© Ouest-France : paru dans le journal du 2 juillet 2016
Eric Guellec
La pêche aux crabes est lancé au Conservatoire botanique
L’artiste brestois Jérôme Durand a invité plus de 500 crustacés en acier au Stang-Alar : l’installation « Abri côtier » est à découvrir jusqu’au 13 novembre 2016.
Article deThomas Roignant, paru sur www.cotebrest.fr le 24 juin 2016
Jusqu’au 13 novembre, le jardin du Conservatoire botanique de Brest accueille l’installation Abri Côtier de Jérôme Durand.
Plus de 500 crabes en acier, créés par le sculpteur-plasticien, ont envahi le parc !
Impressionnant Crabe royal
Une cascade de petits spécimens est visible au pavillon d’accueil.
D’autres sont plus spectaculaires. Le plus impressionnant étant sans doute le tout premier, situé près de l’accueil : le Crabe royal qui mesure plus de quatre mètres.
Humour
À voir aussi, le Séquïoa mon amour qui embrasse un arbre et L’étrille au bain, reconnaissable à ses pieds palmés, placée dans le ruisseau traversant le vallon du Stang-Alar.
L’exposition ne manque pas d’humour !
Invasion poétique
« Travailler sur le crabe, c’était logique : j’ai passé mon enfance à la mer et à la pêche à pied, raconte l’artiste. En 2002, j’ai installé mes premiers crabes à Saint-Brieuc, sous des rochers. Lorsqu’il y avait une marée, les pêcheurs pouvaient croire qu’ils étaient vrais ! »
Depuis, il en a dispersé 3 722 dans le monde. Aujourd’hui, plus besoin pour l’artiste de se déplacer pour les retrouver : « À chaque achat, le client donne l’adresse dans laquelle habitera son crabe » explique-t-il.
Le but ? Mettre à jour une carte montrant la présence des crabes sur le globe.
« Ils sont tout à fait inoffensifs et n’ont jamais blessé personne. L’invasion est poétique », rassure l’artiste brestois.
> Installation Abri côtier
Jusqu’au 13 novembre 2016
dans le jardin du Conservatoire botanique,
rampe du Stang-Alar à Brest.
www.cbnbrest.fr
C’EST GRATUIT.
© Côté Brest : article paru le 24 juin 2016 – Plus d’informations sur : www.cotebrest.fr
« L’abri côtier » au Conservatoire botanique
Le Soliste, « Séquoia mon amour », le « Gisant du Crabe Royal du Kamtchatka », le « Trône Royal » et ses deux crabes porte-drapeaux, « l’Étrille au bain »… Les crabes de l’artiste Jérôme Durand s’ébattent et s’éclatent dans le jardin d’Eden du Conservatoire botanique ! Et il y en a 500 à adopter, pour participer à « la carte mondiale de l’invasion » ! Samedi et dimanche, jardin, pavillon d’accueil et serres tropicales du Conservatoire botanique, vallon du Stang-Alar, Brest. Crabes à adopter : 20 € le petit, 40 € le grand. Contact : 02 98 41 88 95.
© Ouest-France : article paru dans le journal du 18 juin
Plougastel-Daoulas : Eric signe pour les jardins partagés
Avril a vu la concrétisation du projet de jardins partagés, mené en collaboration avec le Centre Social, Brest métropole et la municipalité. Créés avec la volonté de favoriser le lien social et animer le jardin attenant à la nouvelle zone résidentielle de Goarem goz, ces jardins se devaient d’être officialisés par la signature d’une convention entre les différents partenaires. C’est chose faite depuis hier matin, en présence des parties et de jardiniers qui attendent déjà impatiemment les premières récoltes.
© Le Télégramme : article paru dans le journal du 25 juin
ORB : de la peinture mais pas que
Focus sur la récup
« Cette année, nous avons décidé de ne pas inviter de peintre d’honneur, continue le responsable. Et comme nous ne voulions pas nous cantonner à la peinture, nous avons décidé d’inviter Roul’âge ». « Il s’agit de notre atelier de réinsertion sociale et professionnelle, intervient Louis Debarenot, coprésident de l’ORB. Les membres récupèrent du matériel roulant et le retapent, pour l’envoyer ensuite dans les pays en voie de développement. L’atelier répare également des appareils électroménagers et du petit mobilier, pour les vendre ensuite à prix modique. Ici, seront exposées quelques créations à base d’éléments de récupération ».
