CONSEIL MÉTROPOLE 26 AVRIL – Politique sociale de l’eau // Bilan 2017-2018 – Intervention Claude Bellec

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Lors du Conseil métropole du 26 avril dernier, Claude Bellec, Conseillère métropolitaine, est intervenue sur la délibération 20 :

Lien vidéo du Conseil métropole 2:29:30 : https://www.brest.fr/brest-metropole/le-conseil-de-metropole/le-conseil-de-metropole-en-video-3811.html

« Monsieur le Président, Chers collègues,

 Dans le cadre de la loi BROTTES, notre collectivité participe depuis plusieurs années à l’expérimentation d’une politique sociale de l’eau sur son territoire.

Dans une période où nos concitoyens réclament davantage de justice sociale, il nous semble indispensable de porter une ambition et une volonté politique à la hauteur de cet enjeu.

A ce titre, l’expérimentation d’une véritable politique sociale de l’eau, réductrice des inégalités, doit être un moyen de répondre au niveau local à ces justes attentes de nos concitoyens.

Cette expérimentation, lancée en 2013 et prévue pour 5 années, a été récemment prolongée jusqu’au 15 avril 2021.

La prolongation de ce dispositif doit nous permettre de l’améliorer et de bénéficier d’un meilleur retour d’expérience sur l’efficacité de celui-ci.

En ce qui concerne notre collectivité, la politique sociale de l’eau repose actuellement sur deux axes : un volet préventif et un volet curatif.

Cela amène plusieurs remarques. Positives, d’abord.

Nous notons avec satisfaction la volonté de notre collectivité d’améliorer son dispositif expérimental en ce qui concerne le volet préventif. Depuis 2 ans, cette volonté se traduit par le développement d’actions de prévention et d’incitation à la consommation d’eau responsable auprès des usagers d’Eau du Ponant.

Le soutien financier que nous apportons à plusieurs acteurs associatifs du territoire, près de 90 000 euros en 2018, leur permet ainsi de mener tout au long de l’année des visites à domicile et des diagnostics de consommation d’eau chez les particuliers, d’animer des actions de prévention et de sensibilisation ainsi que des ateliers pédagogiques auprès des usagers.

Ce travail préventif est à tout fait nécessaire pour mieux accompagner les usagers vers une consommation d’eau responsable. Nous répondons là, à la fois à l’enjeu social et à l’enjeu écologique : permettre aux usagers d’alléger sensiblement leur facture d’eau et de gagner en pouvoir d’achat ; préserver la ressource au moment où le dérèglement climatique aggrave les pénuries et a des impacts négatifs tant sur le cycle de l’eau que sur la qualité de celle-ci.

Le 2ème volet de notre expérimentation, complémentaire au premier, est un volet curatif qui s’appuie sur le Fond Solidarités Logement. Les aides que nous attribuons aux particuliers pour le paiement de leurs factures d’eau interviennent donc a posteriori, sous forme d’abandon de créances ou d’aides à la résorption de leur dette.

Si nous jugeons ce dispositif d’aide curative essentiel, force est de constater, à la lecture de ce bilan 2018, que l’utilisation que nous faisons de ce fond dédié 150 000€ n’est pas satisfaisante. 

38 abandons de créances pour un montant d’environ 8000 euros, 181 aides pour un montant d’environ 26 000 euros.

Quand beaucoup de personnes connaissent et subissent des situations de précarité économique, nous ne pouvons pas nous satisfaire d’une utilisation a minima des moyens mis dans ce dispositif.

Cette problématique nous renvoi directement à la question de l’accessibilité aux droits des personnes en situation de précarité.

Nous devrons rapidement trouver les solutions afin de rendre ce dispositif plus accessible et plus effectif. 

Pourquoi ne pas en élargir les conditions d’accès ?

Nous savons aussi que l’accès des demandeurs à ces aides curatives repose essentiellement sur une adhésion active de nos partenaires sociaux, à ce dispositif. Nous devons donc améliorer nos actions de communication auprès de ceux-ci ainsi qu’auprès de l’ensemble des travailleurs sociaux afin que chaque demandeur potentiel puisse bénéficier normalement de ces aides.

Enfin, des pistes d’amélioration de la politique sociale de l’eau existent, que nous avons peu ou pas travaillé depuis le début de notre expérimentation :

La création d’un chèque eau en particulier pour les familles nombreuses forcées de consommer davantage.

La création d’une aide financière systématique qui serait attribuée sous forme de virement pour les allocataires de la CAF. 

Une refonte de la grille tarifaire qui la rendrait plus solidaire, plus progressive, plus incitative et qui redonnerait du pouvoir d’achat aux plus modestes.

Une intégration des bailleurs sociaux au dispositif. Sous une forme qui reste à définir et au cas par cas.

Nous, élus communistes, défendons la mise place de ces nouveaux outils tarifaires car nous estimons qu’ils sont les meilleurs moyens de répondre aux enjeux sociaux et environnementaux liés à la politique de l’eau.

De nombreuses collectivités, Dunkerque, Rennes, Grenoble ou encore Bordeaux, ont réussi à lever les points de blocage techniques qu’elles ont rencontré et ont déjà mis en place ces outils tarifaires « préventifs ».

