Eric GUELLEC inaugure une case Kanak au jardin botanique !

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Une case traditionnelle Kanak, patrimoine culturel de Nouvelle-Calédonie, s’est bâtie au cœur du village mélanésien de Brest 2016. Elle n’est pas repartie à Lifou… Elle a été offerte à la ville et plus particulièrement au Conservatoire botanique national de Brest. Il a fallu près de cinq jours pour la démonter puis la remonter dans le jardin, au rythme des chants des bâtisseurs.

LA CASE KANAK : DE LIFOU À BREST 2016 PUIS AU CONSERVATOIRE

Lifou, la plus grande île de l’archipel Loyauté de Nouvelle-Calédonie, a à cœur d’expliquer les traditions, coutumes et savoir-faire de ses habitants et de promouvoir la culture Kanak, désignant les populations autochtones mélanésiennes que forment la Nouvelle-Calédonie avec la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les îles Salomon, le Vanuatu et les îles Fidji. Dans le village mélanésien de Brest 2016, on pouvait voir se construire, jour après jour, une case Kanak dans laquelle un coutumier accueillait les visiteurs pour expliquer le symbole de l’habitation et les coutumes de ses habitants.

Cette case a été offerte après les fêtes à la ville de Brest et plus particulièrement au Conservatoire botanique national de Brest, l’un des acteurs emblématiques du territoire pour ses actions en faveur des plantes menacées des îles du monde entier, dont une zone de son jardin est dédiée au Pacifique. Une cinquantaine de personnes s’est relayée pour monter la case dont le don a été officialisé le 22 juillet en présence d’Eric GUELLEC, président du Conservatoire. Elle est visible dans la partie nord du jardin au pied de la cascade.

LA TRADUCTION PHYSIQUE ET MATÉRIELLE DE LA CULTURE MÉLANÉSIENNE

La case est entièrement construite à partir de végétaux provenant de Lifou. Chaque pièce de bois a une utilité, tout comme chaque membre du clan a une place et une fonction dans l’édifice social. Les liaisons représentent des alliances, les rapports entre les membres de la communauté. La forme ronde délimite un espace collectif de vie, propice aux palabres, aux échanges et au maintien d’un esprit communautaire. La porte principale de 1,50 m environ oblige le visiteur qui rentre ou qui sort à être vu et à s’abaisser en signe de respect envers les habitants de la case. Les pièces sculptées se rapportent aux ancêtres protecteurs des lieux. Les poteaux du tour de case représentent les lignées du clan qui se fédèrent au faîtage autour du poteau central symbolisant le chef. A différentes étapes de la construction, des gestes coutumiers ont été exécutés pour matérialiser les éléments symboliques de la case et assurer sa pérennité. Victor Bishop veillera sur la case régulièrement et sera le relai avec les habitants de Lifou (communauté du Wetr).

UN JARDIN OUVERT SUR LE MONDE

Lieu de conservation de plantes des cinq continents menacées de disparition, de découverte et de sensibilisation à la préservation de la nature, le Jardin du Conservatoire marque à nouveau, avec cet évènement, sa volonté de s’ouvrir à la culture, aux arts et, plus largement, au Monde.

Contre la loi travail, ne lâchons rien ! Nouvelle mobilisation le 15 septembre !

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Les élu-e-s communistes de Brest appellent à une mobilisation massive ce jeudi pour l’abrogation de la loi El Khomri. Communiqué de l’intersyndicale :

Un mauvais projet de loi devient une mauvaise loi !

Le 15 septembre : dans la rue pour l’abrogation !

La loi Travail n’est pas bonne pour les salarié-e-s et les jeunes.

Alors que le chômage et la précarité augmentent, en affaiblissant les conventions collectives au profit des accords d’entreprise, cette loi va engendrer davantage de flexibilité et de précarité et remettre en cause nombre d’acquis sociaux. L’emploi, les salaires et les conditions de travail restent des préoccupations majeures pour les citoyen-ne-s.

La stabilité et la qualité des emplois sont non seulement gage de progrès social et de qualité de vie pour les salarié-e-s et les jeunes, mais sont aussi un facteur essentiel de création d’emplois. La loi Travail tourne le dos à cet enjeu !

Tous les pays qui ont fait l’expérience d’une telle réforme du droit du travail (Italie, Espagne, Portugal, Grèce, Allemagne) en mesurent aujourd’hui les conséquences néfastes. Affaiblir le code du travail, c’est affaiblir les droits de tous les salarié-e-s !