À noter : exposition à voir jusqu’au 15 avril, tous les jours, sauf dimanche, de 13 h à 18 h, dans le hall d’honneur de l’hôtel de ville. Vernissage demain, à 18 h. »
© Le Télégramme, article publié dans le journal du 5 avril 2016
L’expression des élu-e-s sur les questions de l’accueil des migrants à Brest
Les élu-e-s communistes s’expriment sur les questions soulevées au Conseil municipal du 10 mars 2016 concernant la prise en charge des migrants à Brest :
« Nous avons volontairement pris un temps de recul avant de nous exprimer sur les évènements qui se sont déroulés lors du Conseil municipal du jeudi 10 mars.
Les élu-e-s communistes ont été apostrophé-e-s lors des échanges houleux avec le collectif de soutien aux demandeur-e-s d’asile. Dans ce contexte très particulier d’agressivité et d’invectives, dont l’écoute était absente, il ne nous a pas été possible de répondre.
Nous avons une permanence et adresse connue des citoyen-ne-s brestois-es et, à part un mail reçu le 14 mars sous un nom « d’emprunt » et signé de : « Zéro personne à la rue », nous n’avons pas été contacté-e-s avant le Conseil municipal, ni pour un échange, ni pour une demande de rendez-vous.
Pourtant cela nous aurait permis de connaître exactement les demandes du collectif.
C’est en continuité depuis 1989, que nous participons à la majorité municipale sur un programme élaboré plusieurs mois avant l’élection. C’est à partir de ce programme que chaque composante se détermine pour participer à cette majorité.
Brest Métropole Habitat, bailleur social de la métropole au sein duquel siège un-e de nos élu-e-s, loge ou reloge tous les demandeurs répondant aux critères du logement social. Le fichier de cet organisme compte plus de 2000 demandeurs, et les logements vacants attendent, en priorité, les plus précaires d’entre eux.
Les migrants y ont leur place, au même titre que les autres demandeurs et selon les mêmes critères.
Actuellement plus de 450 demandeurs/ses d’asile et migrant-e-s sont logé-e-s sur le territoire de Brest Métropole, en CADA (Centre d’accueil de demandeurs d’asile), en post-CADA (quand leur demande d’asile a été acceptée), mais aussi en hébergements d’urgence et « mises à l’abri ».
Une fois encore, nous considérons que ceux qui tiennent le devant de la scène médiatique sont rarement les plus efficaces. Les élu-e-s communistes ne sont pas insensibles, évidemment, à ce problème récurrent d’arrivée de migrants dans leur ville, mais ils cherchent, pour chaque situation à laquelle ils sont confrontés, à être pragmatiques et concrets. L’action médiatique et les propos démagogiques, voir insultants, desservent malheureusement bien souvent la cause de celles et ceux qu’ils sont censés défendre.
Les élu-e-s communistes restent disponibles pour rencontrer et échanger avec des responsables associatifs identifiés et respectueux des lois républicaines. »
Voeux des élu-e-s 2016
« Chers ami-e-s, chers camarades,
Nous sommes très heureux de vous accueillir ce matin pour vous présenter les vœux des élu-e-s communistes et de progrès. Nous sommes certainement les derniers à le faire et il nous semblait important de nous retrouver dans cette Maison du Peuple, lieu ô combien symbolique en ces temps de crises, de renoncements et de luttes nécessaires, en ces temps où des syndicalistes sont poursuivis pour avoir défendu leur emploi, ou des syndicalistes sont condamnés à de la prison ferme pour 30 h de séquestration et alors même que la direction avait retiré sa plainte. Alors oui, notre place est aujourd’hui ici.
La tradition veut que je vous adresse tous nos vœux de bonheur et je le fais avec beaucoup de sincérité. Saint-Just, pendant la révolution française, disait que le bonheur était une idée neuve en Europe. Il semblerait qu’il reste encore à conquérir.