Rappelons que c’est ce cap qui a guidé notre collectivité lorsqu’elle s’est engagée dans l’expérimentation d’une tarification sociale de l’eau. Il est aujourd’hui celui qu’elle doit s’efforcer de suivre pour aboutir à une politique sociale de l’eau ambitieuse.

Nous voterons cette délibération, tout en continuant à travailler au perfectionnement du dispositif sur les bases que nous venons d’exposer.

 Je vous remercie. »

CONSEIL MÉTROPOLE 26 AVRIL – Service global de mobilité durable de Brest métropole pour la période 2019-2027 – Intervention Eric Guellec

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Lors du Conseil métropole du 26 avril dernier, Eric Guellec, Vice-président chargé de la proximité territoriale en charge du secteur Est de la métropole, est intervenu sur la délibération 1 concernant le réseau de transport de Brest métropole.

Lien vidéo du Conseil métropole 53:16 : https://www.brest.fr/brest-metropole/le-conseil-de-metropole/le-conseil-de-metropole-en-video-3811.html

« Monsieur le Président, chers collègues,

 Cette délibération que nous nous apprêtons à voter est particulièrement importante, cela n’aura échappé à personne.

Au regard des orientations du service de mobilité que nous avons collectivement décidées et intégrées dans le cahier des charges, il apparait que l’offre réalisée par la RATP Développement est celle qui est la plus adaptée à nos besoins actuels et à venir.

Rappelons s’il en est besoin que notre démarche demeure et demeurera guidée par notre volonté constante d’améliorer le service public rendu aux usagers de notre réseau de transport collectif, réseau que nous voulons toujours plus attractif et accessible.

A nos yeux, ce projet de contrat comporte plusieurs évolutions positives, tant sur les nouveaux services et les nouvelles solutions que nous souhaitons apporter aux usagers que sur les engagements pris par RATP Dev pour développer l’efficacité et la qualité de notre réseau.

Notre collectivité s’est toujours voulue à la pointe de l’innovation en ce qui concerne le déploiement de son réseau de transports publics et la proposition de nouvelles solutions de mobilités aux usagers. L’arrivée de la première ligne de Tram et d’un téléphérique urbain ont marqué notre volonté de mettre en place des équipements à la fois innovants et performants sur le plan énergétique.

Ce nouveau contrat va nous permettre de poursuivre positivement cette démarche d’innovation et de transition énergétique.

Il est notamment prévu d’accélérer la transformation de notre parc automobile vers des véhicules moins polluants, mêlant à la fois l’électrique et le gaz naturel. 

Ce contrat va également nous permettre de proposer de nouvelles solutions de mobilités, notamment par la mise en œuvre de la nouvelle phase de TCSP, mais aussi par le développement de services de mobilités durables complémentaires.

Nous pensons là aux usages collaboratifs de la voiture que permettra la plateforme Ouestgo, ainsi qu’à l’élargissement de l’offre de vélos à assistance électrique. D’ici 2022, les habitants de la métropole pourront en effet bénéficier de 1200 vélos de ce type à la location.

Dans un moment où ces modes de déplacements sont encore trop peu développés en France, ces nouveaux services proposés ne pourront qu’inciter l’usager à se dégager du tout voiture sur notre territoire métropolitain.

Ce contrat de concession engage également le délégataire sur des objectifs d’efficacité.

Est planifiée une augmentation significative de la fréquentation de notre réseau et de fait les recettes d’exploitation tirées de celui-ci augmenteront également.

Nous nous projetons sereinement dans la nouvelle phase d’extension de notre réseau de transports collectifs publics prévu prochainement. 

Ce projet de contrat garantit le maintien de l’ensemble du réseau et des services actuels (réseau régulier de bus, Résago, Flexo) en attendant l’extension prévue lors de la nouvelle phase de TCSP,  ouverte la semaine prochaine à la concertation.

Nous notons également positivement le renfort de l’accessibilité du réseau aux personnes à mobilité réduite.

Enfin, il est à noter que le concessionnaire s’engage également sur 36 critères de qualité de service qui feront l’objet de contrôles réguliers et d’applications de pénalités si les objectifs ne sont pas atteints.

D’une manière générale, les dispositions de ce projet de contrat vont permettre un suivi et un contrôle étroit de la collectivité sur la gestion du service par le délégataire durant les 9 prochaines années. 

Deux enjeux seront importants à nos yeux dans les années à venir. Qui amèneraient ce contrat de concession à évoluer.

Le premier enjeu concerne le périmètre territorial d’application de cette concession.

Il est tout à fait essentiel de continuer à réfléchir à la construction progressive d’un réseau intégré de transport à l’échelle de l’ensemble du Pays de Brest.

Bien entendu, cet enjeu est lié, conditionné, à celui de l’extension de notre métropole, un dossier qui sera tôt ou tard réouvert à n’en point douter et sur lequel nous ne repartirons pas d’une page blanche, au vu du travail qui a déjà été réalisé. 

Ce projet de contrat prévoit une option quant à l’exploitation du Transrade entre Brest et la presqu’île de Crozon.

Nous espérons qu’un jour cette option sera levée et que le Transrade entrera en service. Cela voudra dire alors qu’une étape a été franchie, et que l’extension de la Métropole, véritable projet de territoire pour le Pays de Brest et ses habitants, sera effective.