Nos organisations vont continuer à exiger l’abrogation de cette mauvaise loi et lutter pour obtenir de nouveaux droits pour toutes et tous. Les organisations dénoncent les faits de répression dont sont aujourd’hui victimes des militant-e-s syndicauxales, des jeunes, des salarié-e-s et des agents publics.

Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, du Finistère appellent les salarié-e-s, privé-e-s d’emploi, étudiant-es, lycéen-ne-s, retraité-e-s à se mobiliser massivement pour réussir la journée d’action du 15 septembre contre la loi Travail, pour obtenir l’abrogation de cette loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.

Rassemblements :
Brest : 12 h Sous-Préfecture / Quimper : 12 h Préfecture / Morlaix : 11h30 place de la Mairie / Quimperlé : 10h30 Stade Jean Charter

Communiqué de l’intersyndicale Cgt, Fo, Fsu, Solidaires du Finistère

Université d’été du PCF : des camarades finistériens présents

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Le 27, 28 et 29 août, le Parti Communiste Français faisait sa rentrée politique lors de sa traditionnelle Université d’été, cette fois-ci organisée à Angers. L’occasion de se réunir pour débattre, réfléchir, collectivement, à une société de progrès social où le bien vivre-ensemble prime.

Dix camarades finistériens, dont la Présidente du groupe des élu-e-s communistes de Brest Métropole, Jacqueline Héré, se sont mobilisés pour rejoindre ce grand rassemblement national. 3 jours de débats intenses où 900 personnes se sont réunies pour comprendre, agir, militer et répondre aux grandes questions qui traversent notre société et qui touchent au plus près les citoyen-ne-s français-es. Le Parti Communiste Français, avec le relais de ces élu-e-s de terrain, se veut être une force de proposition et de changement dans ces temps troublés !

Au programme : Comment développer la communication du Parti sur les réseaux sociaux pour être plus visible, plus lisible ? Comment mener une campagne efficacement à l’approche des présidentielles et des législatives de 2017 ? Quelle politique de transport pour les plus précaires, respectueuse des normes sociales et environnementales, sur nos territoires ? Comment faire face aux contraintes budgétaires touchant violemment les collectivités et leurs habitant-e-s ? Quelle politique énergétique au 21ème Siècle alors que la Conférence de Paris vient d’acter une volonté de limiter le réchauffement climatique à 2°C d’ici 2100 ? Comment réussir l’acte II contre la loi Travail, en cette rentrée, pour obtenir son abrogation ? Quel avenir pour une jeunesse désenchantée ? Tout le programme ici : Programme Université d’été PCF 2016.

Tant de questions auxquelles, collectivement, durant cette Université, les communistes et nos élu-e-s, ont proposé de nombreuses pistes de réflexion et de propositions qui seront traduites et portées politiquement dans les mois à venir.

La rentrée s’annonce intense et la Fête de l’Humanité sera une fois de plus l’occasion d’allier solidarité, convivialité et actions pour un vrai Progrès social lors de ce grand rassemblement populaire.

Lutter contre celles et ceux qui distillent la haine et la peur, mais aussi proposer, agir, en lien avec les intérêts des citoyen-ne-s, et notamment des plus fragiles, tels étaient les mots d’ordre de cette Université.

Tous les débats ont été enregistré et filmé, vous pouvez les retrouver très prochainement sur : universite-ete.pcf.fr.

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Université d’été du PCF 2016, Angers

La section brestoise du PCF fait sa rentrée

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A peine rentrés de l’université d’été du parti, les membres brestois du Parti communiste français (PCF) font leur rentrée politique.

Premier rendez-vous, la fête de l’Humanité, du 9 au 11 septembre, à La Courneuve. « La fédération PCF du Finistère animera un débat sur le thème de la culture et de la langue bretonne », précise Ismaël Dupont, secrétaire départemental, qui espère faire de l’évènement, « qui rassemble une population beaucoup plus large que les sympathisants communistes », un « levier pour convaincre ». Des billets à tarif réduit (25 € au lieu de 35 €) sont disponibles via la vignette militante du parti.

Autre échéance important, la reprise de la mobilisation contre la loi travail. Une manifestation nationale, à laquelle participera le parti, est prévue le 15 septembre à Paris. « Mais il devrait y avoir d’autres évènements, le même jour, dans les grandes villes du Finistère », explique Erwan Rivoalan, membre de la direction départementale.