L’année 2015 s’est ouverte dans une tragédie et s’est terminée dans un bain de sang. C’est sans regret que nous lui tournons le dos. C’est sans regret que nous tournons le dos à une année qui a vu un gouvernement se disant de gauche concrétiser les rêves de la droite : 40 milliards pour des patrons qui n’ont pas créé d’emplois, le travail du dimanche, l’allongement de l’âge de départ à la retraite, le pilonnage du code du travail, la criminalisation de l’action syndicale, 8 millions de pauvres, des millions de mal-logés, un chômage qui ne fait que croître et des chômeurs montrés du doigt…. La liste est longue, trop longue pour que j’en fasse l’énumération ici.
C’est sans regret que nous tournons le dos à cette année terrible où la violence terroriste a semé la terreur sur notre territoire mais aussi au Liban, en Turquie, en Afrique. En ce début d’année 2016, nous devons avoir les yeux ouverts sur la réalité du monde. La France peut sortir de cette épreuve par le haut en s’appuyant sur les valeurs de la République. Notre devise « Liberté, Egalité, Fraternité » ne doit pas être qu’un slogan. Ses valeurs doivent s’incarner dans un Etat de droit et de justice plutôt que dans les politiques d’exception.
Ses valeurs doivent s’incarner dans le message que la France doit délivrer au monde en étant aux côtés des Kurdes, des Palestiniens, des démocrates de Turquie et d’Israël, des centaines de petits Aylan qui se noient en Méditerranée… Ses valeurs s’incarnent dans la solidarité avec les réfugiés qui fuient la guerre et l’obscurantisme.
La Liberté, ce n’est pas l’inscription de l’état d’urgence dans la constitution.
La Fraternité, ce n’est pas Calais ou Grande Synthe.
L’Égalité, ce n’est pas la déchéance de nationalité. Que l’on soit né de parents d’ici ou d’ailleurs, le droit du sol fait que nous sommes tous filles et fils de France. Nous devons refuser et lutter contre tout ce qui nous divise et sème la suspicion. Ce serait donner raison aux terroristes. La République est grande lorsqu’elle protège l’ensemble de ses enfants. Pas lorsqu’elle crée un statut de citoyen de seconde zone.
Dans ce contexte, les communistes ont, plus que jamais, un rôle à jouer. C’est ce que les élus communistes font sur le territoire métropolitain, à Brest et au Relecq Kerhuon. Tout en dénonçant la baisse des aides de l’Etat et la politique gouvernementale qui tourne le dos aux promesses du candidat Hollande, les élu-e-s sont dans les majorités municipales pour être forces de propositions.
Eric Guellec, tout d’abord, notre vice-président chargé de la mise en œuvre de la politique de proximité territoriale. Vous savez, celui qui est chargé de resserrer les liens au sein du territoire métropolitain en améliorant la collaboration entre les quartiers, les communes et la métropole. Une politique de proximité qui touche les domaines de la voirie, des déplacements, des espaces verts et de l’écologie urbaine et qui assure un service public de qualité.
Gaëlle Abily, adjointe chargée des affaires culturelles à Brest. Parce que la culture est au cœur du vivre-ensemble, elle inscrit la ville de Brest, et au-delà la métropole, dans une dynamique culturelle durable et structurante avec le plateau des Capucins et sa médiathèque, les fêtes maritimes, l’obtention du label « Brest ville d’art et d’histoire » ainsi que l’organisation de nombreux festivals. Les nombreux équipements (Le Quartz, la Maison du théâtre, le Mac Orlan, le centre d’art Passerelle…) participent au rayonnement métropolitain.
Jacqueline Héré, adjointe sur le quartier de Bellevue, suit, en concertation avec la population, des projets destinés à améliorer le quotidien des habitants. L’agence nationale de rénovation urbaine a reconnu le quartier de Bellevue comme quartier d’intérêt national. L’année 2016 sera mise à profit pour travailler en concertation avec les habitants sur le Bergot et le centre commercial Bahamas, mais aussi plus largement sur Bellevue avec l’aménagement de certains espaces publics ou équipements publics.
Claude Bellec, elle, poursuit le travail entamé en 2015 sur le projet d’épicerie solidaire, projet qui a pour but de venir compléter les dispositifs d’aide alimentaire aux personnes en situation de précarité. A Brest métropole habitat, elle continue à œuvrer afin de permettre l’accès à l’habitat social pour une population dont les besoins en termes d’hébergement, de logement, sont de plus en plus pressants.