Nous devons poursuivre notre action pour rendre pleinement effectif le droit à la mobilité pour tous. C’est le deuxième enjeu.

Tout d’abord en continuant de proposer des dispositifs de tarification solidaires toujours plus aboutis.

Par ailleurs, pourquoi ne pas réfléchir à la manière de proposer un accès gratuit aux transports collectifs aux jeunes usagers, de 0 à 26 ans.

Au-delà du caractère globalement social et écologique de ce type de mesure, nous pensons qu’elle pourrait avoir de nombreux effets bénéfiques pour l’attractivité de notre agglomération.

Nous pensons entre autres à la vitalité de nos centres villes et de leurs commerces, à l’attractivité de notre université, à fréquentation de nos équipements, etc.  

L’augmentation du versement transport servira bien sûr à financer les futurs investissements d’extension de réseau. La déserte par tramway de l’hôpital est fondamentale mais cette augmentation ne serait-elle pas en mesure de contribuer également pour part au financement d’extensions de gratuité?

Voilà, j’en ai fini, M. Le Président, nous approuvons donc la désignation du concessionnaire que vous proposez ; plus encore, nous approuvons les dispositions du projet de contrat présenté dans cette délibération et en annexes.

 Je vous remercie. »

CONSEIL MUNICIPAL 23 AVRIL – Prévention des risques // Tranquillité urbaine – Intervention Jean-Michel Le Lorc’h

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Lors du Conseil municipal du 23 avril dernier, Jean-Michel Le Lorc’h, Conseiller municipal, est intervenu sur les délibérations 1, 2, 3 et 4 concernant la tranquillité urbaine :

Lien vidéo du Conseil municipal 1:30:59 : https://www.brest.fr/la-ville-de-brest/le-conseil-municipal-de-brest/le-conseil-municipal-en-video-3812.html

 « Monsieur Le Maire, chers collègues,

La tranquillité publique est un droit pour tous.

Chaque brestoise et chaque brestois doit pouvoir se sentir libre d’aller et venir où il le souhaite dans sa ville, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit.

 Il en va du bien vivre-ensemble de notre territoire.

Aussi, nous sommes amenés à voter ce soir sur 4 délibérations qui ont trait à un programme d’action en matière de prévention des risques et de tranquillité urbaine.

 Yann Guével vient de nous présenter plusieurs de ces mesures. Celles-ci s’inscrivent dans la continuité des actions lancées il y a plusieurs années par notre majorité. Elles viennent positivement renforcées les dispositifs existants en matière de prévention, de médiation urbaine et de protection des bâtiments publics.

 Nous sommes là dans notre rôle !

Rappelons en effet que la loi donne l’essentiel des responsabilités en matière de sécurité à l’Etat. C’est à l’Etat qu’il revient donc de donner les moyens nécessaires à la police nationale et à la justice de remplir correctement les missions et les objectifs qui leurs sont assignés.

 Pour notre part, en tant collectivité locale, nous axons notre action sur le développement de dispositifs de prévention et de médiation ainsi que sur un soutien accru à la sphère associative et éducative.  

 Ces politiques, complémentaires à celles que mène l’Etat, permettent de réduire sensiblement les risques d’actes délinquants et d’incivilités dans notre ville.

 Elles peuvent s’appuyer sur un important travail de proximité de la part des services des mairies de quartier ainsi que sur un étroit partenariat entre la ville et les autres acteurs (la CAF, les structures de quartier, la sphère éducative, BMH, la sous-préfecture, etc.)

 Aujourd’hui, afin de répondre à de nouvelles situations et à de nouveaux besoins, nous entendons renforcer et élargir certains de nos dispositifs.

Nous renforçons ainsi la médiation urbaine. Cela va nous permettre d’avoir de plus de médiateurs et de présence physique sur l’espace public, en proximité directe des habitants. Notre objectif est de donner les moyens aux médiateurs urbains d’accomplir leurs missions sur des horaires et des secteurs d’intervention élargis. 

 Ces moyens supplémentaires pour la médiation urbaine, conjugués à ceux dont va bénéficier le Point Kerros pour multiplier ses maraudes, vont de ce fait participer à un meilleur partage de l’espace public.

 Nous nous en félicitons. Nous devrons prolonger cet effort, notamment en ce qui concerne la formation des agents.

 Dans le programme d’action présenté, nous renforçons également notre soutien au dispositif d’accompagnement des mineurs étrangers en errance, porté conjointement par Don Bosco, le conseil départemental, la ville et l’Etat.

 En ce qui concerne la situation de ces mineurs étrangers en errance, nous sommes face à une situation complexe. Quelques jeunes mineurs étrangers sont actuellement livrés à eux-mêmes dans notre ville. Ces jeunes sont souvent abimés du fait des violences et des traumatismes qu’ils ont subi. 

 Le travail de rue mené par les éducateurs spécialisés de Don Bosco et les professionnels de la PJJ est tout à fait essentiel pour rétablir un lien de confiance avec ces jeunes. Nous devons tout faire pour qu’ils bénéficient d’un véritable accompagnement, qu’ils puissent être rapidement mis à l’abri, soignés, nourris. A ce titre, le soutien que la ville va apporter à l’association Don Bosco pour mener ce travail est à saluer.

