien social et développer des actions innovantes reconnues sur notre territoire.

Vous le voyez, nous sommes attachés à être utiles, à travailler dans l’intérêt collectif. Nous poursuivrons avec détermination.

Cette année, nous fêterons les 80 ans du Front Populaire et les 70 ans de la mise en œuvre du programme du Conseil National de la Résistance. Profitons-en pour rappeler que la volonté et l’unité peuvent, malgré la crise, faire bouger des montagnes. Philippe Torreton, en réponse à Manuel Valls, écrivait dans l’Humanité : « Nous allons nous battre, nous autres les égarés, car notre espoir est grand et nos valeurs sont grandes… Notre espoir, cela pourrait être le nom de notre rassemblement, le nom de ce déclic salutaire du peuple de gauche. »

Il a raison. Il n’y aura d’avenir que si nous élargissons le cercle de ceux aux côtés de qui nous réaffirmerons nos valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. Puisons nos forces dans le partage de nos valeurs humanistes, dans l’internationalisme, dans nos combats et nos résistances.

2016 devra être une année de luttes.

Qu’elles nous apportent, qu’elles vous apportent, chers amis, chers camarades, bonheur et dignité. »

Isabelle Mazelin

Arac : ouvrir les rangs à toutes les générations

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« L’Association républicaine des anciens combattants (Arac) a tenu, le samedi 23 janvier, son assemblée générale à Kergoat, en présence de 40 adhérents. Une minute de silence a été observée pour les adhérents et adhérentes disparus, puis un rappel sur l’activité de la section a été présenté.

Des mesures inquiétantes

« Si les participants jugent positif l’inscription à la loi de finance 2016, du passage à 74 ans au lieu de 75, pour la demi-part supplémentaire accordée aux titulaires de la carte d’ancien combattant ou à leurs veuves, d’autres mesures, comme le dépouillement de l’Office national des Anciens combattants et victimes de guerre d’une partie de son patrimoine, posent problème, regrette Pierre Robin, responsable du Comité brestois de l’Arac. Et nul doute qu’une lecture approfondie du code des pensions civiles et militaires de retraite va receler des surprises désagréables. L’état d’urgence, la modification de la constitution, envisagée notamment pour les binationaux, ou la condamnation d’anciens salariés de Goodyear sont autant de raisons qui s’additionnent pour justifier leur présence aux manifestations du mardi 26 janvier ». Après la présentation des comptes financiers, en équilibre, par la trésorière, il ressort que 2016 doit marquer une nouvelle étape du renforcement de la section en ouvrant ses rangs également aux femmes et aux hommes de toutes les générations. Un appel à candidatures a été fait. L’assemblée, riche en débats, s’est terminée par la galette républicaine, fort appréciée.»

© Le Télégramme : article publié dans le journal du 30 janvier 2016

Voeux de Jacqueline HERE 2016

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Une année heureuse et solidaire

« Lors de la cérémonie des vœux de 2015, j’avais débuté mon intervention en parlant des attentats de janvier 2015. Personne n’imaginait qu’une telle barbarie puisse avoir lieu dans notre pays. Or, le 13 novembre, l’histoire s’est renouvelée et a touché toute une population de jeunes et de moins jeunes.

Face au terrorisme, nous resterons debout, nous ne céderons en rien et resterons uni-e-s autour de nos valeurs républicaines : Liberté, Egalité, Fraternité, et que vivent la laïcité et la démocratie.

En cette nouvelle année, permettez-moi de vous adresser mes meilleurs vœux. Que cette année soit pour vous source de satisfaction et de bonheur, tant sur le plan personnel que professionnel.

Bellevue : un quartier qui fait « ensemble »

Je tiens à vous remercier toutes et tous ici présent-e-s pour votre engagement au service du quartier et de ses habitants.

Je voudrais d’abord m’adresser à toute l’équipe de la mairie de Bellevue, une équipe soudée avec pour nouvelle responsable Christine PELLEN, dont j’apprécie le professionnalisme, le dynamisme et les qualités humaines.

Merci à tou-te-s les agent-e-s de la collectivité d’accomplir au quotidien leurs missions de service public, et ce, parfois dans des conditions difficiles. Nous devons toutes et tous, élu-e-s et fonctionnaires, être attentifs/ves à la qualité du service rendu : cela est indispensable pour maintenir la cohésion sociale, surtout en cette période de crises.

Cette année, sur l’espace public, nous avons partagé un certain nombre de dossiers qui ont fait l’objet de concertation avec les habitants et différents partenaires (écoles, jeunes, associations et membres du conseil consultatif de quartier). Ces démarches de proximité sont longues mais nécessaires et bénéfiques, elles sont devenues incontournables pour notre collectivité car elles améliorent le quotidien des habitants.

Je voudrais aussi m’adresser aux partenaires du quartier : vous, les membres du CCQ qui êtes engagés à nos côtés sur de nombreux projets, dont certains à votre initiative (je pense notamment à la balade autour de l’art urbain qui a connu un vif succès). Vous êtes toutes et tous des bénévoles et je vous remercie pour votre implication au service du quartier.

Les CCQ sont aujourd’hui devenus de véritables conseils citoyens, qui permettent d’associer tous les habitants.

Parmi les actions de l’année 2015

Je profite de cette cérémonie pour revenir sur quelques projets de l’année écoulée et de celle à venir.