Au niveau de la métropole, l’action des élu-e-s communistes s’est faite sur l’accord, pendant ce nouveau mandat, de ne pas augmenter la pression fiscale. Nous serons attentifs aux politiques contractuelles menées. Nous pouvons citer, sans être exhaustifs, la tarification sociale de l’eau, les renouvellements de délégations de services publics de la restauration en 2017 et des transports en commun en 2018. Certaines de nos propositions ont été entendues, comme le titre intermédiaire TANGO chez Bibus et la desserte des nouveaux quartiers.D’autres, comme l’évolution de la taxe sur les hôtels et campings « grand standing », par exemple, n’ont pas encore trouvé l’écho escompté. Mais nous ne désespérons pas d’y arriver….
Nous réagissons également sur l’approche et le traitement de certains dossiers comme la baisse des subventions aux équipements de quartiers et aux associations. L’échange et le dialogue doivent prévaloir afin d’arriver à un accord et ainsi, permettre aux structures qui s’engagent dans la ville de continuer à créer du lien social et développer des actions innovantes reconnues sur notre territoire.
Vous le voyez, nous sommes attachés à être utiles, à travailler dans l’intérêt collectif. Nous poursuivrons avec détermination.
Cette année, nous fêterons les 80 ans du Front Populaire et les 70 ans de la mise en œuvre du programme du Conseil National de la Résistance. Profitons-en pour rappeler que la volonté et l’unité peuvent, malgré la crise, faire bouger des montagnes. Philippe Torreton, en réponse à Manuel Valls, écrivait dans l’Humanité : « Nous allons nous battre, nous autres les égarés, car notre espoir est grand et nos valeurs sont grandes… Notre espoir, cela pourrait être le nom de notre rassemblement, le nom de ce déclic salutaire du peuple de gauche. »
Il a raison. Il n’y aura d’avenir que si nous élargissons le cercle de ceux aux côtés de qui nous réaffirmerons nos valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. Puisons nos forces dans le partage de nos valeurs humanistes, dans l’internationalisme, dans nos combats et nos résistances.
2016 devra être une année de luttes.
Qu’elles nous apportent, qu’elles vous apportent, chers amis, chers camarades, bonheur et dignité. »
Isabelle Mazelin
Arac : ouvrir les rangs à toutes les générations
Des mesures inquiétantes
« Si les participants jugent positif l’inscription à la loi de finance 2016, du passage à 74 ans au lieu de 75, pour la demi-part supplémentaire accordée aux titulaires de la carte d’ancien combattant ou à leurs veuves, d’autres mesures, comme le dépouillement de l’Office national des Anciens combattants et victimes de guerre d’une partie de son patrimoine, posent problème, regrette Pierre Robin, responsable du Comité brestois de l’Arac. Et nul doute qu’une lecture approfondie du code des pensions civiles et militaires de retraite va receler des surprises désagréables. L’état d’urgence, la modification de la constitution, envisagée notamment pour les binationaux, ou la condamnation d’anciens salariés de Goodyear sont autant de raisons qui s’additionnent pour justifier leur présence aux manifestations du mardi 26 janvier ». Après la présentation des comptes financiers, en équilibre, par la trésorière, il ressort que 2016 doit marquer une nouvelle étape du renforcement de la section en ouvrant ses rangs également aux femmes et aux hommes de toutes les générations. Un appel à candidatures a été fait. L’assemblée, riche en débats, s’est terminée par la galette républicaine, fort appréciée.»
© Le Télégramme : article publié dans le journal du 30 janvier 2016
Contre la fermeture du collège de Kérichen
Notre intervention au Conseil municipal du 17 décembre 2015, en réponse au Vœu de la droite contre la fermeture du Collège de Kérichen :
« Le groupe des élu-e-s communistes et de progrès a rencontré le collectif qui s’oppose à la fermeture du collège de Kérichen. Après échanges, et en tenant compte des éléments fournis et vérifiés, nous sommes convaincus que la fermeture du collège de Kérichen n’est pas une bonne chose.