 Enfin, nous renforçons également le plan de protection des bâtiments publics de la ville. Il nous semble cohérent que la ville se dote de moyens préventifs et dissuasifs de vidéo protection pour éviter la dégradation de son patrimoine bâti. Ces systèmes de vidéo enregistrement ne concernent pas la surveillance de l’espace public – il peut être utile de le rappeler – mais bien la protection de nos bâtiments publics. Le groupe des élus communistes votera donc pour. 

 Monsieur le Maire, chers collègues, les mesures présentées ce soir donnent davantage de moyens à la médiation et à la prévention. Elles vont dans le sens de nos propositions passées. Nous voterons donc ces 4 délibérations.

 Je vous remercie. »

CONSEIL MÉTROPOLE 1 FÉVRIER – Budget primitif 2019

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Intervention d’Eric Guellec, Vice-président de Brest métropole, délégué au patrimoine et à la proximité territoriale, lors du dernier conseil métropole le 1 février.

« Monsieur le Président,

Chers collègues,

 57 milliards d’euros … M. Le Président … 57 milliards d’euros, ce n’est malheureusement pas le budget de Brest métropole, mais le montant record des dividendes versés aux actionnaires des groupes du CAC 40 en 2018.

Cette main-mise profitant à une minorité est choquante au moment où une majorité de Français demandent des salaires dignes, + d’égalité, + de justice sociale, + de justice fiscale.

L’argent coule à flot, mais seulement dans les poches de quelques uns.

« C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches » disait Victor Hugo.

Alors que les milliardaires sont aujourd’hui 3 fois plus riches qu’en 2008, les propos de l’écrivain n’ont sans doute jamais été aussi actuels.

Car le moins que l’on puisse dire, c’est que ces montants records contrastent brutalement avec le contexte budgétaire serré qui va nous être à nouveau imposé en 2019.

Les premiers de cordées seront à nouveau préservés, le président des ultra-riches veille à leur bien-être.

Pour une majorité de Français par contre, toujours pas d’éclaircie à l’horizon.

La loi de finances 2019 ne porte pas de nouveautés majeures en matière de finances locales. Elle s’inscrit dans la droite ligne des cures austéritaires de ces dernières années.

De la même manière, nous sommes toujours dans l’incertitude quant à l’évolution de nos recettes fiscales. Nous n’avons toujours aucun élément quant à la refonte de la fiscalité locale qui doit faire l’objet d’une réforme au printemps prochain.

C’est dans ce contexte que s’inscrit le vote de ce budget 2019.

 Cette année, nous allons subir les premiers effets de la contractualisation qui nous a été imposée par l’Etat en juin dernier et qui nous oblige dorénavant à limiter strictement nos dépenses de fonctionnement à une évolution de 1,2 % par an.

Cela rend difficile notre pratique de l’action publique.

Nous sommes contraints de réaliser des efforts sur le niveau de nos dépenses de fonctionnement pour ne pas nous voir infliger de nouvelles punitions financières.

En dépit de cette équation budgétaire toujours plus compliquée, nous continuons malgré tout d’avancer pour répondre aux besoins présents et futurs des habitants de notre agglomération !

Le service public local, il n’est pas inutile de le rappeler, est l’assurance-vie de tous. Il est le garant de la cohésion d’un territoire.

Le budget que nous votons aujourd’hui tient ferme sur le cap du programme sur lequel nous avons été élus il y a 5 ans. Il va permettre de décliner en actions concrètes les engagements que nous avons pris :

Maintenir un service public de qualité et de proximité pour tous ; Transformer le territoire favorablement et durablement, dans l’intérêt des populations.

En 2019, Nous allons ainsi continuer d’agir pour l’environnement et le cadre de vie des habitants.

Je pense notamment aux projets de renouvellement urbain dont profitent les quartiers de Recouvrance et de Bellevue. Ces investissements en direction de nos quartiers populaires vont permettre de rendre ces lieux de vie plus agréables, plus attractifs et plus accessibles. Ici à Brest, les quartiers populaires ne sont pas oubliés.

En 2019, Nous allons également continuer d’investir dans les équipements et les infrastructures de notre agglomération. La poursuite de  l’aménagement du Plateau des Capucins, lieu de brassage social et culturel, va permettre d’y accueillir de nouvelles activités. L’appropriation populaire incroyable de cet équipement et de son téléphérique est la preuve que nous avions vu juste.

En 2019, Nous allons continuer de nous engager en faveur du développement économique, de l’emploi local et de l’attractivité de notre territoire.

A l’examen du budget, il est d’ailleurs à remarquer que nous retrouvons cette dynamique économique sur les recettes du versement transport inscrites au budget 2019. Pour les années à venir, nous devrons porter le VT au maximum afin de financer les futurs investissements du réseau global de transports collectifs urbains.

 En 2019, Nous allons en effet continuer d’être ambitieux dans nos politiques déplacements et mobilités. Nous voulons répondre aux nouveaux enjeux de transport en permettant à l’usager, chaque fois qu’il le peut, d’abandonner la voiture au profit des transports collectifs. La poursuite des études préalables au développement du réseau de transport en commun en site propre, le projet d’ascenseurs urbains ont pour but de répondre aux enjeux des mobilités durables, de mieux desservir certains équipements et de rendre plus accessible certains secteurs qui concentrent plusieurs types d’activités. L’augmentation de la fréquentation des transports collectifs est un objectif de la transition énergétique. L’acquisition de bus électriques s’inscrit également dans cette volonté de réduire nos émissions de CO2.