© Ouest-France : paru dans le journal du 31 août 2016

PCF du Finistère : les législatives en ligne de mire

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Erwan Rivoualan, Paul Paimbéni, Jacqueline Héré et Ismaël Dupont dépouilleront, avec les sections locales, les questionnaires remplis depuis avril.

La Fédération finistérienne du Parti communiste fait sa rentrée. L’occasion de parler des points à développer, les élections présidentielle et législatives en ligne de mire. « Pendant l’été, nous avons fait remplir le questionnaire  » Que demande le peuple ?  » sur les marchés et autres événements qui avaient lieu dans le département, pose Ismaël Dupont. Le but de ce questionnaire, lancé au niveau national, est de connaître les envies et attentes du peuple de gauche. Nous en avons récupéré 1.000 dans le Finistère. Ils seront dépouillés après la fête de l’Humanité (du 9 au 11 septembre à la Courneuve, NDLR) et serviront à construire un pacte d’engagements communs pour 2017 ». Ce pacte comportera « quelques dizaines de propositions phare » et sera voté au mois d’octobre. « Le choix du candidat ou de la candidate sera induit par son ralliement à ce pacte », complète le secrétaire départemental.

Main tendue aux écologistes

Pour les législatives, « la main est déjà et sera tendue aux écologistes, outre les lettres que nous avons déjà envoyées au Front de Gauche, aux camarades d’Ensemble, à l’UDB et, au niveau brestois, à Brest nouvelle citoyenneté (BNC) », explique Jacqueline Héré du comité de direction. « Il s’agit d’une base programmatique, ce n’est pas une question d’alliance électorale », précise Paul Paimbéni, de la section du pays de Brest. « Il y a des fils rouges concernant les personnes à soutenir, continue Jacqueline Héré. L’âge, car on a la chance d’avoir des adhérents jeunes et une certaine diversité professionnelle et sociale… il ne faut pas que des profs à l’Assemblée ! ».

Un rajeunissement

C’est que la fédération a vu, « depuis le mouvement contre la Loi Travail » ? la prochaine manifestation est prévue le 15 septembre ? un rajeunissement de ses adhérents dont le nombre « reste stable », avec « une cinquantaine d’adhésions en 2015 mais aussi pas mal de départs pour des raisons multiples ». « Le communisme ne fait plus peur aux jeunes, contrairement à avant où c’était synonyme de stalinisme », conclut Erwan Rivoualan.

À noter : Fête de l’Humanité : vignette trois jours. Tarif : 25 €. Contact : Ismaël Dupont, dupont.ismael@yahoo.fr

© Le Télégramme : article paru dans le journal du 31 août 2016www.letelegramme.fr

Rentrée active au Parti Communiste : Communiqué du PCF Finistère

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Université d’été, Fête de l’Humanité et Grande consultation citoyenne : la rentrée du Parti Communiste démarre sur les chapeaux de roue !

L’Université d’été du Parti Communiste Français : réflexion, solidarité et convivialité pour une République pour tous

Le 26, 27 et 28 août, le Parti Communiste français faisait sa rentrée politique en organisant sa traditionnelle Université d’été, cette fois-ci sur le campus Universitaire d’Angers. Record battu, près de 900 personnes, dont une grande part de 15-35 ans, se sont retrouvées pendant 3 jours pour débattre, réfléchir et proposer collectivement des axes d’interventions concernant les grands thèmes politiques : les questions sociales, l’avenir de la jeunesse, notre système de santé, le renforcement de nos services publics, le renforcement des moyens humains pour une vraie politique de sûreté…etc.

Le Fédération du Finistère du PCF a mobilisé une délégation de 10 camarades de tous âges afin d’être présent en nombre à ce rassemblement national. Au-delà de l’esprit de fraternité et de solidarité, mêlant toutes les générations, qui a régné sur cette Université, le PCF a montré qu’il savait se renouveler. En témoigne la forte présence de la Jeunesse Communiste. Il a montré qu’il était au rendez-vous des propositions et grands débats sociétaux en se posant en rassembleur de la vraie gauche anti-loi travail, anti-austérité, de rassemblement face aux dégâts occasionnés par la domination du capitalisme financier.

La Fête de l’Humanité où les mots fraternité, solidarité et égalité prennent tout leur sens

La Fête de l’Humanité n’est pas un rassemblement anodin, c’est la plus grande fête populaire française où chaque année 600 000 personnes se retrouvent le temps d’un week-end pour faire progresser la société vers un meilleur vivre-ensemble. Cette année, c’est la 81ème édition ! Elle aura lieu le 9, 10 et 11 septembre à la Courneuve.