Le collège de Kérichen est un service public d’éducation de proximité très important et ni le nombre d’effectifs concernés, ni les problèmes d’économies éventuelles réalisées par le Conseil Départemental, ni la possible répartition des élèves dans des établissements plus ou moins proches, ne constituent de raisons suffisantes pour justifier sa fermeture.
Nous apportons donc ce soir, une fois de plus, tout notre soutien aux enseignants et aux parents d’élèves qui se battent pour le maintien de ce collège. Nous partageons cette démarche avec les groupes de la majorité municipale d’Europe Ecologie Les Verts et de Brest Nouvelle Citoyenneté.
Pour autant, ce soir, notre groupe d’élu-e-s ne votera pas le vœu présenté par Mme MALGORN et son groupe. Nous nous en expliquons :
Nous ne remettons pas en cause les éléments développés dans la quintessence du texte, nous avons la même approche des chiffres et des conséquences. Mais nous dénonçons cette proposition de vœu faite de manière démagogique et politicienne de la part du groupe d’opposition de la Droite.
En effet, il n’échappe à personne que ce vœu n’a été présenté que pour tenter de mettre en difficulté le groupe politique majoritaire au Conseil municipal de Brest avec celui de l’Assemblée Départementale du Finistère.
Nous rappelons que le Conseil Départemental de l’Education Nationale a émis un avis défavorable à la fermeture du collège de Kérichen. Nous notons qu’au mois de janvier, le Conseil Départemental du Finistère donnera son avis à son tour, mais qu’en finalité, c’est le préfet qui prendra la décision de fermeture ou non du collège.
Pour conclure, nous rappelons que le souhait des élu-e-s communistes est bien entendu la poursuite de l’activité du collège.
Nous assurons aux personnels enseignants et parents d’élèves tout notre soutien pour conserver ouvert le collège de Kérichen. »
Eric GUELLEC
Le téléphérique : pourquoi on dit « oui » !
Le mois dernier se tenait à l’Hôtel de Ville de Brest une réunion publique sur le sujet du téléphérique urbain. Rappelons les éléments qui nous paraissent importants.
Le téléphérique urbain ouvrira, à l’été 2016, un nouvel axe de franchissement de la Penfeld entre le secteur piétonnier du bas de Siam et le futur éco-quartier des Capucins.
La création de ce nouveau quartier à vocation mixte urbaine, économique et culturelle (du fait, notamment, de la présence de la grande médiathèque), vient rééquilibrer deux rives qui ne se sont pas développées au même rythme. Avec deux franchissements en limite de capacité, le développement de Recouvrance est freiné. Le téléphérique urbain permettra d’ancrer la rive droite au cœur de l’agglomération.
Ajoutons que l’utilisation inédite du téléphérique en transport public urbain interpelle au-delà du territoire de Brest Métropole, dans une image de dynamisme et d’innovation.
En faisant ce choix, nous avons opté pour le mode de transport le plus économique en investissement. Les différentes autres possibilités étudiées (passerelles, ponts…) se situent dans une fourchette allant de 30 à 60 millions d’euros. Le coût prévisionnel du projet retenu est de 19,1 millions d’euros (M €).
L’optimisation du financement de l’opération est visé en mobilisant les différents partenaires de Brest Métropole : Europe (5,35 M €), État (2,56 M €), Région (1,1 M €), Département (0,88 M €), pour un total de subventions de 9,89 M €.
Pour le reste, c’est le versement transports (qui s’applique aux entreprises de plus de 9 salariés) qui finance pour plus de 60% le financement des transports en commun. Les usagers contribuent à hauteur de 30%. On voit donc qu’il ne sera pas question de faire subir une pression fiscale insupportable sur les ménages en cette période difficile. Ce principe énoncé dans le programme municipal de la gauche brestoise est donc respecté.
Concluons en rappelant que la mise en place de ce nouveau moyen de transport s’inscrit globalement dans l’objectif de conforter la qualité de vie sur notre territoire. Nous sommes donc bien au cœur de la démarche de développement humain durable. Démarche dans laquelle nous, élu·e·s communistes et de progrès, nous inscrivons au sein de la majorité de gauche métropolitaine. Démarche qui doit guider notre action politique.