En 2019, Nous allons continuer d’agir pour renforcer les solidarités comme nous l’avons fait jusqu’ici. Dans un contexte où les mauvais coups pleuvent sur les offices HLM, il nous apparait essentiel de poursuivre une politique ambitieuse de rénovation du parc social existant et de construction de nouveaux logements sociaux. L’habitat social, l’accès à un logement abordable demeurent indispensable au développement de notre agglomération et à son bien-vivre ensemble.

Nous nous félicitons du haut niveau d’investissement inscrit dans ce budget 2019 car nous sommes persuadés que c’est bien celui-ci qui permet de faire de notre agglomération un territoire attractif, un territoire de culture, d’éducation, de solidarités et de grands projets.

A Brest métropole, nous nous donnons les moyens de nos réussites.

Et une nouvelle fois, conformément aux engagements pris devant les Brestoises et les Brestois en 2014, nous mènerons l’ensemble des projets de ce nouveau budget sans mobiliser le levier fiscal.

Monsieur Le Président, chers collègues, nous en sommes convaincus, ce budget 2019 va profiter à tous les habitants, à toute l’agglomération, à toutes ses communes. Il s’appuie sur des convictions fortes, intactes, celles de maintenir la qualité de notre Service Public tout en offrant des perspectives d’avenir à notre territoire et à sa population.

C’est un budget à la fois sérieux et ambitieux, c’est pour ces raisons que le groupe des élus communistes et de progrès le votera.

 Je vous remercie. »

CONSEIL MÉTROPOLE 1 FÉVRIER – Mobilités

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Eric Guellec, Vice-président de Brest métropole, délégué au patrimoine et à la proximité territoriale, est intervenu lors du dernier conseil métropole le 1 février.

« Monsieur le Président,

Chers collègues,

Nous intervenons sur les deux délibérations qui afférent aux mobilités : les liaisons verticales par ascenseurs urbains et la nouvelle phase de développement du réseau structurant de transport collectif.

Avec la création de la 1ère ligne de Tram en 2012, la mise en service du Téléphérique urbain en 2016, notre réseau actuel a fortement et rapidement évolué ces dernières années. Il est indéniable que ces grands projets ont à la fois dynamisé notre territoire et permis un accroissement conséquent de la part des transports collectifs ainsi que des modes actifs dans les déplacements. Ces étapes dans l’évolution de notre réseau ont marqué une ambition politique forte de notre majorité en faveur d’un réseau de transport collectif à la fois innovant, performant et accessible. La satisfaction des usagers est globalement au rendez-vous et nous nous en félicitons.

 En ce qui concerne le projet de liaisons verticales par ascenseurs urbains, nous répondons là clairement à des besoins identifiés de longue date ! 

Le Port présente des enjeux d’accessibilité importants. Rattaché au cœur de ville, il concentre de nombreux déplacements, de multiples activités, qu’elles soient maritimes, touristiques, culturelles, économiques, de loisir.

Mais aujourd’hui, descendre au port et en remonter surtout, autrement qu’en véhicule motorisé n’est pas chose aisée pour une part importantes de la population !

Les ascenseurs ont pour objectif de fluidifier les déplacements entre le Centre-ville et le Port de commerce, et d’améliorer les liaisons entre la gare ferroviaire, la gare maritime et l’ensemble du réseau de transport.

C’est un projet utile, d’intérêt général.

  Il va permettre une accessibilité du Port de Commerce à tous les publics, notamment aux personnes en situation de handicap. La gratuité d’usage des deux ascenseurs urbains en fait un équipement accessible au plus grand nombre. Il nous semble que ces caractéristiques participent du progrès social et du droit à la ville pour tous.

  • Il va permettre de donner une plus grande place aux déplacements doux dans notre ville, de limiter les flux de voitures et la pression de stationnement qui existe sur le Port et qui ne satisfait personne. Cela s’inscrit dans les objectifs de transition énergétique et de limitation des émissions de gaz à effet de serre que nous nous sommes fixés.
  • Enfin, il va contribuer à l’attractivité touristique de la ville. Ces infrastructures vont faciliter la visite du Port de commerce et du centre-ville aux visiteurs et offriront des points de vue incontournables sur la rade de Brest, sur les sites patrimoniaux remarquables.
  • La procédure de consultation va s’ouvrir au premier trimestre de cette année, d’ici quelques mois. Cette consultation va permettre aux usagers, aux habitants, aux commerçants, aux associations de débattre autour du projet ce qui va nous permettre de l’améliorer

 En ce qui concerne la nouvelle phase de développement de notre réseau structurant de transport public dont il est question dans cette dernière délibération et sur laquelle une procédure de consultation est également lancée, nous avons collectivement identifié plusieurs enjeux auquel le projet présenté par notre collègue Yohann Nédelec  est en mesure de répondre dans les années à venir.

Ainsi, est planifié la création d’une deuxième ligne de tramway desservant depuis la Gare, le campus universitaire du Bouguen, le quartier de Bellevue et le CHRU de la Cavale Blanche ainsi que la réalisation d’une ligne de Bus à Haut niveau de service desservant depuis la Gare de Brest, la cité scolaire Kerichen puis le quartier de Lambézellec.