La Fête de l’Huma c’est 58 concerts (Michel Polnareff, Joey Star, The Chemicals Brothers…) + 107 débats + 12 expositions + 14 films + 10 spectacles + 1 cirque + 1x10km + 9 sports + 50 hectares de jeux, mais surtout des milliers de rencontre inoubliables autour du verre de l’amitié ou devant un concert, pour le prix accessible à tou-te-s de 25 euros les 3 jours.

La Fête de l’Huma, c’est aussi important d’y être car c’est le grand rendez-vous annuel de la Gauche. Cette année, elle a une symbolique importante. Alors que certains cherchent à créer les divisions, installer la peur et la haine, cette fête se veut être une réussite pour faire progresser les valeurs de l’humanité et de progrès social, pour que 2017 redonne l’espoir à tou-te-s d’un monde meilleur où les inégalités seraient gommées.

Nous invitons chacune et chacun se reconnaissant dans ces grandes valeurs d’internationalisme, d’antiracisme, de progrès et de paix sociale, à nous rejoindre à cette grande fête fraternelle. Le PCF 29 aura un stand où il organisera des débats et proposera de la restauration et des boissons. L’échange sera de prime ! Des vignettes permettant l’entrée à la Fête sont disponibles au sein des différentes sections finistériennes du PCF.

La rentrée politique et la perspective de 2017 : un pacte d’engagement au service d’une candidature unique de la Gauche progressiste

Les communistes ont lancé en avril une grande consultation citoyenne pour faire résonner cette question : Que demande le peuple ? De nombreuses Françaises et Français ont déjà rempli le questionnaire sur les marchés, dans les rues, sur internet. Les fédérations et sections du PCF s’empareront de ces réponses pour faire des restitutions publiques locales en septembre et octobre afin de trouver un chemin commun à gauche sur les préoccupations réelles de nos concitoyens plutôt que les petites phrases politiciennes et les ambitions individuelles de certains candidats autoproclamés.

Les communistes s’adressent également aux forces politiques, syndicales, associatives qui n’en peuvent plus des politiques d’austérité et d’affaiblissement de la République pour tous du gouvernement actuel. Ils chercheront à construire avec elles et le peuple un Pacte d’engagements communs pour déboucher sur un projet émancipateur sur des bases claires de gauche écologique. Ce projet sera validé fin octobre par une votation citoyenne et c’est seulement à ce moment, début novembre, que les communistes proposeront la candidate ou le candidat qui portera ce projet commun.

Brest le 30 août 2016,

Fédération du Parti Communiste du Finistère / 5 rue Henry Moreau / 29200 BREST

Polémique autour du burkini : l’expression de Latifa Ibn Ziaten

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Musulmane pratiquante, Latifa Ibn Ziaten plaide pour la tolérance, défend la laïcité et revendique la liberté de porter le foulard. Son but est de nouer le dialogue entre communautés grâce à l’association qui porte le nom de son fils, Imad Ibn Ziaten, pour la jeunesse et pour la paix. Alors que le débat sur le port du burkini continue d’agiter la France après les mesures prises par plusieurs maires de stations balnéaires, elle livre son sentiment. Extrait de l’interview de Marie-Adélaïde Scigacz pour France Télévisions, publié le 27 août 2016 :

Comment vivez-vous cette polémique sur le burkini ?

Je suis étonnée de voir quelque chose d’aussi anodin prendre tellement d’importance. Mais je m’interroge : où est la liberté ? Il y a donc des personnes en France qui ne jouissent pas de la même liberté que les autres, puisqu’il s’agit d’interdire un espace à des citoyennes ? Les femmes en burkini qui veulent profiter de la plage ne sont pas responsables de tout ce qui se passe aujourd’hui, mais ce sont elles qui sont encore stigmatisées. Moi-même, je nage comme cela, alors cela m’a touchée. Je suis choquée de voir des policiers arrêter une femme à la plage pour lui demander de se déshabiller. Cela revient à priver les femmes d’un choix, alors que le simple fait qu’elles soient à la plage fait d’elles des femmes libres et courageuses. C’est juste un loisir ! Il faut leur laisser leur chance au lieu de les humilier.

(…) Une femme qui adhère à l’idéologie de Daech, ce n’est pas à la plage que vous risquez de la trouver. Il est hors de question pour ces personnes de se baigner ou bien d’aller à la plage. Avec ou sans burkini.

Les détracteurs du burkini estiment qu’en raison du contexte actuel – attentats, menace terroriste -, porter un vêtement qui témoigne d’une appartenance religieuse relève de la provocation. Comprenez-vous cet argument ? 