  • Le Projet éducatif local [PEL] : Dans le cadre du Projet éducatif local, les directeurs d’écoles, des associations et d’autres partenaires éducatifs élaborent ensemble de nombreux projets pour les enfants et les jeunes du quartier. C’est ainsi qu’ont pu voir le jour, sur les temps scolaires et de TAP : les animations sportives de rue, les activités aquatiques avec la piscine de Kerhallet, les ateliers percussions en collaboration avec la Carène, les ateliers artistiques avec le plasticien burkinabé Issouf DIARO, etc. …et je sais que de nouveaux projets émergent déjà !
  • Brest Métropole Habitat en lien avec le service internet Multi Média, la mairie de quartier et les associations, a déployé le projet internet en habitat social sur les secteurs du Bergot, Aquitaine, Quizac, Fougères et Kerbernier.
  • « Le dimanche au bord de l’eau » le 14 juin, une vraie réussite, une vraie fête des familles avec la grande mobilisation de tous les acteurs de Bellevue.
  • « Noël casse la Baraque » le 19 décembre, une première qui, je l’espère, ne sera pas la dernière.
  • Ouverture de la filière bilingue à l’école Aubrac.
  • Une soirée avec l’ensemble MATHEUS, un programme qui nous a fait embarquer pour un voyage entre l’Europe baroque et Rio de Janeiro, une vraie surprise pour les spectateurs, étonnés que l’on puisse venir leur proposer ce genre de spectacle à Bellevue.

Déjà prévu pour 2016

Des travaux

  • La fin des travaux à l’EPHAD de Kerlevenez
  • La construction de la tour de stockage d’eau chaude pour le réseau de chaleur avenue Le Gorgeu
  • Le Bergot : le rachat imminent des dernières cellules commerciales va permettre la libération de la dalle et le début du réaménagement urbain de ce secteur en collaboration étroite avec les habitants.
  • Le réaménagement du parking Changarnier
  • Et bien sûr des travaux sur les espaces verts et notamment le réaménagement d’une aire de jeux en collaboration avec des élèves en BTS et le CCQ.

Des animations nouvelles

  • L’Improbable Orchestra avec l’ensemble Sillage (Philippe Arri-Blachette), proposera deux spectacles, l’un ici à la baraque et l’autre au Conservatoire, l’aboutissement de deux ans de travail dans le cadre du PEL.
  • Accueil d’un bloco samba (musiques brésiliennes) en création résidence avec des jeunes de toute la ville ici même en vue de Brest 2016.
  • Patricia ADAM, dans le cadre de sa réserve parlementaire, nous a proposé de soutenir des projets de quartier (15 000 €). Nos deux propositions ont été retenues, l’une concerne l’achat d’une malle animation pour le quartier avec pour objectif de faciliter et développer l’organisation d’animations de rues, comme « le graffiti à Bellevue », avec pour objectif de valoriser le territoire à travers ses ressources artistiques.

L’importance du dialogue dans un cadre budgétaire contraint

Pour en revenir à notre collectivité, vous le savez, c’est dans un cadre plus rigide que nous préparons le budget 2016. Notre équipe municipale s’est engagée à ne pas augmenter la pression fiscale sur les ménages brestois.

Nous avons conscience de l’importance de la vie associative et de sa contribution à la dynamique locale et à la solidarité entre tous. La ville de Brest est le principal financeur de nombreuses associations. Le conventionnement est nécessaire en fonction des évolutions budgétaires, mais ce temps de travail doit se faire dans le dialogue et l’échange commun.

Je vous renouvelle une fois encore tous mes vœux et ceux de la municipalité pour cette année qui débute. »

Baisse des subventions aux équipements de quartiers et associations

Notre intervention au Conseil municipal du 17 décembre 2015, concernant le projet de baisse des subventions de la Ville aux patronages laïques, centres sociaux, maisons pour tou.te.s, fédérations et associations :

« Notre Collectivité est confrontée depuis l’an passé à une diminution drastique des aides de l’Etat décidée par le gouvernement VALLS. Ces diminutions nous les avons dénoncées tant au niveau national que local, car elles mettent nos collectivités en difficulté dans l’élaboration de leurs budgets respectifs : cette diminution pour Brest sera de plus de 4 millions d’euros pour 2016. Des choix seront donc à faire afin de préserver l’équité entre le fonctionnement et l’investissement d’autant que notre équipe municipale s’est engagée à ne pas augmenter la pression fiscale sur les ménages brestois.

Dans ce cadre, l’ensemble des politiques publiques vont être impactées et une baisse de 4% des aides est prévue aux Fédérations d’éducation populaire, aux équipements de quartiers ainsi qu’à plusieurs associations. Un avenant aux conventions liant la collectivité à celles-ci est donc soumis dans les délibérations 31 à 34 : c’est le contenu de cet avenant qui pose problème ce soir.

Il est quand même bon de rappeler toute l’importance de ces structures dans l’engagement qu’elles ont dans les quartiers et dans la ville, en participant à la création de lien social et au développement d’actions innovantes reconnues sur le territoire.

Depuis de nombreuses années, notre équipe municipale de gauche s’est toujours montrée attentive au sort et à l’évolution de celles-ci, nous pensons que nous ne pouvons y déroger.

Les structures et les associations expriment leur besoin d’un temps de dialogue supplémentaire pour élaborer leur projet et revoir leur fonctionnement. Pourquoi ne pas leur accorder ce temps dans un souci d’apaisement ?

Nous pensons, M. le Maire, que cela est possible et que dans ce contexte de crise, nous devons parvenir à poursuivre un dialogue enrichissant.

Dans le cas contraire, le groupe des élu-e-s communistes s’abstiendra sur le vote des délibérations 31, 32, 33 et 34. »

Jacqueline HERE