Il envisage aussi la création de nouveaux pôles d’échanges multimodaux et de nouveaux parc-relais.

Les contenus de ce projet constituent là des avancées certaines qui vont nous permettre de répondre aux ambitions et aux objectifs que nous nous sommes fixés dans le développement de notre réseau structurant de transport collectif :

Augmenter la fréquentation des transports collectifs, améliorer le maillage et densifier le réseau pour offrir des alternatives efficaces et abordables à la voiture ;

Mieux desservir les zones d’emplois, de grands équipements et services métropolitains ;

Poursuivre notre politique de transition énergétique par le recours à l’électrique, et ainsi réduire les émissions de GES.

Accélérer l’évolution positive du cadre de vie des habitants en s’appuyant sur les projets de renouvellement urbain et de réaménagement des espaces publics menés par notre collectivité depuis plusieurs années.

Monsieur Le Président, chers collègues, ces projets, une fois réalisés, et c’est bien sûr notre souhait pour la population, vont permettre de multiplier les moyens de se déplacer dans notre métropole, de répondre aux nouveaux enjeux de transport, tout en s’intégrant parfaitement et de manière complémentaire à l’existant.

C’est à dire à une politique globale des mobilités qui articule notamment le Plan piéton, le schéma directeur vélo, les nouvelles mobilités qui seront intégrés à la prochaine DSP.

L’heure est maintenant à la concertation ! Nous invitons donc tous les habitants à y participer et à venir massivement enrichir ces deux beaux projets.

Notre ambition est de continuer à investir dans le développement des mobilités de demain, que nous voulons adaptées aux besoins des populations et au respect de l’environnement, les uns n’allant pas sans l’autre, notre majorité dans son ensemble en est convaincue, cela va sans dire, mais cela va encore mieux en le disant et en le faisant…

 Je vous remercie. »

CONSEIL MUNICIPAL 19 OCTOBRE – Contre l’ouverture des commerces le dimanche – Intervention Jean-Michel Le Lorc’h

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« Monsieur Le Maire,

Chers collègues,

Nous sommes amenés, comme chaque année, à délibérer sur l’ouverture des commerces brestois un certain nombre de dimanches de l’année. Pour l’année 2019, cette délibération propose 6 dérogations à la règle du repos dominical.

Nous voterons à nouveau contre cette délibération.

En effet, nous considérons que ces dérogations ne portent aucun intérêt réel. Ni pour l’emploi local. Ni pour les salariés et leurs familles. Ni pour la vitalité des commerces de proximité de notre ville.

L’ouverture des commerces de dimanche ne permettra pas de redynamiser l’emploi, pas plus qu’il ne relancera la croissance et le pouvoir d’achat des français.
Comment imaginer que les Français consomment plus alors que leur pouvoir d’achat ne cesse de stagner ? En réalité, et c’est bien là le problème, le portefeuille des français va mal ! Le gouvernement par ses politiques a réussi à plomber en quelques mois le pouvoir d’achat et la consommation des ménages : hausse de la CSG pour les retraités, hausses des mutuelles, des loyers, hausse des factures de gaz et d’électricité, hausse des taxes de gasoils et de tabac. Et pour 2019, c’est le gel des allocations dont bénéficient les plus fragiles qui est prévu.

Cette nouvelle baisse du pouvoir d’achat programmée rend ineffective ces dérogations. Si on n’a pas d’argent, rajouter une journée d’ouverture n’aura aucun effet, si ce n’est étaler sur 7 jours des dépenses faites auparavant sur 6.

L’ouverture des commerces le dimanche ne profitera pas non plus aux salariés du commerce dans la mesure où elle fragilise leurs droits et donne quitus à la précarisation du travail.
Rappelons que ces dérogations touchent généralement des salariés à temps partiel qui gagnent 900 euros par mois et qui, de ce fait, n’ont d’autres choix que de travailler le dimanche pour compenser leur faible salaire. On ne nous fera donc pas croire que les salariés du commerce sont tous volontaires et heureux de se rendre au travail le dimanche. Cela n’est pas vrai. Pas de libre choix en l’occurrence !

Nous, élus communistes, estimons, à l’inverse, que le dimanche doit rester un repère collectif dédié au temps libre commun si utile à la cohésion de notre société. Il doit rester un repère collectif dédié à l’entretien du lien social, que celui-ci soit familial, personnel, associatif ou autres. 
Nous ne voulons pas d’une société où le consommateur remplace le citoyen.

Enfin, l’ouverture des commerces le dimanche ne profitera pas non plus aux commerces de proximité. Ce sont bien les grandes enseignes et la grande distribution qui tirent profit de ces dérogations, particulièrement en période de fête. Ce sont d’ailleurs elles-mêmes qui militent pour une généralisation de l’ouverture des commerces le dimanche.

Partant de ces différents constats, le groupe des élus communistes votera donc contre l’autorisation d’ouverture des commerces 6 dimanches de l’année 2018.

Par ailleurs, nous serons vigilants quant au risque d’une possible multiplication de ces dérogations que permettrait la création d’une zone touristique.