Il y a de la peur en France et les gens sont méfiants après le traumatisme des attentats. Mais le foulard ou le burkini ne présentent pas de danger pour la société, que ce soit en Europe, au Maghreb ou ailleurs. Le danger n’est pas dans le voile. Le danger, c’est la pauvreté morale, le manque d’éducation, le manque de respect… Hélas, il y a une minorité de gens qui ne connaissent pas l’islam et qui ont peur de ce qu’ils voient dans les médias. Moi qui porte le foulard, je le vois bien quand je prends le train ou quand j’arrive dans un hôtel. Les gens me regardent, se méfient. Je veux leur dire que quelqu’un qui porte le foulard, comme quelqu’un qui porte la kippa, n’est pas dangereux, mais juste une personne avec des convictions religieuses et qui doit être respectée. Au même titre que n’importe qui.

(…) Rester bloqué sur la question du foulard ou du burkini empêche de s’attaquer aux vrais problèmes de la société. C’est ça qui est terrible. Il ne faut pas tomber dans ce piège.

Quelle est la priorité alors ? 

Il faut avant tout établir de la confiance. Donner de l’importance à l’autre. Être à l’écoute, c’est primordial. Les jeunes que je rencontre dans les quartiers, personne ne les écoute. Leurs parents ne sont pas écoutés non plus. Il y a un énorme travail à faire pour rétablir le dialogue avec ceux qui sont le plus dans le besoin. Il faut aimer et respecter cette jeunesse qui se sent rejetée car, à force d’interdictions, on continue à mettre davantage de personnes de côté. Depuis 20-25 ans, toute une partie de la population est mise à l’écart. Pour y remédier, il faut donner la priorité à l’éducation, suivre les jeunes de la maternelle au lycée, afin d’être certains qu’ils soient blindés pour réussir dans la vie.

Lire l’interview complète de Latifa Ibn Ziaten

Rdv à la Fête de l’Huma !

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Les 9, 10 et 11 septembre 2016, se tiendra la plus grande fête citoyenne de notre pays. La Fête de l’Humanité sera l’occasion pour chacun et chacune de se faire entendre, de débattre, avec toutes les forces de gauche et les citoyen-ne-s, des choix à faire pour une politique économique au service de l’Humain d’abord. La vignette (pass 3 jours) est aussi un bon de soutien au journal l’Humanité qui défend le pluralisme face à la concentration des principaux médias.

Vous pouvez vous procurer une vignette au local du groupe des élu-e-s communistes, 22 bis rue Bruat à Brest. Prix : 25 € pour les 3 jours.

« La Fête de l’Humanité, c’est une des dernières fêtes sainement populaire où plein de gens différents se rencontrent. C’est un évènement et un lieu unique, où l’on se bat contre le futur qu’on nous impose. » Manu Chao, en concert sur la grande scène le 17 septembre 2001.

 

Relecq-Kerhuon : 2000 personnes à la fête de la Fraternité

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La mairie du Relecq-Kerhuon, par l’implication d’Isabelle Mazelin, adjointe à la culture, a organisé la fête de la Fraternité le 26 août 2016. Un véritable succès :

« Entre ateliers artistiques et feu d’artifice, les 2.000 participants ont pris le temps d’engloutir 500 kg de merguez et 90 kg de frites !

Le public s’est un peu fait attendre vendredi à la Fête de la fraternité qui s’est déroulée sur l’esplanade de la médiathèque François-Mitterrand. Le dernier week-end des vacances et le beau temps ont peut-être incité les Relecquois à prendre leur temps… Débutée à 18 h, ce n’est que deux heures plus tard que les tables ont été prises d’assaut par 1.500 personnes environ, rejointes un peu plus tard par quelques centaines d’autres pour le spectacle. Ce qui a engendré un vrai « coup de feu » du côté du barbecue qui a eu à griller quelque 500 kg de saucisses et merguez pendant que les friteuses doraient 90 kg de pommes de terre. Mais petits et grands ont eu le temps de s’arrêter dans les ateliers artistiques. Du poète public, aux textes lus par La Criée en passant par la patouille, la peinture, la rédaction de messages, la confection d’une œuvre commune, la soirée dansante, la prestation du DJ… Tous ont pris plaisir à s’exprimer.