Je vous remercie. »

CONSEIL MUNICIPAL 19 OCTOBRE – Pour un accueil digne des migrants – Intervention Claude Bellec

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« Monsieur Le Maire,

Chers collègues,

Depuis maintenant quelques semaines, nous constatons dans notre ville une multiplication des évacuations de logements qu’occupent les personnes migrantes. Ces expulsions, décidées par la Préfecture, sont la plupart du temps réalisées sans qu’aucune solution de relogement ne soit proposée par l’État à ces personnes, sans aucune considération pour leur situation sociale des plus difficiles.

Ce fut le cas par deux reprises la semaine dernière dans le quartier de Recouvrance.

Élus communistes, nous condamnons fermement ces évacuations. Elles sont indignes, encore plus indignes à quelques semaines de la trêve hivernale. Ces personnes, si elles ne pouvaient compter sur la solidarité d’associations, de collectifs ainsi que sur la mobilisation citoyenne des brestoises et des brestois, dormiraient dehors !

Comment donc imaginer que des personnes puissent s’intégrer durablement dans notre société si elles n’ont pas de logement, si elles n’ont pas de toit sur la tête ?

Aujourd’hui, le 115, centre d’appel de l’hébergement d’urgence, déborde.

Si l’accueil des migrants est une compétence de l’État, et si celui-ci est défaillant en la matière, il nous revient aujourd’hui, à nous, élus locaux, d’imaginer des solutions d’hébergement tout d’abord d’urgence, puis de construire en lien avec l’État des propositions d’hébergement dignes et stables. Pour permettre à ces personnes de faire valoir leurs droits, de poursuivre une scolarité, d’accéder à un travail.

Non, il n’y a pas de crise migratoire en France ! Nous ne composerons jamais avec le fonds de commerce de l’extrême droite !

Oui, il y a une crise de l’accueil ! Qui ne sera résolue que par des réponses politiques et une action publique à la hauteur.

Je vous remercie. »

CONSEIL MUNICIPAL 19 OCTOBRE – Tranquillité publique à Brest – Intervention de Jacqueline Héré

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« Monsieur Le Maire,

Chers collègues,

Permettez-moi de réagir quant aux propos que la droite vient de tenir sur la tranquillité publique au sein de notre ville.

Oui, la lutte pour la tranquillité publique constitue une préoccupation majeure pour les Brestoises et les Brestois.

Mais ce que les brestois attendent, ce sont d’autres réponses que les polémiques politiciennes teintées de sensationnalisme que la droite municipale tente d’orchestrer à chacun des conseils municipaux.

Vous l’avez dit dans la presse, M. Le Maire, les phénomènes de délinquance ont évolué ces dernières années. En cœur de ville et dans les quartiers. Ceci n’est pas une particularité brestoise.

Nous faisons de la question de la tranquillité publique une priorité de l’action municipale. La tranquillité publique est un droit pour tous.

C’est pourquoi nous investissons dans la prévention, dans l’action socio-éducative, dans le développement du lien social car nous sommes persuadés que ces mesures favorisent l’épanouissement de chacun, le respect de l’autre et permettent ainsi sur le long terme de réduire sensiblement les risques d’actes délinquants et d’incivilités.

La prévention dans les établissements scolaires de la ville, notre soutien financier à la sphère éducative et associative, nos opérations de réaménagement de l’espace public, les opérations de rénovation urbaine, la médiation urbaine, le plan alcool sont autant d’actions essentielles pour créer les conditions d’un mieux vivre-ensemble.

Ces actions de prévention sont aujourd’hui rendues difficiles du fait des impacts des mesures gouvernementales. On a pu le constater avec la suppression des contrats aidés qui n’a pas épargné la sphère associative brestoise. Nous devons donc aller plus loin dans le développement de ces différents dispositifs de prévention.

Faire reculer les incivilités et l’insécurité nécessite une coordination de moyens. Si nous exerçons la compétence de prévention de la délinquance ; assurer la sécurité du quotidien et le droit à la tranquillité publique de nos concitoyens est une compétence de l’État.

M. Le Maire, vous avez proposé à ce titre que la ville de Brest candidate à l’expérimentation sur son territoire du dispositif de police de sécurité du quotidien. Oui, vous avez raison. Notre ville a besoin que des moyens humains supplémentaires soient donnés à la police nationale et à la justice, des moyens supplémentaires pour que l’on voit davantage d’agents de police nationale sur l’espace public, en proximité, au service des habitants.

Mettons l’État face à ces responsabilités !

En réalité, et c’est bien là le problème, 23 000 postes de fonctionnaires de police ont été supprimés sur le territoire national par M. Sarkozy. En 10 ans, sous l’effet des politiques d’austérité des gouvernements successifs, nous avons perdu 120 postes de fonctionnaires de police sur la ville.

Ce désengagement de l’État n’est pas acceptable. Il n’est pas acceptable pour les fonctionnaires de police à qui on ne donne pas les moyens suffisants et nécessaires pour remplir l’entièreté des missions et des objectifs qui leur sont assignés. Il n’est pas acceptable pour nos concitoyens qui attendent des policiers qu’ils soient à leur écoute, qu’ils soient en mesure d’intervenir rapidement si besoin.

Dans ce contexte contraint pour les collectivités locales, nous espérons que chacun des groupes politiques saura porter la revendication d’un réengagement de l’État sur les questions de sécurité et de tranquillité. Cela afin de permettre un rétablissement des niveaux d’effectif de police nationale à Brest et l’octroi de moyens matériels supplémentaires.

Nous pourrions d’ailleurs lors du prochain conseil municipal soumettre un vœu au vote de cette assemblée réaffirmant qu’assurer la sécurité et le droit à la tranquillité publique est une fonction régalienne de l’État et qu’il appartient donc à l’État de donner les moyens nécessaires à la police nationale et à la justice de remplir correctement leurs missions.

Je vous remercie. »

CONSEIL MÉTROPOLE 12 OCTOBRE – Projet de transformation de la prison de Pontaniou – Intervention d’Eric Guellec

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« Monsieur le Président,

Chers collègues,

Je tiens tout d’abord à remercier M. Grall ainsi que le collectif des 79.

Je les remercie d’avoir rappelé à juste titre la place qu’occupe dans l’Histoire la prison de Pontaniou. Elle est chargée d’une mémoire pluriséculaire.

Là, durant la Seconde guerre mondiale, des Résistants, des hommes qui avaient fait le choix de la Liberté, de l’Egalité, et de la Fraternité face à la barbarie furent torturés. Certains d’entre eux furent même ensuite assassinés.

Toutes et tous en conviendront, il faut respecter la mémoire de ce lieu.

Son histoire doit être transmise aux nouvelles générations, aux futures générations.

Et précisément, il nous appartient de veiller à ce que la mémoire de Brest perdure. Au travers d’espaces mémoriels, de cérémonies commémoratives, du soutien aux associations patriotiques, aux associations d’anciens combattants.

Sur ces différents points, la ville de Brest est présente, active.

Sur le projet de transformation de la prison de Pontaniou, nous avons conditionné la vente au respect de la mémoire du lieu.

Dans une délibération dédiée au sujet lors de notre dernier bureau de métropole, il est écrit que l’opérateur « prendra en charge la mise en œuvre d’un dispositif d’interprétation de la mémoire des lieux, accessible au public ».

Ce dispositif reste à imaginer, à élaborer collectivement par l’opérateur, notre collectivité et d’autres acteurs au nombre desquels l’ANACR 29 (Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance) que nous avons rencontré la semaine dernière.

Ce premier contact s’est avéré «très satisfaisant », des termes même de Madame FRIAND, Présidente de l’association.

Mais il n’y a bien sûr aucune exclusive. La porte est ouverte. Nous en sommes au début de la réflexion. Le projet n’est pas écrit. Travaillons ensemble à sa réussite !

Je vous remercie. »

CONSEIL MUNICIPAL 14 JUIN – Signature d’un contrat budgétaire entre l’État et la Ville de Brest – Intervention de Jacqueline Héré

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Lors du Conseil municipal du 14 juin 2018, Jacqueline Héré, Adjointe au Maire en charge du quartier de Bellevue, est intervenue pour justifier le vote contre du groupe des élus communistes sur la proposition de signature d’un contrat budgétaire entre l’Etat et notre ville.

« Monsieur Le Maire,

Mes chers collègues,

La présente délibération a pour objet de proposer à notre conseil municipal la signature d’un contrat financier avec l’Etat visant à encadrer nos dépenses.

Le Gouvernement, via les Préfectures, entend imposer aux collectivités par ces pactes financiers leur conduite budgétaire sur les trois prochaines années.

En ce qui concerne la ville de Brest,  ce contrat nous obligerait à ne pas augmenter nos dépenses de fonctionnement au-delà d’un taux directeur de +1,2 % par an.

Monsieur Le Maire, la rédaction de cette délibération est claire quant à ce que représentent et sous-tendent ces contrats. Il va sans dire que nous vous rejoignons dans l’analyse que vous en faites.

Ces contrats constituent une grave remise en cause de l’autonomie communale.

Alors que l’autonomie de gestion et de décision des élus locaux est une composante essentielle de la décentralisation et de la démocratie locale, ils organisent une mise sous tutelle progressive des collectivités territoriales par l’Etat.

Plus grave encore, ceux-ci valident une gestion technocratique qui n’a que faire du programme municipal adopté démocratiquement il y a 4 ans par les brestois, qui n’a que faire des réalités locales et des besoins présents des populations. 

La méthode déployée par les marcheurs en nous imposant ces contrats cache mal leur objectif : réduire nos dépenses de personnels, réduire les services publics locaux dont les habitants ont besoin, faire donc supporter la réduction de la dépense publique, leur dogme, essentiellement et injustement par les collectivités. Cela, en se dédouanant de toute responsabilité.

Notre majorité défend à l’inverse le droit de pouvoir maintenir et développer des services publics de qualité, répondant aux besoins des habitants, réduisant les inégalités, favorisant l’émancipation. Nous sommes opposés au principe de ces contrats par lesquels l’Etat, pour contraindre les collectivités à réduire leur dépense publique, s’immisce dans la construction souveraine de nos budgets.

Pour notre part, nous traduirons cette analyse commune par un vote contre.

Devant de telles attaques contre la démocratie locale, contre les services publics locaux, notre majorité continuera de « Tenir le cap » pour Brest et ses habitants !

Je vous remercie. »