Superbe feu d’artifice

Certaines personnes ont apprécié de pouvoir admirer le feu d’artifice dès 22 h, horaire qui a permis aux plus jeunes de ne pas veiller jusqu’à plus de 23 h. Ce feu d’artifice aurait dû être tiré le 16 juillet, mais la municipalité avait choisi de reporter l’animation en raison du deuil national décrété à la suite de l’attentat survenu à Nice deux jours plus tôt. L’hymne national applaudi « Nous avons voulu offrir aux habitants un moment festif, souligne le maire. C’est l’association l’Union pour le Relecq-Kerhuon qui l’a organisé. Le bénéfice qui en sera dégagé sera reversé à des structures caritatives ». Après une introduction sur le triptyque « Liberté, Égalité, Fraternité », le feu d’artifice a démarré sur les couleurs républicaines. En fond musical, l’hymne national a été très applaudi et chanté par de nombreux spectateurs. »

© Le Télégramme : article paru dans le journal du 29 août 2016  – Plus d’information sur www.letelegramme.fr

Hommage de Pierre Laurent à Georges Séguy : « Il ne suffit pas de s’indigner, il faut s’engager »

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Ces mots de Georges Seguy, prononcés en 2013 dans sa ville de Toulouse devant les congressistes de la CGT résume pour moi qui était Georges et que fut sa vie. Aujourd’hui, les communistes perdent un camarade, un dirigeant qui aura marqué son temps, un homme rempli d’humanité, de dignité, un combattant du genre humain.

Ceux qui l’ont côtoyé de près perdent un ami d’une grande fraternité. J’ai eu cette chance de partager avec lui des moments qui restent à jamais gravés dans ma mémoire. Georges aimait la vie des gens humbles.

Jeune communiste avant guerre, il adhère au Parti communiste français en 1942 à l’annonce de la mort de Pierre Sémard et rejoint avec son cercle de la JC, la résistance active au sein des  Francs-Tireurs et Partisans français. Il est arrêté deux ans plus tard par la Gestapo en imprimant le journal clandestin de la JC, « l’Avant Garde ». Il est déporté au camp de concentration de Mauthausen. Il est le  plus jeune déporté résistant de France, selon les historiens. L’horreur n’a pas de mots et pourtant Georges va s’évertuer en toute occasion à transmettre aux jeunes générations ce qu’il a vécu et ce que furent ses combats.
A la libération du camp, et son retour en France,  il entre à la S.N.C.F. Il y prend des responsabilités  au syndicat cheminot de la CGT et est élu secrétaire général  de la fédération en 1961 . Parallèlement, il est élu au comité central du PCF en 1954 et devient membre  du bureau politique à partir de 1956. Pour lui, ces deux engagements étaient une nécessité pour marcher sur ses deux jambes : défendre les droits des travailleurs et changer la société.

Il veilla toujours à l’autonomie des deux structures auxquelles il était tout autant attaché.

En 1967, il succède à Benoît Frachon, comme secrétaire général de la C.G.T.  Il  est un des acteurs connu et reconnu des grèves de mai 1968. Il est aussi à l aise parmi les travailleurs en lutte, comme lors du grand meeting  devant Renault Billancourt que respecté pour négocier et signer les accords de Grenelle. Après 1968 il joue un rôle actif dans les évolutions politiques du PCF dont il restera un acteur vigilant.

Depuis sa retraite en 1982, il poursuivait ses activités militantes. Au sein de la Cgt , il animait l’Institut d’Histoire Sociale. Au sein de son Parti, fidèle à ses idéaux de jeunesse, il donnait son avis, aidait par des conseils précieux. Il travaillait sans relâche à chercher des perspectives de rassemblement des forces transformatrices à gauche. Georges a toujours été un acteur des combats de son temps : pour le droit des salariés (y compris dernièrement contre la loi El Khomri)- pour la paix (en Algérie, au Vietnam- en Irak- en Palestine…), pour le désarmement nucléaire au nom duquel il anima l Appel des Cent, contre le racisme, le fascisme, l’apartheid,  pour la dignité humaine,  pour l’égalité femme-homme, contre le capitalisme, pour une société du commun, du partage des richesses et des savoirs. Georges a toujours été bienveillant avec les femmes et les hommes qui luttent. Quant  Il donnait son avis,  il le faisait toujours dans le respect et l’attention  à l’autre.

A Michel son fils, à sa famille et proches, aux membres de la CGT, je présente toutes mes condoléances et celles des communistes. Nous pleurons avec toi, avec vous, un ami, un camarade, un être cher dont la vie restera pour nous un message plein d’avenir.

Paris, le 14 août
Pierre Laurent,
secrétaire national du PCF